La Résurrection, toute une histoire !

Jean 20:1-18

Culte du 20 avril 2025
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre
Culte de Pâques

20 avril 2025
1151ᵉ jour de la guerre en Ukraine
« La Résurrection, toute une histoire ! »


Culte avec Cène présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par Sarah Kim, organiste co-titulaire

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Orgue

Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père Jésus le ressuscité.

Accueil : ...

Chant spontané : « Ô Seigneur, ta fidélité » (Ps. 36, str.1) [cliquer ici]
O Seigneur ta fidélité
remplit les cieux et ta bonté
Dépasse toute cime.
Ta justice est pareille aux monts
Tes jugements sont plus profonds,
Que le plus grand abîme.
De la puissance du néant
Tu veux sauver tous les vivants,
Toute chair, toute race,
Les hommes se rassembleront,
Autour de toi, ils trouveront,
Leur paix devant ta face.

Louange

« Je dansais le matin lorsque le monde naquit,
je dansais entouré de la lune, des étoiles, du soleil,
je descendis du ciel et dansais sur la terre
et je vins au monde à Bethléem.
Dansez où que vous soyez, car, dit-Il,
je suis le Seigneur de la danse
je mènerai votre danse à tous, où que vous soyez, dit-Il,
je mènerai votre danse à tous.

Je dansais pour le scribe et pour le pharisien
mais eux n’ont voulu ni danser ni me suivre ;
je dansais pour les pêcheurs, pour Jacques et pour Jean,
eux m’ont suivi et ils sont entrés dans la danse.
Je dansais le jour du Sabbat,
je guéris le paralytique,
les saintes gens disaient que c’était une honte.

Ils m’ont fouetté, m’ont laissé nu
et m’ont pendu bien haut sur une Croix pour y mourir…
Je dansais le Vendredi quand le ciel devint ténèbres,
il est difficile de danser avec le démon sur le dos !

Ils ont enseveli mon corps et ont cru que c’était fini,
mais je suis la danse et je mène toujours le ballet.
Ils ont voulu me supprimer,
mais j’ai rebondi plus haut encore
car je suis la Vie, la Vie qui ne saurait mourir.
Je vivrai en vous, si vous vivez en moi car, dit-Il,
je suis le Seigneur de la danse. Ainsi soit-il. »
[Sydney Carter, poète anglais du XXe siècle]

Psaume : Le Psautier Français n°92 « Ô que c’est chose belle  », strophes 1, 2 et 4 [cliquer ici]

Volonté de Dieu
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.
C'est là le premier et le grand principe,
et voici le second, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Chant spontané : « » [cliquer ici]
Proclame ta Parole,
Lumière pour nos vies,
Rassemble tous les membres
En un seul corps, unis,
Et fais de tous les hommes
Tes instruments de paix
Pour restaurer le monde,
Selon ta volonté !

Repentance :
Seigneur,
Tu sais de quelle miséricorde nous avons besoin.
Tu sais nos obscurités, nos silences, nous oublis, nos vanités.
C'est à chacun, comme un secret, que tu les révèles.
C'est à chacun, comme un secret, que tu les pardonnes.
C'est à chacun, comme un secret, que tu donnes l'ordre de se relever
Et de marcher pour un nouveau service, pour un nouvel amour.
Aussi, c'est avec confiance que nous te disons : fais-nous grâce !
Amen

Chant spontané : « Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.1) [cliquer ici]
Mon Rédempteur est vivant,
C’est en lui seul que j’espère,
La mort le tenait gisant
Dans l‘étreinte de la terre ;
Mais Dieu reste le plus fort,
Jésus a vaincu la mort.

Annonce de la grâce
Mais le Seigneur nous redit sa grâce et dit à chacun de nous : 
« Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse ».

Chant spontané : «Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.2) [cliquer ici]
Je ne craindrai désormais
Aucun pouvoir de ce monde
Car tu nous donnes la paix
Où toute autre paix se fonde,
Garde-nous dans ta clarté,
Ô Jésus ressuscité.

