Quand la parole devient un culte
Actes 20:7-12
Culte du 19 janvier 2025
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire
Vidéo de la partie centrale du culte
Culte à l'Oratoire du Louvre
19 janvier 2025
1060ᵉ jour de la guerre en Ukraine
« Quand la parole devient un culte »
Culte d'éducation biblique
Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par Aurélien Peter, organiste suppléant
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Orgue
Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité.
Accueil
Bienvenue à toutes et à tous dans ce culte, que vous soyez protestants ou non, croyants ou non, de passage ou ancrés dans cette communauté de longue date, c’est au nom de Jésus que nous nous accueillons aujourd’hui les uns les autres pour rendre gloire à Dieu.
Bienvenue à vous qui êtes avec nous grâce à internet, nous vivrons ce culte accompagné par Aurélien à l’orgue.
Bienvenue à vous les enfants et les jeunes de l’éducation biblique, aujourd’hui, nous allons continuer à étudier comment on écrit l’amour de Dieu. En ce début d’année, nous allons prier ensemble, chanter et réfléchir à notre condition humaine, dans ses forces et ses faiblesses, que ce temps soit pour chacune et chacun de nous un moment propice à la paix et à l’amour du prochain.
Réunissons-nous avec le chant du 1ᵉʳ répons
Chant spontané : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » [cliquer ici]
Louange :
Nous te bénissons, père des Lumières
Tu dissipes les ténèbres pour créer un monde lumineux d’ordre et de beauté
Qui porterait ta ressemblance.
De raison et de sagesse, tu éclairas l’homme, Tu l’illuminas du sceau de ton image, Pour que dans ta lumière, il voie la lumière, Et que tout entier il devienne lumière.
Tu fis briller au ciel d’innombrables lumières,
Tu ordonnas au jour et à la nuit de s’entendre à se partager le temps.
Tour à tour, paisiblement, La nuit met fin au travail du corps fatigué,
Le jour appelle aux œuvres que tu aimes
Et nous apprend à fuir les ténèbres, à nous hâter vers ce jour qui n’aura plus de nuit.
(D’après Grégoire de Naziance)
Chantons notre louange.
Psaume : Le Psautier français n° 84 « Dans ta maison je suis heureux », strophes 1, 2, 3 [cliquer ici]
Volonté de Dieu
Dans l'épître aux Romains, il est écrit :
« Ne devez rien à personne, sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son prochain a accompli la loi. »
[Romains 13 : 8]
Chant spontané : [cliquer ici]
Repentance
Éternel, devant toi nous le confessons, nous ne faisons pas le bien que nous voulons, et nous faisons le mal que nous ne voulons pas. Montre-nous comment nous mettre d’accord avec nous-mêmes en nous montrant ton amour pour nous.
Chant spontané : [cliquer ici]
Annonce de la grâce :
Une voix se fait entendre du ciel :
Celui-ci, celle-ci est mon enfant bien-aimé
En cet enfant, j'ai mis ma joie.
Chant spontané : [cliquer ici]
Confession de foi
Nous ne sommes pas seuls.
Nous vivons dans le monde qui appartient à Dieu.
Nous croyons qu’il fait le monde pour le bonheur et pour la vie ;
malgré les limites de notre raison et les révoltes de notre cœur,
Nous croyons en Dieu.
Nous croyons qu’il travaille en nous par son Esprit
pour nous apporter la réconciliation et le renouveau,
Nous avons confiance en lui.
Il nous appelle à nous rassembler :
pour célébrer sa présence, pour aimer et servir les autres,
pour rechercher ce qui est juste et résister au mal.
Nous proclamons le Royaume de Dieu,
Dans la vie, dans la mort, dans la vie après la mort,
il est avec nous. Nous ne sommes pas seuls.
Nous croyons en Dieu.
Chant spontané : [cliquer ici]
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».
Lecture du passage de la Bible : Actes des Apôtres, chapitre 20, versets 7-12 [cliquer ici]
Cantique : Louage et Prière n° 190 « Roi des anges », strophes 1,2,3 [cliquer ici]
Prière d'illumination :
Ô Maître, apprenez-moi à faire oraison.
