Nos terres promises

Genèse 17:1-8

Culte du 25 février 2024
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

25 février 2024
731ème jour de la guerre en Ukraine
« Nos terres promises »

Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire.
Culte accompagné à l'orgue par David Cassan, organiste co-titulaire

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Orgue
 
Annonce de la grâce :
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité .

Accueil :
...

Chant spontané : « Seigneur que tous s'unissent » [cliquer ici]
 
Louange :

Jésus dit à ses disciples : 
« Je vous ai parlé ainsi pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. »

Ô joie, souffle enthousiaste,
Quand tu jaillis des cœurs gros de chagrins,
De détresse et de souffrance,
Doux et fécond est ton torrent de volupté !

Sur tes visages, tel un baiser de lumière,
Tantôt tu répands une ineffable rêverie,
Tantôt tu allumes de multiples appels lancinants
Dans les yeux, comme un inextinguible feu.

Tu es semblable à ces sources limpides
Venues du plus profond des montagnes…
Et qui comme les abondants ruisseaux printaniers
Donnent la vie à tous dans leur course.

Fertilisée par les ardeurs de l’hiver,
Aimée par le baiser ivre du soleil,
Tu es parfois une oasis née du sable,
Où d’innombrables lassitudes viennent te bénir.

Ô joie, lumière débordante,
Toi, fontaine enchantée, feu, sacré,
Telle la clarté vivifiante du soleil,
Sois inépuisable pour les cœurs obscurs ! […]

[Missak Manouchian]

Psaume : Le Psautier Français n°138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Volonté de Dieu
Jésus dit à ceux qui avaient mis leur confiance en lui : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. » (Jean 8:31-32)
Que cette recherche de la vérité anime notre foi.
 
Chant spontané : « Dieu d'amour tu fais connaître » [cliquer ici]

Repentance

Seigneur, les hommes vont à toi dans leur misère et demandent du secours, du bonheur et du pain.
Tous font ainsi, païens et chrétiens.
Seigneur, des hommes vont à toi, dans ta faiblesse, te trouvent pauvre et méprisé, méconnu et trahi ;
Et c’est ainsi que tu vas vers leur détresse.
Seigneur, prends-moi par la main, que je puisse moi aussi aller comme toi, avec toi, vers mes frères.
[Dietrich Bonhoeffer]

Chant spontané : « Seigneur, reçois ; Seigneur, pardonne » [cliquer ici]

Annonce de la grâce
Jésus annonce : « Celui qui me suit ne marchera jamais dans les ténèbres. » (Jean 8, 12.)  
Que cette lumière illumine nos vies.
 
Chant spontané : « Louez Dieu pour sa grâce » [cliquer ici]

Confession de foi

Nous croyons au Dieu unique et créateur dans nos vies.
Nous croyons que Dieu nous a aimés le premier et qu’Il nous accorde Sa confiance.
Nous croyons que Dieu est miséricordieux et que sa patience envers nous est sans limite.
Il nous libère de nos culpabilités et nous soutient dans les épreuves.
Se confier en lui nous fait vivre dans l’espérance.
Nous croyons qu’Il écoute nos prières et nous donne l’assurance de ne jamais être délaissés.
En lui, nous trouvons le courage d’être selon sa promesse.
Nous croyons que toute vie peut être changée par la Grâce de Dieu et qu’avec lui nous trouvons notre terre promise.

Nous croyons en Jésus, Son fils bien-aimé, qui par amour pour les humains a subit l’humiliation et la mort à cause de son courage et de sa foi.
Nous croyons qu’il a vaincu la mort et que la vie éternelle est promise à tous.

Nous croyons au Saint Esprit et à la présence de Dieu dans nos vies.
Malgré nos faiblesses et nos doutes, nous voulons le louer et le servir en paroles et en actes. .
Nous aspirons à veiller toujours le retour de Jésus, en nos frères et sœurs en humanité et nous gardons dans notre cœur l’image de notre Seigneur, abandonné de tous et priant seul dans le Jardin de Gethsémané.
Nous croyons que le salut de Dieu est promis à tous.
Amen

Chant Spontané : « Célébrez Dieu, rendez-lui grâce » [cliquer ici]

Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».

