Quand Dieu s'incline vers nous
Psaume 40
Culte du 29 septembre 2024
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire
Vidéo de la partie centrale du culte
Culte à l'Oratoire du Louvre
29 septembre 2024
948ème jour de la guerre en Ukraine
« Quand Dieu s'incline vers nous »
Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par Sarah Kim, organiste co-titulaire, et David Drury, organiste invité
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Orgue
Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité.
Accueil :
Bienvenue à toutes et à tous dans ce culte.
Réunissons-nous avec le 1er chant du livret inséré au début du psautier.
Chant spontané : [Cliquer ici]
Louange : ...
Psaume de Louange : Le Psautier Français n°138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1,2,3 [cliquer ici]
Volonté de Dieu
Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants,
Qui ne s'arrête pas sur le chemin des pécheurs,
Et qui ne s'assied pas sur le banc des moqueurs,
Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel,
Et qui médite sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre planté près d'un cours d'eau,
Qui donne son fruit en son temps,
Et dont le feuillage ne se flétrit pas ( Psaume 1)
Chant spontané : [cliquer ici]
Repentance
Oui, l'homme se promène comme une ombre,
Il s'agite, mais c'est un souffle !
Il amasse et ne sait qui recueillera.
Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ?
En toi est mon attente. ( Psaume 39)
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Annonce de la grâce
L’Éternel Dieu vit en nous.
Que son Esprit nous anime !
Sa force transforme notre faiblesse,
Sa miséricorde nous relève de notre misère,
Sa vérité confond nos mensonges,
Sa liberté ouvre nos différentes prisons.
C'est pourquoi le dernier mot à notre sujet ne sera pas le nôtre, mais le sien,
Celui de son pardon et de son amour.
Il nous redit ce matin : « Ma grâce te suffit »
Chant spontané [cliquer ici]
Confession de foi
Nous ne sommes pas seuls,
nous vivons dans le monde qui appartient à Dieu.
Nous croyons qu’il fait le monde pour le bonheur et pour la vie ;
malgré les limites de notre raison et les révoltes de notre cœur,
Nous croyons en Dieu.
Nous croyons qu’il travaille en nous par son Esprit
pour nous apporter la réconciliation et le renouveau,
Nous avons confiance en lui.
Il nous appelle à nous rassembler :
pour célébrer sa présence, pour aimer et servir les autres,
pour rechercher ce qui est juste et résister au mal.
Nous proclamons le Royaume de Dieu,
Dans la vie, dans la mort, dans la vie après la mort,
il est avec nous. Nous ne sommes pas seuls.
Nous croyons en Dieu.
Chant spontané [cliquer ici]
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».
Lecture du passage de la Bible : Psaume 40 [cliquer ici]
Psaume : Le Psautier Français n°25 « À toi mon Dieu mon cœur monte », strophes 1,2,3,4 [cliquer ici]
Prière d'illumination :
Éternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos cœurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions des Évangiles pour ce monde. Amen.
Jeu d’orgue
Prédication : Quand Dieu s'incline vers nous
Dans ce Psaume, qui est lui-même un chant destiné à parler à Dieu selon la pratique de la psalmodie, il est question du culte que l’homme rend à Dieu. On y retrouve tout le vocabulaire propre à évoquer les différents moments d’un culte, tel qu’on le célèbre encore aujourd’hui.
Dieu met dans la bouche du psalmiste un « cantique nouveau », une « louange à notre Dieu » ; on trouve dans ce psaume : la loi de Dieu, le repentir, avec les fautes plus nombreuses que les cheveux de la tête, et la grâce que Dieu renouvelle pour le croyant ; mais aussi la confession de foi dans les merveilles faites en sa faveur. On y retrouve la proclamation d’une parole de justice et de vérité à partir du rouleau du livre dont le psalmiste pense qu’il a été écrit pour lui. Et, bien sûr, tout cela dans la grande assemblée, (ecclésia en grec) et (Qohéleth en hébreu, comme le livre biblique du même nom).
En relisant cette prière chantée, on est surpris de constater que les éléments qui composent le culte rendu à Dieu sont très voisins de ceux de notre pratique liturgique actuelle.
Mais on sera davantage surpris encore par ce verset : « J'avais mis en l'Éternel mon espérance ; et il s'est incliné vers moi ». Dans ce Psaume, Dieu rejoint l’homme dans son espérance.
