La religion, une fenêtre ouverte sur l'infini
Culte du 12 janvier 2025
Prédication de Christophe Cousinié
Vidéo de la partie centrale du culte
Culte à l'Oratoire du Louvre
12 janvier 2025
1053ᵉ jour de la guerre en Ukraine
« La religion, une fenêtre ouverte sur l'infini »
Liturgie du temps de l’Église
Culte présidé par le pasteur Christophe Cousinié
Liturgie et prédication du pasteur Christophe Cousinié
Culte accompagné à l'orgue par David Cassan, organiste co-titulaire
Accès direct aux textes des chants, cliquer ici
Accès direct à la lecture biblique, cliquer ici
Accès direct au texte de la prédication, cliquer ici
Affichage de la prédication pour impression, cliquer ici
ACCUEIL
Il y a un mot qui, après avoir été une pensée sublime, a fini par devenir une formule creuse : la grâce !
Pour beaucoup, elle est devenue cette faveur spéciale faite au croyant, devenant un secours exceptionnel que Dieu, par un injuste favoritisme, accorde aux uns pour les sauver, et refuse aux autres.
Alors que la grâce est tout simplement ce que le mot veut dire : l’attrait !
L’influence, l’action irrésistible de tout ce qui est divin sur la conscience humain. Et alors tous les humains sont également capables d’en ressentir les effets bienfaisants.
La grâce de Jésus-Christ est cette vertu qui sort de lui, dont l’exemple est un commandement et dont la parole est une puissance.
[D’après Ferdinand Buisson, Principe du christianisme libéral, Joël Cherbuliez, éd. 1869, pp 40-41]
Que la grâce de Dieu nous attire à lui, qu'elle nous procure la paix et le bonheur.
Amen
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » [cliquer ici]
LOUANGE
Nous prions avec le Psaume 98 : Acclamez le Seigneur qui vient.
1 Psaume.
Chantez pour le Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des choses étonnantes ;
sa main droite et son bras saint lui ont donné la victoire.
2 Le Seigneur a fait connaître son salut,
il a dévoilé sa justice sous les yeux des nations.
3 Il s'est souvenu de sa fidélité
et de sa constance envers la maison d'Israël ;
toutes les extrémités de la terre
ont vu le salut de notre Dieu.
4 Acclame le Seigneur, terre entière !
Éclatez en cris de joie, chantez !
5 Jouez de la lyre pour le Seigneur ;
sur la lyre jouez une mélodie ;
6 avec des trompettes et au son de la trompe,
lancez des acclamations devant le roi, le Seigneur !
7 Que la mer retentisse, avec tout ce qui s'y trouve,
le monde avec tous ceux qui l'habitent !
8 Que les fleuves battent des mains,
qu'avec eux les montagnes poussent des cris de joie,
9 devant le Seigneur, car il vient pour juger la terre !
Il jugera le monde avec justice,
il jugera les peuples avec droiture.
Psaume : Le Psautier Français n°92 « Oh ! que c'est chose belle », Strophes 1 à 3 [cliquer ici]
ENGAGEMENT
Quand Jésus s’assied sur la montagne et commence son enseignement, qu’il démontrera ensuite par sa vie et sa mort, quand il nous dit : « Aimez vos ennemis, rendez le bien pour le mal, bénissez qui vous maudit ; soyez doux, miséricordieux, purs de cœur, patients, humbles, confiants comme les petits enfants ; ayez faim et soif de la justice, endurez la persécution, réjouissez-vous quand vous souffrez pour la justice ; donnez à qui vous demande, pardonnez soixante dix fois sept fois, que votre main gauche ne sache pas ce que donne la droite ; quand vous priez, ne le faites pas comme les hypocrites ; ne vous vous amassez pas des trésors ici-bas, mais là-haut, cherchez avant tout le Royaume des cieux et sa justice ; soyez saint comme Dieu est saint ; soyez les enfants de Celui qui fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants ; et après tout cela, dites encore : je ne suis qu’un serviteur inutile » - Pour croire a ces paroles et croire que nous sommes capable de les réaliser, que le divin nous en donne la force, il suffit d’avoir un cœur d’homme ! Il suffit de les entendre pour dire : Cela est vrai, cela est beau, cela est bon et c’est ainsi que je dois vivre.
