De l'envie de savoir
Genèse 2:25 , Genèse 3:1-24
Culte du 13 octobre 2024
Prédication de pasteur Didier Petit
Vidéo de la partie centrale du culte
Culte à l'Oratoire du Louvre
13 octobre 2024
962ème jour de la guerre en Ukraine
« De l'envie de savoir ou comment sortir de l'enfance spirituelle ? »
Culte d'installation du nouveau Conseil presbytéral présidé par le pasteur Didier Petit, vice président du Conseil régional
Liturgie par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Prédication par le pasteur Didier Petit
Culte d'éducation biblique
Culte accompagné à l'orgue par Esther Assuied, organiste invitée
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Annonce de la grâce
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Lecture de la LOUANGE
Louons le Seigneur.
Nous te louons, nous te bénissons, Éternel
Dans ton amour libérateur,
tu nous appelles, malgré notre faiblesse, à être tes serviteurs,
porteurs de lumière et d’espérance,
solidaires de toute l’humanité.
Nous te louons, nous te bénissons, Jésus-Christ, notre frère,
Tu es venu en serviteur réconcilier tout homme avec ton Père.
Tu as donné ta vie pour nous rendre notre humanité véritable
et notre dignité d’enfants de Dieu.
Nous te louons, nous te bénissons, Esprit Saint.
Tu suscites l’Église ;
tu la rassembles pour louer Dieu, et penser sa Parole ;
tu l’envoies dans le monde
tu lui donnes la force de vivre sa foi et d’en témoigner.
Nous te louons, nous te bénissons, Dieu Éternel,
Pour annoncer l’Évangile
pour servir les hommes,
tu fais de nous les ouvriers de ton Royaume
Pour construire la communauté,
pour aider chacun à prendre part à sa mission
tu donnes à ton Église les serviteurs dont elle a besoin.
Psaume : Le Psautier français n°92 « Oh ! que c'est chose belle », Strophes 1 à 3 [cliquer ici]
PRÉSENTATION
APRÈS LA LOUANGE, A L’APPEL DE LEUR NOM, LES MEMBRES DU CONSEIL PRENNENT PLACE
AUTOUR DE L’OFFICIANT.
Officiant(e) :
Conseil presbytéral :
Pour former le Conseil presbytéral avec la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
l’Assemblée générale a élu : Agnès Angliviel de la Baumelle, Stéphane Bomel, Quentin Bourgault, Thibault Delarue (excusé), Caroline Grimberg Labourdette (excusée), Wilfried Guerrand, Victoire Kalamarides, Alessandro Riva, Denis Sandoz, Chiara Sileo Gualdi,
et également Aurore Saglio-Thébault à qui le Conseil a confié la charge de Présidente
Celle de vice-Président à Jean-Luc Buisson, celle de trésorier à Jean-François Jouffray, celle de secrétaire du Conseil à Christine Lévèque.
Officiant :
Aujourd’hui, mes frères et mes sœurs, dans la communion de l’Église universelle, nous
vous recevons comme serviteurs du Christ au sein de l’Église réformée de France :
Est-ce bien là ce que vous voulez ? Manifestez-le en vous levant et en vous engageant à
haute voix :
L’ASSEMBLÉE SE LÈVE ET DIT A SON TOUR :
Assemblée :
- Oui, nous le voulons.
Jésus-Christ est le Seigneur.
Qu’il nous soit en aide.
IMPOSITION DES MAINS
Officiant(e) :
J’invite à s’approcher celles et ceux qui vont imposer les mains : le pasteur Gilles Castelnau, le pasteur Nicolas Cochand, Christine Demesse, Catherine Dujardin, Sylvia Estienne de Cazanove, Daniel Jouanneau, Vito Minaudo, Iandry Rakotoniaina, Ademir Alves de Souza, Evan Mut.
Toutes et tous, vous représentez la diversité de l’Église.
LES MEMBRES DU CONSEIL S’INCLINENT
LES OFFICIANTS ÉTENDENT LES MAINS
Nous t’en prions, Éternel,
par Jésus-Christ,
accorde et renouvelle ton Saint-Esprit
à nos frères et à nos sœurs que nous recevons et établissons comme conseillers
presbytéraux dans ton Église.
Donne à ce Conseil d’accomplir
humblement et fidèlement
le service auquel tu l’appelles
pour qu’il garde ton peuple
dans la communion fraternelle,
l’unité du corps du Christ
et l’accomplissement de sa mission.
