Crois-tu cela ?
Jean 11:17-27
Culte du 25 janvier 2025
Prédication de Père Jacques Mérienne
Vidéo de la partie centrale du culte
Culte à l'Oratoire du Louvre
26 janvier 2025
1067ème jour de la guerre en Ukraine
Dans le cadre de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens
« Crois-tu cela ? »
Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire.
Prédication par le Père Jacques Mérienne, de l'Église Saint Eustache à l'occasion de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens.
Culte avec Cène, accompagné à l'orgue par Sarah Kim, organiste co-titulaire, et par le Choeur de l'Oratoire dirigé par Alexandre Korovitch
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Orgue
Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité.
Accueil :
Bienvenue à toutes et à tous dans ce culte organisé dans le cadre de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. C’est dans cet esprit oecuménique notre ami Jacques Mérienne a répondu positivement à notre invitation.
Réunissons-nous avec le 1er chant du livret inséré au début du psautier.
Chant spontané : [Cliquer ici]
Louange :
Lorsque j'aime mon Dieu ; Mais aussi ciel et terre, et tout ce qu'ils contiennent,
Les voici me disant, de partout, de t'aimer...
Mais qu'est-ce donc que j'aime quand je t'aime?
Non la beauté d'un corps, ni le charme d'un temps,
Ni la brillance de la lumière, cette amie de mes yeux d'ici-bas,
Ni les douces mélodies des chants de toutes sortes
Ni des fleurs, des parfums, des aromates la suave odeur,
Ni la manne et le miel,
Ni les membres ouverts aux charnelles étreintes. Non,
Ce n'est pas ce que j'aime, lorsque j'aime mon Dieu.
Et pourtant j'aime
Une certaine lumière,
Une certaine voix et un certain parfum,
Un certain aliment, une certaine étreinte,
Lorsque j'aime mon Dieu :
Lumière, voix, parfum, aliment, étreinte
De l'homme intérieur qui en moi est présent,
Où brille pour mon âme ce que l'espace ne peut enfermer
Où résonne pour elle ce que le temps ne peut pas voler,
Où s'exhale un parfum que le vent ne dissipe pas
Où se savoure un mets que la voracité ne réduit pas
Où se noue une étreinte que la satiété ne desserre pas
Oui, voilà ce que j'aime, Lorsque j'aime mon Dieu.
[Augustin d'Hyppone (354-430)
« Les Confessions » (Livre X, VI, 8)]
Psaume de Louange : Le Psautier Français n°138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1,2,3 [cliquer ici]
Volonté de Dieu
Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants,
Qui ne s'arrête pas sur le chemin des pécheurs,
Et qui ne s'assied pas sur le banc des moqueurs,
Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel,
Et qui médite sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre planté près d'un cours d'eau,
Qui donne son fruit en son temps,
Et dont le feuillage ne se flétrit pas .
[Psaume 1]
Chant spontané : [cliquer ici]
Repentance
Nous sommes depuis longtemps
Comme ceux que tu ne gouvernes pas,
Et sur qui ton nom n'est pas proclamé...
Ah ! si tu déchirais les cieux
Et si tu descendais,
Les montagnes s'ébranleraient devant toi,
(Esaie 63, 19)
Chant spontané : [cliquer ici]
Annonce de la grâce
L’Éternel Dieu vit en nous.
Que son Esprit nous anime !
Sa force transforme notre faiblesse,
Sa miséricorde nous relève de notre misère,
Sa vérité confond nos mensonges,
Sa liberté ouvre nos différentes prisons.
C'est pourquoi le dernier mot à notre sujet ne sera pas le nôtre, mais le sien,
Celui de son pardon et de son amour.
Il nous redit ce matin : « Ma grâce te suffit »
Chant spontané [cliquer ici]
Confession de foi
Nous croyons en Dieu.
Malgré son silence et son secret, nous croyons qu’Il est vivant.
Malgré le mal et la souffrance, nous croyons qu’Il a fait le monde
pour le bonheur de la vie.
Malgré les limites de notre raison et les révoltes de notre cœur,
nous croyons en Dieu.
Nous croyons en Jésus-Christ. Malgré les siècles qui nous séparent
du temps où il est venu, nous croyons en sa Parole.
Malgré nos incompréhensions et nos refus, nous croyons
en sa résurrection.
Malgré sa faiblesse et sa pauvreté, nous croyons en son règne.
Nous croyons en l’Esprit saint.
Malgré les apparences, nous croyons qu’il conduit l’Eglise.
Malgré la mort, nous croyons à la vie éternelle.