Aidez-moi à faire taire mes sens et mes passions ; ou élevez votre voix, afin que, malgré le bruit confus qu’ils excitent en moi, j’entende clairement vos réponses.
Mon esprit travaille par son attention, mais souvent ses efforts sont inutiles.
Mon imagination, inquiète et chagrine de ce que je m’applique à des sujets où elle n’entend rien, vient à la traverse et dissipe toutes mes idées avant qu’elles aient passé jusqu’au cœur.
Verbe fait chair, raison des intelligences qui avez pris corps afin de rendre la vérité sensible à des hommes charnels, accommodez-vous à ma faiblesse, parlez-moi d’abord un langage qui n’effraie point toutes les puissances de mon âme.
Vous savez que je veux invinciblement être heureux.
Donnez-moi donc, dans l’oraison, l’avant-goût des vrais biens, afin que je les désire ; donnez-moi le dégoût des faux biens afin qu’ils me fassent horreur.
Soutenez par la douceur de votre grâce l’attention de mon esprit.
[Nicolas Malebranche]
Orgue
Prédication
Qu’est-ce qui différencie une parole profane d’une parole religieuse ? Est-ce qu’il faut parler de Dieu pour que nos paroles soient religieuses ? Et dans ce cas, les professeurs de sciences des religions doivent-ils être tous considérés comme des personnes croyantes et confessantes, étant donné qu’elles étudient constamment la question religieuse ? Et le prédicateur, doit-il ne parler que de choses religieuses pour rester dans son rôle ? Où est la césure entre le religieux et le profane, le philosophique et le théologique, le politique et l’ecclésial, le laïc du cultuel. Il n’est pas simple de découper ainsi les types de discours et de les enfermer dans des cases bien étanches les unes aux autres.
Dans l’histoire que nous avons racontée ce matin, tout est très simple et on ne pense pas à un culte d’emblée : Paul est avec une assemblée pour manger et la discussion se prolonge jusqu’à minuit. Un jeune assistant à la discussion s’endort et tombe de la fenêtre sur laquelle il était assis au troisième étage. On le déclare mort et Paul rassure tout le monde en disant qu’en fait, il est vivant. Paul remonte et partage du pain et il continue à parler jusqu’à l’aube puis il reprend sa route. À première vue, rien de très religieux dans cette histoire, on pourrait être dans une école de philosophie : après tout, Troas, la ville dans laquelle se déroule cette histoire, n’est pas très loin de la Grèce.
Bien sûr, nous savons que Paul est un témoin de Jésus-Christ et nous imaginons de quoi il parle avec cette assemblée qui semble tellement nombreuse qu’un des assistants est assis sur le rebord de la fenêtre, là où il reste de la place et où il y a un peu d’air.
Écouter un prédicateur comme Paul, c’est comme écouter Martin Luther ou Jean Calvin, c’est s’engager dans un temps qui n’en finit pas. « C’est long l’éternité … » et le pauvre Eutychus n’y résiste pas : il en tombe de la fenêtre. C’est une histoire étrange qui nous est racontée là, et l’épisode a de quoi nous faire sourire. La mission de Paul pourrait y être tournée en dérision : s’endormir pendant le discours du super apôtre, n’est pas le gage d’un contenu très passionnant.
La surprise est plus grande encore quand on lit sous la plume du chercheur Christian Grappe que ce récit est sans doute la plus ancienne attestation d’un culte chrétien.
Ce n’est pas la parole de l’apôtre qui permet au chercheur d’avancer une telle affirmation, puisque l’histoire ne parle pas du contenu du discours ou de la discussion de Paul avec cette assemblée.
Mais alors, d’où vient que cet épisode décrit un culte ? En regardant de plus près le texte, on s’aperçoit d’un tissage de symboles entre eux pour constituer un tissu de références bibliques qui nous fait entrer dans un discours religieux. Mais encore faut-il avoir le code qui permette de démêler les fils ainsi entrelacés. Chaque description de cette assemblée nocturne invite à l’analogie avec d’autres épisodes bibliques qui font signes et donnent la signification de ce que l’auteur des Actes veut nous faire comprendre. Regardons ensemble ces éléments qui agissent comme des symboles en citant d’autres événements liés à Jésus.
