Un équipage serein au risque des tempêtes

Marc 4:35-41

Culte du 30 juin 2024
Prédication de Agnès Adeline-Schaeffer
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

30 juin 2024
« Un équipage serein au risque des tempêtes »

Culte présidé par les pasteures Agnès Adeline-Schaeffer et Béatrice Cléro-Mazire
Prédication à deux voix par les pasteures Agnès Adeline-Schaeffer et Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par Aurélien Peter, organiste suppléant

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Musique : Orgue
 
Salutation

La grâce et la paix vous sont données
de la part de Dieu qui est, qui était et qui vient
et de Jésus-Christ, son fils, notre Sauveur et notre frère.
 
Accueil

Bienvenue à toutes et à tous pour ce temps de culte. Nous sommes réunis aujourd’hui en Assemblée Générale, toujours un temps fort pour notre vie d’Église.
Les églises de la Réforme ont la chance de pouvoir voter les projets et les décisions des conseils presbytéraux qu’ils ont élus, pour mener à bien l’Église dans sa vocation et sa mission. Certains verront cette assemblée générale comme une pure formalité administrative, mais nous pouvons y voir aussi cette assemblée générale comme l’expression incarnée de notre désir d’aider à la venue du royaume de Dieu dans ce monde.
Cette année nous renouvelons une partie du Conseil Presbytéral. Donc, nous voterons pour de nouveaux conseillers tout à l’heure.
A celles et ceux qui sont présents dans ce temple, et qui voudraient rester pour cette assemblée générale, même s’ils ne sont pas membres électeurs, vous êtes tous les bienvenus.
A celles et ceux qui sont derrière leur écran pour suivre ce culte ce matin, nous unissons à ce temps de prière et de chant.
 
Prions ensemble :

Père, tu nous donnes ton Saint-Esprit, pour conduire notre rencontre et nos débats, 
et nous voulons te dire notre joie et notre reconnaissance.
“car c’est à nous qu’est destinée la promesse,
à nos enfants ainsi qu’à tous ceux qui sont au loin,
aussi nombreux que tu les appelleras.”  Amen.
 
Répons : Bénissons Dieu le seul Seigneur
Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs
Levons nos mais dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

 
Louange
Ensemble, louons le Seigneur, notre Dieu :

Nous te louons, Seigneur, parce que tu fais pour nous des choses impossibles.
Tu nous offres, par la présence de ton Fils, le meilleur de toi-même pour donner un sens à notre vie.
Nous te louons Seigneur, parce que tu nous appelles à vivre avec toi chaque jour de cette nouvelle semaine.
Nous te louons Seigneur, parce que tu nous as dit : « Tout est possible à celui qui croit ».
Oui, Seigneur, nous te louons.
Et de tout notre cœur, nous t’appelons :
Viens mettre ton impossible, là où nous n’attendons plus rien !
Donne-nous d’aimer encore, là où notre cœur est devenu froid !
Donne-nous d’espérer encore, là où nous sommes déçus et résignés !
Donne-nous de croire encore, là où nous sommes gagnés par le doute !
O Dieu d’amour, réveille-nous !
Et viens mettre ton impossible,
Dans notre possible.
Amen. 
(Francine Carrillo)
 
Psaume : Psautier Français n°98 « Revêts Seigneur de ta justice », strophes 1, 3 et 4 [cliquer ici]
 
Volonté de Dieu

Écoutons maintenant ce que Dieu veut de nous non seulement pour aujourd’hui, mais pour tous les jours qui viennent :
« Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée.
  C’est là le premier et le grand commandement.
Et voici le second qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas d’autres commandements plus grands que ces deux-là.
Fais cela et tu vivras.

Répons : Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute
Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

 
Confession du péché
Prions ensemble :

Dieu, toi que nous appelons notre Père, ou toi que nous appelons autrement, ou quel que soit le nom par lequel nous te prions, nous voici devant toi tels que nous sommes.
Nous construisons, chacun à notre manière, des murs de séparation,  des murs qui nous protègent des autres, mais qui ne nous protègent pas de nous-mêmes.  
Nous t’en prions, Viens habiter en nos âmes.

