À la suite du bon berger

Jean 10:7-11 , Jean 12:12-19

Culte du 13 avril 2025
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre
Culte des Rameaux

13 avril 2025
1144ᵉ jour de la guerre en Ukraine
« À la suite du bon berger »


Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par David Cassan, organiste co-titulaire

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Orgue

Salutation
La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ, son fils, notre frère.

Accueil
Bienvenue à l’Oratoire du Louvre, pour ce culte des Rameaux.
Bienvenue à celles et ceux qui, peut-être, franchissent le seuil de ce temple pour la première fois.
Bienvenue à celles et ceux qui nous rejoignent par le biais d’internet ou des réseaux sociaux.

Répons : Salutation
 
Louange
Louons l’Éternel !

Portes, élevez vos linteaux !
Élevez-vous, portes éternelles !
Laissez entrer le roi de gloire !
Trop basses ! Trop étroites les portes de Jérusalem !
Pour l’entrée de ce roi glorieux, il les faudrait plus hautes !
Pour celui qui vient, il les faudrait plus larges !

Portes, élevez vos linteaux !
Élevez-vous, portes éternelles !
Laissez entrer le roi de gloire !
Mais, ne serait-ce pas l’expression de mon désir de me ranger sous une loi, sous une puissance ?
Désir qu’il triomphe, et qu’avec lui, je triomphe, moi aussi, dans une Église qui a besoin de grandeur et de majesté pour vivre ?

Portes, élevez vos linteaux !
Élevez-vous, portes éternelles !
Laissez entrer le roi de gloire !
Le voici ! Il vient… Il vient… sur un âne !
En fait, la porte est déjà trop large ! Et trop haute !
Pour le serviteur qui va laver les pieds de ses disciples
Et mourir sur la croix.

Nous te saluons, du plus profond de notre cœur !
Béni sois-tu, toi qui viens au nom du Seigneur !
Béni sois-tu, toi, messager vivant de la paix !
Cette paix, ta paix, donne-nous de l’accueillir,
d’en vivre et d’en témoigner là où nous sommes !
Que nous soyons avec toi, par toi, des artisans de paix, malgré les épines qui sans cesse menacent de l’étouffer, en nous et autour de nous.
C’est à toi que nous confions notre monde d’enfants et d’adultes assoiffés de paix et de vie. Amen.      
[d’après un texte du pasteur Michel Wagner]

Psaume : Psautier Français n° 24 «  La terre au Seigneur appartient », strophes 1,2,3,4  [cliquer ici]

Volonté de Dieu :
Écoutons la volonté de Dieu, avec ce texte du prophète Zacharie :

Tressaille d’allégresse, fille de Sion !
Pousse des acclamations, fille de Jérusalem !
Voici que ton roi s’avance vers toi ;
il est juste et victorieux,
humble, monté sur un âne
– sur un ânon tout jeune.
Il supprimera d’Ephraïm le char de guerre
et de Jérusalem, le char de combat.
Il brisera l’arc de guerre
et il proclamera la paix pour les nations.
Sa domination s’étendra d’une mer à l’autre
et du Fleuve jusqu’aux extrémités du pays.
[Zacharie 9 : 9 et 10]
 
Répons : Volonté
 
Confession du péché
Seigneur, pardonne-nous nos silences quand il fallait parler.
Pardonnes-nous nos vaines paroles, quand il fallait agir.
Pardonnes-nous d’avoir confondu ton Évangile avec nos sagesses.
Pardonnes-nous d’avoir restreint notre service à ceux qui nous plaisent.
Pardonnes-nous notre médiocrité, notre manque d’amour et de générosité.
Pardonne-nous nos offenses, à nous qui pardonnons si peu à ceux qui nous ont offensés
et apprends-nous à pardonner sans blesser ceux que nous pardonnons,
Par Jésus  notre frère.
AMEN.
 
Répons : Confession

Annonce du pardon

Dieu nous aime avec nos limites.                    
Il nous accepte tels que nous sommes.
Il a rejoint notre humanité en Jésus-Christ pour lui donner une vie nouvelle.
Que son pardon et sa miséricorde nous relèvent et nous fasse vivre. Amen.

