Le juste vivra par sa foi
Habacuc 1:1-4 , Habacuc 1:2-4
Culte du 18 février 2024
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire
Vidéo de la partie centrale du culte
Culte à l'Oratoire du Louvre
18 février 2024
724ème jour de la guerre en Ukraine
« Le juste vivra par sa foi »
Culte présidé par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire.
Culte accompagné à l'orgue par David Cassan, organiste co-titualire
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Orgue
Annonce de la grâce:
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité.
Accueil :
Bienvenue à toutes et à tous dans ce culte, que vous soyez protestants ou non, croyants ou non, de passage ou ancrés dans cette communauté de longue date, c’est au nom de Jésus que nous nous accueillons aujourd’hui les uns les autres pour rendre gloire à Dieu.
Bienvenue à vous qui êtes avec nous grâce à internet, nous vivrons ce culte accompagné par David Cassan à l’orgue.
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Louange :
Le Seigneur est mon berger
Je ne manquerai de rien
il me fait reposer sur des pré d’herbe fraîche
il me conduit près des eaux paisibles
il restaure ma vie
il me conduit sur les sentiers de la justice à cause de son nom
même si je marche dans la vallée de l’ombre de la mort
je ne crains aucun mal,
ta houlette et ton bâton, voilà mon réconfort
tu dresses devant moi une table
face à mes adversaire
tu oins d’huile ma tête et ma coupe déborde.
Le bonheur et la fidélité m’accompagne chaque jour
Et je reviendrai à la maison de mon Père pour la longueur des jours.
Psaume : Le Psautier Français n°66B « Vous tous les peuples de la terre », strophes 1 à 3 [cliquer ici
Volonté de Dieu
Écoutons la loi contenue dans la Bible :
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.
C'est là le premier et le grand principe,
et voici le second, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
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Repentance
Seigneur, pardonne-nous nos silences quand il fallait parler.
Pardonnes-nous nos vaines paroles, quand il fallait agir.
Pardonnes-nous d’avoir confondu ton Évangile avec nos sagesses.
Pardonnes-nous d’avoir restreint notre service à ceux qui nous plaisent.
Pardonnes-nous notre médiocrité, notre manque d’amour et de générosité.
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés
et apprends-nous à pardonner sans blesser ceux que nous pardonnons,
Par le Christ, notre frère.
AMEN.
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Annonce de la grâce
Mais Dieu renouvelle pour nous sa grâce et il dit:
Mon enfant,
tes péchés sont pardonnés,
ta foi t'as sauvée,
Avance en paix.
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Confession de foi
Je crois en Dieu sans pouvoir le définir,
il est la transcendance qui donne une autre dimension à ma vie.
je ne connais pas son nom je n’ai de lui aucune image
mais toujours dans ma vie il est là,
comme une lumière qui éclaire mon chemin,
un vis à vis dans la solitude des jours.
je crois que si ma foi vacille, il croit en moi sans se désespérer et c’est mon espérance.
Je crois en Jésus et je crois qu’il est le Christ
Dieu s’est révélé à lui et l’a pris pour fils
il a cru en l’amour de Dieu et a aimé son prochain inconditionnellement
il a été fidèle jusqu’au bout, loyal jusqu’à en mourir
son exemple me conduit
Jésus est pour moi un maître de sagesse
sa résurrection a lieu chaque foi que nous marchons dans ses pas
Je crois en l’Esprit Saint,
Et je ressens son action entre les humains
qui veulent faire advenir le royaume de Dieu
Il nous réunit dans la communion fraternelle,
il me reprend quand je m’égare
et il éclaire les ténèbres de ma vie
j’ai confiance en son souffle, il m’a tant de fois sauvée.
Je crois en l’humain, quand il transforme le monde
pour le rendre plus juste, plus beau et habitable pour tous.
Je crois que nous faisons ce que nous pouvons
même si ce n’est pas assez
et j’ose croire que la foi, l’espérance et l’amour
président à l’action de beaucoup sur cette terre.
Je crois qu’il me faut ressusciter chaque jour de ma vie.
[Béatrice Cléro-Mazire]
Chant spontané : [cliquer ici]
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».
