Culte du Vendredi Saint 2025
Jean 18 , Jean 19
Culte du 18 avril 2025
Prédication de Dominique Hernandez
Prédication de Dominique Imbert
Prédication de Dominique Imbert-Hernandez
Culte entier
Célébration du Vendredi Saint 2025
Lecture musicale et méditative de la Passion selon Jean
Culte présidé par la Pasteure Dominique Imbert-Hernandez du Foyer de l'Âme
Lecture de l'Évangile conduite par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Méditation par la Pasteure Dominique Imbert-Hernandez
Avec David Cassan, organiste co-titulaire
Accueil par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Ouverture : orgue
J. = Jésus : Sidonie
D. = Disciples et amis : Denis
F. = Foule : Denis
A. = Autres personnages : Kanto
L. = Lecteur : Béatrice Cléro-Mazire
Lecture de Jean 18, v.1-14 : La trahison de Judas et l’arrestation.
L. Après le repas Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus y avait souvent réuni ses disciples. Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit :
J. “Qui cherchez-vous ?”
F. “Jésus le Nazaréen.”
J. “C’est moi.”
L. Judas, qui le livrait, était au milieu d’eux. Quand Jésus leur répondit : “C’est moi”, ils reculèrent, et ils tombèrent par terre. Il leur demanda de nouveau :
J. “Qui cherchez-vous ?”
F. “Jésus le Nazaréen.”
J. “Je vous l’ai dit : c’est moi. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir.”
L. (Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : “Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés.”)
Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira du fourreau ; il frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre :
J. “Remets ton épée au fourreau. Est-ce que je vais refuser la coupe que le Père m’a donnée à boire ?”
L. Alors les soldats, le commandant et les gardes juifs se saisissent de Jésus et l’enchaînent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Anne, beau-père de Caïphe, le grand prêtre de cette année-là. (C’est Caïphe qui avait donné aux Juifs cet avis : “Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour tout le peuple.”)
Orgue
Lecture de Jean 18, v.15-27 : Jésus chez Caïphe
L. Simon-Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand prêtre, mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l’autre disciple - celui qui était connu du grand prêtre - sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte et fit entrer Pierre. La servante dit alors à Pierre :
A. “N’es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là ?
D. “Non, je n’en suis pas !”
L. Les serviteurs et les gardes étaient là ; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi.
Orgue
L. Or, le grand prêtre questionnait Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. Jésus lui répondit :
J. “J’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi me questionnes-tu ? Ce que j’ai dit, demande-le à ceux qui sont venus m’entendre. Eux savent ce que j’ai dit.”
L. À cette réponse un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant :
A. “C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre !”
J. “Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu : ?”
L. Anne l’envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe.
Orgue
L. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer ; on lui dit :
A. “N’es-tu pas un de ses disciples, toi aussi ?”
D. “Non, je n’en suis pas !”
Orgue
L. Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista :
A. “Est-ce que je ne t’ai pas vu moi-même dans le jardin avec lui ?” L. Encore une fois, Pierre nia. À l’instant le coq chanta.
Orgue
Lecture de Jean 18, v.28-38 : Jésus avec Pilate
Qu’est-ce que la vérité ?
L. Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au palais du gouverneur. C’était le matin. Les Juifs n’entrèrent pas eux-mêmes dans le palais, car ils voulaient éviter une souillure qui les aurait empêchés de manger l’agneau pascal. Pilate vint au-dehors pour leur parler :
A. “Quelle accusation portez-vous contre cet homme ?”
F. “S’il ne s’agissait pas d’un malfaiteur, nous ne te l’aurions pas livré. ” A. “Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi.”
F. “Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort.”
L. Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Orgue
L. Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit :
A. “Es-tu le roi des Juifs ?”
J. “Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d’autres te l’ont dit ?”
A. “Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ?”
J. “Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d’ici.”
A. “Alors, tu es roi ?” J. “C’est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix.”
A. “Qu’est-ce que la vérité ?”
Orgue
Lecture de Jean 18, v.38-40 : Barabas libéré
L. Après cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs et il leur dit :
A. “Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c’est la coutume chez vous que je relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?”
L. Mais ils se mirent à crier :
F. “Pas lui ! Barabbas !”
L. (Ce Barabbas était un bandit).
Orgue
Lecture de Jean 19, v.1-16 : Le couronnement d’épine
L. Alors Pilate ordonna d’emmener Jésus pour le flageller. Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau de pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient :
F. “Honneur à toi, roi des Juifs !”
L. Et ils le giflaient. Pilate sortit de nouveau pour dire aux Juifs :
A. “Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.” L. Alors Jésus sortit, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit :
A. “Voici l’homme.”
Silence
Méditation sur l'Évangile selon Jean, chapitre 19,versets 1-5
Voici l’homme, dit Pilate. Plus exactement, il est écrit dans le texte grec : Voici l’humain.
Mais depuis la version latine des évangiles, les traductions résistent : voici l’homme. Peut-être parce que c’est effectivement un homme que Pilate présente à la foule, ou parce que si longtemps, et encore, les femmes ont été reléguées derrière les hommes.