Lecture du passage de la Bible : Genèse 17 : 1-8 [cliquer ici]

« Alors qu'Abram avait quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram et lui dit : "Je suis le Dieu-Puissant. Marche devant moi et sois intègre. Je mets mon alliance entre moi et toi : je te multiplierai à l'extrême." Abram tomba face contre terre ; Dieu lui dit : "Pour ma part, voici mon alliance avec toi : tu deviendras le père d'une multitude de nations. On ne t'appellera plus du nom d'Abram : ton nom sera Abraham, car j'ai fait de toi le père d'une multitude de nations. Je te rendrai extrêmement fécond, je ferai de toi des nations, et des rois sortiront de toi. J'établis mon alliance entre moi et toi — toi et ta descendance après toi, dans toutes ses générations — comme une alliance perpétuelle, pour être ton Dieu et celui de ta descendance après toi. Je te donnerai, à toi et à ta descendance après toi, comme propriété perpétuelle, le pays où tu séjournes en immigré — tout Canaan — et je serai leur Dieu." »

Cantique : Louange et Prière n°179 « Nous t’invoquons , Ô grand Dieu », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Prière d'illumination :
« Toi, le Christ, Tu offres un trésor d’Évangile, Tu déposes en nous un Don unique, celui d’être porteurs de Ta vie. Mais, pour qu’il soit évident que le Rayonnement vient de Toi et non pas de nous, Tu as déposé ce Don irremplaçable dans des vases d’argile, dans des cœurs de pauvres, Tu viens prendre place dans la fragilité de nos êtres, là et non pas ailleurs. Alors, sans que nous sachions comment, Tu fais de nous, si démunis et vulnérables, le Rayonnement de Ta Présence parmi les humains. Amen. »
[Frère Roger de Taizé]
 
Orgue

Prédication : Nos terres Promises

C’est à un étranger que Dieu promet une terre. D’ailleurs, si Abram n’était pas immigré dans le pays, où il est arrivé poussé par un mystérieux désir, Dieu n’aurait nul besoin de lui promettre une telle chose.
            Il faut être déraciné pour avoir besoin d’une terre. Cette promesse de la terre est à l’origine du pire comme du meilleur.
            Du pire, parce que posséder la terre est le mobile de nombreuses guerres. Et nous en sommes les témoins aujourd’hui alors que depuis deux ans l’Ukraine se défend de l'invasion de forces russes qui prétendent posséder la terre Ukrainienne. Comment ne pas être en sympathie avec ce peuple qui nous rappelle que, très près de nous, à notre époque, les conquêtes de territoires ne sont pas obsolètes et que l’idéologie expansionniste reste encore un mobile de guerre ?
            Comment ne pas penser au conflit de territoire jamais réglé en Palestine même, là où devait couler le lait et le miel, et où coule le sang depuis tant d’années ?

            Sans doute le texte de la Genèse n’ignore pas cette habitude, qui vise à mener des guerres de conquête pour coloniser de nouveaux territoires. La Bible est même très souvent explicite à ce sujet puisqu’à chaque promesse faite aux patriarches de donner une terre où habiter, Dieu demande de chasser les premiers occupants, comme si un droit divin autorisait un peuple à en chasser un autre de la terre qu’il habite.
            L’idéologie de la terre promise a donc montré qu’elle permettait le pire en matière de colonisation et d’arrogance ; pourtant, quand Abram entend une nouvelle fois la promesse que Dieu lui adresse, il est appelé à changer et à comprendre son avenir autrement. 
            Abram ne s’appellera plus Abram mais Abraham. Une lettre, א aleph, fichée en plein cœur de l’identité sépare le premier nom qui signifie : « le Père est élevé » du second qui signifie : « le père d’une multitude ». Du nom glorieux et arrogant de « Père exalté », le patriarche de quatre-vingt-dix-neuf ans va devenir « le père d’une multitude ». Élargissant le champ de son point de vue, ce nom ouvre devant l’homme une visée moins individuelle et plus responsable. Ce qu’il fait ne le concerne pas seulement lui, mais aussi les générations à venir.
            La promesse a changé, celui qui cherchait une terre où imposer sa loi devient celui qui attend une descendance à qui léguer l’héritage de sa vie, le patrimoine qu’il a construit. La vie qu’il aura accomplie.
            Alors, où est-elle la terre promise ? Est-elle réelle à l’extérieur de nous ? Est-elle en chacun de nous dans un appel qui nous déplace vers ce que nous devons devenir par la foi ?