Lecture du passage de la Bible :
Habacuc 1, 1-4 et 2, 1-5
Oracle révélé à Habacuc, le prophète — Jusqu'à quand, ô Éternel ?... J'ai crié, Et tu n'écoutes pas ! J'ai crié vers toi à la violence, Et tu ne secours pas ! Pourquoi me fais-tu voir l'iniquité, Et contemples-tu l'injustice ? Pourquoi l'oppression et la violence sont-elles devant moi ? Il y a des querelles, et la discorde s'élève. Aussi la loi n'a point de vie, La justice n'a point de force ; Car le méchant triomphe du juste, Et l'on rend des jugements iniques. (…)
Récit du prophète —J'étais à mon poste, Et je me tenais sur la tour ; Je veillais, pour voir ce que l'Éternel me dirait, Et ce que je répliquerais après ma plainte. L'Éternel m'adressa la parole, et il dit : Écris la prophétie: Grave-la sur des tables, Afin qu'on la lise couramment. Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement. Voici, son âme s'est enflée, elle n'est pas droite en lui; Mais le juste vivra par sa foi.
Psaume : Le Psautier Français n°72 « Revêts Seigneur de ta justice », Strophes 1 à 4 [cliquer ici]
Prière d'illumination : ...
Jeu d’orgue
Prédication : Le juste vivra par sa foi
« Jusqu’à quand, Ô Éternel ? » Voilà la plainte récurrente de ceux qui, dans la Bible, se lamentent devant l’injustice et la violence. Les Psaumes sont remplis de cette question lancée vers le ciel : « Jusqu’à quand m’oublieras-tu ? » demande à Dieu le psalmiste dans le psaume 13. « Jusqu’à quand t’irriteras-tu contre la prière de ton peuple ? » demande-t-il dans le psaume 80. « Jusqu’à quand l’adversaire se répandrait-il en outrage? » s’indigne-t-il dans le Psaume 74.
« Lève-toi, juge de la terre, pour rendre la pareille aux orgueilleux ! Jusqu’à quand les méchants, Seigneur, jusqu’à quand les méchants exulteront-ils ? Ils éructent, ils parlent avec insolence, tous les malfaisants se consultent. Seigneur, ils écrasent ton peuple, ils affligent ton patrimoine ; ils tuent la veuve et l’immigré, ils assassinent les orphelins. » (Psaume 94)
Et nous pourrions continuer avec celles et ceux qui ont crié ainsi, en écoutant les récits des violences qui sont perpétrées autour de nous en ce moment même, car nous pourrions écrire des psaumes aujourd’hui et dire avec eux que nous venons de citer : « ils éructent et jouent avec la paix des États, ils ricanent quand leurs opposants meurent en prison, ils tuent, massacrent et torturent en toute impunité. Ils écrasent les populations innocentes et la loi semble impuissante. Ils abusent de leurs victimes et les réduisent au silence.
« Jusqu’à quand, Ô Éternel, les laisseras-tu impunis ? » La première tentation en considérant la situation de crise, c’est de vouloir son propre bien contre l’autre, et de s’inventer un monde dans lequel les méchants et les bons sont dans deux camps bien séparés et n’ont rien à voir les uns avec les autres. La première tentation, c’est la loi du Talion : œil pour œil, dent pour dent. Comme si la commensurabilité entre les crimes et les peines pouvaient s’établir simplement en miroir et que la justice était une affaire de comptabilité. Mais les comptes ainsi faits ne sont pas justes et la justice des hommes ne peut se contenter d’une telle réciprocité du mal sans se défigurer elle-même.
Notre pays vient de perdre un de ceux qui l’ont le mieux rappelé au vingtième siècle. Dans son discours du 17 septembre 1981 devant l’Assemblée nationale, le ministre de la justice et Garde des sceaux Robert Badinter plaide pour l’abolition de la peine de mort en France en expliquant ceci : « La mort et la souffrance des victimes, ce terrible malheur, exigeraient comme contrepartie nécessaire, impérative, une autre mort et une autre souffrance. À défaut, déclarait un Ministre de la justice récent, l’angoisse et la passion suscitée dans la société par le crime ne seraient pas apaisées. Cela s’appelle, je crois, un sacrifice expiatoire. Et justice, pour les partisans de la peine de mort, ne serait pas faite si, à la mort de la victime ne répondait pas, en écho, la mort du coupable. Soyons clair, cela signifie simplement que la loi du Talion demeurerait, à travers les millénaires, la loi nécessaire, unique, de la justice humaine. (…) Or tout le progrès historique de la justice a été de dépasser la vengeance privée. Et comment la dépasser, sinon, d’abord, en refusant la loi du Talion ? ».