« Par toi le monde est créé.... Crée-le encore !
Notre cœur est le monde qui a besoin de ta force créatrice.
Re-crée ce que tu as formé.
Assemble ce qui se désagrège.
Éveille ce qui est stérile. 
Rajeunis ce qui est vieux.
Donne-nous des yeux pour voir la lumière,
Donne-nous la force de porter du fruit et de nous réjouir, corps et âme.
Anime ce qui est figé.
Rends-nous vivants, nous que notre peur paralyse.
Donne courage aux abattus, espoir aux affligés,
Liberté à ceux que leur faute accable, 
Donne la foi à ceux qui soupirent après elle.
Donne aux muets de parler. 
Donne aux méfiants une parole de confiance
Et à tous ceux qui ne savent comment te louer, donne une parole qui te loue, ô Dieu ». 
(Jörg ZINK,  Approches à l’école de la prière, LLB p. 49)

Viens habiter dans nos âmes, et donne à chacun, chacun ton pardon qui relève et guérit.
Pour détruire les murs de séparation, donne-nous ta paix. Amen.
 
Répons : J’aime mon Dieu, car il entend ma voix
J’aime mon Dieu, car il entend ma voix.
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

 
Annonce du pardon
Ainsi parle le Seigneur :
“Je vous donnerai un cœur nouveau,
Je mettrai en vous mon Esprit, je serai votre Père,
Vous serez mes fils et mes filles.”
“Celui qui écoute ma parole, dit Jésus,
Et qui croit en celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle.
Il ne vient pas en jugement,
Mais il est passé de la mort à la vie.”

Répons : Combien grande est ta gloire
Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais,
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire. !
Tes œuvres sans pareille ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter Seigneur, tes divines merveilles.

 
Confession de foi :

Dieu, je le cherche sans jamais le trouver.
Quand je m'adresse à lui, 
j'espère qu'Il m'entend, mais je n'en sais rien. 
On m'a dit qu'Il est lumière, nourriture et vie, Amour, Justice et Paix.
Je voudrais le croire. Mais ce sont des hommes qui m'ont dit tout cela.
Comment une parole d'homme peut-elle devenir Parole de Dieu ?
Pourtant je crois que les hommes de la Bible, Moïse et les prophètes 
n'auraient jamais parlé comme ils l'ont fait,
s'ils n'avaient pas été inspirés par la puissance de l'Esprit de Dieu.
C'est le même esprit qui anima Jésus de Nazareth et lui fit prendre conscience,
dès son enfance, que Dieu était son Père. 
Jamais ses actes n'ont contredit ses paroles.
Il est mort pour ne pas se renier.

Je crois que Jésus est le Christ, l'envoyé de Dieu.
Il est pour moi le Chemin qui conduit à Dieu.
C'est encore l'Esprit qui témoigne à notre esprit
que nous sommes enfants de Dieu.
Je crois l'amour plus fort que la mort.
Amen.
(Pasteur Pierre Fath) 

Répons : Grand Dieu, nous te bénissons
Grand Dieu, nous te bénissons,
Nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons,
De concert avec les anges,
Et prosternés devant toi,
Nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi,
Nous t’adorons, ô grand Roi.

 
Doxologie : Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, d’éternité en éternité !

Lecture biblique : Évangile selon Marc, chapitre 4, versets 35 à 41 [cliquer ici]
 
Cantique : Louange et Prière n° 310 « Notre barque est en danger », strophes 1, 2 et 3 [cliquer ici]
 
Prière d'illumination : 

Seigneur, garde-nous de nous croire arrivés,
De nous croire possesseurs de ta vérité.
Rends-nous disponible pour une recherche toujours plus profonde de ton Évangile.
Envoie sur chacun et chacune de nous ton Esprit Saint,
Que ta Parole nous atteigne au plus profond de nous-mêmes.
Que ton amour emporte nos volontés rebelles ou défaillantes.
Que ta joie nous illumine au terme des chemins semés d’obstacles.
Car tu es le Dieu de la vie, et tu prends de chacun, chacune de nous, tes enfants.
Amen.

Musique : Orgue

Prédication : Un équipage serein au risque des tempêtes

            C’est une histoire de barque. À moins que ce soit une histoire de pécheurs, de pécheurs dans la même barque. Avec d’autres barques autour qui regardent cette barque-là.
            C’est une histoire de tempête, de vent violent qui se lève sur un lac, un vent inattendu, qui malmène les barques et les équipages humains qui sont dans les barques.
            Dans notre culture, la barque, le bateau, la nef, symbolise l’Église. L’église au sens large, qui réunit tous les fidèles qui croient en Jésus le Christ et qui s’engage à sa suite par la foi.