Répons : Pardon
 
Confession de foi


Homme de la Voie, on te disait prophète, on te disait divin
tu étais surtout sage et ta foi sur la terre
a montré le chemin qui mène l’Homme au Divin.

Homme du geste, on t’attendait comme roi, on t’attendait comme juge,
Tu fus l’homme du pardon, et devant la pécheresse,
Tu traças sur la terre les lignes de la grâce.

Homme de la foi, on te disait blasphème, on te disait impie,
Tu fis jusqu’à la mort ce que ta foi disait.
Ta croix levée limite notre puissance.

Homme de la résurrection, on te croyait fini, inhumé chez les morts
Tu te lèves et tu sors des tombeaux de nos vies
Avec toi l’existence devient l’éternité. 

Homme de l’espérance, on te croyait absent, relégué hors du monde
Tu habites notre foi et fais naître nos gestes
Créateur d’horizons, fais-nous croire à la vie.  

Amen.
[Pasteure Béatrice Cléro-Mazire]

Répons : Confession de foi
 
Doxologie : Gloire à Dieu, dans les cieux et sur la terre et d’éternité en éternité

Lecture biblique : [cliquer aussi ici]

Évangile selon Jean 10 : 7-11

Jésus leur dit encore : Amen, amen, je vous le dis, c'est moi qui suis la porte des moutons. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les moutons ne les ont pas écoutés. C'est moi qui suis la porte ; si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira et trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour voler, abattre et détruire ; moi, je suis venu pour qu'ils aient la vie et l'aient en abondance.
C'est moi qui suis le bon berger. Le bon berger se défait de sa vie pour ses moutons. 

Jean 12, 12-19
Le lendemain, la grande foule qui était venue pour la fête entendit dire que Jésus venait à Jérusalem ; les gens prirent des branches de palmiers et sortirent au-devant de lui, en criant : Hosanna !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël. Jésus trouva un ânon et s'assit dessus, selon ce qui est écrit : N'aie pas peur, fille de Sion ; ton roi vient, assis sur le petit d'une ânesse.
Ses disciples ne comprirent pas cela tout d'abord ; mais quand Jésus fut glorifié, alors ils se souvinrent que cela était écrit à son sujet, et qu'ils avaient fait cela pour lui.
La foule qui était avec lui quand il avait appelé Lazare du tombeau pour le réveiller d'entre les morts lui rendait témoignage. C'est pourquoi la foule vint au-devant de lui : elle avait entendu dire qu'il avait produit ce signe. Les pharisiens se dirent donc les uns aux autres : Vous voyez que vous n'y pouvez rien : le monde s'en est allé à sa suite !

Cantique : Louange et Prière n°338 « Ô Jésus tu nous appelles »,  strophes 1 et 2 [cliquer ici]

Prière d’illumination :

Éternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos cœurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions des Évangiles pour ce monde.    Amen.

Prédication : À la suite du bon berger

            Aujourd’hui, avec ce premier culte de la semaine pascale, nous entrons dans ce chemin si important que les premiers disciples du Christ se disaient : « disciples de la Voie ». Nous sommes donc, des siècles après eux, sur le chemin à la suite de Jésus. Même si nous ne savons pas toujours précisément à quoi nous nous engageons quand nous marchons sur ce chemin que Jésus a ouvert devant nous avec son enseignement, sa mort et sa vie éternelle dans la résurrection. Dans cet Évangile de Jean, l’adversité est très présente et le berger de cette parabole semble entouré d’adversaires. L’image du berger n’est pas une innovation de cet Évangile. La figure du berger est une figure récurrente dans le Premier Testament. Dans le Livre d’Ézéchiel, par exemple, voici la parole qu’on attribue à Dieu lui-même et qui demande justice de façon très dure pour son troupeau : « Ainsi parle le Seigneur Dieu : Je m'oppose aux bergers ! Je leur réclamerai mon troupeau, je ne les laisserai plus paître mon troupeau, pour que les bergers ne se repaissent plus eux-mêmes. J'arracherai mon troupeau de leur bouche, et il ne sera plus une proie pour eux ». (Ez 34, 10) 

            Il semble bien que Jésus soit mis en situation par l’Évangéliste de prendre le même engagement pour ses moutons. Il est lui-même présenté comme étant le berger d’Israël, qui garde loin des prédateurs un troupeau lequel, cette fois, n’a pas écouté les bandits et les voleurs et attend celui qui le guidera honnêtement. Plus loin, dans l’Évangile, le bon berger est différencié des gardiens intérimaires qui sont loués pour garder un troupeau qui n’est pas à eux. Jésus est donc présenté, dans ce contexte, comme le lieutenant de Dieu sur terre ; il est affirmé ici par l’Évangile de Jean comme celui qui détient le troupeau, le Dieu attentif à son peuple. Mais là où l’Évangile innove, c’est quand il utilise l’image de la porte pour parler de ce bon berger. 

