Veillée de Noël 2024

Culte du 24 décembre 2024
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

24 décembre 2024
Veillée de Noël
Liturgie du temps de l’Avent et de Noël

Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par David Cassan, organiste co-titulaire,

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Orgue : Bach (Prélude en do majeur dit de Noël)

Annonce de la grâce

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Cantique: Alléluia n°32-30 « Voici Noël » [Stille Nacht, heilige Nacht], Strophes 1 à 4 [cliquer ici]

Lecture biblique : Ésaïe 11 :1-9 

1 Alors un rameau sortira du tronc de Jessé, un rejeton de ses racines sera fécond.
2 Le souffle du SEIGNEUR reposera sur lui : souffle de sagesse et d'intelligence, souffle de conseil et de vaillance, souffle de connaissance et de crainte du SEIGNEUR.
3 Il respirera la crainte du SEIGNEUR ; il ne jugera pas sur l'apparence, il n'arbitrera pas sur un ouï-dire.
4 Il jugera les pauvres avec justice, il arbitrera avec droiture en faveur des affligés du pays ;il frappera la terre du sceptre de sa bouche, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.
5 La justice sera la ceinture de ses reins, et la probité, la ceinture de ses hanches.
6 Le loup séjournera avec le mouton, la panthère se couchera avec le chevreau ; le taurillon, le jeune lion et les bêtes grasses seront ensemble, et un petit garçon les conduira.
7 La vache et l'ourse auront un même pâturage, leurs petits une même couche ; le lion, comme le bœuf, mangera de la paille.
8 Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère, et l'enfant sevré mettra sa main dans le trou de l'aspic.
9 Il ne se fera aucun mal, il n'y aura aucune destruction, dans toute ma montagne sacrée ;car la connaissance du SEIGNEUR remplira la terre comme les eaux recouvrent la mer.

Cantique : Louange et Prière n° 103 « D’un arbre séculaire », strophes 1,2,3 [cliquer ici]

Lecture biblique : Luc

En ces jours-là parut un décret de César Auguste, en vue du recensement de toute la terre habitée. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David appelée Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
Pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait accoucher arriva, et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l'emmaillota et l'installa dans une mangeoire, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans la salle.

Méditation :

Luc raconte un recensement, un moment où l’on compte les humains, comme si les étoiles du ciel pouvaient se laisser compter, comme si les grains de sable de la plage pouvaient se dénombrer, comme si la descendance d’Abraham pouvait s’inscrire sur des tablettes, comme si l’espérance de Dieu pouvait se mesurer. De mémoire d’historien, aucun recensement historique ne correspond vraiment à celui que raconte Luc, les dates ne correspondent pas, les personnages ne sont pas au pouvoir au moment où est situé le récit, bref, Luc nous propose le motif du recensement de toute la terre habité comme une parabole, une image de l’orgueil de l’empire. Mesurer sa propre grandeur, pour mieux mesurer ce que les habitants de l’empire lui doivent. Le recensement est une image de la main mise sur les vies humaines, une façon d’accuser l’empire de vouloir se prendre pour Dieu.

La naissance joue alors son rôle de perturbateur salutaire, le grain de sable qui ne se laisse pas compter, celui qui arrive sur la grève, façonné depuis des temps immémoriaux et qui vient déranger le grand projet. Plus un. Un de plus.
Il n’y a pas de place pour celui qui va ajouter une unité au grand comptage, pas de place ni pour lui, ni pour ses parents —moins trois. La machine à calculer le pouvoir sur le monde se grippe.

