La révolution de l'Évangile
Lévitique 12:1-5 , Luc 2:21-24 , Marc 11:15-18 , Galates 3:27:29
Culte du 16 juin 2024
Prédication de Bruno Gaudelet
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Culte à l'Oratoire du Louvre
16 juin 2024
843ème jour de la guerre en Ukraine
« La révolution de l'Évangile »
Culte présidé par les pasteures Agnès Adeline-Schaeffer et Béatrice Cléro-Mazire
Prédication par le Pasteur Bruno Gaudelet du Temple des Batignolles (EPUdF)
Culte accompagné à l'orgue par David Cassan, organiste co-titulaire
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Orgue
Annonce de la grâce :
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité .
Accueil :
Bienvenue à toutes et à tous dans ce culte. Bienvenue au pasteur de l’Église Protestante Unie des Batignolles : Bruno Gaudelet, qui nous donnera ce matin la prédication et nous présentera son livre à l’issue de ce culte.
Réunissons-nous avec le 1er chant spontané.
Chant spontané : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » [cliquer ici]
Louange
En écho à l’espérance d’un avenir meilleur de la jeunesse de notre pays, ce matin je vous propose cette louange composée par de jeunes chrétiens d’Afrique :
Seigneur, je lance ma joie vers le ciel comme une volée d’oiseaux !
L’aile de la nuit s’est éloignée et je me réjouis dans la lumière.
Voici un nouveau jour, un jour encore, Seigneur !
Je suis dans la joie, Seigneur !
Dans la joie ! Dans la joie!
Tous les jours, par ta grâce, c’est Noël et Pâques, c’est l’Ascension et c’est la Pentecôte.
Voici un jour encore qui brille, étincelle, éclate de bonheur à cause de ton amour.
Chaque jour est ton œuvre, et chacun est compté comme les cheveux de ma tête.
Alléluia, mon Dieu, en Jésus-Christ !
Chantons notre louange.
Cantique de Louange : Psautier Français, Psaume n°138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3 [cliquer ici]
Volonté de Dieu :
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ton intelligence. C'est là le grand commandement, le premier. Un second cependant lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la Loi et les Prophètes. [Matthieu 22:37-39]
Chant spontané : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » [cliquer ici]
Devant Dieu :
Dieu, je t’invoque dès l’aube
Aide-moi à prier et rassembler mes pensées ;
Seul, je ne le peux pas.
En moi sont les ténèbres, près de toi la lumière.
Je suis seul, mais Toi, tu ne m’abandonnes pas ;
Je suis découragé, mais Toi tu me secours ;
Je suis inquiet, mais auprès de toi est la paix ;
En moi est l’amertume, mais près de toi la patience ;
Je ne comprends pas tes voies, mais tu connais le juste chemin pour moi.
Amen .
[Dietrich Bonhoeffer]
Chant spontané : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix » [cliquer ici]
Annonce de la grâce
Mais le Seigneur nous dit : je suis avec vous jusqu’à la fin du monde !
Chant spontané : « Combien grande est ta gloire » [cliquer ici]
Confession de foi
Nous croyons en Dieu sans pouvoir le définir.
Il est la transcendance qui donne une autre dimension à notre vie.
Nous ne connaissons pas son nom nous n’avons de lui aucune image,
mais toujours dans notre vie il est là,
comme une lumière qui éclaire notre chemin,
un vis à vis dans la solitude des jours.
Nous croyons que si notre foi vacille, il croit en chacun de nous sans se désespérer
et c’est notre espérance.
Nous croyons en Jésus et nous croyons qu’il est le Christ
Dieu s’est révélé à lui et l’a pris pour fils.
Il a cru en l’amour de Dieu et a aimé son prochain inconditionnellement.
Il a été fidèle jusqu’au bout, loyal jusqu’à en mourir.
Son exemple nous conduit.
Jésus est pour nous un maître de sagesse.
Sa résurrection a lieu chaque foi que nous marchons dans ses pas.
Nous croyons en l’Esprit Saint,
Et nous ressentons son action entre les êtres humains
qui veulent faire advenir le règne de Dieu.
Il nous réunit dans la communion fraternelle.
Il nous reprend quand nous nous égarons
et il éclaire les ténèbres de nos vies.
Nous avons confiance en son souffle.
Si souvent il nous a sauvés.
Nous croyons en l’humanité, quand elle transforme le monde
pour le rendre plus juste, plus beau et habitable pour tous.
Nous croyons que nous faisons ce que nous pouvons
même si ce n’est pas assez
et nous osons croire que la foi, l’espérance et l’amour
président à l’action de beaucoup sur cette terre.
