Partager l’amour de Dieu
1 Corinthiens 13:1-13
Culte du 9 juin 2024
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire
Provisoirement : culte entier
Culte à l'Oratoire du Louvre
Culte de l'éducation biblique
9 juin 2024
« Partager l’amour de Dieu »
Culte présidé par les pasteures Agnès Adeline Schaeffer et Béatrice Cléro-Mazire
Prédication par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Avec à l'orgue David Cassan, organiste co-titulaire
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Voir aussi "La Petite Feuille Rose"
Orgue
Annonce de la grâce :
C’est jour de joie jour d’allégresse, aujourd’hui nous fêtons nos enfants et nous accueillons la vision qu’ils et elles ont de ce qu’être chrétiens et chrétiennes dans la cité veut dire.
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité .
Accueil :
Bienvenue à toutes et à tous dans cette fête de l’éducation biblique.
Répons : Ton nom, Seigneur [cliquer ici]
Louange
Il est bon de célébrer le Seigneur, de chanter pour ton nom, Ô très-haut.
Louez-le avec les tambourin et avec des danses.
Louez-le selon l’immensité de sa grandeur.
Je crie de joie devant les œuvres de tes mains.
Le Seigneur est avec chacun, du soleil levant, jusqu’au couchant,
Que le nom du Seigneur soit loué.
Car le Seigneur accorde sa faveur à son peuple,
il donne aux pauvres le salut pour parure.
Que les louanges de Dieu soient dans leur bouche
Chantez pour le Seigneur un chant nouveau.
Lecture des prénoms sur les figurines du panneau temple.
Psaume : Le Psautier Français n°92 « Ô que c’est chose belle », strophes 1 à 4 [cliquer ici]
Volonté de Dieu :
Dans le livre du prophète Joël, l’Éternel dit : Je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit.
[Joël chapitre 2, versets 28 et 29]
Repentance
Nous nous présentons devant Dieu avec cette prière d’André Gide.
Seigneur, ce n’est pas parce que l’on m’a dit que vous étiez le Fils de Dieu que j’écoute votre parole ;
mais votre parole est belle au-dessus de toute parole humaine, et c’est à cela que je reconnais que vous êtes le Fils de Dieu.
Par quelle absurde modestie, par quelle humilité, quelle honte, ai-je jusqu’aujourd’hui différé d’écrire ce qui depuis tant d’années s’impatiente en moi ?…
J’attendais toujours plus de sagesse, de lecture, de connaissance, comme si la sagesse des hommes n’était pas folie devant Dieu.
Seigneur, je viens à vous comme un enfant ; comme l’enfant que vous voulez que je devienne, comme l’enfant que devient celui qui s’abandonne à vous. Je résigne tout ce qui faisait mon orgueil et qui, près de vous, ferait ma honte. J’écoute et vous soumets mon cœur.
[André Gide, Journal, 1889-1939 éditions Gallimard]
Annonce de la grâce
Quand les montagnes s’effondreraient, dit Dieu, quand les collines chancelleraient, ma bonté pour toi ne faiblira pas, et mon alliance de paix ne sera pas ébranlée, Je t’aime d’un amour éternel dit le Seigneur, et je te garde ma miséricorde.
AMEN
Psaume : Le Psautier Français n°47 « Frappez dans vos mains », strophes 1 à 3 [cliquer ici]
Confession de foi
Nous croyons en l’amour de Dieu
Il nous rassemble ici ce matin dans ce temple
et nous montre que dans l’amour du prochain, nous ne sommes pas seuls
Nous croyons en Jésus qui a aimé toutes celles et ceux qu’il a rencontrés
Il nous montre l’exemple et nous sauve de l’indifférence,
En nous rappelant que nous ne sommes pas seuls
Nous croyons en l’esprit saint qui souffla sur les apôtres à la Pentecôte
Il souffle entre nous et nous unit dans un même amour, une même joie, un même chant, et nous montre que nous ne serons jamais seuls
Nous croyons en l’amour des adultes qui nous conduisent sur le chemin où nous grandissons, cet amour nous protège, nous porte et nous guide, grâce à cet amour, à l’amour de Dieu, à l’amour de Jésus et à l’esprit saint, nous avançons en confiance, entourés dans une grande famille aimante.
AMEN
Orgue ou chœur
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».