Un enfant à naître : faut-il le compter, ou ne pas le compter ?
Un enfant presque-là, un espoir pas encore attesté, une promesse pas encore accomplie.
Luc nous entraîne là où les calculs déraillent, où les vies échappent à la maîtrise des puissants.
Luc raconte que l’enfant Jésus naît dans le monde des humains pour comme un nouveau monde dans le monde. Un humain de plus, ce n’est pas une unité de plus au tableau de recensement, un humain de plus, même tout petit, même à peine né, c’est un monde qui surgit, un tissu de relation qui commence à se tisser, une histoire singulière qui vient changer la grande histoire. Personne ne semble le comprendre au moment où la famille arrive à l’auberge pour faire halte, personne ne semble vouloir faire de la place à ce tout petit qui naît avec son monde.
C’est avec les animaux que l’enfant se trouve accueilli, avec les bergers, avec les anges, tous ces êtres auxquels personne ne fait attention mais qui représentent la vie avec Dieu. Le troupeau du bon berger, les anges qui portent la paroles, et les bergers d’Israël, ceux qui veillent dans les montagnes et attendent patiemment le jour du salut.
 
Cantique : Louange et Prière n° 102 "Sortez bergers de vos retraites", strophes 1 & 2 [cliquer ici]

Il y avait, dans cette même région, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur survint devant eux, et la gloire du Seigneur se mit à briller tout autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande crainte. Mais l'ange leur dit : N'ayez pas peur, car je vous annonce la bonne nouvelle d'une grande joie qui sera pour tout le peuple : aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, qui louait Dieu et disait :
Gloire à Dieu dans les lieux très hauts,
et, sur la terre, paix parmi les humains en qui il prend plaisir !

Méditation :

Jésus naît aux marges, loin de l’orgueil des puissants qui comptent combien ils pèsent sur la balance du pouvoir. Jésus naît dans le monde bien humain qui se demande : qui est le plus grand ? Et il naît dans le monde, å ses marges, dans les régions montagneuses, là où chacun est maître de sa propre vie et se mesure à lui-même et à sa vocation de créature de la parole de Dieu. Les bergers sont ceux qui ne peuvent pratiquer au temple, mais qui gardent les troupeaux pour ceux qui peuvent y aller. Ils ont un statut particulier, il sont essentiels à la vie de toute la communauté, mais en même temps, ils sont parfois méprisés par les pharisiens parce qu’ils n’ont pas le loisir de pratiquer les observances des rites religieux. En contact avec les bêtes, sans barrière entre le pur et l’impur, les bergers sont à la fois l’image ancestrale du nomadisme d’Israël et celle d’une religion sédentaire qui exclue ceux qui ne peuvent la suivre.
À Noël, c’est un des leurs qui voit le jour, il sera le bon berger, celui qui n’a nulle part où reposer sa tête, celui qui veille sans cesse sur son peuple.
Au bout du compte, Jésus ne sera pas compté, il naîtra aux marges, là où les comptes sont flou, là où la vie s’invente dans la précarité et l’humilité, là où aucun puissant de ce monde ne voudrait aller voir. Le petit enfant de Noël nous entraîne aux marges, là où toute vie est remise à la grâce de Dieu et où les lignées ne sont plus biologiques mais spirituelles.
Entre les anges et les bêtes, comme au désert lors de la tentation, dans une pleine humanité rejointe par Dieu.

Cantique: Alléluia n°32-27 « Les anges dans nos campagnes (Gloria in Excelsis Deo) » , Strophes 1 à 4 [cliquer ici]

Conte : Ces deux bêtes de somme

Pendant ce temps, loin des troupeaux des montagnes de Judée, d’autres animaux se réunissent et il règne chez eux, une sorte de malentendu :

Ce que tout le monde devrait savoir, mais que beaucoup de gens ignorent, c’est que tous les ans a lieu, sur le mont Ararat,  un congrès mondial de tous les animaux, de la terre, à raison de deux, par espèce, mâle et femelle. Une sorte de trêve est proclamée pour cette occasion, si bien que le lion voisine avec la brebis, le chat, avec la souris. Seul l’homme néglige de s’y faire représenter. Il a bien tort. C’est ce qui nous vaut d’être si peu renseignés sur cet important Congrès annuel.