            Quelle est cette porte qui protège le troupeau ? À quelle réalité s’attache cette image symbolique ? Plusieurs références aux élevages d’alors peuvent nous éclairer, le bon berger est comparé, non pas à la porte des bergeries de villages qui sont fermées à clé la nuit pour garder tous les troupeaux de la communauté, mais plutôt à la porte que devient le bon berger lui-même quand il se couche dans l’ouverture des enclos en pierres qui retenaient les brebis durant les veilles de la nuit dans les pâturages. Couché là, le bon berger s’expose aux prédateurs et donne son corps comme barrière à toute violence qui pourrait être faite à son troupeau.

            L’Évangile va plus loin encore avec l’image de la Porte des brebis. Cette porte est, à Jérusalem, celle par laquelle les moutons et les agneaux entraient pour les sacrifices. Placée en face du Mont des oliviers, elle était sans retour pour les animaux qui allaient être sacrifiés au temple comme offrandes pour obtenir le pardon des péchés des hommes, et acheter ainsi la paix entre Dieu et les humains. 

            Jean transforme cette porte sinistre pour les animaux sans défense, en une porte par laquelle désormais, ils peuvent entrer et sortir, aller et venir, sans peur de mourir.

            Jésus est la Porte des brebis vivantes, et c’est un tournant décisif pour la foi de celles et ceux qui ont choisi de le suivre : les gens de la Voie : le récit ici abolit tout sacrifice. En effet, après la mort de Jésus, tué pour avoir défendu sa vision pacifique et juste de la foi, l’Évangile de Jean démontre que le sacrifice n’est plus nécessaire pour être en paix avec Dieu. Alors que le temple a été détruit, les écrivains de cet Évangile sont devant un défi important, ils doivent réinventer un monde religieux pour remplacer celui qui s’est écroulé. Au moment de l’Écriture de l’Évangile de Jean, la diaspora des Judéens loin de la ville sainte a sonné le glas de la religion sacrificielle du temple et la crucifixion de leur prophète qu’ils identifiaient au Messie venu les libérés a définitivement fait taire tout espoir de libération concrète du peuple d’Israël. 

            Alors les écrivains de l’Évangile de Jean vont relire Ézéchiel, le prophète de l’exil à Babylone, le voyant de la ville sainte, Jérusalem, dont le plan est tracé au cordeau et qui peut être reconstruite grâce au grand architecte d’airain qui lui montre que le temple a gardé toute sa signification et que ses mesures symbolisent encore quelque chose pour la pratique des croyants. 

            Mais pour l’Évangile de Jean, Jésus est la nouvelle Porte des brebis et le berger d’un peuple nomade, que les fresques égyptiennes représentent monté sur les ânes et qui, d’âge en âge, reviennent de leurs exils successifs sans que jamais leur Dieu ne les abandonne.

            Jésus est la figure de celui qui se défait de sa vie pour celles et ceux dont il a la responsabilité. Il entre sur un âne, tel le roi David, le bien-aimé de Dieu, dans la ville qui n’a déjà plus le même rôle pour ceux qui écrivent le récit symbolique des derniers jours de Jésus. Les murailles et les portes de la ville de David sont déjà différentes, elles laissent déjà entrer la vie alors même que Jésus est décrit comme l’agneau qu’on mène au sacrifice. C’est un Dieu de la vie qui est ici à l’œuvre, et Jésus va le démontrer en allant jusqu’au bout de son chemin pour mieux renaître.

