Le viol de Dina

Genèse 34:1-7

Culte du 9 mars 2025
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Suite à un problème technique la video est incomplète. Elle commence 2mn après le début de la prédication. Avec nos excuses.

Culte à l'Oratoire du Louvre

9 mars 2025
1109ᵉ jour de la guerre en Ukraine
« Le viol de Dina »


Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par Esther Assuied, organiste invitée

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Liturgie

Prédication : Le viol de Dina

Au surlendemain de la journée mondiale de prière des femmes, au lendemain de la journée internationale pour le droit des femmes, il m’a semblé important c’est un d’aborder un thème qui n’est pas souvent abordé en prédication. Peut-être ne l’aborde-t-on pas parce que thème qui n’est pas très joyeux, et pourrait aller à l’encontre des messages d’espérance que nous attendons d’une prédication. Peut-être aussi parce que nommer les choses par leur nom et mesurer la gravité du thème reste difficile et peut-être tabou, peut-être même aussi parce qu’on imagine que, dans la Bible, on ne parle pas de ces choses-là, les textes étant écrits dans des sociétés traditionnelles patriarcales.

S’agissant de l’espérance, je dirais que c’est la prise au sérieux et la prise en compte du problème social que pose ce crime qui constituent un message d’espérance pour toutes les victimes de viol qui, à force de ne pas entendre leur Église en parler, pourraient penser que leur religion n’est pas assez claire sur la reconnaissance de la gravité de cet acte, pour la vie toute entière de celui ou celle qui l’a subi, durant l’enfance ou à l’âge adulte.

Pour ce qui est de nommer les choses, l’expérience d’aujourd’hui nous donne un aperçu de la façon dont les éditeurs des versions de la Bible ont gérer l’identification de cette scène de viol : en reprenant les différentes éditions de la Bible les plus connues, je me suis rendu compte que pas une n’avait pris le parti, dans le choix de l’intertitre au début de ce récit de nommer le viol de Dina. Dans l’édition de la Colombe on lit : « Dina déshonorée par Sichem » ; ici, c’est Dina qui a perdu son honneur. Dans l’édition Parole de vie, on titre : « les fils de Jacob vengent leur sœur », là ce sont les frères qui sont mis en avant. Dans l’édition en français courant, le titre est Dina violentée, ses frères se vengent ; dans la Nouvelle Bible Segond : « La vengeance de Siméon et Lévi ». Et le titre le elliptique revient à l’édition œcuménique : « violence à Sichem », très journalistique et évitant soigneusement le sujet. On comprend, à la lecture de ces titres, que le texte ne va pas être repéré de la même façon par les lecteurs et lectrices selon le titre qui est donné et aussi, que la traduction ne mettra pas l’accent sur les mêmes points forts du texte.

Enfin, sur le fait que dans la Bible, on ne parle pas de viol, c’est une erreur, car, dans le deuxième livre de Samuel, Tamar est violée par son frère, et ailleurs, en Genèse 19, ce sont les filles de Lot qui font boire leur père et qui profitent du fait qu’il n’est pas conscient pour avoir des relations sexuelles avec lui. Cela évoque des faits contemporains jugés il y a peu.

Le verbe violer dans l’hébreu biblique vient d’une racine qui, quand on le conjugue à certains modes, tourne autour de l’idée de réponse, de consentement, d’exaucement, et aux modes passifs, le verbe signifie : être maltraité, se soumettre ; endurer, être abaissé ; et enfin, aux autres modes : opprimer, abattre, violer.

Dans ce récit de la Genèse, on assiste à une scène d’une violence incroyable : Dina sort pour retrouver les autres jeunes filles du pays, elle est littéralement enlevée par Sichem ; le texte hébreu ne dit pas qu’il coucha avec elle mais qu’il la coucha (שָׁכַב, shakab)), et la viola (עָנָה, anah). Et tout de suite après, on raconte qu’il s’attache à elle comme à un bien auquel il a goûté et auquel il ne veut pas renoncer parce qu’il aime ce qu’il a pris. Alors s’organise un odieux arrangement entre hommes. Le père du violeur, complice de son fils, essaie d’obtenir qu’après cette violence inouïe, la jeune fille devienne le bien officiel de son fils en les mariant ensemble. Et là, au lieu de défendre sa fille, Jacob prétend que ses fils ne sont pas là et qu’il ne peut rien décider sans eux. Puis les fils rentrent des champs et vont décider de se venger. Je n’ai pas retranscrit ici le texte entier, mais en résumé, ils vont, par ruse, aller dans le sens de l’agresseur et donner comme condition au mariage que tous les hommes de la tribu de Sichem se fassent circoncire pour qu’il ait le droit d’épouser leur sœur et faire ainsi une alliance entre leur deux peuples. Profitant du réveil douloureux des nouveaux circoncis, ils les attaquent et les massacrent.

