Culte du Jeudi Saint 2025

Jean 13:1-38

Culte du 17 avril 2025
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire


Célébration du Jeudi Saint 2025
au Foyer de l'Âme

Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Méditation par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire

Jeu d’orgue

ACCUEIL – INVOCATION

Amis, frères et sœurs, c’est dans la grâce et la paix que nous sommes rassemblés ce soir,
La grâce et la paix, dans nos lumières et dans nos ténèbres, dans nos joies et dans nos peines, dans nos élans et dans nos peurs.
Que nous venions de l’Oratoire, du Foyer de l’Âme ou d’ailleurs, la grâce et la paix montent en nous, et le Souffle de vie passe entre nous.

Et nous voici, Éternel notre Dieu, prêts à écouter, prêts à chanter et à prier, prêts à nous souvenir et à recevoir.
Car malgré nos discordances intérieures et relationnelles, en Christ tu nous appelles et nous relevons la tête.
Malgré les événements, les crises, les guerres qui nous bouleversent, nous interpellent, nous convoquent, en Christ tu maintiens l’alliance qui fait de nous les enfants de ton amour.
Malgré nos hésitations, nos désarrois et notre fragilité, en Christ tu nous envoies dans ce monde que tu aimes en témoins de ta Parole.
Oui ce soir, nous nous souvenons et nous recevons.
Dans le texte biblique, dans la musique, dans les voix, dans le silence, dans le partage du pain et du vin, nous voulons accueillir ta Parole, ta présence, la vie que tu donnes en Jésus-Christ. Que ton Esprit nous y dispose. Amen

Psaume n°42 "Comme un cerf altéré brame", strophes 1-4-6-8 [cliquer ici]

Introduction à la lecture de l’évangile de Jean

LECTURE : Evangile selon Jean, chap.13, v.1-20 : 

Jésus lave les pieds de ses disciples

1 Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde au Père, Jésus, qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout.
2 Pendant le dîner, alors que le diable a déjà mis au cœur de Judas, fils de Simon Iscariote, de le livrer, 
3 Jésus, qui sait que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est sorti de Dieu et qu'il s'en va à Dieu, 
4 se lève de table, se défait de ses vêtements et prend un linge qu'il attache comme un tablier. 
5 Puis il verse de l'eau dans une cuvette et se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qui lui servait de tablier. 
6 Il vient donc à Simon Pierre, qui lui dit : Toi, Seigneur, tu me laves les pieds ! 
7 Jésus lui répondit : Ce que, moi, je suis en train de faire, toi, tu ne le sais pas maintenant ; tu le sauras après. 
8 Pierre lui dit : Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit : Si je ne te lave pas, tu n'as pas de part avec moi. 
9 Simon Pierre lui dit : Alors, Seigneur, pas seulement mes pieds, mais aussi mes mains et ma tête ! 
10 Jésus lui dit : Celui qui s'est baigné n'a besoin de se laver que les pieds : il est entièrement pur ; or vous, vous êtes purs, mais non pas tous.
11 Il savait en effet qui allait le livrer ; c'est pourquoi il dit : Vous n'êtes pas tous purs.
12 Après leur avoir lavé les pieds et avoir repris ses vêtements, il se remit à table et leur dit : Savez-vous ce que j'ai fait pour vous ? 
13 Vous, vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car je le suis. 
14 Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres ; 
15 car je vous ai donné l'exemple, afin que, vous aussi, vous fassiez comme moi j'ai fait pour vous. 
16 Amen, amen, je vous le dis, l'esclave n'est pas plus grand que son maître, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. 
17 Si vous savez cela, heureux êtes-vous, pourvu que vous le fassiez !
18 Ce n'est pas de vous tous que je le dis ; moi, je connais ceux que j'ai choisis. Mais il faut que soit accomplie l'Ecriture : Celui qui mange mon pain a levé son talon contre moi. 
19 Dès maintenant, je vous le dis, avant que la chose arrive, pour que, lorsqu'elle arrivera, vous croyiez que, moi, je suis. 
20 Amen, amen, je vous le dis, qui reçoit celui que j'envoie me reçoit, et qui me reçoit reçoit celui qui m'a envoyé.