            Est-ce cette voie dans laquelle nous sommes enjoints à nous engager ? Un règne nouveau a commencé à partir du moment où un homme a décidé de ne pas laisser tomber ses disciples et l’a payé de sa vie. Pour toutes celles et ceux qui lui ont fait confiance, qui ont suivi son enseignement, Jésus ne se reniera pas. Il ne se défilera pas, il installera un nouveau règne dans la ville de ses ancêtres, un règne où la prophétie s’incarne, où les promesses s’accomplissent, où le maître est digne de la confiance de ceux qui le suivent.

            Confiance, justice et accomplissement d’une promesse de libération ? Tout cela semble tellement idéaliste dans notre actualité ! N’est-ce pas un mirage, que cette scène dans laquelle un homme s’engage pour le bien d’une foule qui ne comprend pas encore la portée de son acte ? Pouvons-nous croire aujourd’hui à ce récit merveilleux qui nous prouve que l’être humain peut être héroïque pour le bien de tous en donnant sa propre vie pour acquérir la liberté de tous ? 

            Au moment où nous n’entendons que menaces de guerre, que défense d’intérêts financiers sans mesure, alors que les volontés individuelles de quelques prédateurs semblent pouvoir l’emporter sur le bien commun et le dialogue entre tous, comment croire à cette figure d’homme engagé pour tous les autres jusqu’à l’oubli de soi ? Et la foule qui le suit, comprend-elle qui elle suit vraiment ? 

            Mais le Christ qui entre ce jour-là à Jérusalem, dans la ville où règne alors la corruption et le marchandage le plus cynique avec les consciences des pèlerins venus pour expier des fautes dont on les a convaincus pour qu’ils payent et qu’ils engraissent ceux qui se repaissent de la culpabilité des plus faibles ; ce Christ est sauveur parce qu’il ouvre un horizon pour toutes celles et ceux qui ont besoin d’être soulagés du poids qu’on leur fait porter indûment. Jésus est le Christ parce qu’il rompt définitivement avec les trafics de l’emprise et de l’inégalité. Il rompt avec le mensonge qui permet de faire plier le genou à celles et ceux qui pensent qu’ils n’en font jamais assez pour être aimables et aimés de Dieu. Il libère ce peuple des manipulations qui les accablent. Il met fin à la théologie sacrificielle qui endettait le peuple, ce troupeau sans défense qui finissait par être livré aux loups. N’est-ce pas d’actualité ? 

            À la suite de quel libérateur marchons-nous dans nos vies ? En qui plaçons-nous notre confiance ? Dans quel discours mettons-nous notre crédit ? Nous entendons à longueur de journée les paroles outrancières des prophètes de malheur de notre temps, qui renient toute justice et tordent le cou à toute vérité. Des mots, tout cela me direz-vous ? Mais si nous ne prenons jamais au sérieux les mots qui caractérisent notre humanité, alors comment nous orienterons-nous et que serons-nous capables de dire à notre tour pour désamorcer la violence que masque ces mêmes mots ? Comment pourrons-nous dénoncer le mensonge et débusquer les voleurs et les brigands de notre époque qui mènent des troupeaux entiers à leur perte ? 

            Bien sûr, les mots ont de l’importance, même quand ils sont suivis de reculades comme nous le voyons en ce moment même dans la politique internationale d’États dits modernes et démocratiques. Les mots sont notre bien commun et les incarner a encore un sens aujourd’hui.

            Combien de prophètes de la liberté croupissent dans des geôles parce qu’ils ont osé parler ? Combien de christs modernes, aujourd’hui encore, sont réduits au silence par la torture et par la mort comme Jésus le fut en son temps, à cause de mots que la pseudo justice de quelque dictature théocratique qualifie de blasphème ? L’entrée du juste qui va mourir dans sa ville sainte, nous montre que les porteurs de libertés d’aujourd’hui qui n’hésitent pas à s’engager pour que tout un peuple puisse vivre libre, sont en danger quand ils redonnent espoir à tous. Ils sont les cibles aujourd’hui comme hier de ces voleurs et de ces brigands dont parle l’Évangile de Jean, ceux dont les systèmes de mensonges permettent de vivre tranquilles aux dépens de tous les autres. Mais si le mal ne change pas en plus de deux mille ans, le bien lui, résiste toujours malgré tout et la vie triomphe de ces forces de mort. 

