L'audace de vivre

Ecclesiaste 11:1-6

Culte du 8 septembre 2024
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

8 septembre 2024
927ème jour de la guerre en Ukraine
« L'audace de vivre »

Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par Aurélien Peter, organiste suppléant

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Orgue
 
Annonce de la grâce :
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité .

Accueil :

Chant spontané : cliquer ici
 
Louange :
Psaume. De David. Lorsqu'il était dans le désert de Juda.
O Dieu, tu es mon Dieu ;
je te cherche, j'ai soif de toi,
je soupire après toi,
dans une terre desséchée et épuisée, faute d'eau.
Ainsi je te contemple dans le sanctuaire,
pour voir ta puissance et ta gloire.
Parce que ta fidélité est meilleure que la vie,
mes lèvres font ton éloge.
Ainsi je te bénirai toute ma vie,
j'élèverai mes mains en ton nom.
Je serai rassasié comme de graisse et de moelle.
Des cris de joie aux lèvres, ma bouche te louera.
Lorsque je me souviens de toi sur mon lit,
pendant les veilles de la nuit, je médite sur toi,
car tu es mon secours,
et je crie de joie à l'ombre de tes ailes.
Je suis attaché à toi ;
ta main me soutient.

Chantons notre louange.
Psaume de Louange : Psautier Français n°84 « Dans ta maison je suis heureux », strophes 1 à 4 [cliquer ici]

Volonté de Dieu
Écoutons maintenant ce que Dieu veut pour nous:
Ce que Dieu veut, c’est que nous vivions !
Alors, Choisis la vie afin que tu vives.
 
Chant spontané : [cliquer ici]

Repentance
Nous partageons une prière attribuée à un soldat durant la guerre de Sécession :

Je demandais la force, afin de pouvoir accomplir ma tâche; je reçus la faiblesse, et j’appris à obéir. Je demandais la santé, afin de faire des choses plus grandes ; je reçus l’infirmité, et je fis des choses meilleures.
Je demandais la richesse, afin d’être heureux ; je reçus la pauvreté,  et j’appris à être sage.
Je demandais la puissance, afin d’avoir la louange des hommes ; je reçus l’impuissance, et je sentis le besoin de Dieu.
Je demandais toutes choses, afin de jouir de la vie ; je reçus la vie, afin de jouir de toutes choses.
Je ne reçus rien de ce que je demandais, mais tout ce que j’espérais.
Presque malgré moi, la prière de mon cœur a été exaucée. Je suis béni plus que tous les hommes.
AMEN.
 
Chant spontané [cliquer ici]

Annonce de la grâce
« Quand les montagnes s’effondreraient, dit Dieu, quand les collines chancelleraient, ma bonté pour toi ne faiblira pas, et mon alliance de paix ne sera pas ébranlée, je t’aime d’un amour éternel et je te garde ma miséricorde ».

Chant spontané [cliquer ici]

Confession de foi :

Ô Éternel,
Nous croyons que tu fais toutes choses nouvelles
pour le monde et pour nous, toujours et en tout temps.
Toi le Dieu de la résurrection, de la vie nouvelle et de l’Homme relevé.
Nous croyons que personne n’est enfermé dans la fatalité du malheur mais que tu nous offres, dans la foi, l’horizon d’un bonheur.
Nous croyons, grâce à Jésus, que l’être humain est ton espérance et que ton amour pour lui est le même amour que tu as pour nous.
Nous croyons qu’il est possible de nous laisser convertir à l’amour de Dieu et à l‘amour du prochain, et qu’ainsi, le règne de Dieu peut advenir chaque jour par nos actes et nos pensées.
Nous croyons qu’une fraternité de foi existe, avec toutes celles et ceux qui peuplent se monde et se soucient de lui, nous croyons qu’ensemble, quelle que soit notre tradition de foi, nous pouvons rendre manifestes toutes les choses nouvelles que tu crées pour nous.
AMEN

Chant spontané [cliquer ici]

Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».

Lecture du passage de la Bible

Livre de l'Ecclésiaste, chapitre 11, versets 1-6
Jette ton pain sur l’eau, car avec le temps tu le retrouveras ; donne une part à sept, et même à huit, car tu ne sais pas quel malheur peut arriver sur la terre.Quand les nuages sont remplis de pluie, ils la déversent sur la terre ; si un arbre tombe, vers le sud ou vers le nord, c'est au lieu où l'arbre est tombé qu'il restera. Qui observe le vent ne sème pas ; qui regarde les nuages ne moissonne pas. De même que tu ne sais pas comment le souffle ou les os se forment dans le ventre de la femme enceinte, de même tu ne connais pas l'œuvre de Dieu qui fait tout. Dès le matin sème ta semence, le soir ne repose pas ta main ; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si l'un comme l'autre sont également bons.