Nous croyons qu’il nous faut ressusciter chaque jour de notre vie.
AMEN.
Chant spontané : « Grand Dieu, nous te bénissons » [cliquer ici]
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».
Lecture des passages de la Bible :
Lévitique 12 : 1-5
1 L'Éternel dit à Moïse, … :
2 Parle aux Israélites, dis-leur : lorsqu'une femme deviendra enceinte, et qu'elle enfantera un garçon, elle sera impure pendant sept jours ; elle sera impure comme au temps de son indisposition menstruelle.
3 Le huitième jour, l'enfant sera circoncis. … 5 Si elle enfante une fille, elle sera impure pendant deux semaines, comme au temps de son indisposition menstruelle ; elle restera soixante-six jours à se purifier de son sang.
Luc 2 : 21-24
21 Quand le huitième jour fut accompli, il fut circoncis et fut appelé Jésus, du nom indiqué par l'ange avant sa conception.
22 Et, quand les jours de leur purification furent accomplis selon la loi de Moïse, on l'amena à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, —
23 suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur. —
24 Et pour offrir en sacrifice une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme c'est prescrit dans la loi du Seigneur.
Marc 11 : 15-18
Jésus et ses disciples arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs et les sièges des vendeurs de pigeons. Il ne laissait personne transporter un objet à travers le temple. Il les enseignait et disait : N'est-il pas écrit : Ma Maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations. Mais vous en avez fait une caverne de voleurs. Les principaux prêtres et les scribes l'entendirent et cherchèrent les moyens de le faire périr ; ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée par sa doctrine. Quand le soir fut venu, Jésus et ses disciples sortirent de la ville.
Cantique : Louange et Prière n° 170 « Viens habiter dans nos âmes », strophes 1, 2, 4 [cliquer ici]
Prière : ...
Jeu d’orgue
Prédication : La révolution copernicienne de l'Évangile
Introduction
Le contraste entre l’univers religieux du judaïsme ancien et le tout jeune mouvement judéo-chrétien est particulièrement évident à la lecture des textes que nous venons d’entendre ; notamment concernant le regard porté sur la femme, mais également concernant les questions de pureté religieuse. Jésus est né dans un monde régi par le religieux traditionnel et c’est à bon droit que l’on peut comprendre son action et sa prédication dans ce contexte, comme l’action et la protestation d’un réformateur. De ce point de vue, c’est une véritable révolution religieuse copernicienne que Jésus présente au travers de son message et de ses actions symboliques ; notamment cette action réalisée au Temple qui lui a valu la hargne des chefs religieux et finalement la mort. Comment situer précisément cette révolution religieuse copernicienne que l’Évangile de Jésus présente au monde ? Et en quoi peut-elle encore nous inspirer aujourd’hui ? C’est ce que je vous propose de méditer ce matin.
I. Le paradigme de la religion traditionnelle
Jésus est né dans un monde où la religion utilisait communément la pastorale de la peur comme moyen pour gouverner les consciences et le monde. On donne le nom de « religions traditionnelles » aux cultes qui se sont institués avec des clergés un peu partout sur le globe, lorsque les chasseurs cueilleurs se sont sédentarisés à partir du néolithique. Ces cultes ne sont pas restés statiques, bien sûr, mais ils ont évolué à partir de l’idée qu’il leur revenait d’effectuer une médiation entre le sacré et le profane, entre les divinités et les êtres humains. Déclarés impurs, les hommes et les femmes se sont vus sommés de pratiquer les rituels de purification afin d’échapper aux malédictions divines. C’est dans ce cadre de pensée que Jésus est né et qu’il a grandi.
Le texte de Lévitique 12 – qui fixe les règles et les lois concernant la femme venant d’accoucher – donne un exemple de la logique de ces religions traditionnelles. Il y est déclaré, comme nous l’avons lu, que la jeune mère est « impure » durant sept jours si elle enfante un garçon et quatorze jours si elle enfante une fille. Pourquoi la jeune mère était-elle jugée « impure » le double de temps pour la naissance d’une fille que pour celle d’un garçon ? D’emblée la conscience moderne butte sur cette différence entre filles et garçons. S’agit-il d’une marque de la culture patriarcale qui dévalue la femme par rapport à l’homme ? Ou s’agit-il d’une réduction de durée pour les garçons en raison de la circoncision qui intervenait le huitième jour et qui aurait compté, alors, comme une sorte de compensation ? Nous n’avons pas de certitudes à ce sujet, mais il est évidemment toujours choquant pour la conscience moderne de constater qu’un événement aussi heureux et miraculeux qu’une naissance est marqué dans la religion traditionnelle par le langage de la tâche, de l’impureté et de la menace.