Un homme qui s’élève pour défendre la vie des assassins est forcément isolé parce qu’il ne se laisse pas séduire par la première tentation qui passe dans son esprit, mais se sert de son intelligence humaine pour accéder à plus d’humanité encore. Et que ce soit cet homme-là qui prononce ce plaidoyer contre la peine de mort doit nous enseigner une loi existentielle qui n’est écrite nulle part, mais qui dépasse toutes les lois écrites. Cette loi, c’est celle qui nous rassemble dans la même humanité en transcendant le mal dont nous sommes toutes et tous capables sans doute mais que seuls quelques-uns accomplissent. Cette loi, c’est celle qui reconnaît l’humanité à la victime et l’humanité au criminel. C’est celle qui fait dire à Jésus : « Dieu fait lever son soleil sur les mauvais et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes ». Cette loi c’est celle de la vie même. Cette vie qui ne saurait être oblitérée une fois pour toutes par une action ; quand bien même cette action serait irréparable, encore pourrait-elle être dépassée.
Cet homme qui crie à sa façon : « jusqu’à quand la France, pays des droits de l’homme, aura-t-elle une justice qui tue ? » Cet homme est d’abord l’adolescent qui, en 1943, le 9 Février, à Lyon, échappait de peu à la déportation en fuyant loin de l’appartement familial. Cet homme, c’est l’enfant qui, s’il n’avait pas couru dans la nuit, aurait subi le sort de tous ces enfants que le régime nazi avait décidé d’exterminer et a exterminés. Cet homme est cet enfant rescapé comme les 63 enfants qu’au même moment, des femmes et des hommes du mouvement contre le racisme, des femmes, des hommes et des adolescents de la paroisse de l’Oratoire du Louvre et de la Clairière sauvèrent de la mort en les arrachant aux griffes du régime nazi.
Alors, que ce soit cet homme-là qui défende la vie des assassins a un poids considérable. Comment pourrait-on l’accuser le laxisme ? Comment pourrait-on le soupçonner de naïveté ? N’est-il pas le mieux à même de dire ce qu’est la tragédie d’un crime ? N’a-t-il pas été à la place de la victime innocente qu’un régime inique et qu’une violence d’État avaient résolu d’exterminer ? Pourtant, devenu adulte, il travaillera sans relâche à réformer la justice de notre pays pour que chaque personne ait plus de droit. Dépénalisation de l’homosexualité, droit pour les citoyens français de saisir la Cour européenne s’ils jugeaient que leur droit était bafoué, amélioration des conditions de vie en prison et bien sûr, abolition de la peine de mort.
On pourrait dire avec cynisme qu’il n’a fait que ce qui a été possible dans la conjoncture qui était la sienne et que le temps était venu pour ces réformes d’advenir. Mais, il faut plus qu’une bonne conjoncture pour réaliser ce qui n’a jamais été fait et qui va contre la première tentation. Dans le texte que nous avons lu, le prophète Habacuc est le témoin d’une crise sans précédent. Lui aussi, tel un psalmiste, demande à Dieu : « jusqu’à quand Ô Éternel ? » il attend le salut de Dieu sur son peuple qui voit arriver un fléau pire encore que le fléau de l’invasion assyrienne. Les Babyloniens envahissent le pays et terrassent l’Assyrie. On pourrait se dire qu’il attend la bonne grâce de Dieu sans rien faire et se lamente sur son sort sans rien accomplir. Mais le texte ne dit pas cela. Au contraire, alors que les Babyloniens ont déferlé sur son pays, Habacuc dit : « j’étais à mon poste Et je me tenais sur la tour; Je veillais, pour voir ce que l'Éternel me dirait, Et ce que je répliquerais après ma plainte ». Le prophète n’a pas laissé son poste, il a gardé foi sans douter qu’il trouvera comment réagir dans cette crise et qu’il saura ce qu’il faut faire s’il reste à son poste de guetteur et écoute ce que l’esprit lui dicte. Le prophète veille et ne quitte pas son poste. Il tient bon.