Malgré l’ignorance et l’incrédulité, nous croyons que le Royaume
de Dieu est promis à tous. Amen
Chant spontané [cliquer ici]
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».
Lecture du passage de la Bible : Evangile selon Jean, chapitre 11, versets 17-27 [cliquer ici]
Psaume : Le Psautier Français n°62 B «En toi mon Dieu toi seulement », strophes 1,3 [cliquer ici]
Prière d'illumination :
Éternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos cœurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions des Évangiles pour ce monde. Amen.
Jeu d’orgue
Prédication : Crois-tu cela ?
« Crois-tu cela ? ». C’est la question posée par Jésus à Marthe avant qu’il ne ressuscite son frère Lazare (Jean 11 : 26). C’est aussi le thème de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, qui s’achève.
Cette année est aussi l’anniversaire du Concile de Nicée. C’était il y a 1 700 ans. Trois cents évêques environ, venus de toutes les provinces de l’Empire romain, se réunissaient à Nicée (dans l’actuelle Turquie) pour le premier concile œcuménique de l’histoire. Une déclaration commune est réalisée. Elle va vite éclater, il faudra un autre concile pour la rattraper. Puis d’autres encore… On n’y est jamais arrivé, mais on n’a pas perdu espoir puisqu’on se réunit au moins une semaine par an !
Une synthèse des conclusions est faite dans le texte dit du Credo (« Je crois » en latin). Credo souvent récité dans les célébrations (je reviendrai là-dessus). Certains ayant derrière la tête l’idée qu’en répétant les formules, elles deviendront des vérités qui s’imposent à tous, au-dedans comme au dehors des communautés. Mais la synthèse ne fait pas l’unité. Je retiens la remarque d’Oliver Clément, un théologien orthodoxe : « le dogme est une formulation que l’on fait à regret ». En effet j’en suis convaincu, la vérité vivante et dynamique est toujours plus nourrissante qu’une vérité solidifiée destinée à nous congeler.
Alors qu’en est-il au niveau des fidèles que nous sommes ? Beaucoup de barrières ont encore besoin d’être levées, qu’elles soient dues à des contentieux historiques ou plus récents. Un seul exemple : La bénédiction des couples homosexuels, acceptée par Rome et le pape en début d’année, a refroidi les relations avec certaines communautés de croyants. Quoi qu’il en soit, en cette année 2025, les convergences de calendrier feront que nous pourrons célébrer Pâques tous ensemble le 20 avril.
Mais aujourd’hui, nous lisons l’épisode de l’évangile de Jean dans lequel Jésus fait revenir son ami Lazare à la vie. Du moins le début de l’épisode relate un dialogue entre Jésus et son amie Marthe, la sœur de Lazare. Elle tient à souligner que s’il s’était un peu plus pressé, ils n’en seraient pas là ! Son frère ne serait pas mort et enterré ! Pourtant, pour Marthe, ce n’est pas cela qui compte le plus. Elle n’est pas dans le reproche, elle est dans la foi. Son ami Jésus est pour elle « la résurrection et la vie ». Même saisie par la mort de son frère, par la douleur du deuil, elle reste ouverte à l’avenir : elle interpelle Jésus
« En arrivant en retard tu n’as pas fait ce que tu aurais pu faire — guérir mon frère — mais tu vas faire ce que tu sais faire ». Elle a foi en Jésus sans savoir ce qui va se passer. Et Jésus répond qu’il a foi en lui-même : « Je suis la résurrection et la vie » et donc qu’il va pouvoir réaliser l’espérance de Marthe.
Il est important de noter que Jean situe ce dialogue entre Jésus et Marthe, avant qu’il n’accomplisse quoi que ce soit. La foi de Marthe la projette dans un avenir dans lequel elle a confiance. La foi de Jésus le projette dans ce qui sera son propre avenir quelques jours plus tard, à Jérusalem.
« Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais »
Aucun geste n’est encore accompli, mais leur foi à tous les deux manifeste déjà ce qui sera réalisé : la manifestation de Jésus comme sauveur
Jésus termine son annonce en demandant à Marie si elle « croit cela ? ». En réponse elle fait une confession de foi, — son Credo à elle, qui ne porte pas sur le pouvoir qu’a Jésus, celui de faire des miracles, signes de l’amour et de la puissance du Père, mais qui porte sur l’identité de Jésus. Elle reconnaît qui est son interlocuteur et ami. Il est celui que depuis des siècles son peuple, le peuple juif, attendait : « Oui, Seigneur, répondit-elle, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient au monde ». Le récit que fait Jean dans cet épisode n’est pas le récit d’un miracle. C’est d’abord le récit d’un acte de foi, le récit de la conversion de Marthe qui, de juive en espérance du salut et de la venue du Messie, devient une chrétienne qui voit venir le Christ au cœur de sa propre vie, ici et maintenant.