            La barque de l’église peut être comme la « Nef des fous » que décrit Jérôme Bosch dans son tableau du même nom. Un lieu où chaque membre de l’équipage est tellement occupé par son propre plaisir, ses propres aspirations, ou ses propres affaires, que le bateau ressemble très vite à un radeau de la Méduse, et où aucun cap commun ne peut être suivi. Le livre de Sébastien Brant qui développe le thème de cette image de l’église comme un lieu où il n’y a plus de boussole commune, mais une somme de désirs individuels et égoïstes contient un vers de l’auteur qui dit : « Mieux vaut rester laïc que de mal se conduire en étant religieux ». Un tel équipage ne résistera à aucune tempête, et il y a fort à parier que lorsque le temps deviendra mauvais, les membres de l’équipage chercheront à quitter le navire, l’un après l’autre.

            La barque de l’église, peut aussi être comparée à une grande galère, un navire où chacun assis à sa place doit ramer dans le sens du chef et ne peut rien choisir. Les protestants, descendants de galériens ont refusé ce système de navigation, pas seulement à cause de la violence qu’il représente, mais aussi parce qu’ils étaient convaincus qu’à plusieurs, on pouvait trouver un moyen de faire équipage dans la nef de l’église et ne pas laisser un chef envoyer tout le navire à sa perte sans rien faire.

           En parlant de naufrage, on pourrait aussi comparer la barque de l’église au Titanic, un bateau qui se croit insubmersible et qui reproduit en son sein les inégalités et les hiérarchies arbitraires et injustes du monde. Dans ce cas, c’est l’arrogance de se croire meilleur que les autres, dans la certitude du bien fondé d’un ordre établi, qui mène tout l’équipage, les arrogants, et celles et ceux qui leur sont soumis, à une catastrophe.

            Mais on pourrait être plus biblique et comparer la nef de l’église à une arche de Noé, un refuge pour toutes celles et ceux qui risque d’être submergés par les difficultés, dans un monde sans merci. L’église serait alors un lieu de sauvetage, qui mettrait à part du monde des êtres fragiles et qui sans le secours de l’église auraient du mal à vivre.

            L’Église, comme fiction du collectif au moins est un peu de chacune de ces images, parce qu’elle est avant tout société humaine, groupe assemblé sur des repères qui fluctuent et se recouvrent ou se contredisent parfois.

            Mais dans l’Évangile de Marc, l’embarcation décrite est un barque de pécheurs. C’est un outil de travail qui sert à rapporter de quoi nourrir celles et ceux qui restent à terre autant que l’équipage. Les filets, de ce bateau, quand ils rentrent pleins au port, apporte de quoi subsister à tout une société humaine.

           Avec beaucoup d’humour, Marc nous montre le contraste entre un équipage de bonne volonté, qui panique dans la tempête et qui assume de dire ses peurs, avec un homme seul qui a si peu peur qu’il dort à la poupe du navire, sur le coussin. Drôle de marin ce Jésus !

            Nous pouvons prendre ce texte de la tempête apaisée comme une métaphore de notre vie. Nos vies ressemblent à des tempêtes, lorsque nous sommes ballottés par les difficultés et les souffrances de la vie, Jésus n'est pas au sec et en sécurité sur le rivage. Il est là, dans la barque de nos épreuves, à nos côtés. Il est là, solidaire et souffrant avec nous.

            La barque peut être comparée à l’image de notre propre personne. Dans la Bible, la barque, c’est l’être humain, la barque dans la tempête, c’est l’être humain ballotté par les épreuves de la vie.  Et Jésus dort au fond de la barque. Autrement dit, Il dort au fond de nous-mêmes.

           Évidemment, allez-vous répondre, bien sûr qu’il est là, mais justement !  Il dort au fond de la barque, et c’est le plus inquiétant ! En tout cas, cela inquiète les disciples. Et cela a de quoi nous surprendre nous aussi.  Jésus dort, il est silencieux puisqu’il dort, et du coup, on pense un peu trop rapidement que c’est Dieu aussi qui se tait et nous abandonne. Un jour une paroissienne à qui je rendais visite, m’a dit : « Il n’y a pas plus assourdissant que le silence de Dieu ». Lorsque nous traversons les épreuves de la vie, nous pouvons nous sentir extrêmement seuls, comme cet équipage qui transporte un sage qui ne les aide pas du tout.  

            Il suffit d’une parole à Jésus pour régler ce qui faisait tellement peur aux disciples. Au lieu de se débattre et de chercher comment il va faire pour naviguer dans la tempête, Jésus choisit de s’attaquer à la tempête elle-même. Il lui dit : « silence, tais-toi ».