À la fin du récit, Jacob n’est pas très satisfait de cette vengeance, et il dit à ses fils : « Vous avez attiré le malheur sur moi en me rendant odieux aux habitants du pays, aux Cananéens et aux Perizzites. Je n'ai, moi, qu'un petit nombre d'hommes ; ils se rassembleront contre moi, ils m'attaqueront, et je disparaîtrai, moi et ma maison ». Certes, il ne fallait pas agir de la sorte envers sa fille, mais l’ordre social et l’équilibre des forces méritaient qu’on ne fasse pas toute une histoire de ce viol.

Où est Dina ? Où est la victime de ce viol ? Qui en parle ? Qui s’en soucie parmi tous ces hommes semblant régler un problème qui les concerne mais dans lequel ils ont oublié la personne centrale : Dina, la jeune fille traitée depuis le début comme un objet passif qui est uniquement là pour porter l’honneur ou le déshonneur de la famille.

Dina n’existe pas comme sujet de sa propre vie, dès le début du texte, elle est la fille que Léa a donnée à Jacob. Elle est le bien de son père. Et si ses frères semblent si fâchés, ce n’est pas tant parce qu’on a fait du mal à leur sœur que parce qu’on a fait d’eux les frères d’une prostituée. On remarquera au passage comment les prostituées pouvaient, elles aussi, être soumises à des violences sans qu’on s’en émeuve.

Dans cet épisode de la Genèse nous retrouvons à peu près tous les aspects du crime que constitue un viol. Car je rappelle que dans notre législation, le viol est qualifié de crime et non pas de délit. Nous avons ici tous les ingrédients sociaux qui ont permis durant des siècles de réduire les femmes à la condition d’objet appartenant aux hommes. Et ces comportements ou compréhensions de la place des femmes continuent à influencer les sociétés dans lesquelles nous vivons, sinon, comment expliquer ces chiffres accablants publiés sur le site gouvernemental arretonslesviolences.gouv.fr ? Le nombre de femmes âgées de 18 ans et plus qui, en 2022, ont été victimes de viols, tentatives de viol, et/ou agressions sexuelles est estimé à deux cent trente mille. Et le site précise qu’il s’agit d’une estimation minimale.

Alors on dira : mais ce Sichem est un fou ! Il a pourtant beaucoup de suite dans les idées, et le fait d’être défaillant mental ne retirerait rien au mal qu’il a fait à Dina. On dira encore : mais Sichem n’avait pas appris à contrôler sa libido et c’est la pauvre Dina qui, malheureusement, en a fait les frais parce qu’elle lui plaisait. Mais un viol n’est pas un acte qui s’explique par le désir d’un être vers un autre ; en tout cas, ce n’est un désir ni érotique ni amoureux, comme le récit essaie de le faire croire. Un violeur est un agresseur sexuel et donc un prédateur qui anéantit sa proie. C’est un désir de tuer l’autre qui se joue dans un viol, de l’anéantir comme sujet pour en faire son objet. D’ailleurs, la scène dit bien qu’il a pris Dina, qu’il l’a couchée, bien sûr par la force, sans lui demander aucun consentement, et qu’il l’a violée. C’est l’intimité de Dina, sa vie même qui est anéantie par cette intrusion. Il ne s’agit pas du fameux crime passionnel qui servit pendant si longtemps à expliquer voire à excuser les crimes et notamment les féminicides de ceux qui se disaient fou d’amour et incapables de se maîtriser face à l’être aimé. Toutes les études sur ces sujets pénibles nous montrent qu’il n’y a ni amour, ni désir de l’autre en tant qu’autre dans ces crimes, mais uniquement le désir de soumission et d’anéantissement de l’autre pour qu’il appartienne à l’agresseur et qu’il ne puisse agir librement. Pour un violeur, sa victime n’existe que comme un objet dont il s’empare et qui doit se soumettre. Alors on dira : ce Sichem est un personnage des temps obscurs où les femmes appartenaient aux hommes ; aujourd’hui de telles choses ne sont plus permises. Mais le texte de la Genèse, comme celui de Samuel d’ailleurs, rappelle que cette chose-là n’est pas permise en Israël, sous-entendant d’ailleurs que chez les voisins, le rapt des femmes et le viol sont monnaie courante. Pourtant, dans notre pays non plus, ces choses ne sont pas permises et elles restent ancrées dans une représentation des corps et des genres qui demeurent malgré les lois de notre république et tous les efforts qui sont faits pour les dénoncer. 

