Être en paix comme un enfant sevré
Psaume 131
Culte du 6 avril 2025
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire
Vidéo de la partie centrale du culte
Culte à l'Oratoire du Louvre
6 avril 2025
1137ᵉ jour de la guerre en Ukraine
« Être en paix comme un enfant sevré »
Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par David Cassan, organiste co-titulaire
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Musique : orgue
Salutation :
La grâce et la paix vous sont données, de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ, son Fils, notre Sauveur et notre frère.
Accueil :
Bienvenue à chacune et chacun pour ce temps de culte.
Que vous veniez pour la première fois, ou que vous veniez régulièrement, soyez ici chez vous, dans cette maison où nous sommes rassemblés pour nous ouvrir à la présence de Dieu.
Bienvenue à celles et ceux qui nous rejoignent par le biais du site internet ou celui des réseaux sociaux.
Aujourd’hui, bienvenue aux enfants et aux jeunes de l’Éducation Biblique, bienvenue à l’équipe des moniteurs et monitrices qui entoure tous ces jeunes, bienvenue aux parents, aux familles de tous ces enfants.
Bienvenue à David Cassan, qui nous accompagne ce matin à l’orgue.
Répons : Psaume 8/1 [cliquer ici]
Louange
Avec le psalmiste, nous louons Dieu :
1 Louez l’Éternel, vous toutes les nations,
Célébrez-le, vous tous les peuples !
2 Car sa bonté pour nous est grande,
Et sa fidélité dure à toujours.
Louez l’Éternel !
Psaume : Le Psautier Français n°92 « Oh ! que c'est chose belle », strophes 1,2,3,4 [cliquer ici]
Volonté de Dieu
Écoutons ce que Dieu nous donne la force de faire :
Voici le jeûne auquel je prends plaisir, dit le Seigneur,
Détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens de la servitude,
Renvoie libres les opprimés, et que l’on rompe toute espèce de lien contraignant.
Partage ton pain avec celui qui a faim.
Fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile.
Si tu vois un homme nu, couvre-le.
Ne te détourne pas de ton semblable. (Ésaïe 58 : 6-8).
Répons : psaume 72/1 « Revêts, Seigneur, de ta justice » [cliquer ici]
Confession du péché
Je vous invite à la prière :
Nous nous présentons devant Dieu avec cette prière d’André Gide.
Seigneur, ce n’est pas parce que l’on m’a dit que vous étiez le Fils de Dieu que j’écoute votre parole ; mais votre parole est belle au-dessus de toute parole humaine, et c’est à cela que je reconnais que vous êtes le Fils de Dieu.
Par quelle absurde modestie, par quelle humilité, quelle honte, ai-je jusqu’à aujourd’hui différé d’écrire ce qui depuis tant d’années s’impatiente en moi ?…
J’attendais toujours plus de sagesse, de lecture, de connaissance, comme si la sagesse des hommes n’était pas folie devant Dieu.
Seigneur, je viens à vous comme un enfant ; comme l’enfant que vous voulez que je devienne, comme l’enfant que devient celui qui s’abandonne à vous. Je résigne tout ce qui faisait mon orgueil et qui, près de vous, ferait ma honte. J’écoute et vous soumets mon cœur.
(André Gide, Journal, 1889-1939 éditions Gallimard)
Répons : L&P 630 « Tel que je suis » [cliquer ici]
Déclaration du pardon
Un ruisseau a jailli,
Il est devenu un fleuve grand et large,
Il a tout emporté au Temple.
Les barrages des hommes n’ont pu l’arrêter
Ni l’art des constructeurs de digues.
Il a submergé toute la face de la terre
Et il a inondé toutes choses.
Tous les assoiffés de la terre ont bu,
Et la soif fut étanchée, apaisée.
C’est du Très-Haut que fut donné le breuvage
À qui ses eaux furent confiées.
Ils ont désaltéré les lèvres desséchées,
Soutenu la volonté paralysée
Les âmes sur le point de sortir,
Ils les ont empêchés de mourir.
Les membres défaillants
Ils les ont restaurés, redressés.