Confession de foi :
Toi, le Vivant, Tu es sorti du tombeau,
Tu t’es relevé de la mort.
Ni la haine, ni la souffrance, ni le mal n’ont pu T’anéantir.
Au-delà de la mort, le Père T’a tendu la main
Et la joie de Pâques rayonne sur ton Visage.
Nous croyons en Toi, Seigneur ressuscité,
Toi, notre frère en humanité.
Apprends-nous à vivre en ressuscités dès maintenant,
Avec Toi, le Vivant,
pour les siècles des siècles. Amen.
 
Chant spontané : «Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.2) [cliquer ici]
Dans ma vie de chaque jour,
Je partagerai ta gloire ;
Je vivrai dans ton amour
Le bonheur de ta victoire.
Et dans ton éternité,
Nous chanterons ta beauté.

Doxologie: « gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre et d’éternité en éternité »

Lecture du passage de la Bible médité : Évangile selon Jean, chapitre 20, 1-18 [cliquer ici]
 
Cantique : Louange et Prière n°218 «   », strophes 1 à 2 [cliquer ici]

Prière d'illumination
Martin Luther a écrit :
« Là où les œuvres et l’amour ne jaillissent pas, la foi n’est pas vraie, 
l’Évangile n’a pas encore de prise et le Christ n’est pas vraiment connu.
Voilà, maintenant plonge-toi dans les livres du Nouveau Testament afin que tu saches les lire de cette manière-là. »
(Martin Luther, Préfaces à la Bible, Oeuvres, Tome XX, Labor et Fides p.199)

Seigneur, permets que nous sachions lire les témoignages de l’Évangile avec ce même cœur.

Orgue

Prédication : La Résurrection, toute une histoire !

 

            Le récit de la résurrection dans l’Évangile selon Jean pourrait passer, à première vue comme un témoignage digne de confiance et sur lequel des siècles de doctrine chrétienne se sont enracinés. Mais raconter l’histoire du tombeau vide ne va pas de soi, et c’est ce geste scripturaire qu’il nous faut peut-être reconsidérer en ce matin de Pâques.  La communauté de Jean, qu’on a coutume d’appeler la communauté johanique, écrit l’histoire qui la fonde. Il ne s’agit pas ici de l’histoire de Jésus, d’une « Vie de Jésus » qui viendrait s’ajouter à toutes les vies de Jésus que l’on a voulu écrire en reconstituant un Jésus historique dont on ne connaît que très peu de chose, mais il s’agit de l’histoire de la foi de toute une communauté de croyants qui ont décidé de se réunir à la suite d’un maître. Écrire l’histoire n’est jamais neutre, et nous constatons aujourd’hui de façon très manifeste que le récit historique est toujours un enjeu pour les pouvoirs en place. En ce moment même, de grandes puissances dont on pourrait penser qu’elles ne se construisent pas sur les mêmes racines idéologiques, usent de la même arme pour réviser l’histoire et interdisent que les universités et autres lieux de recherche emploient certains mots, certains récits, certaines idées, pour développer la pensée. Là où l’histoire s’écrit, l’idéologie n’est jamais loin. Non pas que les historiens soient de mauvaise foi quand il tentent de restituer l’histoire d’un pays, d’un peuple ou d’une nation ; mais parce que le simple fait de choisir entre ces trois mots, nous oblige à partir de points de vue très différents et influence forcément la recherche. Il n’y a pas d’histoire pure, et le point de vue qu’on adopte pour parler des faits est déjà une prise de parti qui influencera le récit que l’on construit.
            Par exemple, ce matin, je me place consciemment d’un point de vue critique à l’égard des textes bibliques, avec l’intention de comprendre comment actualiser des témoignages qui parlent d’un contexte qui n’est plus du tout le nôtre. Comment lire la résurrection aujourd’hui sans emprunter l’issue de secours du mystère ? De ce fait, une telle démarche s’inscrit dans une théologie particulière qu’on peut appeler protestante libérale. Mais beaucoup peuvent voir dans cette démarche la promotion d’une idéologie particulière qui vise à utiliser le texte biblique dans un sens propre à faire prévaloir la liberté du croyant sur l’obéissance aux dogmes que prévoit l’Église qui a établi cet Évangile comme texte canonique ; le prétendant ainsi intouchable. Il est évident que le geste critique qui vise à chercher quelle idéologie sous-tend la résurrection selon l’Évangile de Jean apparaîtra comme une exaction aux yeux de celles et ceux qui souhaitent défendre une idéologie de la pureté des textes et du témoignage chrétien. Si aucun discours ne peut prétendre à la vérité pure, en être conscient et le dire fait toute la différence. Les systèmes qui excluent cette diversité de points de vue sont toujours suspects car ils prétendent connaître la vérité, avant même de la chercher. Nous le voyons aujourd’hui dans l’exclusion des recherches qui pourraient mettre en doute la légitimité de pouvoirs autoritaires.