Cantique : Louange et Prière n°179 « Nous t’invoquons ô grand Dieu », Strophes 1 & 2 [cliquer ici]

Prière d'illumination :

Éternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos cœurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions des Évangiles pour ce monde.    Amen.

Musique : Orgue

Prédication : L'audace de vivre

            C’est le temps de la rentrée, et pour beaucoup, c'est le temps de recommencer leurs activités dans un contexte connu et habituel. Retrouver les collègues, les lieux connus et les choses que l’on sait faire. Mais pour beaucoup aussi, c’est le commencement d’une nouvelle étape : un nouvel emploi, une nouvelle classe pour les enfants, et beaucoup d’autres choses inconnues. Pour nous toutes et tous, ce mois de septembre est, par bien des côtés, le temps d’un paradoxe. Notre pays vit depuis déjà un mois et demi dans une liesse générale grâce aux jeux olympiques et aux jeux paralympiques et depuis un mois et demi, notre vie politique est restée dans l’expectative avec une tension digne d’une quadrature du cercle difficile à appréhender. Se mêlent dans cette période, une joie et un désir d’être ensemble extraordinaires, et des clivages politiques qui paralysent et empêchent de pouvoir penser un avenir et une action commune.

            Le livre de l’Ecclésiaste aborde cette condition paradoxale de l’être humain qui ne sait pas de quoi demain sera fait et qui doit pourtant continuer à avancer, à vivre, à se projeter vers l’avenir sans savoir ce qui réussira ou non. La vie même nous oblige à agir. Le Livre de l’Ecclésiaste, dans son invitation à faire sans cesse son œuvre, est-il un livre enthousiaste qui invite à l’insouciance ? Est-ce que la prudence et l’anticipation seraient devenues deux défauts sous la plume du Quohéleth ?

            Dans ce Livre de Sagesse appelé Quohéleth en hébreu, c’est-à-dire : celui qui rassemble les maximes de sagesse, le paradoxe d’une vie humaine entre impuissance et désir de maîtrise est remis sans cesse en question. Tout ce qui concerne la vie humaine n’est que vanité, dit le sage, ce qui, en hébreu, veut dire tout n’est que buée ou vapeur, autrement dit, éphémère et passager. L’homme mortel, destiné à la même fin que tous les vivants, travaille sans cesse pour réaliser des projets qu’il ne verra pas aboutir. Quohéleth semble dire à chaque étape que ce désir n’est que poursuite de vent, que buée, que vanité, ou futilité, comme les traducteurs français l’ont traduit. Et pourtant, de la même façon qu’il pointe avec lucidité cette situation de l’homme, il n’est pas question de penser : « À quoi bon ? ». Cette sagesse n’est pas un fatalisme, mais un appel à vivre, et même à réaliser avec audace, ce qu’il nous est possible de faire durant notre vie. Cet appel à l’existence résonne avec le mot qui signifie buée, futilité, vanité et qui, en hébreu, n’est autre que celui que nous connaissons bien et qui a donné un prénom : ABEL.

             Et oui, Abel, le frère éphémère qui n’a pas eu le temps de déployer son existence, celui qui avait le même horizon devant lui mais qui n’a rien pu réaliser à cause de la jalousie de Caïn, porte ce nom que Quohéleth emploie pour parler de notre vie mortelle. À regarder du côté du destin tragique de ce frère, sans doute aussi capable que Caïn, ayant sans doute autant de possibles devant lui, on peut décrypter, par contraste,  la sagesse de Quohéleth.