Quand on parle du culte rendu à Dieu, c’est pourtant le mouvement inverse qui vient à l’esprit : les fidèles viennent au culte, qu’on l’appelle office, messe ou service, pour rendre gloire à Dieu et pour le prier, le chanter et être bénis par lui. Le culte est associé à l’obéissance, à l’humilité et à la soumission, plus souvent qu’à la compréhension, à l’écoute et au dialogue. Beaucoup pensent que seuls les adhérents à une doctrine donnée se rendent au culte parce que cela fait partie des observances qu’on leur a demandées selon la dogmatique de leur confession.
Et même dans le protestantisme où la participation au culte n’est jamais présentée comme une obligation mais comme un acte volontaire du fidèle, l’idée selon laquelle le culte serait un moment où un espace dans lequel Dieu s’incline vers l’être humain ne va pas de soi.
Cela ne va pas non plus de soi, si l’on en croit la compréhension du culte dans d’autres traditions de la Bible. En effet, d’autres livres bibliques parlent du culte qu’il faut rendre à Dieu avec une logique selon laquelle ce n’est pas Dieu qui s’incline vers l’homme mais l’homme qui semble devoir s’incliner devant Dieu pour obtenir un peu de compassion et de pardon.
La théologie de la rétribution est très courante dans les textes bibliques parlant du culte rendu à Dieu. Par exemple, dans le livre du Lévitique, on trouve toutes les pratiques sacrificielles qui montrent que l’être humain est l’éternel débiteur de son Dieu ; d’ailleurs, le Livre débute sans donner la raison de ces multiples holocaustes, offrandes ou sacrifices ; il est écrit : « L’Éternel appela Moïse ; de la tente d’assignation, il lui parla et dit : Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : lorsque l’un d’entre vous fera une offrande à l’Éternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail. » (Lévitique 1 : 1-2) La seule indication importante ici, c’est qu’on offre en sacrifice des animaux et que les sacrifices humains ne sont pas admis, mais, pour le reste, il semble que le fait que les enfants de Dieu lui apportent des offrandes aille de soi. En regardant la typologie des offrandes qui sont énumérées dans le livre, on comprend que le fidèle fait des offrandes à Dieu pour rétablir l’ordre harmonieux que Dieu a voulu pour lui dans l’alliance. Il entretient de bonnes relations avec son Dieu grâce aux cadeaux qu’il lui offre. Il achète la paix.
Le fidèle peut faire des sacrifices d’action de grâce, pour remercier, il peut faire des sacrifices d’expiation, pour obtenir le pardon sur une faute, il fait aussi des sacrifices de culpabilité, pour effacer sa souillure. En ce qui concerne les offrandes, elles sont liées à ce que donnent les moissons et les récoltes. Ainsi, la dîme (un dixième) de tout ce que l’on possède revient à Dieu parce qu’au bout du compte, c’est Dieu qui a donné ce que l’on a. L’homme est débiteur de sa vie comme de sa liberté, c’est même la première chose qu’il doit au Dieu libérateur et dont découle toute autre dette. Dans le Livre du Deutéronome, la Pâque est présentée comme le mémorial du temps cyclique marqué par la libération du peuple. Il est écrit : « Observe le mois des épis, et célèbre la Pâque en l’honneur de l’Éternel, ton Dieu ; car c’est dans le mois des épis que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait sortir d’Égypte, pendant la nuit ».
Dans ce grand marché divin-humain où l’attention divine à l’être humain semble partout monnayée, on cherche avec difficulté la relation d’amour gracieuse dont nos Églises parlent sans cesse aujourd’hui. C’est, me direz-vous, que le culte selon Jésus, ne se comprenait déjà plus de la même façon que dans les lois du Lévitique et du Deutéronome.
Sans doute, mais Jésus n’est pas l’inventeur de cette relation affectueuse et gracieuse à Dieu. Il s’inspire de prophètes qui, avant lui, donnent au culte rendu à Dieu une autre signification que la rétribution. Dans le Livre du Prophète Ézéchiel, on lit : « Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie. » (Ezéchiel 33 : 11). Ce livre prophétique fait la critique des leaders religieux qui induisent en erreur les fidèles en rendant un culte hypocrite à Dieu et en demandant l’impossible aux fidèles pour se gratifier eux-mêmes des offrandes du temple. On peut lire : « Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’en veux aux bergers ! je reprendrai mes brebis d’entre leurs mains, je ne les laisserai plus paître mes brebis, et ils ne se paîtront plus eux-mêmes ; je délivrerai mes brebis de leur bouche, et elles ne seront plus pour eux une proie. » (Ezéchiel 34 : 10).
