La foi, un don de Dieu ?

Marc 9:17-24

Culte du 2 mars 2025
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

2 mars 2025
1102ᵉ jour de la guerre en Ukraine
« La foi, un don de Dieu ? »


Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par Sarah Kim, organiste co-titulaire

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Orgue
 
Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en Jésus notre frère et notre sauveur .
 
Accueil
Bienvenue à toutes et à tous dans ce culte, que vous soyez protestants ou non, croyants ou non, de passage ou ancrés dans cette communauté de longue date, c’est au nom de Jésus que nous nous accueillons aujourd’hui les uns les autres pour rendre gloire à Dieu.
Bienvenue à vous qui êtes avec nous grâce à internet, nous vivrons ce culte accompagné par Sarah Kim à l’orgue.

Réunissons-nous avec le chants du 1er répons

Chant spontané : [cliquer ici]
 
Louange :

Bénie sois-tu, Sauveur des humains !
Tu viens, pour nous ouvrir les cieux ;
Et dans ta lumière tu nous fais une place pour accueillir ta nouveauté.
Bénie sois-tu, Sauveur des humains !
Tu viens ôter de nos cœurs le voile.
Par ta vie donnée, tu chasses l’obscurité, tu exerces nos regards à la foi.
Bénie sois-tu, Sauveur des humains !
Tu viens murmurer à nos oreilles une parole de commencement.
Notre esprit tressaille à ta sagesse, en faisant l’apprentissage de ton Nom.
Bénie sois-tu, Sauveur des humains!
Tu viens féconder notre histoire en faisant corps avec nos fragilités.
Ton amour s’élargit aux dimensions du monde : il est temps de faire route vers Toi !
Amen

Psaume : Le Psautier français n° 42,  « Comme un cerf altéré brame », Strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Volonté de Dieu

Dans l’évangile selon Matthieu, un pharisien demanda à Jésus :
« Maître, quel est le grand commandement de la loi ? »
Jésus répond : « Tu aimeras le seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de tout ton être et de toute ton intelligence. C’est là le grand commandement, le premier. Un second cependant lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

La loi...
Écoute...
Quelqu'un t'appelle.
Il dit ton nom.
Écoute...
Il t'invite à te redresser,
à dire non à la fatalité, à la mort, à la bêtise, à l'exclusion, à la violence.
Il veut faire de toi quelqu'un,
quelqu'un d'actif, un artisan de paix et de justice.
Écoute...
Toi qui es là où au loin, ouvre la porte à celui qui frappe,
ouvre ta porte à celui qui fait mine de passer.
Fais-le entrer pour le partage, pour la joie, pour la fraternité.
Écoute...
Il te dit de t'aimer, d'aimer les autres, et le monde, et Dieu, et la vie, et l'éternité.
Écoute...
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même.

Chant spontané : [cliquer ici]

Repentance :

Nous sommes depuis longtemps
Comme ceux que tu ne gouvernes pas,
Et sur qui ton nom n'est pas proclamé...
Ah ! si tu déchirais les cieux
Et si tu descendais,
Les montagnes s'ébranleraient devant toi,
(Esaie 63, 19)

Chant spontané : [cliquer ici]

Annonce de la grâce
«  Va, ta foi t’a sauvé »

Chant spontané : [cliquer ici]

Confession de foi

Dieu, je le cherche sans jamais le trouver.
Quand je m'adresse à lui, 
j'espère qu'Il m'entend, mais je n'en sais rien. 

On m'a dit qu'Il est lumière, nourriture et vie, Amour, Justice et Paix.
Je voudrais le croire. Mais ce sont des hommes qui m'ont dit tout cela.
Comment une parole d'homme peut-elle devenir Parole de Dieu ?
Pourtant je crois que les hommes de la Bible, Moïse et les prophètes 
n'auraient jamais parlé comme ils l'ont fait,
s'ils n'avaient pas été inspirés par la puissance de l'Esprit de Dieu.