II. Le changement de paradigme de l’Évangile
Alors pourquoi Luc a-t-il inclus cet épisode où Marie se plie à la logique de la religion traditionnelle, si contraire à l’Évangile de Jésus-Christ qui va être déployé dans la suite de la narration ? Précisément, pour indiquer dans quel contexte religieux surgit la Bonne Nouvelle de l’Évangile. « Au huitième jour, dit le verset 21 du chapitre 2, l’enfant fut circoncis et fut appelé Jésus, …. Et, quand les jours de leur purification furent accomplis selon la loi de Moïse, on l'amena à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, …Et pour offrir en sacrifice une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme c'est prescrit dans la loi du Seigneur. » Luc veut mettre en évidence l’univers religieux dans lequel Jésus a grandi, afin que le lecteur mesure la nouveauté de l’Évangile. Nous comprenons, effectivement, à cette lecture, combien la prédication de Jésus s’inscrit en contradiction de la religion traditionnelle. En effet, là où la religion traditionnelle culpabilise les gens, Jésus annonce la bienveillance gracieuse de Dieu, une bienveillance sans condition. Et plutôt que de prêcher la rédemption par le moyen de rituels, il déclare à tous et toutes : « va ta foi t’a sauvé ! » Jésus repousse l’image du Dieu-Juge implacable qui réclame des sacrifices animaliers ou des contreparties pour pardonner, et lui substitue la figure du Père bienveillant ou de l’ami. Nous aurions bien voulu, comme modernes, qu’il intègre, tel Ésaïe 49, la figure de la « mère » pour évoquer Dieu. Mais la figure bienveillante du Père opposée à la figure du Juge n’en bouleverse pas moins, dans ce contexte, la représentation de Dieu.
Prenant son courage à deux mains Jésus se rend au Temple avec ses amis dans les jours qui précédent sa dernière Pâques, et là il renverse les sièges et les tables des changeurs de monnaies qui échangeaient les monnaies païennes des pèlerins venus du monde entier, pour qu’ils puissent acheter un animal destiné aux rituels sacrificiels. Jésus renverse les sièges et les tables des changeurs. Il bouleverse les croyances de la religion traditionnelle et il fait s’échapper les animaux mis à part pour les sacrifices. Il interrompt le service cultuel des prêtres. Marc le précise : « Il ne laissait personne transporter un objet à travers le temple ». Et il affirme haut et fort, dans cet espace du Temple de Jérusalem où il se trouve, « N'est-il pas écrit : ma Maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations ? Mais vous en avez fait une caverne de voleurs. »
C’est la révolution du côté des prêtres qui deviennent hystériques. Ils comprennent parfaitement que ce Jésus galiléen est en train de bouleverser la logique de la religion traditionnelle qui négocie avec Dieu son pardon ou sa grâce. Jésus vient de bouleverser, de renverser cette logique. Alors ils s’accordent entre eux : ce galiléen doit mourir.
III. Conséquences immédiates de la révolution de l’Évangile
L’impact de cette révolution copernicienne de Jésus – qui bouleverse la façon de comprendre le sacré, qui bouleverse la façon de comprendre Dieu et l’humain lui-même – va aller croissant au fur et à mesure que le flux des disciples va grandir. Paul, notamment, entrevoit les conséquences immédiates que produit la fin de la peur religieuse, la fin de la culpabilité, la fin de la crainte, la joie, la grâce de se savoir aimé et accepté tel que l’on est par Dieu, qui que nous soyons, quel que soit notre trajectoire et notre itinéraire, quel que soit notre niveau de spiritualité ou même de sanctification, quel que soit notre couleur de peau, notre condition sociale, notre genre, …
Le texte du chapitre 3 de l’épitre aux Galates montre d’ailleurs comment un ex-pharisien fanatique de la religion traditionnelle comme Paul a pu réviser son catéchisme originel : « vous tous, qui avez été baptisés en Christ, écrit-il, en Galates 3.21, vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Christ-Jésus. » On range généralement Paul, du côté des vieux macho qui peuplent l’Histoire, et on n’a pas tout à fait tort à lire certains autres passages de ses épitres, pourtant c’est bien lui qui affirme ici l’égalité homme femme et l’égalité entre tous les humains quel que soit la condition sociale, culturelle ou ethnique. Bien sûr, ce sont des baptisés dont Paul parle dans ce passage. Mais ce n’est pas le baptême qui produit l’égalité entre les hommes et les femmes ou entre les humains. L’égalité, elle est originelle entre les humains ! Et la foi redécouvre cette primauté de l’égalité en remontant – en retournant – à Dieu, dont le livre de la Genèse dit que c’est à son image qu’il créa l’Humain : homme et femme, et que c’est bien à l’une comme à l’autre qu’il confie la gestion du monde. Le baptême vient réaffirmer ce qui est donné à tous les humains.
