La sobriété peut-elle être heureuse ?

Proberbes 3:13-20 , Marc 10:17-22

Culte du 23 février 2025
Prédication de Pasteure Laurence Flachon

Provisoirement : culte entier

Culte à l'Oratoire du Louvre

23 février 2025
1095ᵉ jour de la guerre en Ukraine
« La sobriété peut-elle être heureuse ? »


Culte présidé par la pasteure Laurence Flachon
Liturgie et prédication de la pasteure Laurence Flachon
Culte accompagné à l'orgue par Esther Assuied, organiste invitée

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Liturgie

Prédication : La sobriété peut-elle être heureuse ?


La sobriété peut-elle être heureuse ? Curieuse question à l'entame d'une prédication protestante. Ne sommes-nous pas la confession chrétienne dont Max Weber a théorisé la propension à "l'ascèse intramondaine"?

Le protestantisme, particulièrement dans ses versions calviniste et puritaine, construit son éthique en affinité avec les anciennes règles monastiques -prie et travaille- mais en change totalement le cadre et l'orientation : la discipline des passions à travers le mariage et la vie domestique au lieu du célibat; l'importance de la sobriété dans la vie et la gestion des biens matériels orientés vers l'épargne et l'investissement au lieu de la pauvreté; la régulation des conduites laissée à la conscience et à la responsabilité personnelle des individus devant Dieu et non soumises à une autorité ecclésiale à qui l'on promet vœu d'obéissance[1].

Ce qui ne manque pas de piquant c'est que l'éthique du travail issue du calvinisme contribue qualitativement à la formation de l'esprit du capitalisme et quantitativement à son expansion dans le monde selon la thèse de Max Weber. Bien que stimulante, la thèse de Weber a été âprement discutée et… n’est pas l’objet de la prédication de ce matin.

Retenons une sobriété et une rigueur dans l'usage des biens de ce monde, qui ont fait les délices des caricaturistes. Un dessin du professeur Albert de Pury illustrait ce propos : un pasteur, en chaire, mais pas du tout « bien en chair » joignait ses mains d’un air sévère pour déclarer sentencieusement : "en résumé, tout est possible tant que cela ne fait pas plaisir. »

Alors, la sobriété peut-elle être heureuse ? Curieuse question tout de même alors que les espèces vivantes, les ressources naturelles, le climat sont victimes de nos comportements prédateurs et de nos excès de consommation. Même si l’on n’est pas un chantre de la décroissance, il est difficile de ne pas prendre conscience de la nécessité d'un rapport différent au vivant et d'un changement de nos habitudes personnelles comme de nos systèmes de production.

Cette notion de sobriété est ancienne. Les philosophes de l’antiquité la rapprochait de celle de tempérance pour évoquer la maitrise des désirs et des plaisirs afin d’assurer un ordre harmonieux. Les défis environnementaux l’ont remise au goût du jour et des livres tel celui de Pierre Rabhi « Vers la sobriété heureuse" ont contribué à la populariser. L’auteur plaidait pour une modération de nos désirs, une sobriété libératrice et librement consentie afin de rompre avec un système aliénant dans lequel l'être humain se perdait lui-même en rompant le contact avec la nature.

Ces préoccupations ne sont pas celles de l’époque de Jésus. Pourtant, hier comme aujourd’hui, le « moins » est rarement assimilé au « mieux » :
« Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne l'argent aux pauvres ; ainsi tu auras un trésor dans le ciel ; puis viens et suis-moi ». Mais le jeune homme, à ces mots, s'assombrit et il s'en alla tout triste parce qu'il avait de grands biens.
Il semblerait que la sobriété ne soit pas toujours nécessairement heureuse....

Mais peut-être m'objecterez-vous qu'il ne s'agit pas là de sobriété -au sens d'un usage modéré des choses- mais de radicalité : tout vendre, tout donner. Jésus exagère ! Comme souvent... Jésus va jusqu'à dire que ce qui manque à ce jeune homme c'est l'expérience du manque absolu et celle, corollaire, c'est important, du don aux plus démunis. Ce qui te manque, c'est de manquer ?  Mais qui veut manquer ? Et pourquoi donc s'engager dans une telle démarche ?

Faudrait-il donc renoncer à toute possession pour devenir disciple de Jésus-Christ ?
C'est un choix possible : les ascètes, les ordres mendiants, certaines figures importantes du christianisme témoignent de cette attitude radicale. C'est un choix possible mais pas obligatoire : le Nouveau Testament souligne l'importance de la collecte ou du bénévolat comme moyen pour les croyants de faire l'expérience d'une communauté solidaire et vivant d'un Dieu de grâce qui fonde la générosité de chacun.[2]

Notre rapport à l'argent parle de notre relation aux autres et à Dieu. Quel effet produisent sur nous nos possessions, nos richesses ? Sont-elles facteurs de liberté, créatrices de relations ou au contraire obstacle, enfermement ? Certaines puissances exercent sur nous une emprise, l'argent en est une pour cet homme. Mais ce n'est pas la seule. C'est aussi à un idéal de perfection que Jésus l'invite à renoncer.