N’est-ce pas une attitude de foi de ne jamais céder le terrain à ceux qui font le mal ? Ne sont-ils pas des hommes et des femmes de foi celles et ceux qui veillent ainsi pour que le mal ne progresse pas ? N’est-ce pas la ténacité d’un Garde des Sceaux, ou d’un Président du Conseil Constitutionnel, qui permet que l’iniquité ne puisse que difficilement progresser dans un État de droit ? Le cynique dira : son père croyait aux droits de l’homme et aux institutions de notre République et rien n’a pu empêcher qu’il soit déporté. À cela il faut répondre que la génération qui suivit sut d’autant mieux pourquoi il fallait se battre pour les droits humains.
Dieu dit : Écris la prophétie : Grave-la sur des tables, Afin qu'on la lise couramment. Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; Si elle tarde, attends-la, Car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement. Écrire une prophétie revient parfois à écrire des lois justes, fixer ce qui est juste sur des tables pour que chacun puisse revendiquer la justice, pour que l’espoir d’un monde meilleur mette en route le plus grand nombre et que la génération qui vient trouve le monde que les parents n’auront pas eu la chance de trouver avant eux. Voilà ce que font celles et ceux qui construisent le monde habitable de demain et ils et elles le font avec nous, avec notre confiance, avec notre désir d’avenir, avec notre désir du meilleur. Et si nous croyons en ce travail, alors ils ne travaillent pas en vain. Bien sûr, nous voyons des pouvoirs scélérats piétiner le droit dans de nombreux pays, bien sûr nous n’avons pas toujours les lois les plus justes ni les plus humanistes au monde, mais il reste, dans notre culture, la foi en des institutions justes et capables de se remettre en question à chaque génération.
Il est trop simple de se défausser sur les méchants dans ce monde pour dire qu’à cause d’eux le monde va mal. Le monde va mal aussi partout où nous laissons le cynisme progresser, partout où nous laissons notre poste et où nous cessons de veiller. Dans le texte d’Habacuc que nous avons lu, un autre réformateur a su voir la liberté tant désirée pour son époque : Martin Luther a lu ce passage repris dans la Lettre aux Romains de Paul : Mais le juste vivra par sa foi.
Et il y a vu la grâce de Dieu offerte dans la foi. Il en a tiré le courage de se lancer dans l’aventure de la Réforme et dans l’Écriture de tables qui allaient ouvrir des chemins de liberté insoupçonnés aux croyants de son époque. L’Hébreu dirait : le juste vivra en tenant bon. En d’autres termes, en restant à son poste, vigie du droit et de la justice. En résistant avec les forces de l’humanité contre la brutalité du mal.
En lisant ces lignes, à nous d’être vivants par la foi. Alors serons-nous peut-être parmi les justes.
AMEN
Musique
Cantique : Louange et Prière n° 308 « Confie à Dieu ta route », Strophes 1, 2, 4 [cliquer ici]
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Prière d’intercession : ...
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Envoi et Bénédiction finale
Frères et sœurs, allez annoncer l’Évangile dans ce monde, il n’y en a pas d’autre.
C’est ce monde que Dieu nous apprend à aimer.
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur nous bénit et nous garde.
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Orgue
Sortie
Paroles des chants du Culte du 18 février 2024
Psaume : Le Psautier Français n°66B « Vous tous les peuples de la terre », strophes 1 à 3
1- Vous, tous les peuples de la terre, 2- Dieu a changé en terre ferme |
3- Quand tu veux éprouver notre âme
|
Psaume : Le Psautier Français n°72 « Revêts Seigneur de ta justice », Strophes 1 à 4.