[D’après Ferdinand Buisson, op. cit. pp 36-37].
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » [cliquer ici]
PRIÈRE
Nous prions
Éternel, enlève de moi toute prétention a vouloir définir ce que c’est qu’un bon chrétien en me basant sur ma seule compréhension de l’Évangile.
Accorde-moi de me libérer de tout système et d’apporter mon dévouement et de me perfectionner spirituellement sur la base des paroles et des gestes de Jésus le Christ.
Place au cœur de ma foi l’amour pour les êtres humains et l’amour pour toi, quelque soit l’image que je me fasse de toi.
Fais-moi entrer activement dans le service d’un Évangile qui s’adresse au monde et qui nous appelle à être parfait comme tu es parfait et à faire ainsi de l’impossible un possible.
Donne-moi d’espérer en un salut qui n’est pas uniquement un salut individuel et égoïste, mais qu’avec mes frères et sœurs et la société entière nous tendions vers un salut pour tous, un progrès de tous et une ascension commune de l’humanité vers toi, vers le bien idéal et absolu.
Éternel j’ai besoin de toi pour avoir l’élan et cette aspiration vers le divin.
[D’après Ferdinand Buisson, op. cit. pp 27-28].
Amen
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix » [cliquer ici]
GRÂCE
L’Enseignement de Jésus le Christ nous transforme, nous fait grandir et nous fait marcher vers notre pleine humanité. L'Évangile ne nous rend pas coupable. Il nous appelle. Il nous appelle à être cette humanité accomplie, libre, fière, féconde,heureuse et délivrée de tout mal. Oui aujourd'hui l'Évangile nous appelle. Levons-nous pour chanter notre reconnaissance envers ce Dieu.
Répons « Combien grande est ta gloire » [cliquer ici]
CONFESSION DE FOI
Mon frère, ma sœur,
Ici, dans notre Église, nous ne jugerons pas tes opinions, nous les respecterons comme tu respecteras les nôtres.
Nous ne te demanderons pas comment tu comprends la Bible, mais seulement si tu veux inspirer de son esprit ta vie entière.
Nous ne te demanderons pas si tu as trouvé dans la Bible que l’Évangile à été dicté d’une manière surnaturelle ou seulement qu’il est la plus pure, la plus haute expression de l’âme humaine.
Nous ne te demanderons pas si tu as trouvé dans la Bible que Jésus est Dieu ou simplement le fils de Dieu, ou seulement qu’il est un homme envoyé de Dieu.
Nous ne te demanderons pas si tu as trouvé dans la Bible que Dieu est un, ou qu’il est trinité, qu’il est une personne ou qu’il est plus et mieux qu’une personne.
Tout cela te regarde
Nous ne te demandons qu’une chose : aimes-tu Jésus, veux-tu te joindre à nous pour avancer ensemble dans les voies qu’il a frayées à l’humanité ?
Alors, mon frère, ma sœur, nous apprendrons ensemble à faire le bien : unis malgré les plus graves divergences de pensées, nous poursuivrons, dans un affectueux esprit de liberté, l’œuvre évangélique d’édification individuelle et collective.
Nous croyons au bien, au vrai, à la justice, à l’amour, au dévouement. C’est-à-dire que nous croyons en Jésus, car le Jésus des Évangiles n’est que l’incarnation de toutes ces vertus.
Nous croyons en un Dieu qui ne se démontre pas, mais que nous pouvons sentir. On ne peut forcer à le reconnaitre mais nous pouvons le trouver et l’aimer, parce que nous croyons qu’il n’y a rien de plus grand que la puissance d’amour.