C’est la logique religieuse, la conception de l’Humain, la conception de Dieu qui se trouvent bouleversées par la Bonne Nouvelle que Dieu est Gracieux et Bienveillant pour tous et toutes, et non une menace ou un justicier implacable punissant les infractions à des lois prétendues révélées ou à des règles religieuses. C’est parce que l’Évangile bouleverse la conception de Dieu et de l’humain que les premiers chrétiens se sont vus obligés de trouver un nouveau signe-symbole pour marquer leur foi nouvelle. Un signe devant s’appliquer désormais aux garçons comme aux filles, aux femmes comme aux hommes. Et c’est du côté de Jean-Baptiste qu’ils ont trouvé le baptême qui s’inspirait manifestement du récit de la traversée de la mer Rouge où Dieu fait sortir son peuple d’Égypte, de la maison de la servitude, afin de le délivrer de son rude esclavage et le conduire dans la terre promise. Ce récit, évidemment mythique, fait sens pour la foi. Il met en scène, sous les traits de la narration, l’affirmation que la foi déplace des montagnes et délivre notre esprit de ce qui peut l’aliéner ou le priver de sa liberté d’être créé à l’image de Dieu. La promesse que saisit la foi crée en nous de nouveaux possibles pour nos existences, que Dieu nous appelle à vivre dans sa présence. Le baptême est le signe que Dieu est pour nous, jamais contre nous. C’est une révolution, un bouleversement, une remise en cause de la logique religieuse traditionnelle qui se fonde pour sa part sur la peur de Dieu et sur la prétendue impureté originelle dont il faudrait être purifié.
Conclusion
Qu’avons-nous fait, que faisons-nous, de cette révolution copernicienne de l’Évangile qui bouleverse la logique des religions traditionnelles ? Qu’avons-nous fait, que faisons-nous de cette délivrance et de cette liberté affirmée des enfants de Dieu ? La vivons-nous où la rendons-nous improductive en la mélangeant encore et toujours avec les vieilles croyances et les usages religieux que notre culture continue de charrier tant elle reste pénétrée par la logique et les références de la religion traditionnelle ? Aux deuxième et troisième siècles les chrétiens restaient tellement eux-mêmes imprégnés par la logique de la religion traditionnelle qu’ils ont réintroduit la peur de Dieu, la culpabilité, la logique sacrificielle d’expiation, sans oublier l’institution de clergés dominateurs. Pour que les chrétiens commencent à redécouvrir la révolution copernicienne initiée par Jésus, il a fallu le courage et l’audace des hommes et des femmes de la Renaissance et de la Réforme. Toutefois, ce n’est qu’avec l’avènement de l’esprit moderne, critique et scientifique, que le monde chrétien a commencé à apprendre à relire la Bible et à redécouvrir vraiment le sens de l’Évangile.
Que faisons-nous de l’Évangile ? Cet Évangile qui réforme le religieux, les façons de se représenter Dieu ou encore de concevoir l’humain ? Cet Évangile qui met nos cœurs à la bonne place en remettant au centre de toute vie sociale et de toute échelle des valeurs la dignité et la valeur incommensurable de tout être Humain ? Cet évangile qui est au fondement de l’Humanisme chrétien, comme de l’humanisme moderne ? Oui, cet Évangile qui forme notre discernement et notre jugement et qui nous indique, telle une boussole, que la bonne direction à prendre en tout temps et en toute circonstance est toujours celle qui favorise la dignité et le respect de tous les êtres humains et non d’une seule partie seulement ? Quel que soit les temps troublés et quel que soit ce qui les trouble, l’Évangile – qui affirme l’amour et la faveur de Dieu pour tous les humains – nous fera toujours choisir contre les doctrines inhumaines, qu’elles soient religieuses, politiques, idéologiques, le parti de la dignité humaine et de la faveur pour tous les humains, quels qu’ils soient et quelles que soient leurs conditions sociales, religieuses, éthiques. Dieu est humaniste et c’est du côté des humanistes qu’il se tiendra toujours ! C’est au reste toujours et encore un monde humaniste que Dieu nous invite sans cesse à bâtir, voire à défendre !