1 - Revêts, Seigneur, de ta justice
|
3 - Comme l’ondée il renouvelle,
|
Cantique : Louange et Prière n° 308 « Confie à Dieu ta route », Strophes 1, 2, 4
[Pour écouter, cliquer ici]
Strophe 1 Confie à Dieu ta route, Dieu sait ce qu’il te faut ; Jamais le moindre doute Ne le prend en défaut. Quand à travers l’espace Il guide astres et vents, Ne crois-tu pas qu’il trace La route à ses enfants ? Strophe 2 Tout chemin qu’on t’impose Peut devenir le sien ; Chaque jour il dispose De quelque autre moyen. Il vient, tout est lumière ; Il dit, tout est bienfait ; Nul ne met de barrière À ce que sa main fait. | Consens à lui remettre Le poids de ton souci. Il règne, il est le maître, Maintenant et ici. Captif, pendant tes veilles, De vingt soins superflus, Bientôt tu t’émerveilles De voir qu’ils ne sont plus. Strophe 4 Mais peut-être une crainte, Toi qui gémis encore, T'enserre en son étreinte : « Dieu néglige mon sort ». Non ! Garde l'espérance : Dieu prépare en secret La seule délivrance A quoi tu n'es pas prêt. |
Paroles des répons du temps de la Passion
Après la salutation
Répons : « Seigneur que tous s'unissent » (Alléluia n°31/20 ou Arc en Ciel n°303, str.1).
Seigneur que tous s'unissent
Pour chanter ton amour.
Ton soleil de justice
Se lève sur nos jours.
Le fils de Dieu est homme,
Avec nous désormais.
C'est sa vie qu'il nous donne
Et nous marchons en paix.
Après la volonté de Dieu
Répons : « Dieu d'amour tu fais connaître » (Psaume 25, str.4)
Dieu d’amour, tu fais connaître
Au plus humble tes secrets ;
Et pour lui tu es un maître
Qui te plais à l’enseigner ;
Ta parole est son appui,
Le bonheur son héritage ;
Et ses enfants comme lui
Auront la terre en partage.
Seigneur, reçois ; Seigneur, pardonne
Notre misère et nos péchés
Et ce pardon que tu nous donnes,
Enseigne-nous à le donner.
O mon Seigneur, mon Dieu, mon roi,
Aie pitié, aie pitié de moi.
Après l’annonce de la grâce
Répons « Louez Dieu pour sa grâce » (Psaume 107, str.8)
Louez Dieu pour sa grâce, Célébrez son amour
Qui jamais ne se lasse, Qui demeure à toujours.
Que tous les rachetés, Les hommes qu’il fait vivre,
S’unissent pour chanter L‘amour qui les délivre.
Après la confession de foi
Répons : « Célébrez Dieu, rendez-lui grâce » (Psaume 118, str.1)
Célébrez Dieu, rendez-lui grâce,
Car éternel est son amour.
Inclinez-vous devant sa face,
Car éternel est son amour.
Avec ardeur que tous s’accordent
Pour discerner de jour en jour
Les dons de sa miséricorde,
Car éternel est son amour.
Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)
Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Lecture de la Bible
Livre d'Habacuc, chapitre 1, versets 1 à 4
Premier appel du prophète à Dieu
1 Sentence. Ce qu'Habacuc, le prophète, a vu.
2 Jusqu'à quand, Seigneur, appellerai-je au secours sans que tu entendes ?
Jusqu'à quand crierai-je vers toi : « Violence ! » sans que tu sauves ?
3 Pourquoi me fais-tu voir le mal et regardes-tu l'oppression ?
Ravage et violence sont devant moi, il y a des querelles, et la dispute s'élève.
4 C'est pourquoi la loi est paralysée, et l'équité ne s'impose jamais ;
parce que le méchant assaille le juste,
c'est pour cela que l'équité est pervertie avant de pouvoir s'imposer.
Livre d'Habacuc, chapitre 1, versets 1 à 4
La réponse de Dieu : le juste et l'oppresseur
1 Je vais me placer à mon poste de garde,
je vais me tenir sur le rempart ;
je vais guetter pour voir ce qu'il me dira,
et ce que je répondrai au sujet de mes doléances.
2 Le Seigneur me répondit :
Écris la vision,
grave-la sur les tablettes,
afin qu'on puisse la lire couramment.
3 Car c'est encore une vision pour le temps fixé,
elle aspire à son terme,
elle ne mentira pas.
Si elle tarde, attends-la,
car elle se réalisera bel et bien,
elle ne sera pas différée.
4 Son cœur se gonfle, il n'est pas droit ;
mais le juste vivra en tenant ferme.
Vidéo du culte entier
Audio
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