            En religion aussi, et peut-être plus qu’ailleurs, il y a des mots interdits. Dire qu’écrire un Évangile est un acte politique, que les témoignages bibliques sont des œuvres humaines motivées par des intérêts communautaires et identitaires particuliers n’est pas si simple en théologie et on a tôt fait de taxer ces démarches de blasphèmes.
            Mais cette attitude critique n’est-elle pas, ce que nous pouvons entrevoir de l’attitude de Jésus lui-même qui, si l’on en croit ses dires rassemblés et redistribués dans les récits des Évangiles, critique les pensées religieuses de son temps et la lecture de la loi et des prophètes, pour mieux démasquer les intérêts et les pouvoirs qu’elles servent ? Seule cette critique lui permet de découvrir comment vivre libre devant Dieu, malgré l’oppression et la marginalisation qu’organisent ces pouvoirs.
            À force de considérer la Bible comme un monument intouchable, on risquerait de la laisser à ceux qui veulent l’utiliser comme arme de propagande pour soutenir leur propre idéologie. L’enseignement du Christ deviendrait alors lettre morte, dans un tombeau scellé à tout jamais par l’énorme pierre des institutions et les pouvoirs religieux ou temporels.
            Mais l’Évangile de Jean construit le témoignage vivant qui fonde la communauté johannique dans son identité et dans sa vie communautaire. Cela implique de faire avec le contexte et avec l’histoire à laquelle elle se rattache.
            Pourquoi raconter l’événement d’un tombeau retrouvé vide ? Comment un tel récit peut-il fonder une communauté ? Quel désir sous-tend cette façon de présenter la fin d’un maître ?
            Dans l’Antiquité le récit des origines et des fins des grands personnages se présentent, comme aujourd’hui comme des clés de compréhension de ce qu’il faut retenir de la doctrine que sous-tend le récit.
Alors, d’un tombeau vide qui leur faisait problème, les communautés de disciples de Jésus en diaspora, on voulu faire un signe. Sans doute le problème ne se posait-il pas de façon si aiguë pour les toutes premières communautés de la Voie qui étaient encore à Jérusalem et qui avaient intégré directement la violence d’une crucifixion et connaissaient le sort qu’on réservait aux corps suppliciés. Le problème du tombeau n’a donc pas été d’emblée le cœur de leur récit sur l’enseignement de Jésus. Sa parole, son enseignement, suffisaient à faire lien entre lui et ses disciples au-delà de la mort. Mais les communautés qui étaient contraintes à la diaspora dans tout le bassin méditerranéen avaient d’autant plus besoin d’une topologie légendaire à laquelle se raccrocher qu’ils étaient loin de Jérusalem et de la crucifixion, par le temps et l’espace.
            Le tombeau vide devenait ainsi la fiction utile d’un pèlerinage utopique pour fixer un nouveau lieu d’origine de leur pensée et de leur foi. Quelque part en Palestine, un Maître de sagesse était mort supplicié et avait laissé vide le tombeau qu’on lui avait prêté, défiant toutes les lois de l’existence humaine et défiant toutes les idéologies de son temps par l’affirmation d’une vie éternelle plus forte que la mort. Le génie du christianisme n’est pas d’avoir imaginé le tombeau de leur maître comme un mémorial, mais de l’avoir imaginé vide du corps du maître. Le tombeau vide est à la fois le lieu de la mémoire d’une communauté de disciples qui pourraient aller se recueillir sur la tombe de leur maître et à la fois le lieu où il est inutile d’aller se recueillir puisque le maître n’est plus dedans, mais partout avec ses disciples.