L’assemblée se réunit le premier jour de la semaine : ce qui évoque la découverte du tombeau vide : « le premier jour de la semaine, elles vinrent au tombeau de grand matin » (Luc 24, 1) L’assemblée est là pour rompre le pain, ce qui fait référence au repas pris par Jésus au cénacle avec les apôtres : « puis il prit du pain, après avoir rendu grâce, il le rompit et le leur donna » (Luc 22, 19). L’assemblée se trouve à l’étage dans une chambre haute, comme le cénacle du dernier repas et comme la chambre haute dans laquelle les apôtres avaient été envoyés prêcher la bonne nouvelle de Jésus-Christ lors de la Pentecôte (Actes 1, 13). Quand le jeune homme tombe de la fenêtre, on voit Paul faire quelque chose que l’on connaît déjà chez Jésus dans l’épisode de la résurrection de la fille du chef de la synagogue Jaïros. Dans l’évangile de Luc il est écrit que Jésus saisit la jeune fille et la fait se réveiller, à tel point que : « son esprit revient, à l’instant même elle se leva. Il ordonna qu’on lui donne à manger » (Luc 8, 54-55). Le terme esprit est le terme employé pour dire que je jeune homme est vivant.
On pourrait penser que Paul souhaite qu’on le prenne pour le nouveau Jésus, et l’histoire tout entière ressemblerait à une propagande pour la mission paulinienne. Mais il ne semble pas que ce soit la personne de Paul que l’auteur des Actes fasse résonner de récit en récit. Il prend d’ailleurs soin de raconter, à la fin du récit, que lorsqu’on ramène le jeune homme vivant, Paul est déjà parti, il ne s’agit donc pas de glorifier l’apôtre, mais de faire le rapprochement entre l’histoire du ministère de Jésus et une assemblée dans laquelle on refait ses gestes et où l’on parle de lui et de la résurrection d’un jeune homme.
La parole ne deviendrait-elle religieuse que lorsqu’elle est le mémorial des paroles et des gestes d’un maître spirituel ?
Cet aspect mémoriel est sans doute extrêmement important pour le discours religieux. En poussant plus loin le déchiffrage de ce récit, on pourrait remonter plus loin que les épisodes de la vie de Jésus et alors, les références à la foi des Hébreux apparaîtraient sans difficulté. Ainsi, la chambre haute pourrait être celle dans laquelle le prophète Élie ressuscite le jeune fils de la veuve de Sarepta. Le repas pourrait être celui de la Pâque où l’on rompt le pain. Et la mention de minuit, pourrait évoquer la sortie d’Égypte au milieu de la nuit avec des pains sans levain emportés à la hâte. Remonter le temps de récits en récits constitue le terreau de toute tradition religieuse, qui relie chaque rite à un geste ou une parole qui s’est inscrite dans la conscience et la culture de celles et ceux qui témoignent de leur foi et de leur appartenance à une même chaîne de références scripturaires.
Une question se fait jour en déconstruisant ce récit des Actes dans lequel tout semble faire signe au disciple du Christ. Comment l’assemblée de Troas pouvait-elle comprendre qu’elle était dans un culte ritualisé où la prédication et le repas constituaient les deux centres d’un même rituel ? Ses membres n’étaient-ils pas des païens, c’est-à-dire des personnes qui ne connaissaient pas encore le témoignage concernant le salut apporté par le Christ ?
Une autre dimension apparaît alors dans ce texte construit sur les racines très longues du christianisme naissant : la dimension performative du discours. En écrivant ce récit, qui allait être transmis dans les communautés de croyants, l’auteur des Actes instituait une tradition du culte nocturne ancré dans la résurrection de Jésus et de toutes celles et ceux qui entendaient la parole de vie apportée par les apôtres.
C’est un choix délibéré de cette théologie de mettre l’accent sur la résurrection pour faire communauté, et ce n’est pas une évidence. En effet, d’autres apôtres qui allaient de maison en maison à la même époque y apportaient un enseignement de Jésus en répétant ses dires, sans jamais aborder la question de sa résurrection.