Ararat est le mont où a atterri l’Arche de Noé, lorsque les eaux du déluge avaient suffisamment baissé. C’est en souvenir de ce sauvetage mémorable que tous les animaux de la terre font une trêve d’un jour, une fois l’an ; et s’ils ont choisi pour cette solennité, un des derniers jours de l’année, c’est en l’honneur du Père Noé, pour qui il conserve, en leur mémoire de bêtes, précieuse estime

Cet usage, dois-je dire, commença a une date du passé qu’il est impossible de préciser avec exactitude mais sans doute dès l’année qui suivait le déluge

Il arriva donc, il y a environ 1900 ans qu’en ce concile œcuménique , le lion, sacré roi des animaux depuis des temps immémoriaux, annonça à l’assemblée bruyante qu’il présidait avec une inégalable majesté :

« j’ai à vous faire part, Frères et Sœurs , cria-t-il, d’une nouvelle d’exceptionnelle importance. Vous savez que les temps merveilleux d’Éden doivent un jour refleurir sur la terre et que les animaux, ainsi que l’homme, seront appelés à connaître une parfaite béatitude sur une terre vouée à un éternel printemps, n’avons-nous pas appris, lors d’une précédente assemblée, qu’un homme inspiré, avait écrit, faisant allusion à ces temps extraordinaires : « le loup habitera, avec l’agneau, le léopard gîtera avec le chevreau ; le veau, le lion, et le bœuf, qu’on engraisse, vivront ensemble, et un petit enfant les conduira. La génisse paîtra avec l’ourse ; leurs petits gîteront ensemble, et le lion mangera du fourrage comme le bœuf » ?

Chers collègues, je ne sais si mon estomac s’accommodera volontiers de ce genre de victuailles, mais enfin, là n’est pas la question. La nouvelle que je puis vous annoncer est celle-ci : ces temps annoncés sont proches. Le Fils du Roi du Ciel, à l’empire de qui nous appartenons, va venir lui-même sur cette terre et rétablir toute chose ! Notre frère l’aigle est le messager de cet étonnante nouvelle. Il vient tout droit de Nazareth, en Galilée, où il gîte parmi les rochers! »

Une immense acclamation emplit l’espace. Le Mont Ararat lui-même en tressaillit, dans une émotion profonde.
L’aigle alors pris la parole :

« Ce que vient d’annoncer sa majesté, le Lion qui préside avec tant d’autorité sur cette honorable assemblée est absolument juste. Je n’en sais pas plus, mais notre petite sœur l’hirondelle, qui n’est pas encore arrivée, nous apportera les dernières nouvelles. »

L’extraordinaire nouvelle avait suscité une émotion considérable. Tout le monde parlait à la fois. L’âne en brayait d’allégresse et le bœuf en beuglait comme un sourd. Et l’un et l’autre faisaient un tel tapage qu’on en fut scandalisé. Ils se firent rappeler à l’ordre par le président qui dit à qui voulait l’entendre, que décidément, « ces bêtes de somme ne savaient pas se tenir en société ». Le mot fit fortune. « Ces bêtes de somme ! »

Tout ce résumé de la création répéta le mot avec tout le mépris désirable. Jusqu’au moineau, doublé de sa moinelle qui le piaillait éperdument  !
Car chacun sait que les bêtes de somme sont dans la gent animale, considérées avec grand mépris.
Ce sont des domestiques, des serviteurs, des ouvriers ! Ah ! Il fallait bien cette assemblée annuelle obligatoire pour que l’aristocratie des bêtes consentit a frotté son poil à celui de cette valetaille . La mouche elle-même en bourdonnait d’indignation et de ressentiment.

Le lion rétablit l’ordre à grand peine.
« Frères, s’écria-t-il, il convient que, pour accueillir le fils du Roi de l’Univers, nous envoyions une délégation représentative du meilleur de notre race ».

Là-dessus, chacun se cru fait pour cet honneur, jusqu’au moustique qui, pour ce savoir le plus agaçant des personnages, se croyait aussi le plus important.
Le lion dit :
« Naturellement, j’en suis, étant roi, par droit très ancien, et, par la vertu de ma mâchoire, de ma crinière et de mes griffes. Si quelqu’un me refuse ce droit, qu’il le dise. »
Une immense acclamation, salua la candidature du lion. Assurément, l’unanimité était complète.