Ils ont donné force à leur marche
Et lumière à leurs yeux ?
Car tous les ont reconnus dans le Seigneur,
Et par l’eau vivante et éternelle ils ont vécu.
Alléluia
(Les Odes de Salomon, traduction Ephrem AZAR, les Ed. du Cerf, 1996)
Répons : Ps 47 : « Frappez dans vos mains » [cliquer ici]
Confession de foi
Je crois que tu es le Dieu Un
Le même hier, aujourd’hui et demain
Je crois en ton amour unique pour tous les êtres humains
Je crois que nos religions sont nos langues pour dire ta grandeur et ta gloire
Et je crois que si j’étais née en d’autres temps ou d’autres lieux
j’aurais une autre langue pour dire ma foi en toi
Mais je crois que tu serais toujours « Dieu pour moi ».
Je crois en une amitié entre les croyants toujours possible
En un dialogue entre les chercheurs de vérité toujours possible
En une paix entre les religions toujours possible.
Je crois en une liberté religieuse toujours possible
en une religion utile pour le monde
En une critique théologique bénéfique pour tous
Mais je crois qu’il n’est pas possible d’y arriver
sans l’amour du prochain que tu inspires à toutes et tous
et qui reste si difficile à vivre réellement.
J’ai foi en la bonne volonté de celles et ceux qui sincèrement
cherchent à dire l’indicible de ta présence à leur côté.
Je crois en Jésus qui est un frère pour moi et qui est un prophète pour d’autres
et je n’affirmerai pas que j’ai raison contre eux, car ni eux ni moi ne pouvons prouver que nous avons raison quand nous parlons de toi.
Mais toujours j’affirmerai que nous avons raison de chercher ensemble,
même dans des langues différentes de foi pour trouver ensemble un chemin vers toi.
AMEN.
(Pasteure Béatrice Cléro-Mazire)
Répons : L&P 115 : « Hosanna Hosanna » [cliquer ici]
Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité !
Lecture biblique : Psaume 131 [voir aussi ici]
Chant des montées ; de David
Adonaï [יהוה], mon cœur n’est pas orgueilleux,
Mes regards ne sont pas élevés,
Je n’ai marché dans des choses ni trop grandes,
ni trop merveilleuses pour moi.
Au contraire,
Je suis tranquille et silencieux,
Mon être est comme un rassasié sur sa mère,
Mon être est comme un rassasiée sur moi.
Israël est en attente vers Adonaï [יהוה],
Dès maintenant jusqu’à toujours.
Chant : Evenou Shalom [cliquer ici]
Prière d’illumination :
Éternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos cœurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions les Psaumes où résonnent les cris de ce monde, cri de joie ou de douleur, chants de reconnaissance ou d’espérance
Amen.
Orgue
Prédication : Être en paix comme un enfant sevré
Extraordinaire expérience que celle du copiste qui, au milieu de la nuit, recopie le même chant. D’abord en hébreu pour comprendre la graphie du texte et écouter la musique de la langue, puis en français pour changer d’imaginaire et entendre le même chant résonner en soi.
Déroutant travail du traducteur qui, tel un passeur de mots, traverse le lac immense de ce qui sépare deux cultures, deux langues, deux terres habitées de la même humanité et pourtant si différente d’une terre à l’autre.
Sur les deux rives, deux chants retentissent, semblables et pourtant différents, universels, et pourtant singuliers.
L’auteur est un roi, son lecteur un mendiant, cherchant l’aumône d’une signification.
En montant vers le sanctuaire, deux pèlerins chantent le même chant mais des siècles les séparent.