Cet homme vient vers lui avec une question intéressante : « Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » Il y a dans ce propos une contradiction porteuse de sens entre "devoir faire" et "hériter". Un héritage se reçoit, il suffit "d'être" : un parent de celui ou celle qui donne ou le destinataire choisi par un autre.

Mais l'homme veut "faire"... comme il a "fait" tout au long de sa vie, fidèle à l'enseignement qu'il a reçu : il a mis en pratique les commandements. Cette mise en pratique de la Loi en vue de garantir son salut le laisse insatisfait ; il sent confusément que quelque chose lui échappe. Il n'a pas la certitude que tout ce "faire" lui donnera la vie éternelle. Il est en quête d'une assurance pour cette vie-là, à présent qu'il a sécurisé sa vie sur terre avec des richesses qui le protègent -pense-t-il- de ses vulnérabilités et des accidents de la vie.

La carapace de cet homme est épaisse, elle l'enferme plus qu'elle ne le protège. Emmuré dans sa volonté de maîtrise, il ne voit pas le lien entre son accumulation des biens et sa peur de l'avenir. La richesse, l'agitation, la volonté de "faire" ne sont que des subterfuges, des échappatoires pour éviter d'affronter sa propre finitude. Et surtout cette logique de "l'avoir" fait obstacle ; elle fait obstacle à la relation avec Jésus mais aussi à celle avec les autres.

Luciano Manicardi, moine de la communauté œcuménique de Bose, rappelle qu'entre le 12ème et le 14ème siècle, le vocable "pauper" (pauvre) ne s'opposait pas à "dives" (riche) mais à potens (puissant). Le "peu" devient ainsi renoncement au pouvoir sur les autres[3] et donc possibilité d'une relation de reconnaissance et de respect mutuels.
Pertinence et actualité de ce propos lorsque, a contrario, on observe le pouvoir écrasant qu’exerce l’homme le plus riche du monde sur une démocratie, qui, outre-Atlantique, vacille sous les coups de son hubris destructeur. Et l’hubris, justement, ce n’est pas seulement la démesure :  les Grecs liaient cette notion à un comportement qui écrase, piétine[4] et qu’on peut associer à des actes transgressifs violents…

Accepter le « peu », c’est reconnaître sa propre incomplétude, c’est consentir à dépendre en partie des autres.
Mais c’est aussi se réjouir de ce qui est là, le valoriser et en redécouvrir la beauté.

Le risque que court l’homme de l’évangile est de se définir par ce qu'il possède.
Ce que Jésus évite soigneusement de faire : "Ayant fixé son regard sur lui, Jésus l'aima". Lorsque Jésus regarde dans l'évangile, il voit et il fait voir : la vérité de l'être, la bonté de Dieu. Ce regard est encouragement à accueillir sa propre vérité et à consentir à la relation. L'évangile selon Marc ne dit pas "Jésus loua son obéissance aux commandements et l'aima" mais "ayant fixé son regard sur lui, Jésus l'aima". Sans condition, tel qu'il est en vérité, distinct de ses nombreuses richesses accumulées.

  • "Va, vends et donne, viens et suis-moi" dit Jésus. Quel programme !
  • "Va", comme il avait été dit à Abraham. Le début de la foi c'est de faire confiance, de se lever et de sortir de nos habitudes confortables.

"Vends et donne", donc allège-toi ; libère-toi de tout ce qui t'encombre, de ce qui fait obstacle à la vie, à la relation.
Fais de la place en toi et autour de toi... pour pouvoir accueillir Dieu dans ta vie.
Alors le temps, le souffle et l'espace te seront donnés pour me suivre.

Jésus n'invite pas à un idéal de perfection mais à un changement de logique : apprendre à recevoir, se mettre dans la position de celui qui manque, qui a soif de l'Autre/autre -Dieu, le prochain- au lieu de chercher sans cesse à remplir, à dominer ou à conquérir.

Ce dépouillement n'est pas une punition ou une mortification ; il vise à faire tomber certaines défenses, certaines peurs ou fausses assurances ; il vise à nous libérer de ce qui nous entrave ou nous distrait de l'essentiel.