[D’après Ferdinand Buisson, op.cit. p. 18 et p.22]
Amen
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » [cliquer ici]
LECTURE DE LA BIBLE [ou cliquer ici]
Évangile selon Marc, chapitre 2, versets 23 à 28
Comme il traversait des champs de blé un jour de sabbat, ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient : Pourquoi font-ils ce qui n'est pas permis un jour de sabbat ? Il leur dit : N'avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu'il fut dans le besoin et qu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ? – comment il entra dans la maison de Dieu du temps du grand prêtre Abiathar, mangea les pains offerts, alors qu'il n'est permis qu'aux prêtres d'en manger, et en donna même à ceux qui étaient avec lui ? Et il leur disait : Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l'homme est maître même du sabbat.
Prédication : La religion, une fenêtre ouverte sur l'infini
Alfred Jarry a dit : « Ce n’est pas amusant d’être libre tout seul. »
D’ailleurs, est-on vraiment libre quand on est seul ? Sans doute que oui, puisque personne ne vient vous limiter, vous interdire ou vous contrôler. On pourrait dire que lorsqu’on est seul, on peut tout faire.
On peut tout faire dans la seule limite de notre conscience. Qu’on le veuille ou non, nous avons en nous, toujours, une conscience de ce qui est bien ou mal, de ce qui peut se faire et de ce qui ne peut pas se faire, et même nous avons conscience de ce que je peux faire ou que je ne peux pas faire.
Mais si cette liberté semble totale, en fait, même lorsque je suis seul, cette liberté est limitée. Car je ne peux pas tout faire. Tout d’abord, le fait même d’être seul est une limite. Je ne peux pas seul dire du bien de quelqu’un, car cela implique qu’il y ait quelqu'un et donc dès lors, je ne suis plus seul. Mais je ne peux pas tout faire, car je suis aussi un corps, physique, et que ce corps est soumis à certaines règles ou lois naturelles. Je ne peux pas décider d’arrêter de manger pour gagner du temps dans mes journées, parce qu'au bout d’un certain temps, je tomberai malade, je perdrai mes capacités motrices et intellectuelles et je finirai par mourir.
La liberté implique donc qu’il y ait de l’autre. Un autre qui me permette de placer une limite. La liberté est alors le rapport que ma conscience a avec cette limite. Je peux l’accepter librement, si cela est en accord avec ma conscience, ou je peux décider de dépasser la limite. Dans les deux cas, cela a des incidences différentes.
Je peux accepter certaines lois, parce que je considère qu’elles sont nécessaires pour le pays et pour le peuple, mais je peux aussi refuser d’appliquer une loi si elle me paraît injuste. Dans ce cas, je sais, en conscience, que je transgresse et que dès lors, je risque une condamnation. Et c’est là que réside l’authentique liberté, quand je choisis en conscience et en responsabilité.
Par exemple, en France, la loi réprime l'entrée, le séjour et la circulation des personnes étrangères en situation irrégulière. L'aide apportée à ces migrants constitue une infraction pénale. Je peux accepter cette loi, je peux la trouver juste, c’est ma liberté et même si je ne partage pas cette opinion, j’accepte que d'autres puissent l’avoir, car c’est leur liberté. Mais je peux aussi trouver que cette loi est injuste et inhumaine notamment quand elle condamne celles et ceux qui ont apporté de l’aide à des migrants qui traversaient les Alpes à pied, ou bien à celles et ceux qui ont sauvé de la noyade des migrants qui traversent la mer sur des bateaux de fortune. En fait, nous pourrions retrouver ici le conflit entre une éthique de conviction et une éthique de situation. La première se fonde sur une conviction. La conviction est en lien avec la réflexion. Et pour garder le même exemple, je peux considérer qu’effectivement, s’il n’y a aucune limite, aucun contrôle des migrations sur le territoire, il peut y avoir un risque (cela ne veut pas dire qu’il faille stopper toute immigration). Et cela peut même être bénéfique pour le migrant. En l’accueillant légalement, il obtient des droits. Si on fait entrer illégalement, le migrant est condamné à une clandestinité qui ne lui permet pas d’avoir des droits, et notamment en matière de santé. Ça, c'est l’éthique de conviction, mais si je me retrouve confronté, en réalité, à des personnes en situation de danger et pour qui la seule chance, c'est entrer sur le territoire, sans hésiter, parce que ma conscience voit d’abord la vie humaine, je ferais tout mon possible pour aider cette personne. Ça, c'est l’éthique de situation. La situation m’oblige à agir différemment de ma conviction. Et nous pouvons vivre cela dans plein de domaines différents et même dans les petites choses de chaque jour.