« Moi, dit le tigre, je ne suis point un roi, n’étant que premier ministre dans la jungle. Mais j’ai du sang royal dans les veines. Au surplus, la splendeur de ma robe me  désigne nécessairement pour les fêtes solennelles qui se préparent, et dont la somptuosité n’aura jamais été égalée.
Moi aussi, j’ai mâchoire et griffes. Si quelqu’un veut en connaître le tranchant, qu’il le dise ! »

Mais personne ne lui contesta l’excellence de ses armes et son habilité à s’en servir. Par acclamation, le tigre fut désigné pour faire partie de la délégation.

Là-dessus, l’ours s’écria qu’il était le roi de la montagne, y étant le plus craint.; le loup, le roi de la forêt, étant le plus haï. L’aigle n’eut point de peine à se faire reconnaître pour roi de l’air, ses serres et son bec redoutables lui valaient cet honneur.

Une grande clameur manifesta l’enthousiasme de l’immense foule devant une si splendide délégation. Assurément, le genre animal serait dignement représenté à cette fête dont l’éclat, s’annonçait comme inouï. Ne disait-on pas que le firmament lui-même en serait, et qu’il déléguerait la plus brillante de ses étoiles qui viendrait tout  exprès de l’Orient ?

Là-dessus, l’hirondelle arrive : « Ah ! »
Une interminable acclamation l’accueillit. N’apportait-elle pas les toutes dernières nouvelles ?
Puis le silence se fit, absolu. On aurait entendu les sauts d’une puce.

« Sire lion, cria-t-elle, et vous tous, écoutez cette nouvelle étonnante. Je l’ai entendu du chuchotement d’une troupe d’anges qui se rendait du ciel vers la terre pour participer au prodigieux évènement. Le fils du Roi des cieux et de la terre arrive ! Seulement, cette arrivée ne sera pas sensationnelle: elle sera même sans beauté et sans gloire. Il vient de naître dans une étable, dans une famille toute simple ; et il est destiné à vivre parmi les hommes comme un serviteur ! »

Lorsque l’hirondelle eut parlé, le silence se prolongea d’abord longuement ; et c’était le silence de la stupeur. Puis, des mots coururent de bouche bouche : « dans une étable…un serviteur ! »

Le tigre reprit la parole :
«Sire Lion, dit-il, avec une grande éloquence, je ne pense pas ( il toussote) que puisqu’il s’agit d’une étable, ce soit exactement l’endroit où puisse se fourvoyer votre majesté léonine. On y dit les tapis faits de fumier. Quant à moi j’y souillerais ma robe. Au fait, je ne crois pas que nos collègues qui, avec nous, ont haut prestige, dans l’aristocratie animale, les rois de la montagne, de la forêt et de l’air, accepteront de se rendre en un lieu si peu digne de notre naissance, de notre puissance et de notre gloire. »

Le lion répondit :
« Tigre, mon frère bien-aimé, à la force magnifique, tu joins la sagesse et l’éloquence. Tu parles bien et parles juste. Que proposes-tu alors ? Allons-nous nous abstenir ? Ce ne serait pas convenable. »
Un immense silence emplissait la montagne. On aurait entendu une carpe parler.

« Sire Lion, fit le Tigre, si votre majesté veut s’en remettre à mon jugement, je propose qu’on envoie …… ces deux bêtes de somme : le bœuf et l’âne !
Là-dessus, un immense éclat de rire secoua la montagne. Quant à l’âne et le bœuf, les deux balourds, ils souriaient, n’entendant point la plaisanterie.
                                                                                    ***
Je me suis laissé dire que ce compte-rendu de la fameuse assemblée de l’Ararat serait peut-être apocryphe, ou fantaisie de poète. S’il l’est, je voudrais bien qu’on me dise, alors pourquoi on peut voir toujours dans la crèche de Betlehem le bœuf et l’âne, ces deux bêtes de Somme ! Il doit y avoir à cela une raison ! Serviteurs du pauvre, laborieux, paisibles, point vantards, fidèles, cela suffit-il pour leur mériter tant d’honneur ? Au fait, pourquoi pas ? Les derniers seront les premiers, c’est là la justice des temps nouveaux qu’apporte le Sauveur.