Musique

Méditation par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire

Ils sont treize à table, Le diable est là aussi. Il s’est installé au milieu des fidèles et il joue aux dés avec les liens qui unissent le convives de ce repas de Pâques qui n’en est plus un. La préparation du sacrifice a commencé. Et comme pour leur épargner à tous la souillure de sa mort, Jésus pratique une ablution rituelle, Comme il avait transformé l’eau des ablutions en vin de la fête aux noces de Cana, Jésus transforme le vin de la fête en eau de l’humilité et de la pureté. Juda aussi sera lavé par Jésus, comme les agneaux qu’on lavait avant de les abattre pour les sacrifices au temple. Les disciples, tous les disciples, sont lavés avant d’être envoyés vers leur sacrifice à eux : vivre de l’amour de Dieu, jusqu’à la mort s’il le faut, mais ils ne savent pas encore qu’ils sont du côté des victimes et non des invités au festin. Il ne savent pas encore ce qui menace le maître, et ce qui les menace, eux, par voie de conséquence.
Ils ne voient qu’un geste, un de plus, qui les institue comme serviteurs de tous, mettre le linge à la ceinture et laver les pieds de ceux que Dieu accueille en son amour.
Ils ne voient qu’un geste, mais ils ne connaissent pas le prix de ce sacrifice.
 

LECTURE : Evangile selon Jean, chap.13, v.21-30

Jésus annonce la trahison de Judas

21 Lorsque Jésus eut ainsi parlé, son esprit se troubla ; il prononça ce témoignage : Amen, amen, je vous le dis, l'un de vous me livrera. 
22 Les disciples se regardaient les uns les autres et se demandaient de qui il parlait. 
23 Un de ses disciples, celui que Jésus aimait, était placé à table contre le sein de Jésus. 
24 Simon Pierre lui fait signe de lui demander de qui il parlait. 
25 Ce disciple se penche alors tout contre la poitrine de Jésus et lui dit : Seigneur, qui est-ce ? 
26 Jésus lui répond : C'est celui pour qui je tremperai moi-même le morceau et à qui je le donnerai. Il trempe le morceau, le prend et le donne à Judas, fils de Simon l'Iscariote. 
27 C'est alors, après le morceau, que le Satan entra en lui. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais-le vite. 
28 Aucun de ceux qui étaient à table ne sut pourquoi il lui disait cela. 
29 En effet, comme Judas tenait la bourse, quelques-uns pensaient que Jésus lui disait : « Achète ce dont nous avons besoin pour la fête », ou : « Va donner quelque chose aux pauvres. » 
30 Judas prit donc le morceau et sortit aussitôt. Il faisait nuit.

Musique

Méditation par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire

Tremper le morceau dans le jus, prendre sa part du sacrifice.
Jésus partage une part de ce repas devenu : rituel de sacrifice. Comme les prêtres du temple, il organise le partage de la cuisine sacrée. Le cénacle devient temple, la table, celle des offrandes, là où les viandes sont rôties ou bouillies selon la part qui revient à Dieu ou au clergé du temple. Jésus est construit comme grand prêtre dans ce cénacle, il partage avec Juda la part qui revient au diable. Tel le bouc émissaire du jour du grand pardon ( yom kippour) Juda est envoyé à Azazel, il va au diable, portant la faute de tous sur lui seul. Il fallait que l’un d’entre eux le fasse. Mais est-il le plus mauvais de tous ? Car enfin sont-ils moins fautifs que Juda ceux qui mangent en se demandant sur qui le sort tombera ? Ne sont-ils pas comme le peuple murmurant à la suite de Moïse dans le désert qui précède la libération, ces disciples qui se demandent qui d’entr’eux ira faire la sale besogne ?