Et, puisque nous parlons de dénoncer ce crime, la réaction de Jacob est éclairante pour nous encore aujourd’hui, Jacob regrette que les frères de Dina se soient vengés parce qu’ils ont fait voler en éclats l’ordre qui se maintenait au prix de telles exactions impunies ; seules 6% des victimes de viol et /ou agressions sexuelles déclarent avoir porté plainte.

Alors, on dira : mais pourquoi Dina ne se plaint- elle pas ? Pourquoi garde-t-elle le silence ? Peut-être parce que Dina est dans l’état de sidération des victimes de viol, peut-être parce qu’elle ne peut communiquer l’incommunicable de cet intime détruit par un prédateur qui l’a réduite à l’état de chose. Peut- être aussi qu’elle sait que, en se plaignant, elle mettrait tout le monde mal à l’aise et s’exposerait à la lâcheté d’un père qui préfèrerait fermer les yeux, confirmant ainsi qu’elle est vraiment devenue une chose qu’il vaudrait mieux cacher pour ne pas qu’elle fasse honte à toute la maison. « Qu’est-ce que vont dire les gens ? » 

Alors on dira, mais les frères, eux, ont pris la mesure du préjudice : ne trouvera-t-elle pas là un secours ?

Mais Dina a été souillée dit le récit. Et le mot pour le dire, טָמֵא, tame, est le mot des impuretés rituelles. Elle est désormais impure dans le peuple de Dieu et si on ne la venge pas, l’impureté retombera sur toute la maison de Jacob. Les frères sont donc en train de faire leur propre salut et ils ne semblent pas très préoccupés par le sort de leur sœur.

On a souvent employé le terme déshonorer, pour parler du viol des femmes, ignorant celui des hommes d’ailleurs. Et ce terme fautif a fait porter aux femmes un déshonneur qui revenait pourtant à leur agresseur, puisque c’était lui qui déshonorait l’espèce humaine en se comportant comme une bête féroce. De tout temps, on a utilisé le viol comme arme de guerre. En ce moment même en Ukraine, au Soudan, ou en Éthiopie, les ONG chargées de recueillir les preuves de ces crimes établissent très clairement que le corps des femmes est l’enjeu de tactiques de guerre. Ces sévices sont aussi perpétrés pour torturer les femmes qui contreviennent aux lois répressives des États liberticides comme l’Iran par exemple ou l’on a recours au viol pour intimider les manifestantes. Les femmes sont au centre de ces représentations sociales qui en font un bon objet matriciel quand elles sont des vierges ou des mères et des objets de honte quand elles sont des objets sexuels. Dans les deux cas, elles restent souvent considérées comme des objets qui doivent correspondre à l’image qu’on projette sur elles. Alors, s’attaquer aux femmes en temps de guerre, c’est s’attaquer à la représentation de la mère patrie et anéantir par le déshonneur toute sa descendance. Il est temps de sortir du déshonneur qui joue le rôle de masque des notions d’agresseur et de victime.

Pendant se temps, Dina se tait et peine à croire qu’on l’entendra si elle risque la parole d’un sujet qui pense, qui existe, qui vit.

Sidération, sentiment d’indignité, dédoublement de soi pour échapper à un corps qui porte en lui cette part de mort qu’a provoqué le viol, tous ces symptômes d’un crime trop souvent non reconnu par l’entourage sont le lot des victimes de viol, avec ce long silence qui ne s’arrête que lorsqu’enfin, l’écoute propice apparaît. Mais qui écoutera ? Alors, où est Dieu dans cette catastrophe ?

Dieu est là dans le cœur de celles qui ont été violées comme une possibilité de résurrection.

Mais il ne se révèlera que si au moins une personne de bonne volonté écoute la souffrance de la victime et la soutient pour réclamer justice. Dieu se révèlera dans la parole de celles et ceux qui disent enfin : victimes de viol, vous n’y êtes pour rien, quelles que soient les circonstances ; le coupable c’est l’agresseur, il n’avait pas le droit, vous êtes légitimes à rechercher aide et justice. Au lendemain de la journée internationale pour les droits des femmes, rappelons-nous que si nous formons ensemble un peuple attentif, une société qui écoute vraiment, alors la honte changera de camp et l’insécurité des femmes reculera. Pour que toutes les femmes puissent avoir foi en une société juste qui reconnaît sa propre violence pour mieux la combattre.