Cantique : Louange et Prière n°204 « Seigneur, dirige et sanctifie », Strophes 1 et 2 [cliquer ici]
ACCUEIL
Officiant(e) :
Église du Christ, réjouis-toi pour les ministères que le Seigneur te donne.
Et vous, membres du Conseil presbytéral, vous n’êtes pas seuls.
Réjouissez-vous d’avoir part à l’annonce de l’Évangile.
Le Seigneur est fidèle !
Confession de foi choisie par l’Oratoire
Lecture biblique
Cantique : Louange et Prière n°170 « Viens habiter dans nos âmes », Strophes 1 à 2 [cliquer ici]
Prière d'illumination
Musique : Orgue
Prédication : De l'envie de savoir ou comment sortir de l'enfance spirituelle ?
Dans de nombreux textes bibliques, une histoire de transformation nous est racontée. Les personnages – Dieu compris – changent d’avis ou de statut, sortent du désespoir pour recommencer à vivre, s’affrontent ou se réconcilient, expriment leurs doutes ou leur confiance, se relèvent après une chute, etc.
Et à propos de chute, justement, le récit de Genèse 3 reçoit souvent ce titre, « La Chute », « La Chute d’Adam et Eve » ou « Le paradis perdu », et ce texte se retrouve presque à chaque fois dans une perspective négative : ce sont les lectures punitives qui l’emportent souvent. Le couple-archétype de l’humanité a été placé devant un choix et, apparemment, il a fait le mauvais puisque la désapprobation de Dieu se traduit par un bannissement. Vivant au commencement dans l’intimité de Dieu, Adam et Eve voient leur petit monde idéal voler en éclat à cause d’une curiosité mal placée : dorénavant, les visites et les conversations avec Dieu vont s’espacer, devenir plus rares et plus compliquées. Après cette histoire, plus rien ne sera comme avant. C’est, du moins, comme cela que ce récit est souvent interprété.
Et c’est vrai qu’à première vue, des relations qui paraissaient normales, confiantes et sans problème se changent en méfiance, et une angoisse insupportable s’invite dans le paysage. La nudité assumée du début devient une gêne qui rend tout problématique après la conversation d’Eve avec le serpent.
Comment comprendre les consignes de Dieu ? Comment comprendre une générosité amputée qui donne accès à tout sauf à un seul arbre dont les fruits paraissent pourtant beaux à voir et bons à manger ? Comment équilibrer un don extrêmement large (« Vous pourrez manger de tous les arbres du jardin… ») avec un interdit incompréhensible (« … mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, vous n’en mangerez pas ; car le jour où vous en mangerez, vous mourrez ! ») ? Comment harmoniser tout cela ?
Si le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal est interdit parce qu’il donne accès à une connaissance intégrale qui est une prérogative divine, nous avons affaire à un Dieu à la fois jaloux et peureux qui défend âprement son territoire en sachant que chaque centimètre carré de terrain qu’il nous cède dans le domaine de la connaissance est définitivement perdu pour lui ! Dans le dialogue complexe et souvent tendu entre science et religion, ce Dieu-là est souvent revenu sur le devant de la scène pour légitimer tous ceux qui alimentent la fabrique de l’ignorance. « Il n’est pas bon que l’être humain en sache trop ; s’il en sait trop, aura-t-il encore envie de se prosterner ? », etc. Un Dieu qui craint pour sa sécurité et qui nous préfère ignorants, avons-nous vraiment besoin de lui ?
Mais il y a peut-être un autre Dieu possible, à partir du même texte. Ce qui est recommandé à Adam et Eve pourrait se reformuler comme suit : « Si c’est le désir de connaître qui vous anime, songez que vous serez peut-être submergés par un trop-plein que vous n’avez pas anticipé ! Conseil d’ami : soyez mesurés, prudents, et souvenez-vous que ce que vous ignorez est mille fois plus important que ce que vous savez… » Le Dieu qui apparaît alors, s’il faut lire ce récit de cette manière, est un éveilleur qui nous rappelle nos limites.
Quoi qu’il en soit, le serpent prend la parole. Il y a du vrai dans ce qu’il dit : on ne meurt pas dès qu’on a goûté au fruit, dès qu’on tente par soi-même de discerner ce qui est bon et ce qui est mauvais. Eve puis Adam se portent très bien après avoir partagé cette chose belle à voir et bonne à manger. Le serpent avait raison de dire « Non, vous ne mourrez pas ! ».