« Surtout pas moi, ni moi, ni moi », semblent-ils se dire tour à tour. 
C’est donc Juda, investi par le Satan qui est désigné pour accomplir avec Jésus le sacrifice qui libèrera tous les autres.
Il trempe dans le jus de l’agneau sacrifié, il est désigné par le jus dans le plat, ce jus dont les romains ont fait la racine du droit. « ius » Jus, justice, jus du sacrifice. Il faut une victime dont la viande soit bouillie, pour que le droit de tout le peuple puisse être rétablie et exister. La cuisine sacrée, signe de la plus haute humanité contre la viande crue de la victime propitiatoire. Ce raffinement culinaire permet à l’être humain de se tenir loin, le plus loin possible de la bestialité de la victime, et ainsi de se rapprocher de Dieu. Plus l’art culinaire sacré est raffiné, plus on s’approche de Dieu.
Acheter la paix avec Dieu ? Juda est l’homme de l’argent, argent dû aux pauvres et jamais versé, argent gagné indûment et qui ne sera jamais réinvesti, argent de la dette infinie des êtres envers un Dieu dont ils imaginent l’avidité.
Jésus ne pouvait-il pas le sauver de ce faux pas ? Ne pouvait-Il pas lui épargner le rôle du bouc émissaire ?
L’Évangile réinvestit les événements tragiques de la mort d’un juste, si banale, de tout temps, et encore aujourd’hui. L’Évangile transcrit l’iniquité d’une société en langage sacré. Mais Jésus n’est plus l’agneau de Dieu choisi au marché du mont des oliviers pour être sacrifié, il devient le grand prêtre d’un rite sacrificiel dans lequel il se donne lui-même comme victime.
C’est tout l’équilibre des responsabilités qui est réformé. Celui qui était au service de Dieu se met lui-même au service des enfants de Dieu.

Il se défait de sa vie et accomplit autrement la liturgie du pardon. Purifiant ses disciples et désignant Juda comme porteur nécessaire de la faiblesse humaine. Prêtre du signe, il prépare ses disciples au combat le plus dur, changer de représentation de Dieu, abandonner l’idée d’une toute puissance et oser vivre selon le commandement d’amour.
L’Évangile rend caduque le sacrifice expiatoire en le mettant en scène comme acte volontairement consenti par Jésus.  Pas un instant Juda n’hésite, il obéit et sort accomplir sa tâche.

Silence

Cantique : n°275 "Nous venons près de toi"

LECTURE : Evangile selon Jean, chap.13, v. 32-35

Le commandement nouveau

31 Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : Maintenant le Fils de l'homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui. 
32 Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui, il le glorifiera aussitôt. 
33 Mes enfants, je suis avec vous encore un peu. Vous me chercherez ; et comme j'ai dit aux Juifs : « Là où, moi, je vais, vous, vous ne pouvez pas venir », à vous aussi je le dis maintenant.
34 Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi, vous vous aimiez les uns les autres. 
35 Si vous avez de l'amour les uns pour les autres, tous sauront que vous êtes mes disciples.