Lecture du passage de la Bible : 1 Corinthiens 13 : 1-13 [cliquer ici]
Supposons que je parle les langues des êtres humains et même celles des anges :
si je n'ai pas d'amour, je ne suis rien de plus qu'un métal qui résonne ou qu'une cymbale bruyante.
Je pourrais transmettre des messages reçus de la part de Dieu,
posséder toute la connaissance et comprendre tous les mystères,
je pourrais avoir la foi capable de déplacer des montagnes,
si je n'ai pas d'amour, je ne suis rien ! Je pourrais distribuer tous mes biens aux affamés et même livrer mon corps aux flammes,
si je n'ai pas d'amour, cela ne me sert à rien !
L'amour est patient et bon, il n'est pas envieux, ne se vante pas et n'est pas prétentieux ;
l'amour ne fait rien de honteux, n'est pas égoïste, ne s'irrite pas et n'éprouve pas de rancune ;
l'amour ne se réjouit pas du mal, il se réjouit de la vérité. En toute circonstance il fait face, il garde la foi, il espère, il persévère.
L'amour est éternel !
Les messages reçus de Dieu cesseront un jour, le don de parler en des langues inconnues prendra fin, la connaissance disparaîtra.
En effet, nous connaissons de manière incomplète et nous annonçons des messages reçus de Dieu de façon limitée ; mais quand viendra la perfection, ce qui est incomplet disparaîtra.
Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant et je raisonnais comme un enfant ; mais une fois devenu adulte, j'ai abandonné tout ce qui est propre à l'enfant.
À présent, nous ne voyons qu'une image confuse, pareille à celle d'un vieux miroir ; mais alors, nous verrons face à face.
À présent, je ne connais que de façon incomplète ; mais alors, je connaîtrai Dieu complètement, comme lui-même me connaît.
Maintenant, ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance et l'amour ;
mais la plus grande des trois est l'amour.
2- Lecture des prénoms sur les figurines du panneau Théologie.
Cantique : Louange et Prière N°258 « Tu me veux à ton service », strophes 1 à 3 [cliquer ici]
Conte sur le partage : les longues baguettes
Un mandarin partit un jour dans l'au-delà.
Il arriva d'abord en enfer.
Il y vit beaucoup de gens attablés
devant des plats de riz.
Mais tous mouraient de faim,
car ils avaient des baguettes
longues de deux mètres,
et ils ne pouvaient s'en servir
pour se nourrir.
Puis, il alla au ciel.
Là aussi, il vit beaucoup de gens
attablés devant des plats de riz ;
et tous étaient heureux
et en bonne santé.
Eux aussi avaient des baguettes
longues de deux mètres,
mais chacun s'en servait pour nourrir
celui qui était assis en face de lui.
[Conte chinois]
Jeu d’orgue
Prédication : Partager l’amour de Dieu
Toute cette année, nous avons, les enfants, les moniteurs et monitrices et les pasteures, cherché ensemble ce que serait être chrétiens et chrétiennes dans la cité. Il s’agissait, non pas de chercher comment convertir la Cité au christianisme dans un élan missionnaire, mais plutôt de comprendre quelle éthique de vie produit la prédication de Jésus de Nazareth et quelles transformations le salut apporté par Jésus le Christ pouvait produire dans le monde que nous habitons.
Pour cela, nous avons parcouru, tels des apôtres du Christ, les lieux, déjà connus, d’annonce de l’Évangile de nos Églises protestantes. Quels étaient les apôtres déjà à la manœuvre dans la cité, et comment exerçaient-ils leur ministère ?
Il s’agissait de reconnaître où des communautés de croyants et croyantes protestants se réunissaient pour annoncer l’Évangile et produire une annonce renouvelée de l’enseignement de Jésus.
Alors, comme dans un voyage paulinien, nous sommes allés voir où était l’Église en Actes. Du côté des églises locales, nous avons cherché à comprendre ce qui se passait dans un temple, dans un culte, dans une liturgie ou dans un sacrement. C’est ainsi que les enfants ont investi le lieu du Temple de l’Oratoire comme le lieu où l’Esprit Saint inspirait chacun pour qu’il devienne apôtre. Cet esprit de Pentecôte, dont parle le Livre des Actes, devenait tout à coup plus présent, plus simple, sans accent surnaturel. Chacun devenait apôtre du Christ, envoyé vers les autres pour leur annoncer l’amour inconditionnel de Dieu.