La suite est plus ambiguë. Titiller le besoin de savoir en promettant d’être comme des dieux, c’était assez tentant, mais le résultat est bien différent : la première conséquence, c’est la conscience de sa nudité, ou bien de son dénuement. Le mot qui est traduit par « astucieux » ou « rusé » a la même racine que le mot qu’on traduit par « nu » aux chapitres 2 et 3. Le serpent leur promet d’être comme des dieux, mais ils se retrouvent dans le même état que le serpent : rusés, astucieux et souples, mais finalement tout nus, vulnérables, très intimidés devant ce qui reste à déchiffrer. Le serpent leur aurait-il menti ? Ou bien est-il intervenu auprès d’Eve pour leur apprendre à quel point ils sont fragiles, limités, et que le premier pas vers la sagesse est avant tout d’avoir conscience de cette fragilité ? Le serpent n’est-il pas l’auteur du 2e conseil d’ami, complément indispensable de l’avertissement de Dieu face à l’arbre de la connaissance du bien et du mal ?
De la même manière que le serpent est davantage un éveilleur qu’un manipulateur, la première réaction de méfiance et d’irresponsabilité d’Adam vis-à-vis d’Eve (« Ce n’est pas moi, c’est elle ! ») ne dit pas grand-chose au sujet de leur relation. C’est Eve qui goûte au fruit en premier ; elle aurait pu tout garder pour elle mais son premier réflexe est d’appeler Adam pour partager le fruit : « Regarde ce que j’ai trouvé : de la beauté, un goût exquis, et des perspectives vertigineuses. Mais je ne mangerai pas cela toute seule, je vais le partager avec toi ! »
Adam s’écriait un peu plus tôt : « Celle-ci est vraiment os de mes os et chair de ma chair ». En tendant le fruit à Adam pour qu’il la suive sur le chemin d’une connaissance responsable et assumée, Eve répond d’une certaine manière : « Toi aussi, tu es os de mes os et chair de ma chair ! Maintenant, viens avec moi ! » Ce n’est pas rien d’entraîner quelqu’un à sa suite, comme Jésus entraînait ses disciples en disant : « Toi, suis-moi ! », c’est évidemment pour ouvrir un chemin d’avenir, où les choses essentielles se fabriquent ensemble et se partagent.
Eve est la première à faire entrer dans l’humain le vertige de la connaissance ; elle est aussi – dans sa conversation avec le serpent – la première à parler comme le fait le serpent : elle ne parle plus à Dieu à la 2e personne, elle parle de Dieu à la 3e personne. De son côté, Adam est le premier à ressentir sa nudité gênante, il tutoie encore Dieu au moment où il est interpelé par lui dans le jardin, mais ça ne durera plus très longtemps. Tous les deux, Adam et Eve, prennent conscience de leur petitesse face à Dieu, et de l’impossibilité de tutoyer Dieu durablement, comme s’il était impossible de vivre toute sa vie dans cette proximité/promiscuité dangereuse. Dieu lui-même semble d’accord, puisqu’il leur fait un vêtement qui les aide à supporter leur nudité/dénuement, une belle tunique de peau, comme la couverture d’un beau livre qu’on est certain de relire plusieurs fois. Et parce qu’il sent qu’ils sont prêts, Dieu les envoie vivre un peu plus loin : les deux Tanguy plus que trentenaires quittent enfin le giron familial, il était temps !
Conscients qu’il est temps de mener leur propre barque, Adam et Eve suivent le conseil de Dieu et s’en vont dans un pays où tout ressemble enfin à notre réel : difficile d’enfanter, difficile de tirer sa nourriture du sol, plus facile d’évoquer Dieu à la troisième personne, comme on évoque l’objet lointain d’une quête, tout en gardant la nostalgie d’un tutoiement qui reste encore un besoin, un désir. Il ne leur reste plus qu’à vivre leur vie en se souvenant de leur dénuement, mais sans renoncer au tutoiement du commencement qui donne valeur à leur vie.
La lecture punitive a été longtemps utilisée, et elle l’est encore aujourd’hui. Elle est la lecture préférée de tous ceux qu’effraie le besoin irrépressible qu’ont certaines personnes d’en savoir plus, de ne pas se satisfaire des habitudes qui nous portent, des vieilles manies, des tics de pensée, des vieilles idées qu’on tient pour vraies ou normatives et qui pourtant blessent beaucoup de monde… Les personnages de cette histoire, tous irremplaçables, disent à la fois la beauté et le risque de rechercher davantage de lumière, sur nous-même et sur tout le reste. Si nous avions dû attendre des tenants d’une lecture punitive et culpabilisante de rechercher ce surcroît de lumière, nous attendrions encore ! Mais si, au contraire de ceux-là nous consentons à être des chasseurs-cueilleurs de lumière, il nous restera alors à vivre le temps qui nous est donné, avec tous ceux qui nous sont confiés et qui sont, chacun à leur manière, « os de nos os et chair de notre chair ».