Musique

Méditation par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire

« Là où , moi, je vais, vous ne pouvez pas venir. »
Seul celui qui consent à se défaire de sa vie peut aller là où Jésus se rend.
Ceux qui restent, les disciples, et nous aujourd’hui, n’ont rien à sacrifier, rien à payer, Jésus a accompli le signe qui nous libère et nous protège. La dette est levée, le fils de l’homme est glorifié ; l’amour de Dieu peut enfin être partagé sans crainte de Dieu, dans la foi en lui.
Les disciples sont faiseurs de signe à leur tour, ils doivent s’aimer les uns les autres pour que la filiation à un dieu d’amour devienne manifeste.
Qu’est-ce donc qu’être signe d’amour dans ce monde ?
Les églises en ont fait leur credo, et l’on transformé en loi, et la dette est réapparue, demandant à chacun de devenir aimable selon les codes d’une morale prétendument chrétienne. Fini le linge autour de la taille, fini l’accueil et la pureté de principe. Les grands prêtres ne se défaisaient plus de leur vie pour personnes, ils demandaient à tous de se  sacrifier au nom de leur norme.
Pour être signe d’amour, il faudrait aimer Dieu tellement, lui faire confiance tellement, que tout pouvoir sur les consciences deviendrait absurde.
Laisser être et aimer. Laisser libre et aimer.
Aimer, comme soi-même on se sait aimé…
À condition de se croire aimer soi-même.
Pour être signe d’amour dans ce monde, il faut sans doute être convaincu d’abord que Dieu aime ce monde.

Silence

LECTURE : Evangile selon Jean, chap.13, v. 36-38

Jésus annonce que Pierre le reniera

36 Simon Pierre lui dit : Seigneur, où vas-tu ? Jésus lui répondit : Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. 
37 Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je suis prêt à me défaire de ma vie pour toi. 
38 Jésus répondit : Tu es prêt à te défaire de ta vie pour moi ! Amen, amen, je te le dis, un coq n'aura pas chanté que tu m'auras renié par trois fois.

Musique

Méditation par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire

Seigneur, où vas-tu ?
« Je voudrais te suivre, ne plus te lâcher pour ne plus risquer d’être lâche. Je voudrais moi aussi me défaire de ma vie pour toi. Je voudrais être héroïque comme toi. Je suis prêt ».
Pierre ne comprend pas. Il veut marcher sur les pas de son maître mais sans faire son propre chemin. Mais Pierre n’est pas Jésus, chaque chemin est singulier. Il faudra que Pierre passe par ses propres épreuves pour trouver son chemin. Il faudra qu’il soit lâche une fois, deux fois, trois fois pour comprendre ce qu’est l’abandon de soi, l’amitié et la fidélité.
Ce n’est pas pour Jésus qu’il doit faire son chemin, mais pour ne pas se renier lui-même.
Écoute le coq, Pierre, c’est le signe d’un nouveau jour qui se lève pour toi. Écoute le coq et promets-toi de savoir être seul pour tracer ton chemin avec ta foi telle qu’elle est et telle qu’elle sera.
 
Silence

Cantique : Alléluia n°43-04,  Seigneur reçoit, Seigneur pardonne, strophes 1-3-4 [cliquer ici]

Liturgie de la CÈNE

Préface

Dieu notre Père, nous sommes plongés dans des discordances humaines, mais, à ton appel en Jésus le Christ, nous relevons la tête.

Notre humanité est comme un désert où, malgré la tranquillité et le bien-être des uns, règnent pour les autres la pénurie et l'inquiétude. Mais, par Jésus le Christ, tu viens répandre la rosée de ta justice et de ta paix.

Notre société est pleine de tensions et d’événements qui nous bouleversent et nous interpellent. Toi, par Jésus le Christ, Tu viens féconder nos inspirations, Tu nous ouvres des chemins de fraternité.

Quand nos cœurs sont alourdis de peurs et de lassitude, en Jésus le Christ, Tu nous redonnes courage et persévérance. Il nous invite encore et toujours à marcher dans l'amour.

C'est pourquoi, le cœur en éveil malgré nos déceptions,
dans l’espérance de ce temps nouveau que ta grâce éveille en notre terre,
et avec tous ceux rassemblés au nom de Jésus-Christ notre frère, nous célébrons la vie donnée.

Institution

Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze.
Pendant le repas, il prit du pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna en disant : “Prenez, mangez, ceci est mon corps.”
Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna en disant : “Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour la multitude, pour le pardon des péchés. Je vous le dis, désormais, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père.”