Dans ce jeu d’échanges entre Dieu et les fidèles, les responsables du culte sont montrés du doigt parce qu’ils se servent de la culpabilité de chacun envers un Dieu exigeant, pour prendre leur commission sur le paiement de l’expiation.
Dans Ezéchiel toujours, on lit une autre critique qui concerne la cohérence entre les paroles et les actes : « Et ils vont vers toi comme se rassemble le peuple ; ils s’asseyent devant toi, eux, mon peuple ; ils écoutent tes paroles sans les mettre en pratique ; car leur bouche est pleine des passions qu’ils veulent assouvir, et leur cœur s’attache au profit. » (Ézéchiel 33 : 31)
C’est cette voie de l’exigence éthique que Jésus semble avoir suivie dans son enseignement et l’on retrouve sa critique du culte jugé hypocrite parce qu’il n’est pas fait dans l’esprit qui sied à Dieu tel qu’il le comprend : « Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. » (Matthieu 23 : 1-4).
« Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais » pourraient dire les scribes et les pharisiens.
Cette critique d’un culte qui ne serait que paroles creuses sans conséquences dans la vie pratique se retrouvait déjà dans Ésaïe quand il formulait cette demande de la part de Dieu : « Le jeûne auquel je prends plaisir : Détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens de la servitude, renvoie libres les opprimés, et que l’on rompe toute espèce de joug ; partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable. » (Ésaïe 58 : 6-7)
En lisant les critiques qui sont faites à propos de l’observance religieuse et du culte, on retrouve la position des réformateurs qui voulaient que le culte rendu à Dieu soit désintéressé et cohérent avec une éthique de vie guidée par les commandements de Dieu. C’est l’hypocrisie du culte rendu à Dieu pour que l’Église des hommes s’enrichisse, qui est la cible des réformateurs. Leur conception du culte change, dès lors que leur conception de l’Église a changé.
Pour Luther, le culte est le moment où les hommes et les femmes s’assemblent pour annoncer et écouter la Parole de Dieu, et ce moment produit l’Église. Martin Luther déclare en 1521 : « Ce n’est pas parce que l’Église parle qu’il y a parole de Dieu. Mais quand la parole est dite, alors voici l’Église. Elle ne crée pas la Parole, elle est créée par la Parole. » (cité dans : André Gounelle, Les grands principes du protestantisme, Olivetan p.53).
D’une Église qui refait le sacrifice de Jésus Christ pour annoncer le salut de Dieu à des fidèles coupables, on passe alors à une Église qui administre le sacrement offert aux fidèles par Dieu. D’après le réformateur Melanchthon, dans le sacrement, c’est Dieu qui apporte quelque chose à l’Homme. La Cène n’a donc plus la même signification et l’Église n’a plus le même rôle. L’Église existe là où les fidèles s’assemblent à l’écoute d’un Dieu qui les rejoint.
Dans le Psaume 40, on lit : « Tu n'as désiré ni sacrifice ni offrande, tu m'as ouvert les oreilles ; tu n'as demandé ni holocauste ni sacrifice pour le péché. Alors je dis : voici je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi ».
Nous ne sommes plus dans la théologie de la rétribution, ici, mais dans un rendez-vous avec un Dieu qui veut parler à l’être humain et lui donne pour base de son enseignement, les écrits de ceux qui ont recueilli les paroles qu’il avait inspirées en eux, dans la foi, dans la confiance, parfois même un peu dans la crainte.