            La résurrection nous propose une nouvelle anthropologie, une nouvelle vision de l’être humain. L’Évangile de Jean choisit des motifs qui relient Jésus aux grands thèmes du judaïsme, et s’il semble s’inscrire toujours en faux contre ceux qu’il appelle : « les Juifs », c’est pour mieux réinvestir l’héritage du judaïsme à travers l’enseignement de Jésus. Les Juifs dont parle Jean sont en fait les Judéens, ceux qui détiennent le pouvoir sur toutes les synagogues de la diaspora et qui sont donc à l’origine des clivages qui animent alors les communautés juives pharisiennes et les communautés qui affirment que Jésus est le Christ, donc le Messie.  Lire « les Juifs » comme une attaque chrétienne antisémite serait une aberration puisque cette dénomination distingue deux courants théologiques au sein même du judaïsme. Mais certains idéologues n’ont pas hésité à le faire.
            Parmi les symboles qui instituent la pensée johannique dans ce contexte, Jean choisit celui du tombeau prêté à Abraham pour sa femme Sarah. Il choisit de situer la scène dans un jardin, autre fiction fondatrice dans laquelle se raconte la relation de la première humanité avec son Dieu, mais le jardin est aussi ce mythe des commencements et d’une Genèse, écrite après l’exil à Babylone et posant les bases d’une pensée juive elle aussi en diaspora.
            Jésus ressuscitant dans le jardin est ainsi institué comme être divin préexistant à la création du monde, comme en écho au Prologue du même Évangile où Jésus est présenté comme le Verbe existant avant le commencement du temps. Parmi les différents courants juifs d’alors, cette compréhension de la figure de Jésus regroupe ceux que les autres Juifs appellent les Nazoréens et qui vont devenir de plus en plus indésirables dans le paysage religieux.
            Jésus, pain descendu du ciel comme la manne du peuple de Dieu, laisse derrière lui un vide propice à un nouveau langage pour la foi juive : le tombeau devient le saint des saints, où deux hommes entrent et sortent comme Moïse et Aaron en leur temps, où deux anges encadrent le lieu où Jésus gisait, comme les chérubins de l’arche d’alliance encadraient et veillaient sur la loi dans l’arche d’alliance. Ici, c’est Jésus qui incarne cette loi et lui donne vie. Cette théologie devait être insupportable pour les Juifs contemporains de la communauté johannique, parce qu’elle faisait de Jésus le Messie tant attendu, et apportait un salut incompréhensible pour ceux qui attendaient la réhabilitation du temple et de ses rites à Jérusalem. À eux aussi, les mots donnaient des envies de meurtres. L’Évangile de Jean nous parle des menaces de mort qui pesaient sur la communauté qui avait osé écrire cet Évangile. L’hostilité se diffuse partout dans ce témoignage d’une foi qui tente d’affirmer la force du langage contre l’idéologie d’un pouvoir religieux.
            L’Évangile de Jean repose les questions philosophiques et métaphysiques qui animent toutes vie croyante et institue l’être humain en être de parole, qui témoigne de sa foi en Dieu sans autre pouvoir que celui de la pensée. Une foi désarmée. En dénonçant les appétits de pouvoir qui motivent les discours des pharisiens de son époque, il nous met devant le défi de penser Dieu sans en faire une idéologie. L’Évangile de Jean raconte l’histoire d’une réinterprétation, l’histoire d’une conversion d’une religion où l’attente du salut permettait de ne sauver que les intérêts de quelques-uns à une religion dans laquelle le salut s’adresse à tout être humain qui se reconnaît enfant de Dieu. C’est l’histoire d’une nouvelle naissance pour l’humanité.
            Le tombeau vide de Jean transforme le saint des saints en un ventre d’où une nouvelle naissance est possible pour tout être humain. Et Marie Madeleine en est l’accoucheuse, la maïeuticienne ; elle va voir, appelle des témoins, puis revient, puis attend dans les larmes la naissance de ce sauveur qu’elle a peur d’avoir perdu. C’est en le reconnaissant, en se faisant nommer par lui, qu’elle naîtra elle-même à une nouvelle vie et qu’elle comprendra ce qu’est ce salut pour elle.
             Ce matin, c’est le jour de la résurrection de Jésus ; c’est le jour où il peut devenir le Christ pour chacun de nous. C’est le jour d’une nouvelle vie suscitée par la foi.

