La toiture et les grands combles
La toiture est couverte d'ardoises, ce qui demande un entretien régulier et sérieux afin que l'eau ne s'infiltre pas dans l'Oratoire, ne vienne pourrir les bois et tacher la pierre. Heureusement, le sacristain de l'Oratoire veille et que la ville de Paris est réactive. D'autres parties sont couvertes de plomb (par exemple sur les corniches en pierre).
Sous cette couverture se trouvent les grands combles, on y accède par les escaliers en vis qui sont dans les tourelles du chevet. Après avoir repris son souffle (25 mètres de marches), le courageux grimpeur peut découvrir :
- La charpente avec ce beau travail de compagnon.
- Une volée de plusieurs échelles successives qui permet (si l'on ne se laisse pas surprendre par les barreaux manquants) d'accéder au clocheton, avec une vue sur les toits de l'Oratoire et une partie de Paris (Le Louvre, Montmartre, la Défense, le Panthéon et Notre-Dame, le Centre Pompidou, Saint-Eustache...).
- À la croisée du transept, des renforts en acier et béton armé ont été faits pour soutenir la voûte. Au vu de ces travaux importants, il n'est pas certain que l'idée était bonne de suspendre à cet endroit une lourde colombe monumentale sur une voûte déjà très aplatie et fragilisée par un oculus...
- Des cabestans permettent de monter et descendre les trois lustres qui participent à l'éclairage de l'Oratoire. Cette manœuvre demande un nombre considérable de tours de manivelle dans des positions peu confortables, mais il est nécessaire de le faire régulièrement pour changer les ampoules. Ces lustres ont été réalisés au moment de l'installation de l'éclairage électrique en 1924, en remplacement de l'éclairage avec des becs de gaz.