            Dans la barque de l’église, il faudrait un équipage uni qui pense au bien commun, pour éviter d’être une nef des fous. Un équipage engagé collectivement, mais libre individuellement, pour ne pas se retrouver à ramer sans réfléchir dans le même sens sans avoir la possibilité d’imaginer un nouveau cap pour le navire. Dans la nef de l’église il faudrait un équipage égalitaire, qui ne reproduit pas les images hiérarchisées de nos sociétés inégalitaires, histoire qu’en cas d’avarie, les canots de sauvetages ne soient pas toujours pour les mêmes, comme dans le Titanic. Il faudrait que cet équipage accueille chacun, chacune avec douceur, avec sympathie, pour que chaque personne qui monte à bord de l’arche se sente tellement sauvé par l’amour de Dieu. Il faudrait aussi que cet équipage remonte des filets bien pleins de la nourriture spirituelle que Jésus nous a apportée, pour qu’avec le travail de notre église, qui n’est qu’une barque parmi d’autres, beaucoup soient nourris au même amour du prochain. Il faudrait enfin, que chaque membre de cet équipage croit qu’avec une parole de foi on peut faire taire les tempêtes au lieu de s’y perdre.

            Aujourd’hui, dans la nef de l’Oratoire du Louvre, il y a des membres d’équipage qui ont conduit ce grand navire que l’on appelle parfois avec orgueil le vaisseau amiral de la flotte protestante, et qui, du point de vue de l’Évangile n’est qu’un bateau de pêche, mais quel bateau de pêche !  C’est un navire ancien et robuste certes, mais surtout porteur d’une liberté attendue par beaucoup, comme la barque des disciples du Christ. Dans les tempêtes, cet équipage a su avancer et faire taire la peur pour garder le cap essentiel : rechercher le règne de Dieu.

            Merci à toutes et tous qui ont permis de mener à bien une mission que Dieu insère au gré du temps.

           Cet équipage se renouvelle aujourd’hui avec d’autres personnes qui montent à bord tandis que les premiers vont retourner vers d’autres services, d’autres dévouements, d’autre engagement. Merci à toutes et tous qui répondez à cet appel. Ensemble, nous représenterons et nous travaillerons pour que la parole qui fait taire les peurs résonne dans notre société. Ainsi, avec confiance, avec courage, avec humour aussi, nous serons pécheurs d’Hommes et nous partagerons la parole d’amour que nous avons reçue.   

            Fluctuat nec mergitur.

            AMEN.

Musique : Orgue
 
Cantique : Louange et Prière n° 400 « J’ai soif de ta présence », strophe 1, 2 et 3 [cliquer ici]
 
Prière d’intercession :

Dieu de la vie, rassemblés en Toi, divers comme nous le sommes, nous t’adressons notre prière.
Merci pour ton amour qui nous a appelés avant même que nous le sachions et qui nous a conduits jusqu’à aujourd’hui.
Merci pour la joie que tu nous donnes de pouvoir répondre à ton amour, et que cette réponse soit offerte à tout homme, toute femme qui cherche profondément ton nom.
Père, nous te prions pour chacun et chacune de nous, ici présent :
Guide-nous dans notre vocation.
Montre-nous la route à suivre et donne-nous la force qui nous manque lorsque nous hésitons.
Nous te prions pour celles et ceux qui n’ont pas pu se joindre à nous, aujourd’hui, quelle que soit la raison. Bénis-les là où ils sont et dans ce qu’ils font.
Dieu notre Père, nous te prions pour l’Église universelle, à travers le monde. Ne rappelle-nous qu’aucune dénomination ne peut prétendre délimiter l’amour de Jésus-Christ. Rappelle-nous que nous sommes appelés sans cesse à travailler ensemble et dans l’amour réciproque à l’annonce de l’Évangile.
Nous te prions pour la paix dans notre monde. Rends-nous persévérants là où nous sommes, à travailler, nous aussi, pour la paix.

Et ensemble nous te disons d’une même voix :

Notre Père :
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse  pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles, amen.
 
Pour recevoir l’exhortation et la bénédiction de la part du Seigneur, je vous invite à vous lever :

Envoi
Servez le Seigneur
Servez le temps présent
Soyez attentifs à ce temps
Soyez une bénédiction
Vous aussi, pour les hommes et les femmes de ce temps
Bénissez le Seigneur
Bénissez les hommes et les femmes de ce temps
Bénissez et ne maudissez pas
Réjouissez-vous avec ceux
Qui se réjouissent
Et pleurez avec ceux qui pleurent
Ne vous laissez pas vaincre
Par le mal de ce temps
Mais surmontez le mal par le bien
D’un esprit fervent.
 