Ainsi, le récit des Actes des apôtres tient un discours religieux basé sur une théologie particulière qui invite à entrer dans une logique où la résurrection est centrale pour comprendre ce que Jésus a apporté et comment il peut être le Christ, celui que Dieu a désigné pour apporter le salut au monde. C’est un discours religieux, parce que tout en ne disant rien du contenu du discours de Paul, tout en ne décrivant rien, il nous fait entrer dans une chaîne d’héritages qui font sens les uns avec les autres et qui ont tous un lien symbolique avec la compréhension de l’intervention de Dieu à travers ses envoyés. C’est un discours religieux aussi parce que, en racontant ce qui apparaît comme les liens évidents d’une tradition ancestrale, il est en fait en train de créer une tradition scripturaire et rituelle et donc langagière qui n’existait pas avant que ce récit soit écrit. En tout cas, qui n’existait pas comme tradition cultuelle instituée et reconnue. Il crée du nouveau tout en étant fidèle à l’héritage théologique qui le nourrit.
Alors, qu’est-ce qui fait qu’un discours est véritablement religieux ? Est-ce parce que ce discours ne parle qu’à des initiés qui ont le code pour déchiffrer les signes qu’il transmet ? Une religion comme le christianisme qui se dit révélée, pâtirait du recours à l’initiation qui l’empêcherait de parler à toutes et tous universellement comme elle en a le projet.
Est-ce l’invention d’une tradition pour dire son lien particulier avec le divin ou la transcendance ? Dire cela reviendrait à dire, que nous inventons des liens avec le divin là où le profane pourrait tout-à-fait suffire et que le religieux n’est en fait que l’invention humaine d’une projection.
Peut-être qu’au-delà de la tradition cultuelle qui s’invente ce soir-là dans la chambre haute où Paul n’en finit pas de prêcher, le religieux apparaît dans les événements choisis par le narrateur et dans l’ordre dans lequel il les place : s’assembler pour rompre le pain, écouter un enseignement, partager du pain et le manger ensemble au nom d’un autre avant nous, et comprendre dans sa chair ce qu’est la résurrection pour en trouver la consolation dans l’assurance que la vie est plus forte que la mort : voici l’événement. Voici le nouveau monde que crée cette liturgie.
Ce qui fait que la parole devient un culte rendu à Dieu, c’est peut-être que cette assemblée est là comme dans une fête, avec ces flambeaux qui, dans l’antiquité sont signes de festivité quand ils sont nombreux ; peut-être ce temps est-il hors du temps ordinaire : c’est la part de la vie humaine qu’on consacre à Dieu, et peut-être ce pain rompu pourrait-il être mangé seul chez soi tandis que le manger ensemble, c’est se remettre sous le regard d’un même Dieu, d’un même parent aimant qui nous assure d’une nourriture qui fait vivre. Et puis, peut-être que cette chute, tout incongrue, voire comique qu’elle puisse paraître est le cœur même de l’Évangile de Jésus-Christ que Paul mettra la nuit entière à expliquer et qui se révèle en un instant à l’aube, alors qu’il est déjà parti.
Car on peut lire, dans une autre référence biblique, que pas un petit oiseau ne tombe sans que Dieu ne le sache : « Ne vend-on pas deux moineaux pour un sou ? Cependant, aucun d'eux ne tombe à terre sans que Dieu votre Père le sache. Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés. N'ayez donc pas peur : vous valez plus que beaucoup de moineaux. » (Matthieu, 10, 29-31)
Dans le récit des Actes, le premier jour de la semaine, c’est un jeune homme nommé Eutychus qui ressuscite : son prénom veut dire « bienheureux ». Il est bienheureux d’être relevé de la mort, lui qu’on avait d’abord relevé mort, pour finalement trouver en lui l’esprit. L’auteur du texte prend la peine d’écrire à la fin de cette liturgie nocturne, qu’à l’aube, alors que Paul est parti, « On ramena vivant le jeune homme : et ce fut une grande consolation ».
Ensemble, les membres de cette assemblée ont traversé la nuit, jusqu’à l’aube, jusqu’à la consolation que leur a procuré la résurrection de ce jeune homme, mort en écoutant des mots, jusqu’à ce que ces mots s’incarnent dans sa propre résurrection, lui qui n’était pas Jésus, lui qui n’était pas plus précieux qu’un petit moineau. Mais au sortir de ce culte, il est vivant, d’une vie éternelle qu’aucune chute ne peut interrompre, n’est-ce pas ce que nous venons toutes et tous expérimenter dans culte ? Notre propre résurrection ? N’est-ce pas pour cette éternité que nous venons rendre grâce à Dieu AMEN.