Dans une étude sur les liens entre la religion, la morale et la science, Ferdinand Buisson prend un exemple qui pourrait tout à fait être une illustration de ce qui se passe avec les disciples de Jésus dans ce champ de blé un jour de Shabbat.
Pour le dire rapidement, il prend l’exemple d’une tribu dans laquelle la règle morale et religieuse interdit aux femmes d’accoucher dans leur maison. C’est la règle religieuse, c’est comme ça et tout le monde la respecte, car tout le monde adhère à cette règle. Alors, quand une femme arrive au terme de la grossesse, l’homme part construire un abri à l’extérieur dans lequel la femme pourra aller pour donner naissance à leur enfant. Mais voici qu’une femme sent les premières contractions annonçant la naissance imminente, et l’homme n’a pas construit l'abri, car cela arrive plus tôt que prévu. L’homme, s’il respecte la règle religieuse, n’a qu’à prendre sa femme, creuser dans la neige un trou où il pourra déposer sa femme, mais il sait aussi que le lendemain il la retrouvera sans vie. Alors soit il accepte de se soumettre à la règle religieuse qui semble immuable. Soit, il transgresse la loi religieuse parce que sa conscience l’oblige à changer de morale. La règle n’est plus le bien, et le bien est dans la transgression.
C’est souvent à cause de la compréhension de la religion comme une morale figée et stricte que nos contemporains la fuient et que nous voyons apparaître, comme une sorte de contre-religion, ou comme le dirait le philosophe Guyau, une irréligion qui se fonde sur la science. La science comme pouvant expliquer tout, lever le mystère sur tout. L’accouchement d’une femme est un cycle de reproduction de l’espèce. Tout comme en ce qui concerne les disciples de notre récit biblique, la faim et le fait de manger sont une nécessité physiologique. J’ai faim, donc je mange.
Donc, pour revenir à notre texte, nous avons d’un côté des religieux qui posent comme règle qu’il ne faut pas arracher de blé un jour de Shabbat, car c’est considéré comme un travail et la loi l’interdit ce jour-là. Qu’ils aient faim ou non, peu importe, il faut respecter la règle. Et de l’autre, nous avons des disciples qui ont faim et qui mangent. Leur corps le leur réclame. Processus physiologique de nutrition.
Le premier système, celui des religieux que j’appellerai morale, pose un interdit et donc limite la liberté. Le second, celui que j’appellerai de la science, ne pose aucune limite et permet une liberté totale. Mais si nous voyons bien les limites du premier, il faut bien voir que le second se fonde sur une liberté qui ne tient pas compte de l’autre. C’est un peu vouloir être libre tout seul.
Il ne s’agit pas de faire de la loi religieuse une règle immuable sous peine de condamnation divine et humaine, mais il ne s’agit pas non plus de supprimer la loi religieuse. Ce que Jésus nous invite à faire, c’est de replacer la religion à sa juste place. Non pas comme un système suprême et absolu, non pas comme une chose à supprimer, mais comme quelque chose qui accompagne l’être humain vers le bien absolu.
Pour cela, il faut qu’elle s’articule au monde dans lequel elle se déploie. Aucune religion n’est immuable. Et il faut accepter qu’elle évolue, qu’elle change, qu’elle accompagne l’homme et la femme d’aujourd’hui. Et la religion est également ce qui permet de ne jamais se penser arrivé au bout des explications du vivant, du monde et de l’univers. La religion n’empêche pas de se questionner et de faire des avancées scientifiques, qui parfois même oblige la religion à évoluer elle-même, mais la religion empêche d’oublier que ces questions se posent. Elle m’interdit de croire que je suis seul au monde, que je sais tout, ou croire que tout est clair et scientifiquement prouvé.