C'est le même esprit qui anima Jésus de Nazareth et lui fit prendre conscience,
dès son enfance, que Dieu était son Père. 
Jamais ses actes n'ont contredit ses paroles.
Il est mort pour ne pas se renier.

Je crois que Jésus est le Christ, l'envoyé de Dieu.
Il est pour moi le Chemin qui conduit à Dieu.
C'est encore l'Esprit qui témoigne à notre esprit
que nous sommes enfants de Dieu.
Je crois l'amour plus fort que la mort.
Amen.

Chant spontané : [cliquer ici]

Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».

Lecture du passage de la Bible : Evangile selon Marc 9 : 17-24 [voir aussi la version NBS en cliquant ici]

De la foule, quelqu'un lui répondit : Maître, je t'ai amené mon fils, qui a un esprit muet. Où qu'il le saisisse, il le jette à terre ; l'enfant écume, grince des dents, et devient tout raide. J'ai prié tes disciples de chasser cet esprit, et ils n'en ont pas été capables. Il leur dit : Génération sans foi, jusqu'à quand serai-je avec vous ? Jusqu'à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. On le lui amena. Aussitôt que l'enfant le vit, l'esprit le secoua violemment ; il tomba par terre et se roulait en écumant. Jésus demanda au père : Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? – Depuis son enfance, répondit-il ; souvent l'esprit l'a jeté dans le feu et dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu peux faire quelque chose, laisse-toi émouvoir et viens à notre secours ! Jésus lui dit : « Si tu peux ! » Tout est possible pour celui qui croit. Aussitôt le père de l'enfant s'écria : Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi !

Psaume : Le Psautier Français  n°25  «  À toi mon Dieu mon coeur monte », strophe 1 & 2 [cliquer ici]

Prière d'illumination :

Eternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos coeurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions tes prophètes pour ce monde.    Amen.

Orgue

Prédication : La foi, un don de Dieu ?