Il semble bien que nous soyons toutes et tous étrangers sur la terre et que nous ne soyons pas appelés vers un lopin de terre pour le posséder, mais vers une parcelle de notre identité pour la découvrir.
            Dans la foi en l’appel de Dieu, celui-là même qui a déplacé Abram jadis, qui déplaça le peuple hébreu d’Égypte ou encore Ruth vers Bethléem, peut-être est-il possible de découvrir notre responsabilité d’êtres humains pour la multitude. Tels des Abraham, pères et mères de multitudes qui attendent un monde meilleur.
            Quel est-il le pays promis où coule le lait et le miel ? N’est-ce pas le pays où je puis reposer sous mon figuier sans avoir peur ? N’est-ce pas la patrie qui me permet de vivre librement, préservée par le droit et la justice, que je sois native sur ce sol ou étrangère ?
            Depuis toujours, les êtres humains se sont déplacés sur la surface de la terre dans des migrations qui ont permis à notre espèce humaine d’évoluer, de persister et de se développer.
             Ailleurs est le pays promis pour qui cherche plus que ce qu’il est .
            Ailleurs est l’inconnu qui fascine, qui élève, qui élargit l’espace, le temps, le cœur et l’esprit. Ailleurs est une terre d’où l’on ne revient jamais tout-à-fait entier, semant un peu de soi dans la vie d’un autre, laissant un peu de son âme chez le peuple ami, chez l’hôte prévenant, chez l’étranger devenu une part de soi.
            Parfois, c’est la vie tout entière qu’on laisse ailleurs, comme la vie de ces 23 femmes et hommes qui, alors que la France ne leur avait pas offert la prospérité et le bonheur jusque-là, alors qu’ils étaient déplacés de guerre, orphelins et pauvres parmi les pauvres, traités comme étrangers dans le pays où ils vivaient, se sont engagés pour cette terre d’asile. Quels droits leur avait-elle donné cette terre ? En étaient-ils les enfants reconnus à part entière ?
            Comme dit d’eux Aragon dans son poème l’Affiche rouge : « Nul ne semblait vous voir Français de préférence, les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant. »
            Comment imaginer que, pour la liberté d’un pays qui ne les avait accueillis que contraint, ces étrangers auraient le désir, le courage et la générosité de lui donner leur vie ?
            Quelle était donc cette terre promise qui méritait qu’on meurt pour elle ?
            Pas la terre occupée, pas la terre qui collabore, soumise. Mais alors où était-elle cette terre promise dans le cœur des vingt-trois dont les visages  avaient été affichés sur du rouge par la propagande xénophobe du nazisme pour faire peur aux passants ?
            Quel était l’intérêt individuel d’un poète arménien, d’aller risquer sa vie pour un pays qui n’était le sien que par les aléas d’une histoire humaine meurtrie ?
            Toutefois le poème d’Aragon continue : « Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
 »

À qui est-elle donc promise cette terre de la paix ? N’est-elle promise qu’à des nomades, passants et ne s’installant jamais vraiment chez eux ?

Dans son discours intitulé « I’ve been to the mountaintop. » prononcé à Memphis le 3 avril 1968, la veille de son assassinat, le pasteur Martin Luther King cherche la terre promise dans l’histoire de l’humanité. Et, des Hébreux qui quittèrent l’Égypte aux réformateurs du XVIe siècle jusqu’au crack boursier de 1929, il constate que le monde est sens dessus dessous et que, dans son siècle même, il entend toujours le même cri : « Nous voulons être libres ».