Ainsi, dire que nous venons au culte parce que nous en avons besoin, n’a rien de surprenant, puisque c’est un don de Dieu pour nous. ... À travers la prédication et la Cène, à travers les paroles bibliques qui sont dites dans toutes nos liturgies, et même à travers les prières et demandes toutes humaines que nous adressons à Dieu, c’est Dieu qui s’incline vers nous et vient à notre rencontre. Vous comprendrez ainsi pourquoi il n’y a aucune obligation de culte dans notre confession, le culte est un appel de Dieu vers nous et nous sommes libres d’y répondre ou non. Il ne s’agit plus de régler de vieux comptes entre Dieu et nous, puisque la grâce de Dieu nous attend toujours, elle nous précède et nous la redécouvrons quand nous nous mettons à l’écoute de ce que Dieu dit dans la prière, dans la méditation des Écritures, dans l’oraison faite en privé ou la louange faite collectivement.
Le culte, l’adoration, n’est donc que la réponse à l’interpellation d’un Dieu qui nous parle et qui, pour que nous comprenions l’amour qu’il a pour nous, s’incline vers chacun et se fait proche.
Alors, en attendant le prochain rendez-vous divin, que chacun se dise comme le psalmiste : « Le Seigneur pense à moi, tu es mon secours et mon libérateur : mon Dieu, ne tarde pas ! » AMEN.
Musique : Orgue
Cantique : Louange et Prière n°190 « Roi des anges », strophes 1 à 3 [cliquer ici]
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Musique : Orgue
Liturgie de Sainte Cène
Introduction
Quel rêveur, quel réformateur, quel anarchiste, a jamais proposé d’inviter le patron et le manœuvre au même repas, pour les faire boire à la même coupe ? Et pourtant, la sainte cène opère ce miracle ; l’éboueur y porte la coupe à ses lèvres et la passe au député, qui boit après lui… Dans la simplicité de cet acte sans phrases, il y a quelque chose de surnaturel, et qui nous dépasse au point de nous troubler étrangement. L’Évangile y apparaît comme l’énergie égalitaire par excellence.
Jusque-là, seule la mort pouvait prétendre nous rendre tous égaux face à elle. Toutefois, la mort crée, brutalement, une égalité involontaire entre les personnes, tandis que l’Évangile suscite, harmonieusement, une égalité des vivants consciente et volontaire. Cette communion que nous célébrons tous autour de cette table est un bouleversement de l’ordre social, un ferment de réformes sans limites, une image de l’humanité future, le germe de la “nouvelle terre où la justice habitera”.
Préface
Ce pain a une histoire. […]
Pour faire la bouchée de pain qui nous est offerte à la table sainte, il a fallu presque un an d’efforts et de collaboration obstinée avec la pluie et avec les rayons du soleil, et tout le travail des hommes, du grainetier à l’agriculteur, du semeur au moissonneur, du transporteur au distributeur, du grossiste au meunier, du meunier au boulanger, du boulanger à cette table.
Ce pain est la nourriture la plus noble qui existe ; c’est le sacrement de la communion avec la nature généreuse et c’est le sacrement de la solidarité humaine, solidarité avec l’humanité au travail, qui a permis que cette nourriture soit sur cette table. Mais ce pain est aussi le symbole d’une inégalité meurtrière. Qui possède le pain, est maître de celui qui ne le possède pas. Le morceau de pain est au centre du monde ; le jour où toute l’humanité sera pleinement assurée d’en manger, marquera l’avènement du genre humain à la dignité humaine ; c’est alors qu’il se dégagera, définitivement, de l’animalité. Ce pain et cette coupe sont au centre du monde pour nous ce matin, comme pour beaucoup de chrétiens qui célèbrent ce même repas en ce même jour : par le fruit de la vigne, par les épis de blé et le travail des hommes, nous nous souvenons de Jésus-Christ, qui s’est présenté à nous comme le Pain vivant, et comme la vigne. Il a vécu parmi nous, mais nous ne l’avons pas accueilli. Il a été trahi et mené jusqu’à l’abîme de la mort.
Spontané : [cliquer ici]
Institution
Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze. Pendant le repas, il prit du pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna en disant : “Prenez, mangez, ceci est mon corps.” Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna en disant : “Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour la multitude, pour le pardon des péchés. Je vous le dis, désormais, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père.”
Prière de communion
Père, invités à ta Sainte Cène, nous faisons mémoire des paroles et des gestes de Jésus-Christ, de sa mort, de sa résurrection, et dans la confiance nous te présentons notre monde. Nous te prions pour tous ceux que tu nous mets en mémoire. Que ta volonté soit faite.
Prière d’intercession : ...