L’enfant sevré de la langue française a inspiré la paix de l’âme à des générations de croyants. Ainsi, comme me le faisait remarquer un jeune paroissien, le pasteur André-Numa Bertrand, pasteur à l’Oratoire, écrivait dans sa prédication en 1946 : « J'ai l'âme calme et tranquille… ». Combien de chrétiens, en lisant cette parole, ont dû laisser retomber le livre sur leurs genoux et baisser la tête, avec peut-être des larmes dans leurs yeux, parce que ces mots exprimaient avec une précision pénétrante ce qu'ils auraient voulu posséder et qu'ils ne possédaient pas ? Ce trésor d'une âme calme et paisible apparaît aux hommes de notre génération comme un paradis perdu ; et il faut croire que, de tout temps, il a été rare parmi les hommes. Il leur est apparu comme un de ces privilèges réservés aux enfants et que le temps, la vie, nous ravissent inexorablement. Je suis comme un petit enfant aux côtés de sa mère, dit le Psalmiste, un tout petit, qui se tient là, tout près, qui ne quitte pas le contact des bras maternels. Un enfant sevré, disent nos traductions : non pas un nourrisson qui est encore sur les genoux de sa mère, qui reste là parce qu'il ne peut pas faire autrement, et qui reste là où on le met, comme une chose, une petite chose exquise, mais qui n'est pas encore une personne, dont la paix, la tranquillité, n'est pas autre chose que le reflet d'un organisme bien portant, mais un enfant déjà debout sur ses pieds, qui reste là, contre sa mère, parce que là est la tranquillité et la paix. »
Si cette belle image de l’enfant sevré auprès de sa mère a ravi le cœur de nombre de lecteurs de nos traductions du Psaume 131, la langue de nos ancêtres dans la foi nous permet de nous déplacer un peu et de constater une difficulté avec le sens du mot traduit par « sevré ». L’hébreu dit גָּמַל (gamal) : « rassasié ». Un enfant sevré n’a plus besoin du sein maternel, mais un enfant rassasié s’endort dessus, et c’est là la petite différence qui nous emmène vers une tendresse divine que notre culture a du mal à mesurer, tant Dieu est lointain et sévère dans notre imaginaire occidental.
Retraversons le lac qui sépare notre culture de celle des anciens Hébreux.
Sur la rive du français, on trouve un être qui semble vouloir prouver qu’il n’a commis ni péché d’orgueil, ni attitude arrogante. Il faut qu’il impose le calme et le silence à son âme, comme une ascèse qui empêcherait ses penchants naturels de faire verser son cœur dans l’ubris.
L’âme est comme un enfant sevré, sage donc, et ne demandant rien parce que, maintenant, il est assez grand pour se nourrir autrement et marcher avec plus d’autonomie sur ses deux jambes. Ce qui n’avait pas échappé au pasteur Bertrand, dans sa prédication de 1946. L’enfant sevré est un grand garçon raisonnable qui se tient tranquille près de sa mère.
En revanche, sur la rive de l’hébreu, le poème, construit en miroir, s’articule autour d’un contraire : d’un côté, le psalmiste chante modestement, comme une confidence sa condition humaine ; il ne cherche pas à se faire plus merveilleux qu’il n’est devant Dieu et, d’un autre côté, après une rupture qui dit : « au contraire », vient l’image inversée d’un cœur qui pourrait avoir besoin de chercher plus haut et plus grand que lui-même : l’image d’un être, déjà plein et rassasié, qui demeure confiant sur sa mère, et de façon étonnante : déjà rassasié, sur lui-même.
Puis vient un constat : Israël est en attente de Dieu.
Sans doute peut-on penser que ce n’est pas si loin, mais l’ambiance de foi n’est pas la même sur une rive ou l’autre.
Le psalmiste choisit de parler du souffle de vie qui l’anime, ce qui est traduit par âme en français, mais le נֶפֶשׁ, nephesh des Hébreux est corporel, presque animal ; il est le souffle qui fait que vous êtes vivant corporellement. Dire que cette chose vitale est rassasiée comme, je cite littéralement : « celui qui est rassasié sur sa mère », c’est dire que la tranquillité de la vie humaine est entière. Et le plus troublant peut-être est la phrase qui suit : « Mon être est comme un rassasié sur moi ». Le psalmiste est en paix avec lui-même, sans rien pour le diviser, tout entier dans la confiance ; sa vie se repose sur elle-même.
On retrouve ici la paix qui a traversé les siècles par ce psaume, mais ce n’est pas la même histoire divine.