« Crois-tu cela ? ». Nous ne pouvons lire ces mots dans l’évangile sans les prendre aussi pour nous-mêmes. C’est le titre donné cette année à la Semaine de l’Unité des chrétiens. C’est surtout une question qui se pose à chacun de nous constamment, dans tous les aléas de notre existence, et qui se heurte à notre inertie :
- Avoir plus d’idées que de possibilités de les réaliser
- Avoir plus de questions que de réponses
- Avoir plus de défis que de pistes à ouvrir
Croire est personnel au sens où cela engage toute ma personne. Mais croire n’a de sens que vécu ensemble en communauté. Alors posons-nous ensemble la question : qu’est-ce croire ? Une vaste question. J’en retiens quelques aspects :
Croire c’est la recherche d’une vérité vivante
La foi exprime, dévoile, ce qui est en l’homme le plus humain : Les aspirations et les réalisations, les angoisses et joies, les souffrances et les délivrances, les espoirs et les rêves qui fécondent la vie. Le croyant cherche à comprendre l’homme et le monde à la lumière de l’Évangile, mais de l’Évangile pris comme une Bonne Nouvelle qui exprime la vérité sans la séparer de la vie ni l’opposer à la vie
Croire c’est toujours au présent qu’on le fait
Si on s’y attache de manière définitive nos vérités se flétrissent ou se radicalisent. Elles nous enferment au lieu de nous libérer. Nous croyons dans le présent en ce qu’il est pour chacun de nous individuellement ce qu’est l’éternité pour l’humanité
Croire c’est refuser la discrimination et le rejet de l’autre
La rencontre de l’autre, semblable ou différent, est la condition même d’une foi vivante, en éveil, en communion, et l’autre qui dans cette rencontre reste l’autre, reste lui-même comme je reste moi-même.
La foi recèle cette puissance inégalable d’ouverture à l’autre parce qu’elle n’enferme pas cette ouverture dans des mots ou des croyances, parce qu’elle ne revoie pas à des idéologies préalables.
Savoir regarder nos différences non pas comme des divisions mais comme l’effet de la complexité de notre nature humaine capable de rejoindre le même horizon par des chemins tous différents.
Croire n’est pas une connaissance mais une expérience
La foi n’est pas un ensemble d’idées mais une expérience. Et c’est en croisant leurs expériences spécifiques que les croyants découvrent qu’ils sont issus eux-mêmes d’une expérience qui à la fois les dépasse et les réunit. Notre communion est une expérience qui renaît à chaque fois que nous nous rencontrons. Une expérience qu’il est impossible et inutile de vouloir institutionnaliser. Comme le feu ou la neige qu’il est impossible et inutile de vouloir figer et matérialiser
Croire n’est pas une connaissance mais une expérience
La foi n’est pas un ensemble d’idées mais une expérience. Et c’est en croisant leurs expériences spécifiques que les croyants découvrent qu’ils sont issus eux-mêmes d’une expérience qui à la fois les dépasse et les réunit. Notre communion est une expérience qui renaît à chaque fois que nous nous rencontrons. Une expérience qu’il est impossible et inutile de vouloir institutionnaliser. Comme le feu ou la neige qu’il est impossible et inutile de vouloir figer et matérialiser
Croire c’est ouvrir un avenir
Dans la foi prenant conscience d’elle-même, le croyant est converti par ce qu’il reçoit pour aller plus loin que lui-même, Converti par ce qu’il voit de nouveau dans sa vie et dans la vie du monde, et qu’il ne soupçonnait pas. Ce qu’il voit, y compris en lui-même, se découvrant l’envie et le dynamisme pour toujours aller là où se joue son existence, et l’existence des siens et celle de son peuple.
Et à propos d’avenir nous pouvons, à l’occasion de cette semaine de l’Unité, nous poser des questions sur nos églises, sur ce qu’elles deviennent, sur ce qu’elles pourraient devenir
Car le nouveau visage de l’Église est toujours à inventer.
Aujourd’hui encore plus qu’hier. Les catholiques par exemple terminent une longue période de réflexion sur la synodalité, une réforme du pouvoir exercé et des rôles de chacun. C’était une invitation officielle à faire preuve d’audace. Cela a plutôt rappelé que les obstacles et les freins sont extrêmement forts.