            Pourquoi l’un est-il croyant et l’autre pas ? Cette question semble à bien des égards insoluble. Comme si la foi s’était abattue sur l’humanité inégalement, sans pouvoir toucher tout le monde, et aurait donc oublié certains sujets.
            La perspective d’une foi aléatoire parait totalement injuste mais elle permet de régler ce problème facilement. On dira : c’est parce qu’on n’a jamais entendu parlé de Dieu qu’on n’a pas foi en lui. Cet argument a été employé par bien des missionnaires pour convaincre, parfois sous la torture, celles et ceux à qui l’on avait annoncé le Père, le Fils et le Saint Esprit, et qui pourtant continuaient à croire en leurs divinités ancestrales. Ces païens-là avaient, eux aussi, la foi, me direz-vous, et sans doute aurait il fallu accepter que leur Dieu n’ait pas le même nom que celui des chrétiens, et il n’y aurait pas eu de problème. Cela voudrait dire que ce sont des dogmes qu’il faut croire et que c’est à un contenu de la foi qu’il faut adhérer pour se dire croyant. La foi serait donc cette adhésion à des énoncés tenus pour vérités et qui toucheraient à la transcendance.
            Mais alors, autant de peuples, autant de dogmes, autant de cultures, autant de mythes fondateurs, de divinités et de panthéons. Comment reconnaître le vrai du faux ? La comparaison des cultures et des langages suffirait-elle à démontrer qu’au final, tout le monde croit, mais ne le dit pas de la même façon ?
            Pourtant, même avec cette ouverture d’esprit sur les autres façons de concevoir la foi, il existe un athéisme qui ne se laisse pas réduire si facilement aux aspects culturels qui régissent les religions.
            La foi ne serait alors, ni une affaire de langage, ni une affaire de vérité, mais bien autre chose que certains auraient et d’autres n'auraient pas.
            Que veut dire avoir la foi ? Est-il possible de posséder une telle disposition d’esprit ? Y-a-t-il une façon de bien la conserver ? Est-ce une denrée périssable ?
            Les théologiens du protestantisme libéral ont mis leur point d’honneur à ne pas exclure les athées de leur système de pensée. Wilfred Monod lui-même écrit un livre qu’il intitule : "Aux croyants et aux athées", et dans lequel il résout la distance qui les sépare par un christianisme social dont l’athée et le chrétien peuvent partager l’exigence. En fait, c’est l’amour du prochain qui suppléerait au manque d’amour pour Dieu et permettrait de faire de la foi une question secondaire. Dans bien des cas, cette façon de dépasser le problème de la foi, permet de mener ensemble les mêmes combats humanistes, et c’est déjà beaucoup mieux que les violences de quelques inquisiteurs qui prétendent savoir ce qu’est avoir la foi. Mais soyons honnêtes : cela n’explique pas d’où vient que certains disent avoir la foi et que d’autres disent ne rien ressentir de tel. Alors, d’aucuns diront que l’athée ne sait pas qu’il croit, mais en fait il refuse la foi que Dieu lui propose. L’athéisme serait alors un refus de la foi qu’on a déjà reçu en germe. Dire cela ne respecte pas la parole de l’athée qui dit sincèrement que, pour lui, il n’existe pas de dieu ; ni la parole de l’agnostique qui, lui, n’affirme pas qu’il n’y a pas de dieu mais qui ne ressent aucunement son existence.
            Alors, est-ce Dieu qui donne la foi à certaines personnes et pas à d’autres ? Si tel était le cas, pourquoi la donnerait-il à certaines personnes et pas à d’autres ? Selon quels critères ? Et dans quelle finalité ?
            Il m’est arrivé très souvent de dire que Dieu seul donnait la foi. Pour qu’on ne donne pas trop de pouvoir aux églises qui croient toujours qu’elles ont autorité sur les âmes, et pour ne pas prendre la responsabilité de la foi des jeunes et des enfants qu’on confiait à l’école biblique dont j’avais la charge.
            Mais j’avoue que l’affaire n’est pas si simple. Dire que Dieu donne la foi, c’est avouer à celui qui ne l’a pas que Dieu n’a pas voulu la lui donner, c’est un aveu d’abandon. On retrouve ce sentiment d’abandon dans le texte de Marc que nous avons lu aujourd’hui :  C’est l’histoire d’un malheur, comme il en existe parfois dans une vie humaine. Un malheur qui emplit tout et fait que la vie tout entière en est changée, empêchée, menacée. C’est l’histoire d’un père qui a peur pour le fils auquel il a donné la vie et d’un fils qui ne s’appartient plus et risque de perdre la vie. C’est l’histoire d’un jeune homme mu par une force que la raison ne comprend pas, par une maladie que personne ne peut dompter. Un esprit muet, un souffle, (pneuma dans le texte grec ) ; mais ce souffle-là ne parle pas, il est muet, il n’a pas de sens, il ne se dit pas, ne se parle pas.
            Et dans toute cette histoire, il n’est question que de foi, là où l’on attendrait de la rationalité pour soigner selon une stratégie efficace.
            « Tout est possible à celui qui croit. » Cette affirmation renvoie à son incapacité quiconque n’est pas capable de transformer le monde.
            Jésus se fâche d’abord contre ses disciples qu’il qualifie de « génération sans foi ». Le grec emploie le « a » privatif, les disciples sont : « privés de foi ». Il serait étrange que, selon Jésus, ses disciples, auxquels il ouvre chaque jour la voie vers son Dieu, soient privés de foi par ce même Dieu. Il parle de génération, c’est-à-dire ceux qui sont nés d’une autre génération avant eux, cela voudrait-il dire que leurs pères ne leur ont pas transmis la foi qui pourrait les aider à guérir l’enfant soumis à cet esprit muet. Les disciples auraient été privés d’un bien précieux qui ne leur a été donné ni par Dieu, ni par leur pères et pourtant Jésus leur reproche ce manque.