            Et il raconte l’histoire du bon Samaritain et se demande pourquoi certains ne s’arrêtent pas pour venir en aide à l’homme laissé pour mort sur le bord du chemin. Il en déduit qu’ils ont eu peur. Le bon Samaritain, lui, s’est arrêté parce qu’il ne s’est pas posé la question : « Que va-t-il m’arriver si je m’arrête pour aider l’homme agressé ? » Mais plutôt : « qu’est-ce qui va arriver à l’homme agressé si je ne m’arrête pas ? » Il a pu projeter son moi sur le tu de l’autre et ensemble ils ont été sauvés.
            La terre promise est là où le salut des êtres humains est accompli. Là où le royaume de Dieu s’accomplit, là où le désir de non-violence gagne sur la haine, là où le courage fait advenir la justice, là où le juste fait obstacle au méchant.
            Martin Luther King continue son discours sans savoir que le lendemain un assassin lui ôtera la vie : « Eh bien, je ne sais pas ce qui va arriver maintenant. Nous avons devant nous des journées difficiles. Mais peu m’importe ce qui va m’arriver maintenant, car je suis allé jusqu’au sommet de la montagne. Je ne m’inquiète plus. Comme tout le monde, je voudrais vivre longtemps. La longévité a son prix. Mais je ne m’en soucie guère maintenant. Je veux simplement que la volonté de Dieu soit faite. Et il m’a permis d’atteindre le sommet de la montagne. J’ai regardé autour de moi. Et j’ai vu la Terre promise. Il se peut que je n’y pénètre pas avec vous. Mais je veux vous faire savoir, ce soir, que notre peuple atteindra la Terre promise. Ainsi je suis heureux, ce soir. Je ne m’inquiète de rien. Je ne crains aucun homme. Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur. »

            La terre promise est aussi la pensée du meilleur de l’être humain. Elle est cette parcelle de foi qu’on emporte avec soi partout et en tout temps et qui, un jour, vous permet d’accueillir la multitude dans le cœur d’un seul homme.  La foi en un avenir meilleur, la foi en la paix à venir, la foi en l’être humain quand il entend l’appel et qu’il met tous ses efforts dans l’accomplissement d’une promesse.
« Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps.
»

            La terre promise la tienne, la mienne, la nôtre collectivement, c’est celle que nous labourons ensemble à coup de solidarité, de générosité, de patience et de révolte contre le mal. C’est celle sur laquelle nous plantons notre campement provisoire, juste le temps d’une vie, entre naissance et mort, nomades sur la terre mais investis pour elle.
            La terre promise, c’est celle que nous jetons sur celles et ceux qui sont tombés pour notre liberté et dans laquelle poussent l’œillet rouge, la rose et le réséda.
« Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant.
 »

            La terre promise, c’est celle que l’on choisit d’aimer, comme une femme aimée, comme une Mélinée à qui l’on souhaite un enfant quand bien même on ne serait plus là pour le voir naître.
La terre promise, c’est la vraie liberté, pas celle qui demande : « que va-t-il m’arriver si je m’engage pour l’autre ? », mais celle qui nous lie les uns aux autres par amour de la vie, par amour du prochain, par responsabilité.
            Toujours devant nous, jamais acquise, toujours offerte, jamais colonisée, la Terre promise n’est qu’une Idée, mais quelle belle idée si l’on se sait pour toujours étranger !       
AMEN.

Orgue

Cantique : Louange et Prière n°170 « Viens habiter dans nos âmes », strophes 1, 2 et 4 [cliquer ici]

Annonces  et  Collecte
Orgue

Liturgie de la Cène

Préface

« Un jour au milieu de nous
Il y eut un homme, un homme comme nous qui vécu et mourut;
Un homme qui éprouva la peur, la colère, la  confiance et la joie.
Cet homme est le langage par lequel toi notre Dieu tu as adressé au monde la bonne nouvelle de ton amour inconditionnel.
Cet homme est un signe de ta grâce pour nous aujourd’hui et pour ce don que tu nous fais, nous te disons merci et nous chantons ta gloire.
 
