Musée du Louvre protestant

Jardins de l'Oratoire

Plan Turgot de 1739, avec en [1] l'église, [2] le couvent, [3] la place de l'Oratoire, qui devient en 1850 les jardins de l'Oratoire.

Au pied du Louvre, les deux jardins grillagés longeant la rue de Rivoli sont appelé jardins de l'Oratoire. Une ordonnance royale du 26 décembre 1758 ordonne de détruire les maisons du quartier jusqu'à la façade le l'hôtel du Bouchage, le couvent des prêtres de l'Oratoire. L'architecte et contrôleur des bâtiments du roi Maximilien Brébion, élève de Soufflot, rebâtit d’abord l’aile sud, qui abritait au troisième étage la bibliothèque. La « place de l'Oratoire » ainsi dégagée absorbe la rue de Beauvais.

En 1793, après la Révolution, cette place est renommée « place de la Liberté ». Elle est baptisée plus tard « place latérale du Palais des Sciences et des Arts ». Le 26 février 1806, un décret ordonne d'abattre les cours et jardins, en face de l'hôtel d'Angiviller. La place est nommée « place de Marengo », puis en 1814 « place de l'Oratoire ».

Dans les années 1850, il est décidé d'achever le projet de réunion du Louvre et des Tuileries et de prolonger la rue de Rivoli à l'est de la rue de Rohan. La place est alors supprimée et rattachée à la rue de Rivoli. La bibliothèque et l'ancien couvent des prêtre de l'Oratoire sont détruits, le chevet de l'Oratoire est dégagé par la galerie de Baltard.

Sous le jardin, dans le prolongement de l'Oratoire, se trouvent les fondations de l'enceinte de Philippe-Auguste, avec une tour similaire à cette visible sous la grande sacristie.

Un des deux jardins de l'Oratoire le matin, avec le temple à gauche et le Louvre à droite.

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