Une lecture aussi classique que désastreuse a longtemps vu en Adam et Eve les précurseurs d’une culpabilité infinie, d’une dette insolvable : « Voici comment tout a commencé, et depuis, plus rien ne va ! » Pourtant, le récit de la Genèse peut se lire autrement : ce n’est pas nécessairement une séquence faute – aveu – culpabilité – sentence de bannissement, mais peut-être une séquence désir de connaître – émancipation – vertige de la connaissance – acquisition d’une certaine maturité – départ confiant dans le vaste monde.
Adam et Eve quittent la présence d’un Dieu qu’ils ont longtemps tutoyé pour vivre dans l’éloignement et l’invocation distante, à la troisième personne. Ils ont compris comment fonctionne le monde dans lequel ils sont plongés et ils savent qu’ils en sont responsables.
Ils sont sortis de la présence de Dieu avec la conscience très claire d’habiter un monde difficile. Si nous partageons nous aussi cet éloignement, et que nous ne pouvons plus tutoyer Dieu sans songer à ce qui nous sépare de lui, c’est parce qu’il nous fallait un lieu où exercer notre responsabilité. Eh bien, rendre le monde habitable, c’est justement être responsable, ou si vous préférez, avoir du répondant.
Mais admettons que nous ne pouvons pas nous résigner tout à fait à cette invocation à la troisième personne ; il nous reste, au dedans, un autre désir qui est de retrouver un peu de cette proximité idéale des commencements. Voilà pourquoi notre vie de l’esprit est cet aller-retour incessant, entre 2e et 3e personne, entre proximité et indépendance, jusqu’au moment où nous serons parfaitement réunis à celui que nous avons perdu de vue.
En attendant, il nous faut rendre le monde habitable. Et chaque fois que nous laissons de côté l’engrenage mortifère faute-aveu-culpabilité-sentence, pour annonce la grâce du désir de connaître, de l’émancipation et de la confiance, nous rendons à ce monde malmené un peu du sens et de la lumière qu’il a perdus.
Amen.
Cantique : Louange et Prière n° 258 « Tu me veux à ton service », strophes 1 à 3 [cliquer ici]
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Collecte
Musique
Prière d’intercession et Notre Père
Envoi et bénédiction
Spontané final
Sortie / Orgue
Paroles des chants du Culte du 13 Octobre 2024
Psaume : Le Psautier Français n°92 « Oh ! que c'est chose belle », Strophes 1 à 4
[Pour écouter, cliquer ici]
1 - Oh ! que c'est chose belle |
3 - Si les méchants fleurissent |
Cantique : Louange et Prière n°204 « Seigneur, dirige et sanctifie », Strophes 1 et 2
Écouter l'enregistrement en cliquant ici
Strophe 1 |
Strophe 2 |
Cantique : Louange et Prière n°170 « Viens habiter dans nos âmes », Strophes 1 à 2
Strophe 1 |
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Cantique : Louange et Prière n° 258 « Tu me veux à ton service », strophes 1 à 3
1 - Tu me veux à ton service,
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Tu fis mieux que de le dire,
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Paroles des répons des cultes d'éducation biblique
Après la salutation
Ton nom, Seigneur (Psaume 8, str. 1)
Ton nom, Seigneur, est un nom magnifique,
Sans fin la terre en reprend le cantique ;
Elle répond de toute sa beauté
A la splendeur du ciel illuminé.
Après la volonté de Dieu
Revêts, Seigneur, de ta justice (Psaume 72, str. 1)
Revêts, Seigneur, de ta justice
Le Prince de la paix
Et parmi nous qu'il établisse
Son royaume à jamais.
En lui, les plus humbles du peuple
Trouvent un défenseur,
Délivrant les fils de la veuve
Et brisant l'oppresseur.
Après la prière de repentance
Tel que je suis (L&P n°630)
Tel que je suis bien vacillant
En proie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au dedans,
Agneau de Dieu, je viens, je viens !
Après l’annonce de la grâce
Frappez dans vos mains (Psaume 47, str. 1)
Frappez dans vos mains, Vous, tous les humains !