Orgue
Psaume : Le Psautier Français n°107 « Louez Dieu pour sa grâce », strophes 1, 2, 3 [cliquer ici]
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Orgue
Prière d’intercession : ...
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde.
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Orgue
Sortie
Paroles des chants du Culte du 19 janvier 2025
Psaume : Psautier Français n°84 « Dans ta maison je suis heureux », strophes 1 à 3.
Strophe 1 |
Strophe 3 |
Cantique : Louange et Prière n°190 « Roi des anges », Strophes 1 à 4
[Pour écouter, cliquer ici]
Strophe 1 |
Strophe 3 |
Psaume : Psautier Français n°107 «Louez Dieu pour sa grâce », Strophes 1 à 3
Strophe 1
|
Louez Dieu pour sa grâce, Célébrez son amour, Qui jamais ne se lasse, qui demeure à toujours. Que tous les rachetés, les hommes qu’il fait vivre, S’unissent pour chanter l’amour qui les délivre. |
Paroles des répons du temps de l'Éducation biblique
Après la salutation
Ton nom, Seigneur (Psaume 8, str. 1)
Ton nom, Seigneur, est un nom magnifique,
Sans fin la terre en reprend le cantique ;
Elle répond de toute sa beauté
À la splendeur du ciel illuminé.
Après la volonté de Dieu
Revêts, Seigneur, de ta justice (Psaume 72, str. 1)
Revêts, Seigneur, de ta justice
Le Prince de la paix
Et parmi nous qu'il établisse
Son royaume à jamais.
En lui, les plus humbles du peuple
Trouvent un défenseur,
Délivrant les fils de la veuve
Et brisant l'oppresseur.
Après la prière de repentance
Tel que je suis (L&P n°630)
Tel que je suis bien vacillant
En proie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au dedans,
Agneau de Dieu, je viens, je viens !
Après l’annonce de la grâce
Frappez dans vos mains (Psaume 47, str. 1)
Frappez dans vos mains,
Vous, tous les humains !
À cris redoublés, Peuples assemblés,
Exultez de joie
Car voici le roi.
Redoutable et doux, Dieu veille sur vous ;
Son bras souverain, Sa puissante main,
Étend à jamais Son règne de paix.
Après la confession de foi
Hosanna, hosanna ! (Arc-en-Ciel 441/3)
Hosanna, hosanna !
Chantons d'un cœur fidèle
Le plus grand des amours
Et la joie éternelle !
Jésus le crucifié,
Le roi plein de douceur,
Dans son humilité
Devient notre Seigneur.
Après la bénédiction
Que tout mon cœur (Psaume 138, str.1)
Que tout mon cœur soit dans mon chant,
Qu'il soit brûlant de tes louanges !
Je te rends grâce en ta maison,
Je loue ton nom devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée de ta parole.
J'adore ta fidélité
Et ta bonté qui me console.
Lecture de la Bible
Livre des Actes des Apôtres, chapitre 20, versets 7 à 12 [NBS]
7 Le premier jour de la semaine, nous étions rassemblés pour rompre le pain. Paul, qui allait partir le lendemain, discutait avec les assistants, et il a prolongé son discours jusqu'au milieu de la nuit
8 – il y avait beaucoup de lampes dans la chambre à l'étage où nous étions rassemblés.
9 Mais un jeune homme nommé Eutyque, qui était assis sur le bord de la fenêtre, a été pris d'un profond sommeil pendant que Paul prolongeait la discussion ; entraîné par le sommeil, il est tombé du troisième étage. Quand on a voulu le relever, il était mort.
10 Alors Paul est descendu, s'est jeté sur lui et l'a pris dans ses bras ; puis il a dit : Ne vous agitez pas ! Il est vivant.
11 Quand il est remonté, il a rompu le pain pour manger, puis il a poursuivi l'entretien encore longtemps, jusqu'à l'aube. Après quoi il est parti.
12 On a ramené le jeune homme vivant : ce fut un immense encouragement.
Vidéo du culte entier
Audio
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