Mon espoir est que puissent s’ouvrir de nouvelles pages blanches. Car les forces sont là : beaucoup, et une majorité de laïcs, sont prêts à participer à ce travail d’invention et de création, en y mettant leur expérience, leur intelligence, leur cœur et leur foi. Pour susciter de nouvelles formes de communautés porteuses d’Évangile dans tous les coins du monde, au service de tous les hommes.
Car si au lieu de ne nous occuper que de nous-mêmes, nous travaillions ensemble à sauver dans cette société en dérive ce qui est le cœur de notre humanité libre et féconde ?
Croire c’est anticiper un monde nouveau. C’est parier sur l’avenir et non pas se réfugier dans le passé
Musique : Orgue
Cantique : Louange et Prière n°214 « Sur ton église universelle », strophes 1 & 3 [cliquer ici]
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Musique : Orgue
Liturgie de Cène
Préface
Éternel, nous te louons: tu nous donnes la vie,
Tu nous aimes. Quel que soit notre âge, nous sommes tes enfants.
Nous te louons pour Jésus-Christ :Il est venu vivre parmi nous.
Nous te louons pour l’Esprit saint : Il nous rassemble avec nos différences.
Il fait de nous un seul peuple, ton Église.
Éternel, nous te louons
pour [ce jour/ce repas] de fête qui nous prépare à la joie de ton amour.
C’est pourquoi, dans la reconnaissance,
Nous chantons avec tous les chrétiens
Chant spontané : [cliquer ici]
Institution
Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze. Pendant le repas, il prit du pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna en disant : “Prenez, mangez, ceci est mon corps.” Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna en disant : “Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour la multitude, pour le pardon des péchés. Je vous le dis, désormais, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père.”
Prière de communion
Éternel, au moment de nous approcher de cette table,
Le cœur rempli des chants de la fête
nous voulons faire silence pour nous remémorer les paroles et les gestes de Jésus-Christ, sa mort, sa résurrection. (silence)
Il n'y a ici qu'un peu de pain et un peu de vin et de jus de raisin.
Éternel, envoie sur nous ton Esprit saint, pour que nous recevions ce pain et cette boisson comme les signes de ta présence à nos côtés.
Prière d’intercession : ...
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Chant spontané : [cliquer ici]
[Invitation à faire un cercle]
Fraction
Le pain que nous partageons est signe de la présence de Jésus, le Crucifié. Le vin que nous partageons est le mémorial du sang du Christ, le Ressuscité.
Communion ...
Cantique : Louange et Prière n°150 « A toi la gloire », strophes 1 à 3 [cliquer ici]
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde
Chant spontané : [cliquer ici]
Orgue
Sortie
Paroles des chants du Culte du 26 Janvier 2025
Psaume : Psautier Français n° 138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3
Strophe 1
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Strophe 2
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Psaume : Psautier Français n°62B « En toi, mon Dieu, toi seulement », strophes 1 & 3
Strophe 1
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Strophe 3
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Cantique : Louange et prière n°214 « Sur ton Église universelle », strophes 1 & 2
Strophe 1 |
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Cantique : Louange et Prière n° 150 « A toi la gloire », strophes 1 à 3
[Pour écouter, cliquer ICI]
Strophe 1
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Et redis sans cesse |
Paroles des répons du temps de l'Église (avec Cène)
Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)
Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.
Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)
Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.
Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)
J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.
Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)
Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais,
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !
Après la confession de foi
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)
Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Cène
« Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str. 1&2)
Strophe 1 Pare-toi pour une fête
O mon âme tiens-toi prête
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.
Strophe 2
Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
A tes tables éternelles !
Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)
Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Lecture de la Bible
Évangile selon Jean, chapitre 11, versets 17-27 [NBS]
La résurrection et la vie
17 A son arrivée, Jésus constata que Lazare était déjà dans le tombeau depuis quatre jours. 18 Or Béthanie était proche de Jérusalem, à quinze stades environ.
19 Beaucoup de Juifs étaient venus trouver Marthe et Marie pour les réconforter au sujet de leur frère.
20 Lorsque Marthe eut entendu dire que Jésus arrivait, elle vint au-devant de lui, tandis que Marie restait assise à la maison.
21 Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort !
22 Mais maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera. 23 Jésus lui dit : Ton frère se relèvera.
24 Je sais, lui répondit Marthe, qu'il se relèvera à la résurrection, au dernier jour.
25 Jésus lui dit : C'est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui met sa foi en moi, même s'il meurt, vivra ;
26 et quiconque vit et met sa foi en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?
27 Elle lui dit : Oui, Seigneur, moi, je suis convaincue que c'est toi qui es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde.
Vidéo du culte entier
Audio
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