            De quelle façon les disciples sont-ils incroyants ?
            Dans la deuxième partie de son livre Être et Avoir, Gabriel Marcel écrit ses réflexions sur la foi et il tente de dire les manières d’être incroyant, ainsi que les manières d’être croyant. Il prend notamment le cas de l’incroyant militant qui dirait : « Je sais qu’il n’y a rien ; si vous cherchez à vous persuader du contraire, c’est que vous êtes trop lâche pour regarder en face cette terrible vérité ». Ce pessimisme, qui fait comme s’il était possible de savoir qu’il n’y a rien, n’est pas plus objectif que la crédulité qui préfère penser qu’il y a des raisons de croire sans prendre le temps de les connaître. Ainsi, le philosophe Gabriel Marcel renvoie-t-il dos à dos l’incroyant militant et le crédule qui laisse sa raison se relâcher et ne cherche pas plus loin à comprendre pourquoi il croit, ce qu’il croit et en quoi il croit.
            La foi n’a pas pour objet de savoir et elle ne peut trouver ses preuves que dans une relation toute subjective à ce qu’elle croit.
            Est-ce là où la raison s’arrête, là où elle échoue à expliquer le sens de nos existences, que commence le monde de la foi ?  Doit-on se contenter d’une foi qui comble les vides de notre raison et revenir au mystère dans lequel les protestants libéraux voyaient le risque des abus d’autorité les plus grands : celui des églises sur les âmes de celles et ceux qu’elles essayaient de guider ?
            Mais peut-être sans utiliser de cette façon la foi, peut-on la considérer sous l’angle de ce qu’elle produit. Gabriel Marcel continue ses réflexions sur la foi en se tournant vers les fruits de la foi, comme le fait la Bible quand elle affirme que c’est à ses fruits qu’on reconnaît l'arbre de la foi. Il écrit : « Il n’y a pas de foi sans fidélité. La foi n’est pas par elle-même un mouvement de l’âme, un transport, un ravissement ; elle est une attestation perpétuée ». Le terme d’attestation est employé ici pour parler de la vie du croyant qui deviendrait un témoignage rendant crédibles les raisons de croire en un Dieu lui aussi fidèle. Mais l’objection survient immédiatement sous la plume du même philosophe : « Que faites-vous, diront-ils, de ceux qui ne peuvent que témoigner des injustices dont ils ont été victimes, des souffrances de tous ordres qu’ils ont subies, des abus dont ils ont été les spectateurs ? Comment peuvent-ils témoigner d’une réalité supérieure ? ».
            Le père qui vient montrer son fils aux disciples de Jésus en espérant qu’ils le soulageront vient-il malgré le mal ou à cause du mal. Est-il venu en désespoir de cause parce qu’il a tout essayé ou dans l’espérance de ce salut auquel jusque-là il n’avait pas accès ?
            La question n’est sans doute pas, dans son cas, si importante, puisque ce qui compte réellement c’est la vie de son fils. Mais il n’empêche que le malheur n’est pas forcément la cause de l’absence de foi.
            À l’objection du mal contre la foi, Gabriel Marcel répond : « S’il y a une conclusion qui se dégage irrésistiblement de l’expérience spirituelle de l’humanité, c’est que le plus grand obstacle qui en fait s’oppose au développement de la foi, ce n’est pas le malheur, mais la satisfaction. Il y a une parenté intime entre la satisfaction et la mort. Dans quelque domaine que ce soit, mais peut-être surtout dans le domaine spirituel, un être satisfait, un être qui déclare lui-même qu’il a tout ce qu’il lui faut est déjà en état de décomposition. »
            Au-delà de l’accent moralisant d’une telle conclusion, cette pensée philosophique nous amène à considérer la foi, non comme un objet que l’on possèderait, mais comme une dynamique tournée vers l’avenir, où la foi est intimement liée à l’espérance et par suite à la joie. Au-delà du mal qui peut nous assaillir.
            C’est sans doute cette espérance qui manque aux disciples ; ils se croient satisfaits parce qu’ils ont Jésus avec eux, parce qu’ils sont convaincus qu’ils ont trouvé leur satisfaction dans la rencontre avec Jésus le sauveur ; mais ce qu’ils n’avaient pas compris, c’est que Jésus n’est que le modèle de l’espérance à laquelle ils sont appelés. C’est à eux de faire exister cette façon de vivre selon la liberté que leur a donnée Jésus.
            Des disciples, de Jésus ou du père de l’enfant, le plus croyant ce jour-là c’est sans doute le père qui s’est fait tout entier prière pour son fils, qui est venu chercher l’aide qui lui manquait, sans se dire que cela ne servait à rien, et qui a vu en lui le désir profond de croire tout en constatant combien cette foi avait besoin de secours : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
            Dans son livre La liberté de la foi, le théologien Laurent Gagnebin écrit : « La condition du croyant et des croyants n’est pas forcément une chance ; le penser est absurde et montre, pour le moins, que l’on n’a rien compris à ce qu’est, à ce qu’implique et signifie une foi authentique. Je partage volontiers le cri du psalmiste disant à Dieu : « Je me suis fié à toi, ne me laisse pas le regretter ». (Psaume 25:2) ».
            La foi ne règle rien ; en effet, elle semble tellement impuissante à première vue, que l’on a peine à penser qu’elle serve jamais à rien. Pourtant, cette espérance au-delà de la réalité, cette joie profonde au-delà du mal, est une source de vie sans cesse renouvelée. J’ignore si c’est Dieu qui suscite la foi, mais je crois que le monde considéré selon les modalités de cette foi n’est pas le même, et j’y reconnais une possibilité d’avenir que le pessimisme et le fatalisme ne nous offrent pas ; une liberté que rien ne peut anéantir.
            Éternel, je crois, viens au secours de mon manque de foi.
            AMEN.