            C’est ce que l’Évangile nous annonce aujourd’hui : en reconnaissant celui qui avait redonné la vie à Lazare, la foule décourage ceux qui voudraient bien que ce juste n’existât pas, qu’il ne  fût jamais entré par cette porte, et qu’il n’ouvrit surtout pas la voie à la liberté de tous. Les pharisiens finissent par se rendre compte de la force de ce personnage qui entre humblement sur le petit d’une ânesse, comme les rois d’Israël qui venaient au service du peuple avant lui et ils disent : « Vous voyez que vous n'y pouvez rien : le monde s'en est allé à sa suite ! ».

            Oui, le monde s’en est allé à sa suite, alors ce monde-là, cette foule qui croit à la parole donnée, à la liberté toujours possible, cette foule, aujourd’hui, c’est vous, c’est moi, c’est nous tous ensemble, si nous reconnaissons où est la force de vie, où est la promesse véridique, où est la vérité de nos existences en Dieu, alors nous serons si nombreux à marcher sur le même chemin que nous découragerons les voleurs, les brigands et les loups de ce monde. Et ceux qui ne croient pas à la liberté et à la justice diront entre eux encore aujourd’hui :« Vous voyez que vous n'y pouvez rien : le monde s'en est allé à sa suite ! »        

AMEN.

Orgue

Psaume : Psautier français n° 23, « Dieu mon berger me conduit et me garde », strophes 1,2,3,4 [cliquer ici]

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Offrande
Orgue

Prière d’intercession
: ....

Notre Père

Qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
Pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
Pour les siècles des siècles,
Amen. 

Envoi
Bénédiction

Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées, en Jésus-Christ. Amen.


Paroles des chants du Culte des Rameaux du 13 avril 2025

Répons : Salutation

Psaume : Psautier Français n°24 « La terre au Seigneur appartient », strophes 1 à 5


Strophe 1
La terre au Seigneur appartient,
Dans l'univers son bras soutient
Tout ce qui foisonne et respire.
Sur les abîmes du néant
Il a posé les fondements
Et donné vie à son empire.

Strophe 2
Mais qui pourra dans ta cité,
Seigneur, devant ta sainteté,
Se lever pour te rendre grâce ?
C'est l'homme droit qui sans détour
Sert la vérité chaque jour
Et dont les mains restent sans tache.

Strophe 3
La main de Dieu le bénira,
L'esprit de Dieu l'affermira,
Dans sa justice et dans sa grâce,
Avec tous ceux dont le désir,
Ô Dieu d'amour, est de servir,
De chercher tous les jours ta face.

Strophe 4
Élevez-vous jusques aux cieux,
Portes de la cité de Dieu,
Laissez entrer le roi de gloire !
Quel est ce roi si glorieux ?
C'est le Messie, le Fils de Dieu ;
Il tient dans ses mains la victoire.

Strophe 5
Élevez-vous jusques aux cieux,
Portes de la cité de Dieu,
Laissez entrer le roi de gloire !
Quel est ce roi si glorieux ?
C'est le Seigneur, c'est notre Dieu ;
Voici le Roi, chantez sa gloire !

Répons : Volonté de Dieu

Répons : Repentance

Répons : Grâce

Répons : Confession de foi

Cantique : Louange et prière n°338 « O Jésus tu nous appelles », strophes 1 & 2

Strophe 1
Ô Jésus ! Tu nous appelles
    à former un même corps ;
Tu veux que saints et fidèles,
    nous unissions nos efforts.
Fais que rien ne nous divise,
    nous, ton peuple racheté.
Et qu’à jamais ton Église
    demeure dans l’unité.

Strophe 2
Ô toi qui scellas toi-même
    par ton sang notre union,
Apprends-nous comment on aime
    d’une sainte affection.
Allume en nous, tendre Maître,
    un amour toujours nouveau ;
Alors tous pourront connaître
    que nous sommes ton troupeau.

Psaume : Le Psautier français n°23 « Dieu mon berger », strophes 1 à 3

Strophe 1
Dieu mon berger me conduit et me garde,
J’entends sa voix et vers lui je regarde ;
Il me fait paître en de verts pâturages,
Au long des eaux sous la paix des ombrages ;
Et pour qu’en moi son amour s’accomplisse,
Il me conduit aux sentiers de justice.