Ici, le roi David ne dit pas comment Dieu l’éducateur l’a redressé pour qu’il soit enfin calme et raisonnable ; il dit au contraire : « je suis tranquille et silencieux ».
Contrairement à Israël qui est en attente de Dieu, David, calme et silencieux, est rassasié, plein et sans autre attente. Il a reçu l’onction de l’Éternel, sa vie tout entière est nourrie de cette bénédiction et de cette élection ; mais tout le peuple de pèlerins qui chante son chant aspire à la même tranquillité et au même silence intérieur qui fait que tout appétit est calmé, et que l’être se repose comme ses enfants qui dorment sur le sein d’une mère allaitante et que rien ne peut troubler.
Dans le poème hébreu, le mot enfant n’apparaît pas. Comme pour dire que, quel que soit l’âge, l’être rassasié est toujours le même de la naissance à la mort ; il est un être est en paix.
Point d’ascèse ici, pas d’appétits fautifs à corriger, car enfin, qui refuserait la nourriture propre à rassasier ? Dieu sait que nous en avons besoin. Ici, point de faute, point de péché, mais une solidarité entre l’humain et Dieu. Dieu pourvoit et l’humain trouve son silence intérieur ; plus besoin de demander, de crier, de supplier, Dieu a donné en abondance.
Cette image de celui qui est rassasié, est une image maternelle de Dieu pour ses enfants, cette mère qui nourrit avant même que nous ayons faim, parce qu’elle nous connaît comme si elle nous avait faits. C’est un Dieu qui pourvoit à nos besoins de telle sorte que si nous sommes convaincus de son assistance, nous n’irons pas chercher notre nourriture ailleurs. Et nous n’aurons plus peur du manque et de la faim.
Cette image de la foi, plus organique et plus vitale que les méandres de l’âme, permet de reconsidérer la relation de l’humain à Dieu et de sortir de la position de mineur qui devrait apprendre à être sage. Ici, Dieu donne la vie et pourvoit aux besoins humains sans autre raison que la fragilité de l’humanité elle-même. Comme dans le sermon que Jésus donne sur la montagne, où il dit : « votre Père céleste sait que vous en avez besoin, ne vous inquiétez donc pas du lendemain, demain s’inquiétera de lui-même, à chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6)
Au moment de monter vers le sanctuaire, le chant de David retentit comme une assurance que rien ne peut susciter l’abandon de l’Éternel envers ceux dont il a la charge.
S’en remettre à Dieu comme un nourrisson, l’image est lourde de conséquence. Car ici, l’enfant ne se tient pas encore sur ses deux jambes comme un enfant sevré ; cela veut dire que la vie tout entière est replacée en l’Éternel. L’existence devient alors reconnaissance envers ce Dieu qui pourvoit pour que nous vivions. Et la vie corporelle est prise en compte aussi bien que la vie spirituelle ; d’ailleurs, pour un Hébreu du temps de ce Psaume, il n’y a pas deux façons d’être en nous, mais une seule.
Alors, étant sur la rive du français, dans les terres occidentales travaillées par l’idée de péché et de sacrifice, je suis tentée de traverser vers l’autre rive, et je vais rejoindre ce Dieu de la vie en qui je puis avoir confiance. Pas le Dieu de la loi, ni même le Dieu de l’amour, mais le Dieu de la vie.
Trop souvent transformé en « père la morale », trop souvent éthéré dans les sphères spirituelles inaccessibles, l’Éternel est parfois devenu dans nos théologies un personnage plus ou moins pervers qui scruterait notre vie pour nous prendre en défaut. Mais, sur l’autre rive, là où le psalmiste monte vers celui qui lui donne la vie pleine et entière, la peur a disparu : je puis être tranquille et silencieuse, je ne manquerai de rien ; moi, ce corps mortel qui doit parfois marcher dans la vallée à l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal (Psaume 23). Ce n’est pas seulement mon âme dont l’Éternel prend soin, mais ma vie tout entière avec ses plaisirs et ses peines, ses appétits et ses dégoûts, ses blessures et ses cicatrices, ses traumatismes et ses moments de grâce, ses forces et ses fragilités.