Orgue
 
Cantique n°278  « La foi renverse devant nous ». Strophes 1 à 3.
[Cliquer ici]


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Orgue
 
Prière d’intercession :...

Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
 
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
L’Éternel qui fait grâce nous bénit et nous garde.
 
Chant spontané : [Cliquer ici]

Orgue

Sortie

Répons : Salutation

Psaume : Le Psautier Français n°42 « Comme un cerf altéré brame », Strophes 1 à 3

[Pour écouter, cliquer ICI]

1 - Comme un cerf altéré brame,
Pourchassant le frais des eaux,
Ô Seigneur, ainsi mon âme,
Soupire après tes ruisseaux.
Elle a soif du Dieu vivant,
Et s’écrie en le cherchant :
Ô mon Dieu, quand donc sera-ce,
Que mes yeux verront ta face ?

2 - Mon seul pain ce sont mes larmes,
Nuit et jour en tous les lieux ;
On se rit de mes alarmes,
On me dit : « Où est ton Dieu ? »
Mon cœur songe aux temps passés :
Vers ton temple, j’avançais,
Aux accents de la trompette,
Au milieu du peuple en fête.

3 - Mais pourquoi pleurer mon âme
Et frémir d'un tel effroi,
Quand celui que tu réclames
Est toujours auprès de toi ?
Tourne-toi vers ton Sauveur,
Il apaisera ton cœur,
Et tes chants loueront encore,
Le Seigneur que tu implores.

4 - Quand les flots qui me recouvrent
Me déportent loin de toi,
Quand sous moi l'abime s'ouvre,
O mon Dieu, soutiens ma foi !
Car ta grâce vint souvent
Dans ma nuit mettre son chant ;
A nouveau, dans ma prière,
Dieu d'amour, mets ta lumière.