Amen !
Musique : Orgue
Cantique : Louange et Prière n°297 « O Dieu des grâces éternelles », Strophes 1 à 3 [cliquer ici]
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Musique : Orgue
Prière d’intercession
Éternel, dans l’incertitude des temps que nous traversons,
Nous te remettons nos inquiétudes.
Transforme-les en actes de courages
En convictions humanistes,
En gestes de solidarité
Ne nous laisse jamais oublier la fraternité que tu voulu pour nous
Éternel, pour toutes celles et ceux que nos systèmes économiques malmènent
Nous te remettons nos aveuglements
Transforme-les en écoute attentives
En gestes de solidarité
En décisions équitables
Ne nous laisse jamais oublier l’égalité que tu voulu pour nous.
Éternel, pour la jeunesse qui désire un monde nouveau
Nous te remettons nos frilosités
Transforme-les en audaces créatrices
En transmissions généreuses
En gestes de confiance
Ne nous laisse jamais oublier la liberté que tu voulu pour nous
Éternel, puisqu’il nous a été commandé de t’aimer
de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre intelligence,
Convertis notre cœur à l’amour de notre prochain
Que notre âme soit animée de ta foi
Et que notre intelligence nous montre le chemin de ta justice.
Et ne nous laisse jamais entrer dans la tentation pour le mal.
AMEN.
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu : Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde
Chant spontané : « Confie à Dieu ta route » [cliquer ici]
Musique : Orgue
Sortie
Paroles des chants du Culte du 16 juin 2024
Psaume : Psautier Français n°138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3
Strophe 1
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Strophe 2
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Cantique : Louange et Prière n° 170 « Viens habiter dans nos âmes », strophes 1, 2, 4
Strophe 1 |
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Cantique : Louange et Prière n°297 « O Dieu des grâces éternelles », Strophes 1 à 3
1 - O Dieu des grâces éternelles !
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3 - Celui-là vit, ô Dieu ! qui t'aime,
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Paroles des répons du temps de l'Église
Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)
Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.
Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)
Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.
Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix » (Ps. 116, str.1)
J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.
Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)
Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais,
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !
Après la confession de foi
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)
Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)
Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Lecture de la Bible
Livre du Lévitique, chapitre 12, versets 1 à 5
Purification de la femme accouchée
1 Le Seigneur dit à Moïse :
2 Dis aux Israélites : Lorsqu'une femme est enceinte et qu'elle met au monde un garçon, elle sera impure pendant sept jours ; elle sera impure comme les jours où elle est souillée par ses règles.
3 Le huitième jour, l'enfant sera circoncis.
4 Elle restera encore trente-trois jours à se purifier de son sang ; elle ne touchera rien de sacré, et elle n'ira pas au sanctuaire jusqu'à ce que les jours de sa purification soient accomplis.
5 Si elle met au monde une fille, elle sera impure pendant deux semaines, comme lors de sa souillure menstruelle ; elle restera soixante-six jours à se purifier de son sang.
Évangile selon Luc, chapitre 2,versets 2 à 24
Jésus est présenté dans le temple
21 Quand huit jours furent accomplis, il fut circoncis et on lui donna le nom de Jésus, celui que l'ange avait indiqué avant sa conception.
22 Et, quand les jours de leur purification furent accomplis selon la loi de Moïse, ils l'amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur
23 – suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle né le premier de sa mère sera consacré au Seigneur –
24 et pour offrir en sacrifice une paire de tourterelles ou deux jeunes colombes, selon ce qui est dit dans la loi du Seigneur.
Lettre de Paul aux Galates, chapitre 3, versets 27 à 29
27 vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.
28 Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Christ-Jésus.
29 Et si vous êtes à Christ, alors vous êtes la descendance d'Abraham, héritiers selon la promesse.
Évangile selon Marc, chapitre 11, versets 15 à 18
Jésus chasse les vendeurs du temple
15 Ils arrivent à Jérusalem. Entré dans le temple, il se mit à chasser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs et les sièges des vendeurs de colombes.
16 Et il ne laissait personne transporter un objet à travers le temple.
17 Il les instruisait et disait : N'est-il pas écrit :
Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations.
Mais vous en avez fait une caverne de bandits.
18 Les grands prêtres et les scribes l'entendirent ; ils cherchaient comment le faire disparaître ; ils avaient peur de lui, parce que toute la foule était ébahie de son enseignement.
19 Quand le soir fut venu, Jésus et ses disciples sortirent de la vil