Le "peu" alors n'est pas amoindrissement mais dilatation de l'être, ouverture à la rencontre, attention à l'autre. Pour Max Scheller, l'ascèse est la tâche qui incombe à l'être humain pour s'humaniser, pour cultiver sa richesse irremplaçable qu'est sa propre unicité, son visage, pour recréer une culture de l'être, pour vivre la compassion et le partage.[5]

Alors, oui, la sobriété peut être heureuse ! Les récits bibliques sont de ceux qui nous ouvrent à une conception du bonheur différente d'une somme de plaisirs ou de biens à consommer.
"Heureux l'homme qui trouve son plaisir dans l'enseignement de Dieu -la torah- et la récite jour et nuit" dit le psaume 1.
"Heureux celui qui a trouvé la sagesse, celui qui obtient l'intelligence ! 
Car le gain qu'elle procure est préférable au gain de l'argent, et ce qu'elle rapporte vaut mieux que l'or ; elle est plus précieuse que les coraux, et rien de ce que tu peux désirer n'a sa valeur" nous rappelle le passage du Livre des Proverbes entendu tout à l'heure.

Il est important que la sobriété soit heureuse -et même joyeuse !- car sinon elle peut, elle aussi, être un exploit, un idéal de perfection à accomplir plutôt qu'une ouverture à la relation, une possibilité de lâcher prise, de se décentrer de soi-même.
Ce que Jésus offre à l'homme c'est une véritable rencontre qui lui confère une nouvelle identité : "viens et suis-moi", "deviens disciple" et témoigne à ton tour que l'appel de Dieu, l'appel du prochain, sont plus forts que les inquiétudes dont témoignent tes possessions accumulées.

L'homme n'est pas encore prêt, comme en témoigne sa tristesse. Il est encore possédé par ce qu'il possède. Mais la fin du récit est ouverte : quel chemin cet homme fera-t-il ? Nul ne le sait mais la Parole entendue et reçue est à l'œuvre.

Elle épure pour faire émerger qui nous sommes réellement ; à l'image du travail du sculpteur qui ôte du bloc ce qui est de trop pour qu'apparaisse la statue, ce que Michel Ange appelait la nobilis forma[6].

La sobriété : le "peu" n'a pas seulement à faire avec l'essentiel, avec la liberté, avec Dieu et le prochain, mais aussi avec la beauté.
En cela elle rejoint la sagesse qui est non seulement précieuse -car elle contribue à une vie longue- mais dont les voies sont belles. Ce qui fait dire à sœur Myriam, diaconesse de Reuilly, « il y a dans la beauté une protestation devant tous les non-sens. La beauté communique une grâce, elle embellit et transfigure l’aujourd’hui ».

Bonheur d’une liberté qui se dit dans la capacité de se détacher,
Grâce d’une beauté qui proteste contre la laideur du trop-plein et de la prédation.
Que cette sagesse irrigue la longueur de nos jours….

Amen.

 
[1] Encyclopédie du protestantisme, Capitalisme, Mario Miegge.
[2] Daniel Marguerat (dir.), Parlons argent, Labor et Fides, 2006, pp. 41 et suiv.
[3] Ibidem p. 137.
[4] Vincent Azoulay, le Monde, 29 décembre 2018.
[5] Ibidem, p. 132
[6] Ibidem, p. 133.


Liturgie

Paroles des chants du Culte du 23 Février 2025

Répons : Salutation

Psaume : Le Psautier Français n°92 « Oh ! que c'est chose belle », Strophes 1 à 3

[Pour écouter, cliquer ici]

1 - Oh ! que c'est chose belle
De te louer, Seigneur,
De chanter ta splendeur
Au milieu des fidèles ;
Quand le jour vient à naître,
D'annoncer ta bonté,
Et ta fidélité
Quand la nuit va paraître.

2 - Tes œuvres surprenantes
Ont réjoui mon cœur,
Et je dirai, Seigneur,
Leur sagesse étonnante.
Tes pensées sont profondes ;
Plus il les étudie,
Plus l'homme est interdit :
Ta main garde le monde.

3 - Si les méchants fleurissent
Comme l'ivraie des champs,
Et si des arrogants
Les projets réussissent,
C'est pour qu'ils disparaissent
Par la mort emportés
Et que soient dévoilés
Les plans de ta sagesse.
 
4 - Tu oins d'une huile fraîche
Le front de ton enfant ;
On le voit rayonnant,
Vigoureux comme un cèdre.
Sa gloire et sa richesse
Sont d'orner ta maison ;
Tes fruits, chaque saison,
Combleront sa vieillesse.

Répons : Volonté de Dieu

Répons : Repentance

Répons : Grâce

Répons : Confession de foi

Cantique : Louange et Prière n°399 / n°400 « J'ai soif de ta présence », strophes 1 à 3

1 - J'ai soif de ta présence,
Divin chef de ma foi.
Dans ma faiblesse immense,
Que ferais-je sans toi ?
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

- Des ennemis dans l'ombre,
Rôdent autour de moi.
Accablé par le nombre,
Que ferais-je sans toi ?
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

2 - Pendant les jours d'orage,
D'obscurité, d'effroi,
Quand faiblit mon courage,
Que ferais-je sans toi ?
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

3 - O Jésus, ta présence,
C'est la vie et la paix,
La paix dans la souffrance
Et la vie à jamais.
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

Psaume : Psautier Français n°84 « Dans ta maison je suis heureux », strophes 1 & 2.