AMEN.

Orgue

Cantique : Louange et Prière n°144 «  », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Annonces et Collecte
Orgue

Liturgie de Sainte Cène

Préface
Louons Dieu :
Seigneur notre Dieu et notre Père, quel bonheur de t'adorer partout et à tout moment. Quelle joie de te dire merci pour Jésus-Christ ton Fils Sa venue dans le monde a fait lever l'aube de ton règne d'amour. Humain parmi les humains, vivant jusqu'au bout ton pardon et ta paix, il nous a fait découvrir notre véritable humanité. Condamné au supplice de la croix, il s'est dépouillé de tout pouvoir et de tout prestige, pour nous rendre libres de te servir. Ressuscité, il est le messager d'un monde nouveau, d'où toute oppression, toute larme et tout mal disparaîtront. C'est pourquoi, avec celles et ceux qui ont vécu et proclamé cette espérance pendant tant de siècles, avec ton peuple assemblé ici et partout, nous célébrons ton nom et nous te chantons.

Répons : « Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str. 1&2)
Strophe 1 [cliquer ici]

Pare-toi pour une fête
O mon âme tiens-toi prête,
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.

Institution
Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze. Pendant le repas, il prit du pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna en disant : “Prenez, mangez, ceci est mon corps.” Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna en disant : “Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour la multitude, pour le pardon des péchés. Je vous le dis, désormais, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père.”

Prière de communion et d’intercession
Père, invités à ta Sainte Cène, nous faisons mémoire des paroles et des gestes de Jésus-Christ, de sa mort, de sa résurrection, et dans la confiance nous te présentons notre monde. Nous te prions pour tous ceux que tu nous mets en mémoire. Que ta volonté soit faite.

Prière d’intercession :
...

Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas dans la tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

Répons : « Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str. 1&2)
Strophe 2 [cliquer ici]

Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
A tes tables éternelles !

Invitation

Vous êtes toutes et tous invités au repas, c’est Jésus lui-même qui vous invite à sa table. Aucune institution humaine ne peut faire obstacle à cette invitation .

Fraction
Le pain que nous partageons est signe de la présence de Jésus, le Crucifié.
Le vin que nous partageons est le mémorial du sang du Christ, le Ressuscité.

Communion

Cantique : Louange et Prière n°150 « A toi la Gloire », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Prière d’action de grâce :
Père, nous te remercions pour ce repas. Tu nous as rendus proches de toi. Élargis l'espace de notre vie. Donne-nous de cueillir, d’accueillir, de recueillir les êtres et les événements qui surviennent sur nos chemins. Nous ne pouvons pas faire cela sans toi. Accorde-nous, Seigneur, ta force et ton amour.

Bénédiction
Frères et sœurs, allez annoncer l’Évangile dans ce monde, allez proclamer la résurrection.
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde.

Répons : « Ô Seigneur, tu nous as fait voir » (Ps. 68, str.5) [cliquer ici]
O Seigneur, tu nous as fait voir
Et ton amour et ton pouvoir
Dans mainte délivrance.
Fais-nous voir encore aujourd’hui
L’œuvre que ton amour construit
Et quelle est ta puissance.
Toute la terre et tous les cieux
Ensemble tournés vers leur Dieu
Célèbrent sa présence :
A toi qui fais notre bonheur,
A toi, grand Dieu, soient tout honneur,
Force et magnificence.

Orgue
Sortie

Paroles des chants du culte de Pâques du 20 avril 2025

Répons : Salutation

Psaume : Le Psautier français n°92 « Oh ! que c'est chose belle », Strophes 1 à 3 [cliquer ici]

[Pour écouter, cliquer ici]

1 - Oh ! que c'est chose belle
De te louer, Seigneur,
De chanter ta splendeur
Au milieu des fidèles ;
Quand le jour vient à naître,
D'annoncer ta bonté,
Et ta fidélité
Quand la nuit va paraître.