Bénédiction
Que le Seigneur vous bénisse et vous garde
Que le Seigneur tourne son visage vers vous et vous fasse grâce
Le Père, le Fils et le Saint Esprit, Amen.

Répons : Bénis ô Dieu nos routes
Bénis ô Dieu nos routes
Nous les suivrons heureux
Car toi qui nous écoutes,
Tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres,
J’y marche par la foi
Même au travers des ombres,
Ils conduisent à toi.

Paroles des chants du Culte du 30 juin 2024 - 10h30

Psaume : Psautier Français n° 98 : « Entonnons un nouveau cantique », strophes 1 à 3

Strophe 1
Entonnons un nouveau cantique 
Pour célébrer le Dieu Sauveur :
Ce qu'il a fait est magnifique, 
Tenant pour nous un bras vainqueur.
Le salut de Dieu se révèle
Et tous les yeux l'ont reconnu ;
De proche en proche la nouvelle
Jusqu'au bout du monde a couru.

Strophe 2
Dieu fait à son peuple connaître
Sa grâce et sa fidélité ;
Et sa justice va paraître
Devant les peuples assemblés.
Vous qui comptiez sur sa promesse, 
Voyez : le Seigneur se souvient !
Il nous secourt dans sa tendresse,
Il nous relève et nous soutient.

Strophe 3
Chantez pour lui vos chants de fête, 
Psalmodiez ! Criez de joie ! 
Au son du cor et des trompettes, 
Acclamez tous le Roi des rois ! 
Le Seigneur vient juger la terre, 
Sa vérité va s'imposer.
Que tous les peuples qui espèrent
En l'apprenant soient apaisés !

Strophe 4
Que tous les océans mugissent ;
Fleuves aussi battez des mains ;
Et que les montagnes bondissent
Pour acclamer le Roi qui vient !
Le Seigneur vient juger le monde
Avec droiture et vérité,
Et partout sa justice fonde
Son éternelle royauté.

Cantique : Louange et Prière n° 310 « Notre barque est en danger », strophes 1 à 3

(« Herr, nun selbst den Wagen halt », Musique de Zwingli, 1529)

Strophe 1
Notre barque est en danger : 
Prends, Seigneur, la barre en mains. 
À toi sont nos lendemains ;
Toi seul peux vraiment nous protéger.

Strophe 2
Notre barque est en danger : 
Aimons mieux de jour en jour ; 
Notre force est dans l'amour, 
Et le tien, Seigneur, ne peut changer.

Strophe 3
Notre barque est en danger : 
Des orages et des flots ; 
Mais en toi quel saint repos !
Vers le port tu veux nous diriger.

Cantique : Louange et Prière n°400 « J'ai soif de ta présence », strophes 1 à 3

1 - J'ai soif de ta présence,
Divin chef de ma foi.
Dans ma faiblesse immense,
Que ferais-je sans toi ?
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

- Des ennemis dans l'ombre,
Rôdent autour de moi.
Accablé par le nombre,
Que ferais-je sans toi ?
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

2 - Pendant les jours d'orage,
D'obscurité, d'effroi,
Quand faiblit mon courage,
Que ferais-je sans toi ?
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

3 - O Jésus, ta présence,
C'est la vie et la paix,
La paix dans la souffrance
Et la vie à jamais.
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi 
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Après la bénédiction 
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Lecture de la Bible

Évangile selon Marc, chapitre 4, versets 35-41 [NBS]

Jésus apaise une tempête

35 Le soir de ce même jour, il leur dit : Passons sur l'autre rive. 
36 Après avoir renvoyé la foule, ils l'emmènent comme il était, dans le bateau ; il y avait aussi d'autres bateaux avec lui. 
37 Survient une forte bourrasque : les vagues se jetaient dans le bateau, déjà il se remplissait. 
38 Lui dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillent et lui disent : Maître, nous sommes perdus et tu ne t'en soucies pas ?
39 Réveillé, il rabroua le vent et dit à la mer : Silence, tais-toi ! Le vent tomba et un grand calme se fit. 
40 Puis il leur dit : Pourquoi êtes-vous peureux ? N'avez-vous pas encore de foi ? 
41 Ils furent saisis d'une grande crainte ; ils se disaient les uns aux autres : Qui est-il donc, celui-ci, que même le vent et la mer lui obéissent ?
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