Répons : Volonté de Dieu

Répons : Repentance

Répons : Grâce

Répons : Confession de foi

Psaume : Psautier Français n°25 « À toi mon Dieu mon cœur monte », strophes 1 & 2.

Écouter l'enregistrement en cliquant ici

1 - À toi, mon Dieu, mon cœur monte,
Ton amour est mon appui.
Serais-je couvert de honte
Au gré de mes ennemis ?
Jamais ne sera déçu
Qui te prend pour espérance ;
Mais que tous soient confondus
Qui rompent ton alliance

2 - Montre moi, Seigneur, la route,
Guide moi dans la clarté ;
Ouvre à celui qui t'écoute
Un chemin de vérité.
Je regarde à ton amour,
Au salut qu'en toi j'espère ;
Je le verrai chaque jour
S'étendre sur cette terre.

3 - Mon Dieu, dans ta grâce immense
Qui dure éternellement,
Regarde en ta bienveillance
Et pardonne à ton enfant.
Mets loin de ton souvenir
Les pêchés de ma jeunesse ;
Chaque jour viens m'affermir,
Seigneur, selon ta promesse.


 4 - Dieu d'amour, tu fais connaître
Au plus humble tes secrets ;
Et pour lui tu es un maître
Qui te plais à l'enseigner.
Ta parole est son appui,
Le bonheur son héritage,
Et ses enfants comme lui
Auront la terre en partage.

Cantique : Louange et Prière n° 278 « La foi renverse devant nous », strophes 1 à 3

Strophe 1
La foi renverse devant nous
Les plus fortes murailles.
La foi triomphe des verrous
Et gagne les batailles.
La foi nous ouvre les trésors
De la toute-puissance ;
Les plus faibles deviennent forts
Sous sa sainte influence.

Strophe 2
Que n’ont pas souffert les héros
Dont nous suivons la trace ?
Que de dangers, que de travaux,
Mais quelle sainte audace !
Jésus lui-même, notre Roi,
N’a-t-il pas sur la terre
Suivi le sentier de la foi
Jusque sur le Calvaire ?

Strophe 3
Que leur victoire et leurs combats
Enflamment notre zèle !
Croyons et courons sur leurs pas :
Notre chef nous appelle.
Quand on le suit, tout est bonheur
Et jamais les tempêtes,
Sans la volonté du Sauveur,
N’éclatent sur nos têtes.

Strophe 4
La foi, c’est l’arme du chrétien
Pour vaincre l’adversaire.
C’est la force qui le soutient
Pour gravir son calvaire.
La foi qui vit au fond du cœur
Et l’emplit d’espérance
Le rend, pour l’amour du Sauveur,
Joyeux dans la souffrance.

Répons : Bénédiction

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi 
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Après la bénédiction 
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Lecture de la Bible

Évangile selon Marc, chapitre 9,versets 17 à 24 [NBS]

17 De la foule, quelqu'un lui répondit : Maître, je t'ai amené mon fils, qui a un esprit muet. 
18 Où qu'il le saisisse, il le jette à terre ; l'enfant écume, grince des dents, et devient tout raide. J'ai prié tes disciples de chasser cet esprit, et ils n'en ont pas été capables. 
19 Il leur dit : Génération sans foi, jusqu'à quand serai-je avec vous ? Jusqu'à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. 
20 On le lui amena. Aussitôt que l'enfant le vit, l'esprit le secoua violemment ; il tomba par terre et se roulait en écumant. 
21 Jésus demanda au père : Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? – Depuis son enfance, répondit-il ; 
22 souvent l'esprit l'a jeté dans le feu et dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu peux faire quelque chose, laisse-toi émouvoir et viens à notre secours ! 
23 Jésus lui dit : « Si tu peux ! » Tout est possible pour celui qui croit. 
24 Aussitôt le père de l'enfant s'écria : Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi !

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