Chant spontané : « Pare-toi pour une fête », strophe 1 [cliquer ici]
 
Rappel de l’institution

Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze. Pendant le repas, il prit du pain et après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna en disant : « prenez, mangez, ceci est mon corps. »
Ayant aussi pris la coupe et rendu grâce, il la leur donna en disant :
« Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour la multitude, pour le pardon des péchés.
Je vous le dis, désormais, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai nouveau, avec vous dans le royaume de mon Père. »

Prière de communion

Père, au moment où nous partageons ton repas, nous faisons mémoire des paroles et des gestes de Jésus-Christ, de sa mort et de sa résurrection. 
Nous recevons de toi ce repas, nourriture pour ce monde.
Tu nous rassembles et nous invites.
Par ton Esprit, renouvelle notre foi afin que ce pain et ce vin soient les signes de la présence de ton Fils parmi nous.
Fais toutes choses nouvelles dans nos cœurs et dans le monde.
 
Prière d’intercession :

...

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
 
Formation du Cercle

Fraction et élévation :
Le pain que nous rompons est communion pour signifier le corps du Christ.
Le vin que nous partageons est communion en mémoire du sang versé par le Seigneur Jésus le Christ.

Communion
 
Cantique Louange et Prière n°150 : « A toi la gloire » [cliquer ici]
 
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde.
 
Chant spontané : « Confie à Dieu ta route » [cliquer ici]
 
Jeu d’orgue
Sortie

Paroles des chants du Culte du 25 février 2024

Psaume : Psautier Français n°138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3

Strophe 1
Que tout mon cœur
soit dans mon chant ;
Qu’il soit brûlant
De tes louanges.
Je te rends grâce en ta maison ;
Je loue ton nom
Devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée
De ta parole.
J’adore ta fidélité
Et ta bonté
Qui me console.

Strophe 2
Tu me réponds dès que je crie ;
Tu élargis mon espérance.
Même les grands t’écouteront
Et béniront ta providence.
Ton saint amour, ô roi des cieux,
Veille en tous lieux sur toutes choses.
Dans ses projets tu suis des yeux
L’homme orgueilleux ; Tu en disposes.

Strophe 3
Ta paix, mon Dieu, dure à toujours ;
C’est ton amour qui me délivre.
Quand je suis le plus éprouvé
Ton bras levé me fait revivre.
Et quand je suis au désespoir,
C’est ton pouvoir qui me relève.
Ce qu’il t’a plu de commencer
Sans se lasser ta main l’achève.

Cantique : Louange et Prière n°179 « Nous t’invoquons ô grand Dieu », Strophes 1 à 3

1 - Nous t’invoquons, ô grand Dieu,
Nous cherchons ta face.
Fais sur nous, dans ce saint lieu,
Descendre ta grâce.
Prête l’oreille à nos chants,
Reçois nos prières,
Et répands sur tes enfants
Tes dons salutaires.

2 - Que ta parole, Seigneur,
Remplisse  de zèle,
De piété, de ferveur,
Ton peuple fidèle !

Fais qu’éprouvant de la foi
La sainte influence,
Il fonde à jamais sur toi,
Sa ferme espérance.

3 - Ouvre nos cœurs à la voix
De ton Évangile,
Rends à tes divines lois
Notre âme docile.
Fais qu’avec humilité,
Tout mortel t’honore,
Qu’en esprit, en vérité,
L’univers t’adore

Cantique : Louange et Prière n°170 « Viens habiter dans nos âmes », Strophes 1, 2, 4

Strophe 1
Viens habiter dans nos âmes,
Dieu de lumière et de foi ;
Remplis de tes saintes flammes,
Ceux qui n'espèrent qu'en toi ;
Fais sentir à notre cœur
Ta présence et ta faveur.

Strophe 2
Viens répandre ta lumière
Sur l'esprit de tes enfants ;
Que ta grâce salutaire
Veille sur nous en tous temps ;
Garde à jamais notre cœur
Des surprises de l'erreur.

Strophe 3 
Nous n'avons rien en nous-mêmes,
Pour attirer ta faveur ;
Mais en ton  Fils tu nous aimes
Et tu répondras, Seigneur,
A la voix de Jésus-Christ,
Aux soupirs de son Esprit.


Strophe 4
Remplis-nous, dans la détresse,
De tes consolations ;
Soutiens-nous dans la faiblesse,
Contre les tentations.
Assurés de ton secours,
Nous triompherons toujours.