2 - Tes œuvres surprenantes
Ont réjoui mon cœur,
Et je dirai, Seigneur,
Leur sagesse étonnante.
Tes pensées sont profondes ;
Plus il les étudie,
Plus l'homme est interdit :
Ta main garde le monde.

3 - Si les méchants fleurissent
Comme l'ivraie des champs,
Et si des arrogants
Les projets réussissent,
C'est pour qu'ils disparaissent
Par la mort emportés
Et que soient dévoilés
Les plans de ta sagesse.
 
4 - Tu oins d'une huile fraîche
Le front de ton enfant ;
On le voit rayonnant,
Vigoureux comme un cèdre.
Sa gloire et sa richesse
Sont d'orner ta maison ;
Tes fruits, chaque saison,
Combleront sa vieillesse.

Répons : Volonté de Dieu

Répons : Repentance

Répons : Grâce

Répons : Confession de foi

Cantique : Louange et Prière n°218 « Que toute la terre », Strophes 1 à 2 [cliquer ici]

Strophe 1
Que toute la terre acclame ton nom,
Jésus notre frère,
Christ notre rançon !
Que tout genou plie devant ta grandeur,
Prince de la vie,
ô notre Sauveur !

Strophe 2
Tu laissas ta gloire, tu pris nos douleurs,
Et par ta victoire
Tu taris nos pleurs.
Parole éternelle, verbe créateur,
Une chair mortelle
Voile ta splendeur.

Strophe 3
Céleste victime de tous nos péchés,
À ta croix tsublime
Tiens-nous attachés.
Maître de nos âmes, fais brûler nos cœurs
De tes saintes flammes,
Et rends-nous vainqueurs.

Cantique : Louange et Prière n° 144 « Jésus sort de la tombe  », strophes 1 à 3. [cliquer ici]

[Pour écouter, cliquer ici]

1 - Jésus sort de la tombe,
Il vit, il est vainqueur.
Déjà la mort succombe
Devant le Rédempteur.
Chrétiens, chantons sa gloire,
Célébrons sa grandeur.
Où donc est ta victoire
Sépulcre destructeur.

2 - Pourrais-je craindre encore
Le sommeil du tombeau ?
Non, la mort est l’aurore
D’un jour pur et nouveau.

Christ est la délivrance
du malheureux pécheur ;
Triomphante assurance
Pour qui croit au Sauveur.

3 - Que la ferme espérance
D’un éternel bonheur
Apaise ma souffrance,
Et console mon cœur ;
Et qu’à ma dernière heure
Jésus soit mon appui !
Qu'en son amour je meure,
Pour revivre avec lui !

Répons : Cène1

Répons : Cène2

Cantique : Louange et Prière n° 150 « À toi la gloire », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

[Pour écouter, cliquer ICI]

Strophe 1
À toi la gloire, O ressuscité !
À toi la victoire Pour l’éternité.
Brillant de lumière,
L’ange est descendu ;
Il roule la pierre
Du tombeau vaincu.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire Pour l’éternité !

Strophe 2
Vois-le paraître :
C’est lui, c’est Jésus,
Ton Sauveur, ton Maître ;
Oh ! ne doute plus !
Sois dans l’allégresse,
Peuple du Seigneur,

Et redis sans cesse
Que Christ est vainqueur.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire Pour l’éternité !

Strophe 3
Craindrais-je encore ?
Il vit à jamais,
Celui que j’adore,
Le prince de paix.
Il est ma victoire,
Mon puissant soutien,
Ma vie et ma gloire :
Non, je ne crains rien.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire, Pour l’éternité !

Répons : Bénédiction

Paroles des répons du temps de Pâques (avec Cène)

Après la salutation
Répons : « Ô Seigneur ta fidélité » (Ps. 36, str. 1).