La nef de l’Église, à travers les siècles, a oublié et a parfois voulu consciemment oublier le Dieu chanté sur l’autre rive ; elle a voulu un Dieu d’amour auquel ses enfants devraient certes tout, mais qui, ce faisant, aurait tous les droits sur eux. Un parent assez autoritaire pour que quelques intermédiaires cléricaux puissent jouir du pouvoir qu’ils auraient sur ses enfants. Mais ce jeu des culpabilisations n’est pas une fatalité : nous ne sommes pas condamnés à vivre dans la peur. Il est possible de partir et de retraverser la mer pour nous libérer de ce fardeau qu’est devenu ce Père qui ne nous voudrait du bien que pour lui.
Dieu nous veut vivants pour nous-mêmes, c’est la foi qui est décrite dans ce psaume merveilleux où la faim se tait et où tout un peuple est invité à faire confiance et à attendre la vie de son Dieu.
Le contraire de la foi, ce n’est pas la faute mais la peur. C’est de cette peur que celui qui prêchait au milieu des lacs, dans une barque, est venu nous libérer. Il se tient au milieu, entre deux rives, et laisse le travail de traduction des théologies se faire toujours à nouveau.
Quand nous ouvrons les yeux sur notre monde, nous voyons ceux qui ont faim de justice, de paix et de sécurité, tous ces êtres blessés qui voudraient pouvoir cesser d’avoir peur du lendemain. Nous voyons les ogres de notre temps qui ressemblent tellement à ceux de l’époque du prophète que le prophète Amos dénonçait déjà en son temps : « Écoutez, vous qui harcelez le pauvre et qui supprimez le déshérité du pays ! Vous dites : « quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, que nous vendions le grain ? Quand le sabbat finira-t-il que nous ouvrions les sacs de blé ? Nous diminuerons la quantité et augmenterons le prix, nous fausserons les balances pour tromper ; nous achèterons les petites gens pour de l’argent, le pauvre pour une paire de sandales, et nous vendrons même le déchet du blé. » (Amos 8 : 4)
Alors, nous devons continuer de refuser les ogres qui ont toujours faim. Et si le monde est en attente de cette vie qui rassasie, nous devons croire de tout notre être, que ce monde peut changer et y travailler jour après jour, avec la confiance des êtres tranquilles et silencieux, avec Dieu.
AMEN.
Cantique : Louange et Prière n°400. « J’ai soif de ta présence », strophes 1, 2 et 3 [cliquer ici]
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Offrande
Nous allons maintenant recueillir votre offrande. Que chacun donne ce qu’il a décidé en son cœur, sans regrets, ni contrainte. L’offrande recueillie aujourd’hui est destinée à la vie de l’Église. C’est aussi de cette manière que notre église rend témoignage.
Orgue
Prière d’intercession : ...
Et nous rassemblons nos prières dans celle que Jésus a enseignée à ses disciples :
Notre Père
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du mal,
car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
aux siècles des siècles. Amen.