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
[Invitation à faire un cercle]
Fraction
Le pain que nous partageons est signe de la présence de Jésus, le Crucifié. Le vin que nous partageons est le mémorial du sang du Christ, le Ressuscité.
Communion
Cantique : Louange et Prière n°150 « A toi la gloire », strophes 1 à 3 [cliquer ici]
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde
Chant spontané : [cliquer ici]
Orgue
Sortie
Paroles des chants du Culte du 29 Septembre 2024
Psaume : Psautier Français n° 138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3
Strophe 1
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Strophe 2
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Psaume : Le Psautier français n° 25 « À toi mon Dieu mon cœur monte », strophes 1 à 4.
Écouter l'enregistrement en cliquant ici
1 - À toi, mon Dieu, mon cœur monte,
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3 - Mon Dieu, dans ta grâce immense
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Cantique : Louange et Prière n°190 « Roi des anges », Strophes 1 à 3
[Pour écouter, cliquer ICI]
Strophe 1 |
Strophe 3 |
Cantique : Louange et Prière n° 150 « A toi la gloire », strophes 1 à 3
[Pour écouter, cliquer ICI]
Strophe 1
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Et redis sans cesse |
Paroles des répons du temps de l'Église
Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1).
Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.
Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)
Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.
Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)
J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.
Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2).
Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais,
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !
Après la confession de foi
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)
Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Cène
« Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str. 1&2)
Strophe 1
Pare-toi pour une fête
O mon âme tiens-toi prête
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.
Strophe 2
Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
A tes tables éternelles !
Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)
Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Lecture de la Bible
Psaume 40 [NBS]
Que tous sachent ce que tu as fait pour moi
1 Du chef de chœur. De David. Psaume.
2 J'ai espéré le Seigneur ;
il s'est incliné vers moi, il a entendu mes appels au secours.
3 Il m'a fait remonter du gouffre de destruction, de la boue, de la fange ;
il a placé mes pieds sur le roc, il a affermi mes pas.
4 Il a mis dans ma bouche un chant nouveau, une louange à notre Dieu ;
beaucoup le verront, ils seront saisis de crainte,
et ils mettront leur confiance dans le Seigneur.
5 Heureux l'homme qui fait du Seigneur sa confiance,
qui ne se tourne pas vers les gens arrogants et les partisans du mensonge !
6 Tu as fait beaucoup de choses étonnantes, Seigneur, mon Dieu,
dans les plans que tu avais pour nous :
rien n'est comparable à toi ;
je voudrais dire ces choses, les proclamer
– elles sont trop nombreuses pour être comptées.
7 Tu n'as pas pris plaisir au sacrifice ni à l'offrande :
tu m'as ouvert les oreilles ;
tu n'as demandé ni holocauste ni sacrifice pour le péché.
8 Alors j'ai dit : Je viens avec le livre-rouleau écrit pour moi.
9 Je désire faire ta volonté, mon Dieu, et ta loi est au fond de mes entrailles.
10 J'annonce la bonne nouvelle de la justice dans l'assemblée nombreuse ;
regarde, je ne ferme pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais !
11 Je ne couvre pas ta justice au fond de mon cœur,
je parle de ta constance et de ton salut,
je ne cache pas ta fidélité et ta loyauté à l'assemblée nombreuse.
12 Toi, Seigneur, tu ne me refuseras pas ta compassion ;
ta fidélité et ta loyauté me garderont constamment.
13 Car des maux sans nombre m'ont enserré ;
mes fautes me poursuivent, et je ne peux en supporter la vue ;
elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tête,
et mon courage m'abandonne.
14 Veuille me délivrer, Seigneur ! Seigneur, viens vite à mon secours !
15 Que tous ensemble ils aient honte et rougissent,
ceux qui en veulent à ma vie, ceux qui veulent me supprimer !
Qu'ils reculent et soient confus, ceux qui désirent mon malheur !
16 Qu'ils soient atterrés par leur honte, ceux qui me disent : « Ah ! ah ! »
17 Que tous ceux qui te cherchent trouvent en toi leur gaieté et leur joie !
Que ceux qui aiment ton salut disent constamment : Le Seigneur est grand !
18 Moi, je suis pauvre et déshérité ; mais le Seigneur pense à moi.
Tu es mon secours et mon libérateur : mon Dieu, ne tarde pas !
Vidéo du culte entier
Audio
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