Cantique : Louange et Prière n°115 « Hosanna », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Offrande

Orgue : Bach, Pastorale

Prière d’intercession de Noël
Avec leurs épées, ils forgeront des socs de charrue, et avec leurs lances, ils feront des faucilles. On ne lèvera plus l'épée un pays contre l'autre, on ne s'exercera plus à la guerre. Vous, les descendants de Jacob, en route ! Marchons dans la lumière du Seigneur !

Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen

Cantique de Noël : Louange et Prière n° 112 "O nuit bienveillante", strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Bénédiction
Joyeux Noël !
 
Cantique: Alléluia n°32-29 « Il est né le divin enfant » strophes 1 à 4 [cliquer ici]

Paroles des chants du Culte du 24 Décembre 2024

Cantique : Alléluia n°32-30 « Voici Noël » [Stille Nacht, heilige Nacht], Strophes 1 à 4


Strophe 1
Voici Noël, ô douce nuit !
L'étoile est là qui nous conduit.
Allons donc tous avec les Mages
Porter à Jésus nos hommages
Car l'Enfant nous est né,
Le Fils nous est donné !

Strophe 2
Voici Noël, oh ! quel beau jour !
Jésus est né ! quel grand amour !
C'est pour nous qu'Il vient sur la terre
Qu'il prend sur Lui notre misère
Un Sauveur nous est né,
Le Fils nous est donné !

Strophe 3
Voici Noël, ah ! d'un seul cœur
Joignons nos voix au divin chœur
Qui proclame au ciel les louanges
De Celui qu'annoncent les anges !
Oui, l'Enfant nous est né,
Le Fils nous est donné !

Strophe 4
Voici Noël, ne craignons pas
Car Dieu nous dit : « Paix ici bas,
Bienveillance envers tous les hommes ! »
Pour nous aussi, tels que nous sommes,
Un Sauveur nous est né,
Le Fils nous est donné !

Cantique: Louange et Prière n°103 « D'un arbre séculaire », Strophes 1 à 3


Strophe 1
D'un arbre séculaire, 
Du vieux tronc d'Isaï, 
Durant l'hiver austère, 
Un frais rameau jaillit. 
Et sur le sol durci,
Dans la nuit calme et claire, 
Une rose a fleuri.

Strophe 2
Par la bouche fervente 
Du pieux serviteur, 
Dieu, de sa voix clémente, 
Promettait un sauveur. 
Il vient, suprême honneur, 
Chez une humble servante 
Toute à son pur bonheur.

Strophe 3
Il vient sans apparence ; 
Des pauvres il est roi ; 
Il connaît leur souffrance, 
Les guérit par la foi.
La mort n'a plus d'effroi : 
Il me rend l'espérance, 
En se donnant pour moi.

Cantique : Louange et Prière n° 102 "Sortez bergers de vos retraites", strophes 1 à 4

1. Sortez, bergers, de vos retraites.
A Bethléem, Dieu vous attend. 
L’enfant promis par les prophètes
Naît ici-bas en cet instant.

2. Fils de David qui fut lui-même, 
Tout comme vous, pâtre en ces lieux,
C’est votre accueil surtout qu’il aime.
La terre en vous répond aux cieux.

3. Celui qui dort, si pur, si tendre,
Sera demain le bon berger ;
Et sa voix, tous voudront l’entendre,
Mais non la voix d’un étranger.

4. Pour ses brebis, en sacrifice,
Il s'offrira sur une croix
D'un seul élan, qu'on te bénisse,
Fils de berger, Maître des rois !