Envoi
Bénédiction
Sœurs, Frères, Amis,
Que l’Éternel fasse rayonner l’habit de lumière,
Qu’il a posé sur chacun et chacune d’entre nous
Qu’il nous garde dans son amour
Qu’il nous bénisse et nous conduise à la vie éternelle
Amen
Répons : Ps 138/1 Que tout mon cœur soit dans mon chant [cliquer ici]
Orgue
Sortie
Paroles des chants du Culte du 6 avril 2025
Psaume : Le Psautier français n°92 « Oh ! que c'est chose belle », Strophes 1 à 4
[Pour écouter, cliquer ici]
1 - Oh ! que c'est chose belle |
3 - Si les méchants fleurissent |
Cantique : Alléluia n°52/05, הבאנו שָׁלוֹם עֲלֵיכֶם « Evenou shalom alerem »
Strophe 1 Evenou shalom alerem, Evenou shalom alerem, Evenou shalom alerem, Evenou shalom, shalom, Shalom alerem Strophe 2 Nous vous annonçons la paix, Nous vous annonçons la paix, Nous vous annonçons la paix, Nous vous annonçons la paix, La paix en Jésus. Strophe 3 Nous vous annonçons la joie, Nous vous annonçons la joie, Nous vous annonçons la joie, Nous vous annonçons la joie, La joie en Jésus. |
Strophe 3 Nous vous annonçons l'amour, Nous vous annonçons l'amour, Nous vous annonçons l'amour, Nous vous annonçons l'amour, L'amour en Jésus. Strophe 4 Nous vous annonçons la paix, Nous vous annonçons la joie, Nous vous annonçons l'amour, Nous vous annonçons la paix, la joie, L'amour en Jésus. |
Cantique : Louange et Prière n°399 / n°400 « J'ai soif de ta présence », strophes 1 à 3
1 - J'ai soif de ta présence, Divin chef de ma foi. Dans ma faiblesse immense, Que ferais-je sans toi ? Chaque jour, à chaque heure, Oh ! j'ai besoin de toi. Viens, Jésus, et demeure Auprès de moi. Rôdent autour de moi. Accablé par le nombre, Que ferais-je sans toi ? Chaque jour, à chaque heure, Oh ! j'ai besoin de toi. Viens, Jésus, et demeure Auprès de moi. | 2 - Pendant les jours d'orage, D'obscurité, d'effroi, Quand faiblit mon courage, Que ferais-je sans toi ? Chaque jour, à chaque heure, Oh ! j'ai besoin de toi. Viens, Jésus, et demeure Auprès de moi. 3 - O Jésus, ta présence, C'est la vie et la paix, La paix dans la souffrance Et la vie à jamais. Chaque jour, à chaque heure, Oh ! j'ai besoin de toi. Viens, Jésus, et demeure Auprès de moi. |
Paroles des répons des cultes d'éducation biblique
Après la salutation
Ton nom, Seigneur (Psaume 8, str. 1)
Ton nom, Seigneur, est un nom magnifique,
Sans fin la terre en reprend le cantique ;
Elle répond de toute sa beauté
À la splendeur du ciel illuminé.
Après la volonté de Dieu
Revêts, Seigneur, de ta justice (Psaume 72, str. 1)
Revêts, Seigneur, de ta justice
Le Prince de la paix
Et parmi nous qu'il établisse
Son royaume à jamais.
En lui, les plus humbles du peuple
Trouvent un défenseur,
Délivrant les fils de la veuve
Et brisant l'oppresseur.
Après la prière de repentance
Tel que je suis (L&P n°630)
Tel que je suis bien vacillant
En proie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au dedans,
Agneau de Dieu, je viens, je viens !
Après l’annonce de la grâce
Frappez dans vos mains (Psaume 47, str. 1)
Frappez dans vos mains,
Vous, tous les humains !
À cris redoublés, Peuples assemblés,
Exultez de joie, Car voici le roi.
Redoutable et doux, Dieu veille sur vous ;
Son bras souverain, Sa puissante main,
Étend à jamais Son règne de paix.
Après la confession de foi
Hosanna, hosanna ! (Arc-en-Ciel 441/3)
Hosanna, hosanna !
Chantons d'un cœur fidèle
Le plus grand des amours
Et la joie éternelle !
Jésus le crucifié,
Le roi plein de douceur,
Dans son humilité
Devient notre Seigneur.
Après la bénédiction
Que tout mon cœur (Psaume 138, str.1)
Que tout mon cœur soit dans mon chant,
Qu'il soit brûlant de tes louanges !
Je te rends grâce en ta maison,
Je loue ton nom devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée de ta parole.
J'adore ta fidélité
Et ta bonté qui me console.
Lecture de la Bible
Psaume 131
1 Chant des montées. De David.
Seigneur, mon cœur n'est pas hardi,
mes yeux ne s'élèvent pas ;
je ne m'engage pas dans des questions
trop grandes et trop difficiles pour moi.
2 Au contraire, je me suis fait calme et tranquille,
comme un enfant sevré avec sa mère ;
je suis avec moi-même comme un enfant sevré.
3 Israël, attends le Seigneur,
dès maintenant et pour toujours !
Vidéo du culte entier
Audio
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