La religion, c'est ce qui me permet de sentir ma place dans l’univers. Un univers qu’il faut expliquer et continuer sans cesse à chercher plus loin, mais aussi un univers dont je ne trouverai jamais les limites.
La religion est une fenêtre ouverte sur l’infini et qui ne nous fait pas posséder l’infini, mais qui nous fait échapper à la prison du fini.
Amen.
Cantique : Louange et Prière n°297 « Dieu des grâces éternelles », Strophes 1 à 3 [cliquer ici]
OFFRANDE/ANNONCES
PRIÈRE D'INTERCESSION
Éternel accorde nous d’être une Église pour le monde, fidèle et libre. Que nous soyons ton Église.
Que jamais nous ne soutenions que l’Église est faite pour croire, ou qu’elle se fonde sur une vérité théologique unique, mais qu’elle soit l’assemblée de ceux qui te cherchent.
Que l’Église soit la réunion de celles et ceux qui travaillent en commun au perfectionnement humain d’eux-mêmes et de la société tout entière.
Que l’Église, soit la coopération de toutes celles et tous ceux qui œuvrent pour l’avancement spirituel et la recherche du bien et de la justice sociale pour l’humanité.
Que l’Église soit cette assemblée des âmes luttant toutes ensemble contre tous les fléaux qui ternisse et tue notre humanité, pour prendre leur essor vers cet idéal qui leur apparait a toutes sous le nom de Dieu.
Donne-nous d’être l’Église qui se rassemble pour agir et faire le bien.
[D’après Ferdinand Buisson, op. cit. p.19]
Ensemble nous disons :
NOTRE PÈRE
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite,
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui
notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du mal,
car c'est à toi qu'appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
aux siècles des siècles.
Amen.
ENVOI
L’important, l’essentiel, a dit Jésus, c’est qu’on aime.
Aimez et vous pratiquerez ce qu’il faut faire.
Aimez et vous verrez ce qu’il faut croire.
Aime et fais ce que tu veux.
Aime et crois ce que tu peux.
Amen
[D’après Ferdinand Buisson, op. cit. p.77]
BÉNÉDICTION
L’Éternel, le bien absolu, vous bénit vous et vos familles.
Amen
Répons : « Confie à Dieu ta route » [cliquer ici]
Orgue
SORTIE
Paroles des chants du Culte du 12 Janvier 2025
Psaume : Le Psautier Français n°92 « Oh ! que c'est chose belle », Strophes 1 à 3
[Pour écouter, cliquer ici]
1 - Oh ! que c'est chose belle |
3 - Si les méchants fleurissent |
Cantique : Louange et Prière n°170 « Viens habiter dans nos âmes », Strophes 1 & 2
Strophe 1 |
|
Cantique : Louange et Prière n°297 « Dieu des grâces éternelles », Strophes 1 à 3
1 - O Dieu des grâces éternelles !
|
3 - Celui-là vit, ô Dieu ! qui t'aime,
|
Paroles des répons du temps de l'Église
Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1).
Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.
Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)
Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.
Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)
J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.
Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2).
Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais,
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !
Après la confession de foi
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)
Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)
Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Lecture de la Bible
Évangile selon Marc, chapitre 2, versets 23 à 28 [NBS]
Les épis arrachés
23 Comme il traversait des champs de blé un jour de sabbat, ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
24 Les pharisiens lui disaient : Pourquoi font-ils ce qui n'est pas permis un jour de sabbat ?
25 Il leur dit : N'avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu'il fut dans le besoin et qu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ?
26 – comment il entra dans la maison de Dieu du temps du grand prêtre Abiathar, mangea les pains offerts, alors qu'il n'est permis qu'aux prêtres d'en manger, et en donna même à ceux qui étaient avec lui ?
27 Et il leur disait : Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat,
28 de sorte que le Fils de l'homme est maître même du sabbat.
Vidéo du culte entier
Audio
Écouter la prédication (Télécharger au format MP3)
Écouter le culte entier (Télécharger au format MP3)