Transformations de l'Oratoire du Louvre après 1789

Un métro sous l'Oratoire

Sous l'Oratoire du Louvre passe la ligne 7 du métro. Après la station Pont Neuf, elle longe la rue de l'Amiral de Coligny, passe sous la ligne 1, et fait une courbe sous notre temple pour rejoindre la rue Saint-Honoré et la station Palais-Royal musée du Louvre. Lorsqu'elle circule le dimanche matin, elle peut faire trembler le sol - ce qui peut interroger les fidèles recueillis au moment de la prière. Non, ce n'est pas Dieu qui se manifeste !

La ligne 1 est inaugurée le 19 juillet 1900. Elle va de porte Maillot à porte de Vincennes et permet relier les différents sites de l'exposition universelle et desservir les épreuves des Jeux olympiques de 1900 au bois de Vincennes. Elle s'étend ensuite jusqu'en 1992.

La ligne 7 va de porte de la Villette au Palais-Royal à partir du 1er juillet 1916, mais le tronçon sous l'Oratoire est inauguré le 16 avril 1926, ajoutant les stations Pont-Neuf, Châtelet et Pont-Marie. Elle s'étend ensuite progressivement, jusqu'en 1986.

Le 8 décembre 1977 sont inaugurées la ligne A et la ligne B du RER d'Île-de-France, se croisant dans la nouvelle gare de Châtelet - Les Halles. L'Oratoire devient facilement accessible de banlieue. Cette bonne desserte permet à notre Eglise d'être une paroisse d’élection plus que de quartier : les fidèles peuvent venir de loin, par conviction.

Construction de la ligne 1

Dans nos archives... La ligne 1 du métro en construction, en mai 1899, avec une tranchée à ciel ouvert entre le Louvre et l'Hôtel de Ville. La ligne est établie à fleur de sol : le plafond est constitué d'un tablier métallique dont les poutres sont supportées par des piédroits verticaux.

Le tracé se fait à la place de collecteurs d’égouts, qui doivent être repercés et déplacés. Les travaux sont menés en un temps record : ils durent vingt mois et sont conduits sous la direction de Fulgence Bienvenüe.

Après une entrée RATP provisoire, un édicule de style Art nouveau par Hector Guimard est installé au printemps 1900, pour l'exposition universelle et les Jeux olympiques au bois de Vincennes. Il est toujours visible aujourd'hui sur la place du Palais royal (photos 8 à 10).

Photographies par Eugène Trutat, Charles Maindron et Michel Berthaud.

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