            Car, devant la vie arrêtée en plein épanouissement du jeune homme, un choix s’impose et même un commandement, que l’on retrouve dans le Livre de la réécriture de la loi  : le Deutéronome. Au chapitre 30, on trouve cette exhortation : « Choisis la vie afin que tu vives ».
            Étrange paradoxe, là aussi, de devoir choisir la vie qui, pourtant, nous est donnée sans que nous n'y soyons pour rien.
            C’est que la vie biologique en elle-même n’est pas le tout de la vie. Sans projet de vie, la vie s’étiole et ne remplit pas sa vocation divine. Je dis divine, parce que c’est l’appel que le Dieu, auquel croyait Jésus de Nazareth, adresse à tout être humain au fil des pages de la grande bibliothèque qu’est la Bible. Faire exister la vie donnée par grâce. Donner forme à ce qui, sans cette vocation, serait menacé de retomber dans le Chaos. Ainsi, Caïn lui-même, malgré sa faute, devra continuer à vivre et Dieu mettra sur lui un signe pour qu’on n’attente pas à sa vie.

            Cet appel à vivre ne pose aucun problème tant que le désir est là, bien sûr, mais cette vie donnée par grâce, c’est-à-dire sans rien exiger d’autre en retour, tourne parfois au calvaire et la question se pose alors de savoir à quoi servent tous les efforts déployés pour exister. Quand la maladie ou le handicap vient frapper la maison, quand le deuil vient vous ôter la motivation de tous vos efforts, de toutes vos attentions, quand le rapport entre bonheur et peine penche uniquement du côté des peines, quand tous les efforts fournis dans son travail ne semblent porter aucun fruit, quand ce qu’on désirait le plus s’éloigne inexorablement des possibles, quand les obstacles sont plus nombreux que les solutions pour avancer ; alors la tentation est de se laisser glisser vers ABEL. Vers cette futilité qui chuchote : « à quoi bon ? »

            Alors, que dit le Quohéleth dans le passage de ce matin ? D’abord, il y a cette image du pain jeté, l’hébreu dit : « lancé » et même « envoyé », à la surface de l’eau. Ce morceau de pain, avec le temps, sera retrouvé, dit notre texte. Mais l’hébreu dit : « dans l’abondance des jours, tu le trouveras ». Ce qui veut dire qu’il s’agit ici de beaucoup plus qu’un « retour sur investissement », mais que véritablement, ce pain, symbole de nourriture vitale est à trouver dans le risque même de le perdre. C’est en jetant ce pain dans le flux du temps et de notre vie qu’on finit par s’en nourrir, à condition d’avoir osé le partager  : « donne à sept et même à huit, car tu ne sais pas quel malheur peut survenir sur la terre ».
            Il s’agit donc de s’engager pleinement dans cette abondance de jours et de partager ce que l’on reçoit pour trouver ce qui fait vraiment vivre, ce qui donne véritablement la valeur de cette vie donnée par Grâce par un Dieu qui veille et nous laisse à la manœuvre pour former, modeler notre propre existence.
            Le pingre, dans ce projet n’a aucune chance, car il n’a pas compris qu’en retenant sa générosité par prudence, il se prive de sa propre vie. Envoyer le pain qui fait vivre sur le flot du temps, c’est parier sur l’avenir, celui de ceux qui s’en nourriront, mais aussi le sien, celui qui me nourrira et qui, partagé, n’aura plus la même valeur. Ce pain-là aura été porteur de vie pour d’autres et ainsi, aura relié des vies entre elles.

            Notre texte dit aussi : « Qui observe le vent ne sème pas ; qui regarde les nuages ne moissonne pas. » Bref, si vous attendez les conditions optimales pour entreprendre, vous ne ferez jamais rien. La période des jeux paralympiques nous donne à penser cette maxime.
            Nous avons pu voir ces derniers jours des vies extraordinaires, les vies que leurs protagonistes ne veulent pas qu’on « héroïse », parce qu’ils ne voient rien d’héroïque à se retrouver un jour amputé des deux jambes, parce qu’ils se seraient sans doute bien passé d’être nés avec un corps atrophié, parce qu’ils auraient aimé ne pas avoir à apprendre à se déplacer sans voir ; bref, l’adversité contre laquelle ces hommes et ces femmes inventent chaque jour leur vie ne fait pas d’eux des héros. En revanche, il y a, dans leur façon de surmonter le handicap pour réaliser des choses extraordinaires, une sagesse étonnante, loin des sagesses de la mesure et de la prudence qui visent à n’en pas vouloir trop. Loin des renoncements sages qui proposent de ne pas être trop gourmand avec le pain de la vie.