Voici l’homme, fouetté, frappé, humilié, revêtu de dérision, silencieux, abandonné, selon la volonté du gouverneur romain, celui qui représente, parle et agit au nom de l’empire, revêtu lui de pouvoir - de pouvoir de vie et de mort, et de force armée.
Et même si Pilate ne cesse d’entrer et de sortir de son prétoire, de Jésus à la foule menée par les prêtres,
même s’il ne cesse d’être convoqué d’un côté à ordonner la mort de Jésus et de l’autre à écouter, sans comprendre, ce que dit Jésus,
même s’il ne cesse d’être manipulé par les ruses et mensonges des prêtres, par la violence de la foule et par sa propre lâcheté,
c’est quand même lui qui aura le dernier mot, c’est quand même lui l’homme digne de ce nom, à son avis.
A la logique qui affirme qu’il ne suffit pas d’être humain mais qu’il faut être un homme, c’est à dire un homme fort, Pilate s’accroche, quand bien même il doute des accusations portées contre Jésus. Pour tâcher d’éviter de condamner à mort celui en qui il ne voit rien de répréhensible, il se compromet avec les accusateurs en décidant d’un châtiment complètement arbitraire. Il use de violence contre le prisonnier : le fouet et les soldats, la couronne d’épine et le manteau de pourpre, parodie de royauté pour mettre en évidence la faiblesse, la défaite d’un homme. Oh, ce n’est pas un homme comme lui qu’il présente à la foule, pense Pilate, mais un homme qui n’en est quasiment pas un, un vague humain effacé sous l’outrage, impuissant au point qu’il en devient, croit-il, inconsistant.
Nous savons bien que dans cette logique, la force s’exerce principalement contre ceux et celles qui sont considérées comme faibles : un prisonnier, un étranger, une femme…
Voici l’homme, enfin, si c’est un homme…
Dans la logique du paraître et de l’obligation de justification, Pilate projette Jésus au plus bas, à l’extrême bord de ce monde d’où un rien pourrait le faire disparaître. Peut-être même que la vue de cet homme, de cet humain tel que Pilate l’expose est insupportable et qu’au-delà de ce dont on l’accuse, il vaut mieux ne pas le voir, s’en débarrasser d’une manière ou d’une autre.
Voici l’homme dit Pilate, l’homme dont il est question, l’homme questionné mais qui ne répond plus, qui se tait, parce que la parole, la parole qu’il dit de sa voix de vérité et la Parole qu’il est, ne sont plus entendues en cette heure de haine, de violence et de lâcheté.
Voici l’homme dit Pilate dans nos traductions, voici l’humain a écrit Jean, dont la subtilité convoque aussi bien la question du psalmiste " Éternel, qu’est-ce que l’humain pour que tu te soucies de lui ? ", que la confiance au Créateur qui a créé l’humain à son image, à sa ressemblance.
L’humain dont il est question est l’humain en question, peut-être même est-il question posée aux lecteurs de l’évangile de Jean. Tant il est vrai que la Bible travaille la question de l’humain, la question de savoir ce qu’est un être humain, homme ou femme. Et la vision que Jean en présente en cette heure conteste la logique d’une force à détenir et à manifester là où l’on est, ainsi que les prétentions à régner même sur un tout petit bout de terre, même sur un seul autre être humain.
Mais Jésus n’a-t-il pas fait autre chose que de contester cette logique insérée dans la religion même ? N’a-t-il pas toujours révélé depuis Cana que ce n’est pas la force de la loi, fut-elle celle de Moïse, qui oriente l’existence humaine mais la puissance de l’amour de Dieu qui fait naître à nouveau ?
Cette contestation est toujours présente, là en cette heure, malgré la violence et la haine, à travers les coups, les épines et la dérision. Il n’a plus besoin de parler, mais nous, nous avons à lire.
L’homme que Pilate présente comme humain défait est toujours celui qui met à jour ce qui anime les tenants des pouvoirs tant politiques que religieux. En cette heure, il en révèle le conflit. La logique de Pilate et celle des prêtres ne sont pas si éloignées l’une de l’autre : elles ne peuvent que s’affronter au détriment des humains, de l’humain.
Voici l’homme dit Pilate. Nous voyons, nous regardons l’humain qu’il est véritablement. Nous regardons et nous voyons l’humain qui l’est, humain, avec la faiblesse, sa vulnérabilité et les limites assumées, non pour les dépasser mais pour y vivre la vie en plénitude, celle qui vient de Dieu, celle que Jean nomme la vie éternelle.
Nous voyons l’humain et nous nous souvenons, et nous ne nous regardons plus de la même manière, et nous ne regardons plus autrui de la même manière. Dans ce récit, en celles et ceux qui le lisent, frémissent la protestation contre la violence et l’injustice, et la compassion envers celles et ceux qui en sont victimes. L’humiliation que cet homme a subie s’élève et nous lève en protestation contre le pouvoir, les pouvoirs du monde, y compris le pouvoir de ce dieu tout-puissant en récompense et châtiments, y compris le pouvoir de ce dieu réduit à veiller sur les formules et des rites ; ils ne sont jamais que les projections de nos illusions.