Cantique : n°185 "Tu nous aimas, ô bon berger"

Épiclèse – Intercession – Notre Père

O notre Dieu, tu es la source de la vie, tu es la source de l’amour. 
Voici le pain et le vin !
Fais monter en nous ton souffle de renouveau.
Que rien ne nous écrase : ni la peur, ni la mort, ni l’injustice, ni le péché.
Fais de nous des femmes et des hommes vivant de ton Évangile, réunis dans la foi, dans la construction d’un monde meilleur.
Nous sommes émerveillés devant ta fidélité à l’humanité que tu rejoins, que tu accompagnes, que nous nourris, que tu encourages.
Nous sommes reconnaissants pour ce qui a été ouvert devant nous par la fraction du pain, par le partage de la coupe, par l’eau versée sur les pieds : une vie nouvelle qui est vie éternelle.
Nous te demandons la force et le courage de demeurer dans cette reconnaissance, dans l’égale dignité qui nous rassemble devant toi, dans le partage avec ceux qui ont faim de pain et soif de tendresse, dans l’attention envers ceux qui nous entourent.
Nous te demandons de nous aider à demeurer fidèles à cette mémoire vive, au présent fondé en ton amour donné.
Parce que tu nous as fait entrer en communion avec toi et les uns avec les autres, nous élargissons notre prière à nos frères et sœurs humains en grande détresse, en grand danger et aussi celles et ceux qui oeuvrent pour les secourir et les soulager.

Et nous ouvrons notre prière à celle que Jésus le Christ a enseignée à ses disciples en te disant ensemble :

Notre Père 

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous laisse pas entrer en tentation,
Mais délivre-nous du mal,
Car c’est à toi qu’appartiennent
Le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

Invitation

Voici, dit Jésus, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, je prendrai le repas avec lui et lui avec moi.
Nous sommes tous invités à ouvrir la porte, quelles que soient nos appartenances et nos croyances, du moment que nous voulons témoigner ensemble de notre confiance en ce Jésus qui partageait le pain, les joies et les souffrances des humains et enseignait ainsi la liberté et la solidarité.

Fraction

Le pain de vie est communion au corps de Jésus blessé et crucifié.
Le vin de la fête est communion au sang, c’est à dire à la vie même du Christ, guéri et ressuscité.

Communion avec jeu d’orgue

Prière d’action de grâce

Nous sommes émerveillés devant ta fidélité à l’humanité que tu rejoins, que tu accompagnes, que nous nourris, que tu encourages.
Nous sommes reconnaissants pour ce qui a été ouvert devant nous par la fraction du pain, par le partage de la coupe, par l’eau versée sur les pieds : une vie nouvelle qui est vie éternelle.
De toi nous avons reçu la force et le courage de demeurer dans cette reconnaissance, dans l’égale dignité qui nous rassemble devant toi, dans le partage avec ceux qui ont faim de pain et soif de tendresse, dans l’attention envers ceux qui nous entourent.
Aide-nous à demeurer fidèles à cette mémoire vive et au présent fondé en ton amour donné. Amen

ANNONCES : vendredi saint avec la Pasteure Dominique Imbert-Hernandez et concert spirituel samedi avec la Pasteure Béatrice Cléro-Mà l'Oratoire du Louvre

BÉNÉDICTION (en restant en cercle)

Ce jour est pour nous jour du Christ se remettant à nous pour notre vie, éternelle.
L’Éternel nous bénit.
Ce que le Christ est, ce qu’il a reçu du Père, le Souffle qui l’habite et qui l’unit au Père, le Christ les a déposé sur nos tables humaines, dans nos mains, afin que nous en prenions à satiété et que nous vivions.
L’Éternel nous bénit.
Le Christ nous a servi sa vie qui se répand et coule en nous, en abondance.
L’Éternel nous bénit. Amen

Cantique : n°294 "Reste avec nous", strophes 1, 2

Jeu d’orgue de sortie

À Voir également