            Cette sagesse, c’est l’audace de vivre. Vivre malgré l’adversité, et aussi avec l’adversité transformée en force. En passant par des chemins encore inexplorés, en cultivant des désirs encore inassouvis, en visant des sommets encore inaccessibles dans de telles conditions, en inventant des corps nouveaux, là où les corps ont été abîmés.
                 Paraboles de résurrection, leçons de résilience, exemples de courage ?
            Si les paralympiques ont pour valeurs principales : la détermination, l’égalité, l’inspiration et le courage, ce ne sont pas que des mots et les agitos qui remplacent les anneaux olympiques signifient quelque chose qui devrait nous inspirer : agito : je bouge.
            Si ces agitos des paralympiques ne signifient que de belles histoires pour notre société, alors, ces jeux, cette ferveur commune, n’auront été qu’une parenthèse enchantée dans le dureté des jours où rien n’est prévu ni pensé pour le handicap dans nos lieux de vie, nos lieux de fête, nos lieux d’étude et même nos lieux de soins.

            Les femmes et les hommes qui portent un handicap, et les enfants bien sûr, (comme ce nageur de 13 ans qui se hisse à la deuxième place auprès de champions qui ont deux fois son âge), ne sont pas des récits extraordinaires, mais des vies bien réelles qui nous invitent à bouger dans nos têtes à défaut de bouger aussi bien qu’eux dans nos corps. Et la visibilité dont bénéficient les athlètes des jeux paralympiques nous invite, avec beaucoup de joie, mais aussi, beaucoup d’insistance, à penser l’existence autrement, la leur, mais aussi la nôtre. Car le handicap arrive parfois très brutalement dans la vie des valides et c’est étonnant que ce ne soit toujours pas l’affaire de tous.
            D’ailleurs nous sommes nombreux et nombreuses à avoir expérimenté dans nos vies, la survenue du handicap et à avoir mesuré combien il nécessite le dépassement de soi pour revenir à une socialisation à peu près normale. Quand on ne bouge plus physiquement, il faut que l’esprit bouge énormément pour continuer à vivre.

            Vivre selon cette sagesse audacieuse dont nous parle Quohéléth, c’est faire évoluer notre société  pour que les chances de construire notre vie soient redonnées à chacun avec plus d’équité ; une société dans laquelle le premier mot devant l’obstacle ne doit plus être : « c’est impossible », mais plutôt : « voyons ce que nous pourrions faire pour rendre possible la chose ». En effet, la phrase est plus longue, elle nécessite plus de temps, plus de réflexion, plus de ténacité, mais elle ouvre vers un avenir différent et plus inclusif.
            De même que tu ne sais pas comment le souffle ou les os se forment dans le ventre de la femme enceinte, de même, tu ne connais pas l'œuvre de Dieu qui fait tout. Dès le matin sème ta semence, le soir ne repose pas ta main ; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si l'un comme l'autre sont également bons.

                Quohéleth nous dit que personne ne sait vraiment pourquoi il est arrivé sur terre, dans quel but. Mais cela ne doit jamais empêcher quiconque d’entreprendre son propre voyage, en essayant toujours de faire ce qui nous tient à cœur, même si, au départ, cela paraît impossible. Nés au mauvais moment, au mauvais endroit, nés pour réaliser le rêve des autres plus que le sien, nés avec le mauvais genre, le mauvais nom ; nés par erreur, nés contre toute attente, nous ne savons pas l’œuvre que Dieu a pour chacun et chacune de nous ; alors dès le matin commençons une nouvelle journée en travaillant à créer notre propre avenir, sans jamais renoncer à faire bouger les esprits.
Rien n’est écrit, sinon une promesse : « tu es mon fils, ma fille bien aimée : en toi j’ai mis ma joie ». Que cette joie nous donne l’audace de vivre !

                                                                                   AMEN.
 Les 3 agitos des paralympiques

Musique : Orgue

Cantique : Louange et Prière n° 308 « Confie à Dieu ta route », Strophes 1 à 3 [cliquer ici]
 
Annonces  et  Collecte
Musique  : Orgue
 
Prière d’intercession : ...

Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas dans la tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
 
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde.
 
Chant spontané [cliquer ici]

Jeu d’orgue
Sortie

Paroles des chants du Culte du 8 septembre 2024

Répons : Salutation

Psaume : Psautier Français n°84 « Dans ta maison je suis heureux », strophes 1 à 4.

Strophe 1
Dans ta maison je suis heureux,
Elle est le désir de mes yeux,
Ici, je cherche ta présence
Longtemps mon cœur t’a réclamé,
Sa joie est de te retrouver,
Il crie à toi, plein d’espérance.
Ainsi revient en la saison
Le passereau vers la maison.