Amen.



Liturgie

Paroles des chants du Culte du 9 mars 2025

Répons : Salutation

Psaume : Le Psautier français n°118 « Célébrez Dieu rendez-lui grâce », Strophes 1 à 4

1 - Célébrez Dieu, rendez-lui grâce,
Car éternel est son amour.
Inclinez-vous devant sa face,
Car éternel est son amour.
Avec ardeur que tous s'accordent
Pour discerner de jour en jour
Les dons de sa miséricorde,
Car éternel est son amour.

2 - Je l'ai prié dans ma détresse
Et le Seigneur m'a exaucé,
Mettant sa force en ma faiblesse,
Sa paix dans mon cœur angoissé.
À mes côtés le Seigneur veille,
Comment de l'homme aurai-je peur ?
Jamais le Seigneur ne sommeille,
J'avancerai d'un pas vainqueur. 

3 - Mieux vaut avoir son espérance
En l'Éternel qu'en l'homme vain ;
Mieux vaut fonder sa confiance
En Dieu qu'en un pouvoir humain.
Comme un furieux essaim d'abeilles,
Mes ennemis m'ont entouré ;
Ils bourdonnent à mes oreilles,
Mais le feu les a consumés.

4 - J'entends un chant de délivrance
Un cri joyeux s'est élevé :
Dieu manifeste sa puissance,
Son bras vainqueur l'a emporté.
S'il nous éprouve, il nous fait vivre ;
Venez tous et le célébrez !
C'est de la mort qu'il me délivre :
Je ne crains pas, car je vivrai.

5 - Pour moi tu as ouvert la porte
Et jusqu'à toi j'avancerai.
Voilà le seul don que je t'apporte :
L'amour d'un cœur purifié.
La pierre autrefois méprisée
Par la folie des bâtisseurs,
À l'angle est maintenant posée :
C'est un miracle du Seigneur.

6 - La voici, l'heureuse journée
Qui répond à son grand désir.
Louons Dieu qui nous l'a donnée,
Et qu'elle soit notre plaisir.
Béni soit celui qui s'avance
Au nom du Seigneur en ce jour !
Il vient pour notre délivrance,
Car éternel est son amour.

Répons : Volonté de Dieu

Répons : Repentance

Répons : Grâce

Répons : Confession de foi

Cantique : Louange et Prière n°399 / n°400 « J'ai soif de ta présence », strophes 1 à 3

1 - J'ai soif de ta présence,
Divin chef de ma foi.
Dans ma faiblesse immense,
Que ferais-je sans toi ?
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

- Des ennemis dans l'ombre,
Rôdent autour de moi.
Accablé par le nombre,
Que ferais-je sans toi ?
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

2 - Pendant les jours d'orage,
D'obscurité, d'effroi,
Quand faiblit mon courage,
Que ferais-je sans toi ?
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

3 - O Jésus, ta présence,
C'est la vie et la paix,
La paix dans la souffrance
Et la vie à jamais.
Chaque jour, à chaque heure,
Oh ! j'ai besoin de toi.
Viens, Jésus, et demeure
Auprès de moi.

Cantique : Louange et Prière n°289 « Bienheureux qui t’aime », strophes 1 à 3

[Pour écouter, cliquer ICI]

Strophe  1 
Bienheureux qui t’aime,
Jésus, bien suprême,
Source du bonheur ;
Verse dans mon âme,
De ta sainte flamme
La divine ardeur.
Avec toi tout est à moi.
Accorde-moi ta présence,
Et ton assistance.

Strophe 2
Au sein de l’épreuve,
Ton esprit m’abreuve
D’un calme divin.
En toi, mon asile,
Mon âme est tranquille
Et mon cœur serein.
Avec toi tout est à moi.
Accorde-moi ta présence,
C'est mon espérance.

Strophe 3
Ô Jésus que j’aime !
Au moment suprême,
Prends-moi dans tes bras;
Soutiens ma faiblesse,
Change en allégresse
Mes derniers combats.
Avec toi tout est à moi.
Accorde-moi ta présence,
C'est ma délivrance.

Répons : Bénédiction

Paroles des répons du temps de la Passion

Après la salutation
Répons : « Seigneur que tous s'unissent » (Alléluia n°31/20 ou Arc-en-Ciel n°303, str.1).