Ô Seigneur ta fidélité
remplit les cieux et ta bonté
Dépasse toute cime.
Ta justice est pareille aux monts
Tes jugements sont plus profonds,
Que le plus grand abîme.
De la puissance du néant
Tu veux sauver tous les vivants,
Toute chair, toute race,
Les hommes se rassembleront,
Autour de toi, ils trouveront,
Leur paix devant ta face.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (Arc-en-Ciel n°484, str.3)

Proclame ta Parole,
Lumière pour nos vies,
Rassemble tous les membres
En un seul corps, unis,
Et fais de tous les hommes
Tes instruments de paix
Pour restaurer le monde,
Selon ta volonté ! 

Après la prière de repentance
Répons : « Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.1)

Mon Rédempteur est vivant,
C’est en lui seul que j’espère,
La mort le tenait gisant
Dans l‘étreinte de la terre ;
Mais Dieu reste le plus fort,
Jésus a vaincu la mort.

Après l’annonce de la grâce
Répons : « Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.2)

Je ne craindrai désormais
Aucun pouvoir de ce monde
Car tu nous donnes la paix
Où toute autre paix se fonde,
Garde-nous dans ta clarté,
Ô Jésus ressuscité.

Après la confession de foi
Répons : « Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.3)

Dans ma vie de chaque jour,
Je partagerai ta gloire ;
Je vivrai dans ton amour
Le bonheur de ta victoire.
Et dans ton éternité,
Nous chanterons ta beauté.

Cène
« Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str. 1&2)

Strophe 1
Pare-toi pour une fête
Ô mon âme tiens-toi prête,
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.

Strophe 2
Jésus, ta voix nous convie
À ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
À tes tables éternelles !

Après la bénédiction
Répons : « Ô Seigneur, tu nous as fait voir » (Ps. 68, str.5).

O Seigneur, tu nous as fait voir
Et ton amour et ton pouvoir
Dans mainte délivrance.
Fais-nous voir encore aujourd’hui
L’œuvre que ton amour construit
Et quelle est ta puissance.
Toute la terre et tous les cieux
Ensemble tournés vers leur Dieu
Célèbrent sa présence :
À toi qui fais notre bonheur,
À toi, grand Dieu, soient tout honneur,
Force et magnificence.

Lecture de la Bible

Évangile selon Jean, chapitre 20, versets 1 à 18 [NBS]

La résurrection de Jésus

1 Le premier jour de la semaine, Marie-Madeleine vient au tombeau dès le matin, alors qu'il fait encore sombre, et elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. 
2 Elle court trouver Simon Pierre et l'autre disciple, l'ami de Jésus, et elle leur dit : On a enlevé le Seigneur du tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis !
3 Pierre et l'autre disciple sortirent donc pour venir au tombeau. 
4 Ils couraient tous deux ensemble. Mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau ; 
5 il se baisse, voit les bandelettes qui gisent là ; pourtant il n'entra pas. 
6 Simon Pierre, qui le suivait, arrive. Entrant dans le tombeau, il voit les bandelettes qui gisent là 
7 et le linge qui était sur la tête de Jésus ; ce linge ne gisait pas avec les bandelettes, mais il était roulé à part, dans un autre lieu. 
8 Alors l'autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra aussi ; il vit et il crut. 
9 Car ils n'avaient pas encore compris l'Écriture, selon laquelle il devait se relever d'entre les morts. 
10 Les disciples s'en retournèrent donc chez eux.

Jésus apparaît à Marie-Madeleine

11 Cependant Marie se tenait dehors, près du tombeau, et elle pleurait. Tout en pleurant, elle se baissa pour regarder dans le tombeau. 
12 Elle voit alors deux anges vêtus de blanc, assis là où gisait précédemment le corps de Jésus, l'un à la tête et l'autre aux pieds. 
13 Ils lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur répondit : Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l'a mis. 
14 Après avoir dit cela, elle se retourna ; elle voit Jésus, debout ; mais elle ne savait pas que c'était Jésus. 
15 Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Pensant que c'était le jardinier, elle lui dit : Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le prendre
16 Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna et lui dit en hébreu : Rabbouni ! –  c'est-à-dire : Maître ! 
17 Jésus lui dit : Cesse de t'accrocher à moi, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va vers mes frères et dis-leur que je monte vers celui qui est mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu.
18 Marie-Madeleine vient annoncer aux disciples qu'elle a vu le Seigneur et qu'il lui a dit cela.

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