Du côté de la solidarité, nous avons pu comprendre aussi comment les multiples associations caritatives protestantes étaient aussi dans un apostolat pour la cité. Ne cherchant pas à convertir les bénéficiaires, mais cherchant à convertir les structures sociales pour que les plus précaires soient reconnus et aidés. C’est le Président du Centre d’action Sociale Protestant lui-même qui a alors rencontré les enfants dans une discussion où il a manifestement autant appris des enfants sur l’amour du prochain qu’il leur a appris lui-même en expliquant comment le CASP le mettait en action.
Et puis, nous nous sommes demandé comment un chrétien se formait dans la société laïque que nous habitons. Alors, se transformant en apprentis pasteur.e.s, les enfants ont endossé la traditionnelle toge pastorale pour nous entraîner à l’École Biblidlard, l’école des pasteurs pour une fête de Noël inoubliable où l’esprit critique de la Réforme Protestante nous a permis de décrypter la portée symbolique des récits de nativité. Comprenant que la théologie est un langage et qu’elle se forme et se transforme au fil des générations humaines, les enfants ont pu appréhender la nécessité d’une remise en question constante des doctrines religieuses.
Alors, se posait la question de savoir quel contenu transmettre quand toutes les données théologiques peuvent être remises en question.
Nos apôtres en herbe sont alors allés voir quels étaient les média qui informaient ceux que le christianisme intéresse dans la cité. Et c’est tout naturellement, que nous avons eu l’idée de nous prêter au jeu de cette information si difficile en créant nous-même un journal, avec des informations sur cette année extraordinaire d’école biblique, mais aussi en rapportant un fait divers raconté dans les Actes des Apôtres : le naufrage des 276 prisonniers en route vers Rome et dont l’apôtre Paul faisait partie.
Et puis, comprenant que toute cette effervescence d’annonce de l’Évangile impliquait une certaine politique, puisqu’il s’agissait d’agir ensemble dans la cité, nous avons expérimenté ce qu’est notre système presbytéro-synodal, avec une question qui tenait à cœur à notre jeune public : quel rôle le baptême joue-t-il pour un chrétien ou une chrétienne dans la ville ?
Le synode des enfants, a pu élire des rapporteurs synodaux pour mettre en forme les arguments du débat qui portait sur l’accueil dans l’Église et la place du sacrement du baptême dans cet accueil. À la suite d’un débat équilibré et de quelques explications théologiques, les enfants transformés en délégués synodaux ont pu expérimenter l’importance du débat, la place du vote qui ne devrait être qu’un enregistrement des résultats d’une véritable discussion argumentée, et non une arme clivante qui évite la discussion.
Le résultat du vote était sans appel et montrait combien nos enfants aspirent à une relation accueillante et libre à l’Église. À la question : Doit-on être baptisé pour faire partie de l’Église de jésus Christ les enfants ont répondu majoritairement : non. Ce qui a eu pour conséquence de mettre tous les enfants et les adultes non-baptisés à l’aise !
Tout au long de cette année, donc, nos enfants nous ont montré un chemin dessiné par le chemin des apôtres et qui revenait sans cesse à un élément fondamental de la vie d’un chrétien dans la ville : le partage.
Partage du savoir avec l’étude de la théologie, partage des biens et entraide, avec le tissu caritatif intriqué au tissu urbain, partage de l’information avec l’œuvre des média.
Mais aussi le partage de la parole, avec notre mascotte : « Barnabé » que les enfants ont appris à se passer de mains en mains lors des discussions et débats, pour signifier qu’ils se passaient les uns aux autres la parole en s’écoutant.
Et puis, bien sûr, partage d’un même amour de Dieu.
Cet amour qui conduit à l’accueil de l’autre, de sa parole, de sa singularité, de sa différence, de son histoire.
Cet amour auquel Paul, l’apôtre des communautés complexes, convoque quand les conflits agitent la nef de l’Église naissante dans le port de Corinthe.
Dans ce poème sur l’amour, que nous avons lu ce matin, Paul donne un programme aux Corinthiens. Aimer devient pour lui le cœur de la prédication adressée à une cité multiculturelle comme la ville de Corinthe. Il faut dire qu’à la complexité de cette ville portuaire, s’ajoute la diversité des conflits qui traversent la communauté chrétienne qui s’est implantée là.
Paul, en bon apôtre, semble entretenir une correspondance soutenue avec la communauté de Corinthe, pour régler les conflits incessants qui la traversent. Les populations hellénisées voient le religion d’une autre façon que les populations juives, certains se passionnant pour la sagesse, comme si c’était la seule chose à rechercher et les autres ne parlant que de signes, de miracles et autres actes de puissance, comme s’il fallait des preuves au bien-fondé de leur foi en Jésus-Christ.