Ainsi le récit de Jean nous empêche de verser dans un irénisme aveuglant : dans ce déchaînement de violence, c’est aussi la nôtre qui est pointée, violence irréductible en chaque être humain, mais qui peut être régulée, sublimée peut-être, ce à quoi travaille la religion quand elle résiste à se servir elle-même de la violence.
La protestation contre l’injustice, la violence contre les humains, la protestation de la compassion envers l’autre souffrant, c’est la trace de Dieu, c’est la puissance du Dieu de cet homme que voici. C’est une puissance bien dérisoire pour les empires et les religieux : à travers les siècles, ils s’en moqueront. La souveraineté de ce roi ne s’exprime pas en termes de prestige, de force, de contrainte, de fascination ou même de lois. Elle se tient là dans l’humain que voici, et c’est elle qui rend humain, c’est elle qui crée l’humain de telle sorte que cette création est bonne. Ce que ne peuvent faire ni les armes de Rome, ni la religion du Temple, ni leurs successeurs, dont les abus de pouvoir parsèment l’histoire et le monde dans la folle illusion de trouver en eux-mêmes leur origine et leur justification. C’est pourquoi l’homme que Pilate désigne lui échappe malgré les coups, les liens, la croix, car son origine se tient ailleurs que dans ce que Pilate sert. Elle se tient dans la transcendance de Dieu, son éternité, sa vérité, son amour. Sa Passion est passion de vie, pour la vie véritable.
Voici l’humain dit Pilate, qui dit vrai et juste sans le savoir. Humain en plénitude de ne pas l’avoir été pour lui-même mais pour les autres. Être humain, ce n’est pas être pour soi mais être pour autrui, jusqu’à donner sa vie, ce qui est aussi aimer ; et parfois, à cause de la violence, de l’injustice et de la haine, on en meurt. Mais demeurent l’amour ainsi aimant et la vie ainsi donnée.
Voici l’humain : cet humain-là, et à cette heure-là encore, est porteur de la vie et de la lumière du monde.
Silence
L. Quand ils le virent, les chefs des prêtres et les gardes se mirent à crier :
F. “Crucifie-le ! Crucifie-le !”
A. “Reprenez-le et crucifiez-le vous-mêmes ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.”
F. “Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est prétendu Fils de Dieu.”
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans son palais, et dit à Jésus :
A. “D’où es-tu ?”
L. Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors :
A. “Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher, et le pouvoir de te crucifier ?”
J. “Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; ainsi, celui qui m’a livré à toi est chargé d’un péché plus grave.”
Orgue
L. Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais les Juifs se mirent à crier :
F. “Si tu le relâches, tu n’es pas ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur.”
L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors, il le fit asseoir sur une estrade à l’endroit qu’on appelle le Dallage (en hébreu : Gabbatha). C’était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs :
A. “Voici votre roi.”
L. Alors ils crièrent :
F. “À mort ! À mort ! Crucifie-le !”
A. “Vais-je crucifier votre roi ?”
L. Les chefs des prêtres répondirent :
F. “Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur.”
L. Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié, et ils se saisirent de lui.
Orgue
Lecture de Jean 19, v.17-30 : Jésus crucifié
L. Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit en hébreu : Golgotha (nom qui se traduit : “Calvaire”, c’est-à-dire “Crâne”). Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix, avec cette inscription : “Jésus le Nazaréen, roi des Juifs.” Comme on avait crucifié Jésus dans un endroit proche de la ville, beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, qui était libellé en hébreu, en latin et en grec. Alors les prêtres des Juifs dirent à Pilate :
F. “Il ne fallait pas écrire : ‘Roi des Juifs’, il fallait écrire : Cet homme a dit : ‘Je suis le roi des Juifs.’”
L. Pilate répondit :
A. “Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit.”
Orgue
L. Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux :
A. “Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l’aura.”
L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : “Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement.” C’est bien ce que firent les soldats.
Orgue
L. Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère :
J. “Femme, voici ton fils.”
L. Puis il dit au disciple :
J. “Voici ta mère.”
L. Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout. Jésus dit : J. “J’ai soif.”
L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : J. “Tout est accompli.”
L. Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Orgue
Lecture de Jean 19, v.31-42 : Descente de croix et mise au tombeau.
L. Comme c’était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque).
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier puis du deuxième des condamnés que l’on avait crucifiés avec Jésus. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côte, et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu’il dit vrai.) Tout cela est arrivé afin que cette parole de l’Écriture s’accomplisse : “Aucun de ses os ne sera brisé.” Et un autre passage dit encore : “Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.”
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver Jésus pendant la nuit) vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent le corps de Jésus, et ils l’enveloppèrent d’un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d’ensevelir les morts.
Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore mis personne. Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Orgue
Bénédiction de l’assemblée
Vidéo du culte entier
Audio
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