Cantique : Louange et Prière n°150 « A toi la gloire », Strophes 1 à 3

[Pour écouter, cliquer ici]

Strophe 1
À toi la gloire, O ressuscité !
À toi la victoire Pour l’éternité.
Brillant de lumière,
L’ange est descendu ;
Il roule la pierre
Du tombeau vaincu.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire Pour l’éternité !

Strophe 2
Vois-le paraître :
C’est lui, c’est Jésus,
Ton Sauveur, ton Maître ;
Oh ! ne doute plus !
Sois dans l’allégresse,
Peuple du Seigneur,

Et redis sans cesse
Que Christ est vainqueur.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire Pour l’éternité !

Strophe 3
Craindrais-je encore ?
Il vit à jamais,
Celui que j’adore,
Le prince de paix.
Il est ma victoire,
Mon puissant soutien,
Ma vie et ma gloire :
Non, je ne crains rien.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire, Pour l’éternité !

Paroles des répons du temps de la Passion

Après la salutation
Répons : « Seigneur que tous s'unissent » (Alléluia n°31/20 ou Arc en Ciel n°303, str.1).

Seigneur que tous s'unissent
Pour chanter ton amour.
Ton soleil de justice
Se lève sur nos jours.
Le fils de Dieu est homme,
Avec nous désormais.
C'est sa vie qu'il nous donne
Et nous marchons en paix.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Dieu d'amour tu fais connaître » (Psaume 25, str.4)

Dieu d’amour, tu fais connaître
Au plus humble tes secrets ;
Et pour lui tu es un maître
Qui te plais à l’enseigner ;
Ta parole est son appui,
Le bonheur son héritage ;
Et ses enfants comme lui
Auront la terre en partage.

Après la prière de repentance
Répons : « Seigneur, reçois ; Seigneur, pardonne ». (Alléluia n°43/04 ou Arc-en- Ciel n°407, strophe 1)

Seigneur, reçois ; Seigneur, pardonne
Notre misère et nos péchés
Et ce pardon que tu nous donnes,
Enseigne-nous à le donner.
O mon Seigneur, mon Dieu, mon roi,
Aie pitié, aie pitié de moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Louez Dieu pour sa grâce » (Psaume 107, str.8)

Louez Dieu pour sa grâce, Célébrez son amour
Qui jamais ne se lasse, Qui demeure à toujours.
Que tous les rachetés, Les hommes qu’il fait vivre,
S’unissent pour chanter L‘amour qui les délivre.

Après la confession de foi
Répons : « Célébrez Dieu, rendez-lui grâce » (Psaume 118, str.1)

Célébrez Dieu, rendez-lui grâce,
Car éternel est son amour.
Inclinez-vous devant sa face,
Car éternel est son amour.
Avec ardeur que tous s’accordent
Pour discerner de jour en jour
Les dons de sa miséricorde,
Car éternel est son amour.

Cène
« Pare-toi pour une fête » (L&P n°205, str. 1&2)

Strophe 1
Pare-toi pour une fête
O mon âme tiens-toi prête
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.

Strophe 2
Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
A tes tables éternelles !

Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi. 

Lecture de la Bible

Livre de la Genèse, chapitre 17, versets 1 à 8 [NBS]

Abram devient Abraham

1 Alors qu'Abram avait quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram et lui dit : "Je suis le Dieu-Puissant. Marche devant moi et sois intègre. 
2 Je mets mon alliance entre moi et toi : je te multiplierai à l'extrême."
3 Abram tomba face contre terre ; Dieu lui dit : 
4 "Pour ma part, voici mon alliance avec toi : tu deviendras le père d'une multitude de nations. 
5 On ne t'appellera plus du nom d'Abram : ton nom sera Abraham, car j'ai fait de toi le père d'une multitude de nations. 
6 Je te rendrai extrêmement fécond, je ferai de toi des nations, et des rois sortiront de toi. 
7 J'établis mon alliance entre moi et toi – toi et ta descendance après toi, dans toutes ses générations – comme une alliance perpétuelle, pour être ton Dieu et celui de ta descendance après toi. 
8 Je te donnerai, à toi et à ta descendance après toi, comme propriété perpétuelle, le pays où tu séjournes en immigré – tout Canaan – et je serai leur Dieu."

Audio

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