Alors, Paul, dans son ministère d’apôtre, revient à l’essentiel de la prédication de Jésus, de son enseignement, de sa pratique : l’amour du prochain et l’amour de Dieu.
Les théologiens ont souvent exploré ce texte en cherchant à trouver les nuances qui distinguent l’amour qui se dit « agapé », de l’amour qui se dit « philia » et de l’amour qui se dit « eros ».
Mais, avec les enfants, nous avons découvert que l’essentiel n’était peut-être pas dans ces distinctions diverses, mais plutôt dans les divers lieux de la cité où pouvait se vivre l’amour de Dieu.
Qui penserait d’emblée qu’étudier soit un acte d’amour ? Qui dirait spontanément que la solidarité soit un acte d’amour ? Qui définirait le culte comme un acte d’amour ? Et enfin, qui penserait que voter puisse aussi devenir un acte d’amour ?
Pourtant citoyens de nos cités, nous avons toutes et tous notre part dans la marche des événements que nos sociétés traversent. Instituer une société avec comme modèle la prédication de Jésus le Christ, n’est pas la même chose qu’avec un autre modèle. Dans l’histoire de notre église, certains y ont vu la marque d’un christianisme social. Allant jusqu’à faire de la théologie avec les options politiques qui leur paraissaient être les plus justes pour une société allant vers le règne de Dieu. On a alors appelé ce mouvement le christianisme social. Mais n’est-il pas, par essence, social ce christianisme qui se construit avec la complexité du monde, dans des communautés diverses, regroupant des cultures très variées en affirmant que, devant Dieu, toute cette multiplicité s’harmonise dans une égalité du point de vue de Dieu ?
Quand Paul proclame dans sa lettre aux Galates : « il n’y a plus ni Juif, ni Grec, il n’y a plus ni esclave, ni homme libre, il n’y a plus homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Jésus Christ, et si vous appartenez au Christ, alors vous êtes la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse », n’annonce-t-il pas le programme d’une politique nouvelle dans laquelle les hiérarchies de soumission et les discriminations sont corrigées par un amour inconditionnel de Dieu pour toutes et tous ? N’est-il pas en train de résumer de quelle identité un chrétien peut se réclamer dans sa ville, dans sa culture, dans son pays ?
Une fraternité, une sororité, voilà le partage auquel nous appelle la prédication de Jésus Christ pour devenir chrétiens dans la ville. À nous toutes et tous de faire de cette promesse un véritable programme de vie dans la cité, pour que nos enfants, demain devenus grands, puissent vivre l’humanisme de l’amour du prochain. AMEN.
Musique
Cantique : Louange et Prière n°308 « Confie à Dieu ta route », strophe 1 à 3 [cliquer ici]
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Musique
Prière d’intercession
Puisque tout amour prend racine
J'en planterai dans mon jardin
J'en planterai avec patience
Chaque jour, à chaque saison,
Pour en offrir en abondance
A ceux qui passent en ma maison.
Et j'en mettrai sur mes fenêtres
Pour faire plaisir à mes voisins
Et puis un brin dans chaque lettre
Que j'écris aux amis lointains.
J'en planterai sur les frontières,
Sur les murs de séparation,
Les champs dévastés par la guerre,
Entre les barreaux des prisons,
Dans les salles de conférence
Où se réunissent les « Grands »,
Pour qu'ils oublient toute méfiance
Et redeviennent des enfants.
Sur la place de mon village,
Au carrefour de chaque rue,
J'offrirai les fleurs en partage
Aux amis comme aux inconnus.
S'il y a des gens qui me haïssent,
Si je m'suis fait des ennemis,
Je saurai signer l'armistice
En offrant des fleurs et des fruits.
Toi qui écoutes ma rengaine,
Toi, qui accueilles ma chanson
Emporte les fruits et les graines
En revenant dans ta maison.
Si tu veux, partout à la ronde,
Les partager et les semer,
On verra bientôt dans le monde
Fleurir les roses de la paix.
[Paroles et Musique: Noël COLOMBIER (cassette ALK 001, Éditions AirLibre)]
3 - Lecture des prénoms sur les figurines du panneau associations caritatives.