Seigneur que tous s'unissent
Pour chanter ton amour.
Ton soleil de justice
Se lève sur nos jours.
Le fils de Dieu est homme,
Avec nous désormais.
C'est sa vie qu'il nous donne
Et nous marchons en paix.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Dieu d'amour tu fais connaître » (Psaume 25, str.4)

Dieu d’amour, tu fais connaître
Au plus humble tes secrets ;
Et pour lui tu es un maître
Qui te plais à l’enseigner ;
Ta parole est son appui,
Le bonheur son héritage ;
Et ses enfants comme lui
Auront la terre en partage.

Après la prière de repentance
Répons : « Seigneur, reçois ; Seigneur, pardonne ». (Alléluia n°43/04 ou Arc-en- Ciel n°407, str. 1)

Seigneur, reçois ; Seigneur, pardonne
Notre misère et nos péchés
Et ce pardon que tu nous donnes,
Enseigne-nous à le donner.
O mon Seigneur, mon Dieu, mon roi,
Aie pitié, aie pitié de moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Louez Dieu pour sa grâce » (Psaume 107, str.1).

Louez Dieu pour sa grâce, Célébrez son amour
Qui jamais ne se lasse, Qui demeure à toujours,
Vous tous qu’il a sauvés Des mains de l’adversaire,
Vous qu’il a rassemblés Des confins de la terre.

Après la confession de foi
Répons : « Célébrez Dieu, rendez-lui grâce » (Psaume 118, str.1)

Célébrez Dieu, rendez-lui grâce,
Car éternel est son amour.
Inclinez-vous devant sa face,
Car éternel est son amour.
Avec ardeur que tous s’accordent
Pour discerner de jour en jour
Les dons de sa miséricorde,
Car éternel est son amour.

Après la bénédiction

Cantique : Alléluia n°49-19 « À l'horizon, le jour s'éloigne », strophes 1 à 5

Strophe 1
À l’horizon le jour s’éloigne,
L’obscurité descend sur nous.
Comme au matin, nos mains se joignent,
Et nous te louons à genoux.

Strophe 2
Seigneur, tandis que notre terre,
Poursuit sa course dans les cieux,
Toujours l’église, à ta lumière,
Est vigilante en quelques lieux.

Strophe 3
Puisqu’à chaque heure avec l’aurore,
Le soleil luit sur un sommet,
La voix qui prie et qui t’adore,
Seigneur, ne se taira jamais.

Strophe 4
Quand je repose, d’autres veillent,
À l’occident sous ta clarté,
Et chantant bien haut tes merveilles,
Ne cessent pas de t’exalter.

Strophe 5
Jamais le soleil ne se couche,
Sur ton royaume, ô Dieu puissant,
Il faut qu’un jour, toutes les bouches
Chantent ta gloire, en saints accents.

Lecture de la Bible

Livre de la Genèse, chapitre 34, versets 1-7 [NBS]

La vengeance de Siméon et Lévi

1 Dina, la fille que Léa avait donnée à Jacob, sortait pour voir les filles du pays. 
2 Sichem, fils de Hamor, le Hivvite, prince du pays, la vit, la prit et coucha avec elle ; il abusa d'elle. 
3 Il s'attacha à Dina, fille de Jacob ; il aima la jeune fille et parla au cœur de la jeune fille. 
4 Sichem dit à Hamor, son père : Prends-moi cette jeune fille pour femme. 
5 Jacob apprit qu'il avait souillé Dina, sa fille ; mais comme ses fils étaient aux champs avec son troupeau, Jacob garda le silence jusqu'à leur arrivée.
6 Hamor, père de Sichem, sortit auprès de Jacob pour lui parler. 
7 Les fils de Jacob arrivaient des champs lorsqu'ils apprirent la chose. Ils furent consternés et très fâchés, parce que Sichem avait commis une folie en Israël en couchant avec la fille de Jacob, ce qui était inadmissible.

Livre de la Genèse, chapitre 34, versets 30-31 [NBS]

30 Alors Jacob dit à Siméon et à Lévi : Vous avez attiré le malheur sur moi en me rendant odieux aux habitants du pays, aux Cananéens et aux Perizzites. Je n'ai, moi, qu'un petit nombre d'hommes ; ils se rassembleront contre moi, ils m'attaqueront, et je disparaîtrai, moi et ma maison. 
31 Ils répondirent : Doit-on traiter notre sœur comme une prostituée ?

Suite à un problème technique la video est incomplète. Elle commence 2mn après le début de la prédication. Avec nos excuses.

Audio

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À Voir également