A cris redoublés, Peuples assemblés,
Exultez de joie Car voici le roi.
Redoutable et doux, Dieu veille sur vous ;
Son bras souverain, Sa puissante main,
Étend à jamais Son règne de paix.
Après la confession de foi
Hosanna, hosanna ! (Arc-en-Ciel 441/3)
Hosanna, hosanna !
Chantons d'un cœur fidèle
Le plus grand des amours
Et la joie éternelle !
Jésus le crucifié,
Le roi plein de douceur,
Dans son humilité
Devient notre Seigneur.
Cène
« Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str. 1&2)
Strophe 1
Pare-toi pour une fête
Ô mon âme tiens-toi prête
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.
Strophe 2
Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
A tes tables éternelles !
Bénédiction
Que tout mon cœur (Psaume 138, str.1)
Que tout mon cœur soit dans mon chant,
Qu'il soit brûlant de tes louanges !
Je te rends grâce en ta maison,
Je loue ton nom devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée de ta parole.
J'adore ta fidélité
Et ta bonté qui me console.
Lecture de la Bible
Livre de la Genèse, chapitre 2 verset 25 et chapitre 3 versets 1 à 24
25 Ils étaient tous les deux nus, l'homme et sa femme, et ils n'en avaient pas honte.
Chassés du jardin d’Éden
1 Le serpent était le plus avisé de tous les animaux de la campagne que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : « Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ! »
2 La femme dit au serpent : Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin.
3 Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : « Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sinon vous mourrez ! »
4 Alors le serpent dit à la femme : Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
5 Dieu le sait : le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux qui connaissent ce qui est bon ou mauvais.
6 La femme vit que l'arbre était bon pour la nourriture et plaisant pour la vue, qu'il était, cet arbre, désirable pour le discernement. Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.
7 Leurs yeux à tous les deux s'ouvrirent, et ils surent qu'ils étaient nus. Ils cousirent des feuilles de figuier pour se faire des pagnes.
8 Alors ils entendirent le Seigneur Dieu qui parcourait le jardin avec la brise du soir. L'homme et sa femme allèrent se cacher parmi les arbres du jardin pour ne pas être vus par le Seigneur Dieu.
9 Le Seigneur Dieu appela l'homme ; il lui dit : Où es-tu ?
10 Il répondit : Je t'ai entendu dans le jardin et j'ai eu peur, parce que j'étais nu ; je me suis donc caché.
11 Il reprit : Qui t'a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ?
12 L'homme répondit : C'est la femme que tu as mise auprès de moi qui m'a donné de l'arbre, et j'ai mangé.
13 Alors le Seigneur Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : C'est le serpent qui m'a trompée, et j'ai mangé.
14 Le Seigneur Dieu dit au serpent :
Puisque tu as fait cela,
tu seras maudit entre toutes les bêtes
et tous les animaux de la campagne,
tu te déplaceras sur ton ventre
et tu mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie.
15 Je mettrai de l'hostilité entre toi et la femme,
entre ta descendance et sa descendance :
celle-ci t'écrasera la tête,
et tu lui mordras le talon.
16 A la femme, il dit :
Je multiplierai la peine de tes grossesses.
C'est dans la peine que tu mettras des fils au monde.
Ton désir se portera vers ton mari,
et lui, il te dominera.
17 A l'homme, il dit : Puisque tu as écouté ta femme
et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger,
la terre sera maudite à cause de toi ;
c'est avec peine que tu en tireras ta nourriture
tous les jours de ta vie.
18 Elle fera pousser pour toi des épines et des chardons,
et tu mangeras l'herbe de la campagne.
19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain,
jusqu'à ce que tu retournes à la terre,
puisque c'est d'elle que tu as été pris ;
car tu es poussière,
et tu retourneras à la poussière.
20 L'homme appela sa femme du nom d'Eve (« Vivante »), car elle est devenue la mère de tous les vivants.
21 Le Seigneur Dieu fit à l'homme et à sa femme des habits de peau, dont il les revêtit.
22 Le Seigneur Dieu dit : L'homme est devenu comme l'un de nous pour la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Que maintenant il ne tende pas la main pour prendre aussi de l'arbre de la vie, en manger et vivre toujours !
23 Le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu'il cultive la terre d'où il avait été pris.
24 Après avoir chassé l'homme, il posta, à l'est du jardin d’Éden, les keroubim et l'épée flamboyante qui tournoie, pour garder le chemin de l'arbre de la vie.
Vidéo du culte entier
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