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu : Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde
Musique : Orgue
Sortie
Paroles des chants du Culte du 9 juin 2024
Psaume : Le Psautier Français n°92 « Oh ! que c'est chose belle », Strophes 1 à 4
[Pour écouter, cliquer ici]
1 - Oh ! que c'est chose belle |
3 - Si les méchants fleurissent |
Psaume : Psautier Français ou Arc-en-Ciel n° 47 « Frappez dans vos mains », strophes 1, 2 et 3
Pour écouter ce psaume sur le site de l'Oratoire, cliquer ici
Strophe 1 Frappez dans vos mains, Strophe 2 Si Dieu a choisi |
“En moi s’uniront Strophe 3 Peuple racheté, |
Cantique : Louange et Prière n° 258 « Tu me veux à ton service », strophes 1 à 3
1 - Tu me veux à ton service,
|
Tu fis mieux que de le dire,
|
Cantique : Louange et Prière n° 308 « Confie à Dieu ta route », Strophes 1 à 3
[Pour écouter, cliquer ici]
Strophe 1 |
Strophe 3 |
Paroles des répons des cultes d'éducation biblique
Après la salutation
Ton nom, Seigneur (Psaume 8, str. 1)
Ton nom, Seigneur, est un nom magnifique,
Sans fin la terre en reprend le cantique ;
Elle répond de toute sa beauté
A la splendeur du ciel illuminé.
Après la volonté de Dieu
Revêts, Seigneur, de ta justice (Psaume 72, str. 1)
Revêts, Seigneur, de ta justice
Le Prince de la paix
Et parmi nous qu'il établisse
Son royaume à jamais.
En lui, les plus humbles du peuple
Trouvent un défenseur,
Délivrant les fils de la veuve
Et brisant l'oppresseur.
Après la prière de repentance
Tel que je suis (L&P n°630)
Tel que je suis bien vacillant
En proie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au dedans,
Agneau de Dieu, je viens, je viens !
Après l’annonce de la grâce
Frappez dans vos mains (Psaume 47, str. 1)
Frappez dans vos mains, Vous, tous les humains !
A cris redoublés, Peuples assemblés,
Exultez de joie Car voici le roi.
Redoutable et doux, Dieu veille sur vous ;
Son bras souverain, Sa puissante main,
Étend à jamais Son règne de paix.
Après la confession de foi
Hosanna, hosanna ! (Arc-en-Ciel 441/3)
Hosanna, hosanna !
Chantons d'un cœur fidèle
Le plus grand des amours
Et la joie éternelle !
Jésus le crucifié,
Le roi plein de douceur,
Dans son humilité
Devient notre Seigneur.
Après la bénédiction
Que tout mon cœur (Psaume 138, str.1)
Que tout mon cœur soit dans mon chant,
Qu'il soit brûlant de tes louanges !
Je te rends grâce en ta maison,
Je loue ton nom devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée de ta parole.
J'adore ta fidélité
Et ta bonté qui me console.
Lecture de la Bible
Première épître de Paul aux Corinthiens, Chapitre 13, versets 1 à 13 [NBS]
L'amour
1 Quand je parlerais les langues des humains et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis une pièce de bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit.
2 Quand j'aurais la capacité de parler en prophète, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi qui transporte des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien.
3 Quand je distribuerais tous mes biens, quand même je livrerais mon corps pour en tirer fierté, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert à rien.
4 L'amour est patient, l'amour est bon, il n'a pas de passion jalouse ; l'amour ne se vante pas, il ne se gonfle pas d'orgueil,
5 il ne fait rien d'inconvenant, il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s'irrite pas, il ne tient pas compte du mal ;
6 il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit avec la vérité ;
7 il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout.
8 L'amour ne succombe jamais. Les messages de prophètes ? ils seront abolis ; les langues ? elles cesseront ; la connaissance ? elle sera abolie.
9 Car c'est partiellement que nous connaissons, c'est partiellement que nous parlons en prophètes ; 10 mais quand viendra l'accomplissement, ce qui est partiel sera aboli.
11 Lorsque j'étais tout petit, je parlais comme un tout-petit, je pensais comme un tout-petit, je raisonnais comme un tout-petit ; lorsque je suis devenu un homme, j'ai aboli ce qui était propre au tout-petit.
12 Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière confuse, mais alors ce sera face à face. Aujourd'hui je connais partiellement, mais alors je connaîtrai comme je suis connu.
13 Or maintenant trois choses demeurent : la foi, l'espérance, l'amour ; mais c'est l'amour qui est le plus grand.