Cantique: Alléluia n°32-27 « Les anges dans nos campagnes (Gloria in Excelsis Deo) » , Strophes 1 à 4

Strophe 1
Les anges dans nos campagnes,
Ont entonné l’hymne des cieux ;
Et l’écho de nos montagnes
Redit ce chant mélodieux :
Gloria in excelsis Deo (bis)

Strophe 2
Bergers, grande est la nouvelle :
Le Christ est né, le Dieu sauveur
Venez, le ciel vous appelle
A rendre hommage au Rédempteur !
Gloria in excelsis Deo (bis)

Strophe 3
Apprenez tous la naissance
D'un roi sauveur en Israël ;
Que dans sa reconnaissance,
Le terre chante avec le ciel :
Gloria in excelsis Deo( bis)

Strophe 4
Vers l'enfant qui vient de naître,
Accourons tous avec bonheur !
Le ciel nous l'a fait connaître :  

Oui, gloire au Christ le Dieu sauveur !
Gloria in excelsis Deo (bis)

Cantique : Louange et Prière n°115 « Hosanna », strophes 1 à 5

1 - Hosanna ! Béni soit
Le Sauveur débonnaire
Qui vers nous, plein d'amour,
Descend du sein du Père !
Béni soit le Seigneur
Qui vient des plus hauts cieux
Apporter aux humains
Un salut glorieux.

2 - Hosanna ! Béni soit
Le Prince de la vie !
Que de joie, en son nom,
Notre âme soit ravie !
Qu'en des accents nouveaux
Elle éclate aujourd'hui !
Que tout enfant de Dieu
Tressaille devant lui !

3 - Hosanna ! Béni soit
Cet ami charitable,
Que le plus grand pécheur
Va trouver favorable !
Humble et sans apparat,
sous notre humanité.
Il a voilé l'éclat.
De sa divinité.

4- Hosanna ! Béni soit 
Jésus, notre justice !
Pour nous, pour nos péchés, 
Il s'offre en sacrifice.
Ce fils du Dieu vivant, 
Ce puissant Roi des rois,
Pour nous, pauvres pêcheurs, 
Vient mourir sur la croix.

5- Hosanna ! Rachetés,
Peuple libre et fidèle !
Répétez "Hosanna !"
Pleins d'une ardeur nouvelle ;
C'est votre hymne d'amour,
C'est votre chant de paix.
Que ce chant parmi vous
Retentisse à jamais !

Cantique : Louange et Prière n°115 « Hosanna », strophes 1 à 3

1 - Hosanna ! Béni soit
Le Sauveur débonnaire
Qui vers nous, plein d'amour,
Descend du sein du Père !
Béni soit le Seigneur
Qui vient des plus hauts cieux
Apporter aux humains
Un salut glorieux.

2 - Hosanna ! Béni soit
Le Prince de la vie !
Que de joie, en son nom,
Notre âme soit ravie !
Qu'en des accents nouveaux
Elle éclate aujourd'hui !
Que tout enfant de Dieu
Tressaille devant lui !

3 - Hosanna ! Béni soit
Cet ami charitable,
Que le plus grand pécheur
Va trouver favorable !
Humble et sans apparat,
sous notre humanité.
Il a voilé l'éclat.
De sa divinité.

Cantique: Alléluia n°32-29 « Il est né le divin enfant » strophes 1 à 3


Strophe 1
Il est né le divin enfant, Jouez hautbois, résonnez musettes !
Il est né le divin enfant, Chantons tous son avènement !
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous le promettaient les prophètes
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous attendions cet heureux temps.

Strophe 2
Il est né le divin enfant, Jouez hautbois, résonnez musettes !
Il est né le divin enfant, Chantons tous son avènement !
Une étable est son logement
Un peu de paille est sa couchette,
Une étable est son logement
Pour un dieu quel abaissement !

Strophe 3
Il est né le divin enfant, Jouez hautbois, résonnez musettes !
Il est né le divin enfant, Chantons tous son avènement !
Partez, grands rois de l'Orient !
Venez vous unir à nos fêtes
Partez, grands rois de l'Orient !
Venez adorer cet enfant !

Strophe 4
Il est né le divin enfant, Jouez hautbois, résonnez musettes !
Il est né le divin enfant, Chantons tous son avènement !
O Jésus ! O Roi tout-puissant
Tout petit enfant que vous êtes,
O Jésus ! O Roi tout-puissant,
Régnez sur nous entièrement !

Refrain
Il est né le divin enfant, Jouez hautbois, résonnez musettes !
Il est né le divin enfant, Chantons tous son avènement !

Vidéo du culte entier

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