Strophe 1
Dans ta maison je suis heureux,
Elle est le désir de mes yeux,
Ici, je cherche ta présence
Longtemps mon cœur t’a réclamé,
Sa joie est de te retrouver,
Il crie à toi, plein d’espérance.
Ainsi revient en la saison
Le passereau vers la maison.

Strophe 2
Heureux qui grave dans son cœur
Le chemin qui mène au Seigneur,
Le chemin de l’humble service.
Pour lui la source jaillira,
Et l’eau du ciel l’arrosera,
Dans la vallée la plus aride.
Dieu guidera jusqu’à la fin,
Au long des jours, le pèlerin.

Strophe 3
Seigneur, qui règne dans les cieux
Et nous écoutes dans ce lieu,
Exauce-nous, sois notre garde.
A toi nos cœurs ne cachent rien ;
Quand tu regardes vers les tiens,
A ton Messie d’abord regarde :
Vois son visage couronné,
Vers lui notre espoir est tourné.

Strophe 4
Qui veut sur ton bras s’appuyer,
A pour soleil, pour bouclier,
Le rayonnement de ta grâce.
Le dernier de tes serviteurs
Enfin découvre son bonheur
A se tenir devant ta face.
Dans ta maison, un jour vaut mieux
Que mille jours en d’autres lieux.

Répons : Cène

Répons : Cène

Cantique : Louange et Prière n° 150 « A toi la gloire », strophes 1 à 3

[Pour écouter, cliquer ICI]

Strophe 1
À toi la gloire, O ressuscité !
À toi la victoire Pour l’éternité.
Brillant de lumière,
L’ange est descendu ;
Il roule la pierre
Du tombeau vaincu.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire Pour l’éternité !

Strophe 2
Vois-le paraître :
C’est lui, c’est Jésus,
Ton Sauveur, ton Maître ;
Oh ! ne doute plus !
Sois dans l’allégresse,
Peuple du Seigneur,

Et redis sans cesse
Que Christ est vainqueur.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire Pour l’éternité !

Strophe 3
Craindrais-je encore ?
Il vit à jamais,
Celui que j’adore,
Le prince de paix.
Il est ma victoire,
Mon puissant soutien,
Ma vie et ma gloire :
Non, je ne crains rien.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire, Pour l’éternité !

Répons : Bénédiction

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi 
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Cène
« Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str. 1&2)

Strophe 1
Pare-toi pour une fête
O mon âme tiens-toi prête
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.

Strophe 2
Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
A tes tables éternelles !

Après la bénédiction 
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Lecture de la Bible

Livre des Proverbes, chapitre 3, versets 13 à 29 [NBS]

La sagesse, un bien plus précieux que l'or

13 Heureux celui qui a trouvé la sagesse,
celui qui obtient l'intelligence !
14 Car le gain qu'elle procure est préférable au gain de l'argent,et ce qu'elle rapporte vaut mieux que l'or ;
15 elle est plus précieuse que les coraux,
et rien de ce que tu peux désirer n'a sa valeur.
16 Dans sa main droite, il y a longueur de jours ;
dans sa main gauche, richesse et gloire.
17 Ses voies sont belles,
et tous ses sentiers sont paix.
18 Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent,
et ceux qui la tiennent ferme sont déclarés heureux.
9 C'est par la sagesse que le Seigneur fonde la terre,
c'est par l'intelligence qu'il installe le ciel ;
20 c'est par sa connaissance que les abîmes se sont ouverts
et que les nuages distillent la rosée.

Évangile selon Marc, chapitre 10,versets 17 à 22 [NBS]

Jésus et l'homme riche

17 Comme il se mettait en chemin, un homme accourut et se mit à genoux devant lui pour lui demander : Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?   
18 Jésus lui dit : Pourquoi me dis-tu bon ? Personne n'est bon, sinon Dieu seul. 
19 Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre ; ne commets pas d'adultère ; ne commets pas de vol ; ne fais pas de faux témoignage ; ne fais de tort à personne ; honore ton père et ta mère. 
20 Il lui répondit : Maître, j'ai observé tout cela depuis mon plus jeune âge. 
21Jésus le regarda et l'aima ; il lui dit : Il te manque une seule chose : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi.
22 Mais lui s'assombrit à cette parole et s'en alla tout triste, car il avait beaucoup de biens.

Vidéo du culte entier

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