Strophe 2
Quand il faudra marcher dans la nuit sombre,
Quand de la mort je traverserai l’ombre,
Je n’aurai  point de peur en ma détresse
Car tu te tiens auprès de moi sans cesse ;
Même au travers de la vallée obscure
C‘est ton bâton mon Dieu qui me rassure.



Strophe 3
Tu viens dresser la table de la fête,
L’huile odorante a parfumé ma tête,
Un vin de joie en ma coupe déborde,
Nul n’ôtera ces biens que tu m’accordes.
Accompagné chaque jour,  d’heure en heure
Dans ta maison je ferai ma demeure.

Répons : Bénédiction

Paroles des répons du temps de la Passion

Après la salutation
Répons : « Seigneur que tous s'unissent » (Alléluia n°31/20 ou Arc en Ciel n°303, str.1).

Seigneur que tous s'unissent
Pour chanter ton amour.
Ton soleil de justice
Se lève sur nos jours.
Le fils de Dieu est homme,
Avec nous désormais.
C'est sa vie qu'il nous donne
Et nous marchons en paix.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Dieu d'amour tu fais connaître » (Psaume 25, str.4)

Dieu d’amour, tu fais connaître
Au plus humble tes secrets ;
Et pour lui tu es un maître
Qui te plais à l’enseigner ;
Ta parole est son appui,
Le bonheur son héritage ;
Et ses enfants comme lui
Auront la terre en partage.

Après la prière de repentance
Répons : « Seigneur, reçois ; Seigneur, pardonne ». (Alléluia n°43/04 ou Arc-en- Ciel n°407, str. 1)

Seigneur, reçois ; Seigneur, pardonne
Notre misère et nos péchés
Et ce pardon que tu nous donnes,
Enseigne-nous à le donner.
O mon Seigneur, mon Dieu, mon roi,
Aie pitié, aie pitié de moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Louez Dieu pour sa grâce » (Psaume 107, str.1).

Louez Dieu pour sa grâce, Célébrez son amour
Qui jamais ne se lasse, Qui demeure à toujours,
Vous tous qu’il a sauvés Des mains de l’adversaire,
Vous qu’il a rassemblés Des confins de la terre.

Après la confession de foi
Répons : « Célébrez Dieu, rendez-lui grâce » (Psaume 118, str.1)

Célébrez Dieu, rendez-lui grâce,
Car éternel est son amour.
Inclinez-vous devant sa face,
Car éternel est son amour.
Avec ardeur que tous s’accordent
Pour discerner de jour en jour
Les dons de sa miséricorde,
Car éternel est son amour.

Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi. 

Lecture de la Bible

Évangile selon Jean, chapitre 10, versets 7-11 [NBS]

et chapitre 12, versets 12-19 [NBS]


Le bon berger

7 Jésus leur dit encore : Amen, amen, je vous le dis, c'est moi qui suis la porte des moutons. 
8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les moutons ne les ont pas écoutés. 
9 C'est moi qui suis la porte ; si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira et trouvera des pâturages. 
10 Le voleur ne vient que pour voler, abattre et détruire ; moi, je suis venu pour qu'ils aient la vie et l'aient en abondance.
11 C'est moi qui suis le bon berger. Le bon berger se défait de sa vie pour ses moutons.

Entrée de Jésus à Jérusalem

12 Le lendemain, la grande foule qui était venue pour la fête entendit dire que Jésus venait à Jérusalem ; 
13 les gens prirent des branches de palmiers et sortirent au-devant de lui, en criant :
Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël.
14 Jésus trouva un ânon et s'assit dessus, selon ce qui est écrit :
15 N'aie pas peur, fille de Sion ; ton roi vient, assis sur le petit d'une ânesse.
16 Ses disciples ne comprirent pas cela tout d'abord ; mais quand Jésus fut glorifié, alors ils se souvinrent que cela était écrit à son sujet, et qu'ils avaient fait cela pour lui.
17 La foule qui était avec lui quand il avait appelé Lazare du tombeau pour le réveiller d'entre les morts lui rendait témoignage. 
18 C'est pourquoi la foule vint au-devant de lui : elle avait entendu dire qu'il avait produit ce signe. 
19 Les pharisiens se dirent donc les uns aux autres : Vous voyez que vous n'y pouvez rien : le monde s'en est allé à sa suite !

Vidéo du culte entier

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