Strophe 2
Heureux qui grave dans son cœur
Le chemin qui mène au Seigneur,
Le chemin de l’humble service.
Pour lui la source jaillira,
Et l’eau du ciel l’arrosera,
Dans la vallée la plus aride.
Dieu guidera jusqu’à la fin,
Au long des jours, le pèlerin.

Strophe 3
Seigneur, qui règne dans les cieux
Et nous écoutes dans ce lieu,
Exauce-nous, sois notre garde.
A toi nos cœurs ne cachent rien ;
Quand tu regardes vers les tiens,
A ton Messie d’abord regarde :
Vois son visage couronné,
Vers lui notre espoir est tourné.

Strophe 4
Qui veut sur ton bras s’appuyer,
A pour soleil, pour bouclier,
Le rayonnement de ta grâce.
Le dernier de tes serviteurs
Enfin découvre son bonheur
A se tenir devant ta face.
Dans ta maison, un jour vaut mieux
Que mille jours en d’autres lieux.

Répons : Volonté de Dieu

Répons : Repentance

Répons : Grâce

Répons : Confession de foi

Cantique : Louange et Prière n°179 « Nous t’invoquons ô grand Dieu », Strophes 1 & 2

1 - Nous t’invoquons, ô grand Dieu,
Nous cherchons ta face.
Fais sur nous, dans ce saint lieu,
Descendre ta grâce.
Prête l’oreille à nos chants,
Reçois nos prières,
Et répands sur tes enfants
Tes dons salutaires.

2 - Que ta parole, Seigneur,
Remplisse  de zèle,
De piété, de ferveur,
Ton peuple fidèle !

Fais qu’éprouvant de la foi
La sainte influence,
Il fonde à jamais sur toi,
Sa ferme espérance.

3 - Ouvre nos cœurs à la voix
De ton Évangile,
Rends à tes divines lois
Notre âme docile.
Fais qu’avec humilité,
Tout mortel t’honore,
Qu’en esprit, en vérité,
L’univers t’adore

Cantique : Louange et Prière n° 308 « Confie à Dieu ta route », Strophes 1 à 3

[Pour écouter, cliquer ici]

Strophe 1
Confie à Dieu ta route,
Dieu sait ce qu’il te faut ;
Jamais le moindre doute
Ne le prend en défaut.
Quand à travers l’espace
Il guide astres et vents,
Ne crois-tu pas qu’il trace
La route à ses enfants ?

Strophe 2
Tout chemin qu’on t’impose
Peut devenir le sien ;
Chaque jour il dispose
De quelque autre moyen.
Il vient, tout est lumière ;
Il dit, tout est bienfait ;
Nul ne met de barrière
À ce que sa main fait.

Strophe 3
Consens à lui remettre
Le poids de ton souci.
Il règne, il est le maître,
Maintenant et ici.
Captif, pendant tes veilles,
De vingt soins superflus,
Bientôt tu t’émerveilles
De voir qu’ils ne sont plus.

Strophe 5
Bénis, ô Dieu, nos routes
Nous les suivrons heureux,
Car, toi qui nous écoutes,
Tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres
J'y marche par la foi ;
Même au travers des ombres
Ils conduisent à toi.

Répons : Bénédiction

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1).

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2).

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi 
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Lecture de la Bible

Livre de l'Ecclésiaste, Chapitre 11, versets 1 à 6 [NBS]

Savoir prendre des risques

1 Jette ton pain sur l'eau,
   car avec le temps tu le retrouveras ;
2 Donne une part à sept, et même à huit,
   car tu ne sais pas quel malheur peut arriver sur la terre.
3 Quand les nuages sont remplis de pluie,
   ils la déversent sur la terre ;
   si un arbre tombe, vers le sud ou vers le nord,
   c'est au lieu où l'arbre est tombé qu'il restera.
4 Qui observe le vent ne sème pas ;
   qui regarde les nuages ne moissonne pas.
5 De même que tu ne sais pas comment 
   le souffle ou les os se forment dans le ventre de la femme enceinte,
   de même tu ne connais pas l'œuvre de Dieu qui fait tout.
6 Dès le matin sème ta semence,
   le soir ne repose pas ta main ;
   car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela,
   ou si l'un comme l'autre sont également bons.

Vidéo du culte entier

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