Restaurations : vitraux, sacristie, chevet

En trois ans, de 2023 à 2025, l'Oratoire du Louvre est restauré grâce au dynamisme du Conseil presbytéral, les équipes de la Ville de Paris et le Conservateur en Chef de la Conservation des Œuvres d’Art Religieuses et Civiles de la Ville de Paris (COARC), tous les corps de métiers qui ont œuvré à cette restauration, et les nombreux donateurs de la Fondation de l'Oratoire du Louvre.

La Ville de Paris est propriétaire de l'édifice, et notre Église affectataire depuis une loi de Napoléon en 1811. Les restaurations sont donc cofinancées par la municipalité et notre communauté, dans le cadre de la loi de 1905.

Restauration des vitraux

En collaboration les ateliers Pinto, les vitraux sont restaurés en 2023. Une énorme machine est installée à deux reprises dans la nef pour atteindre les 15 baies les plus élevées. À l'extérieur, les restaurateurs travaillent arnachés, en rappel.

Les nombreux points de casse et lacunes réparés rééquilibrent la température et de l’hygrométrie et rétablissement en cause la bonne étanchéité du bâtiment.

En 2023, dans la grande sacristie, les baies sont également restaurées. Le parquet est poncé — de même que dans les escaliers de la maison presbytérale, au 4 rue de l'Oratoire.

• En savoir plus dans la page souvenir : Restauration des vitraux

Restauration de la Grande sacristie

La restauration de la Grande Sacristie avait fait l'objet d'un numéro spécial de La Feuille rose n°797, en 2014.

En 2021, les inscriptions de la Grande sacristie sont inscrites à l'inventaire des monuments historiques, ce qui ouvre la voie à un soutien de la ville de Paris (propriétaire) et de l'État.

Le chantier, avec plusieurs échafaudages, permet de restaurer ses murs et de son plafond, avec d'énormes fissures et de la crasse accumulée depuis plus de 150 ans.

La liste des pasteurs a été complété. Il manquait le pasteur Jean-Frédéric Mestrezat, un des trois premiers pasteurs du Consistoire réformé nommé par Napoléon. Son buste en bronze était autrefois dans la sacristie — seule une copie en plâtre est aujourd’hui conservée à la bibliothèque de Genève. Il manque aussi cinq noms entre 1836 et 1882, Antoine Vermeil (1840-1864) — fondateur des diaconesses de Reuilly — Jean-Henri Grandpierre (1856-1872), Ernest Dhombres (1869-1877), Louis Rognon (1860-1869), Guillaume Monod (1869-1874) et Gustave Ducros (1875-1877) et les pasteurs à partir de Christian Mazel, décédé en 2013.

• Pages souvenir : Restauration de la Grande sacristie
  
• 21 janvier 2025 : Inauguration après travaux

Restauration du chevet, rue de Rivoli

Le ravalement des façades noircies de la rue de Rivoli et de la rue de l'Oratoire, était en négociation depuis plus de trente ans. Il en était question par exemple dans La Feuille rose n°766, en 2006, et à de nombreuses reprises depuis.

Ces façades, classées monument historiques, étaient pourtant visibles depuis le musée du Louvre — le musée le plus visité au monde. Au-delà de l'aspect culturel et touristique, cela relevait d'une question de sécurité : durant l'été 2022, un filet de sécurité est installé pour parer au détachement de pierres de la galerie construite par Victor Baltard, sur la rue de Rivoli.

Le monument à la mémoire de Gaspard de Coligny est restaurée en 2019 par Hugues de Bazelaire, sous le contrôle scientifique de la DRAC Île-de-France et sous la direction scientifique de la COARC. Le financement de l’opération est entièreent assuré grâce à la générosité de la famille de M. Georges Epitaux, trésorier de l’Oratoire du Louvre entre 1970 et 1979.

En 2024, l'Oratoire remporte largement le vote des habitants de Paris Centre au budget participatif de la Ville. 52 % des votants ont accordé la note maximale, "Coup de cœur", et 29 % en plus, la note "J'aime bien". Le dossier avait été préparé par Gustave, du Conseil presbytéral (voir la page sur decider.paris.fr). 

En parallèle, la COARC avait donné son accord pour soutenir le projet.