Garder la flamme
Culte du 18 août 2024
Vidéo de la partie centrale du culte
Culte à l'Oratoire du Louvre
18 août 2024
906ème jour de la guerre en Ukraine
« Garder la flamme »
Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par Sarah Kim, organiste co-titulaire
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Orgue
Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité .
Accueil : ...
Chant spontané : [cliquer ici]
Louange :
Psaume de reconnaissance.
Lance une joyeuse clameur vers l'Éternel,
Terre entière !
Servez l'Éternel avec joie,
Venez avec des acclamations en sa présence !
Reconnaissez que l'Éternel est Dieu !
C'est lui qui nous a faits, et nous sommes à lui :
Son peuple et le troupeau de son pâturage.
Entrez dans ses portes avec reconnaissance,
Dans ses parvis avec la louange !
Célébrez-le, bénissez son nom !
Car l'Éternel est bon ; sa bienveillance dure toujours,
Et sa fidélité de génération en génération.
Psaume de Louange : Psautier Français n°138, strophes 1 à 3 [cliquer ici]
Volonté de Dieu
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.
C'est là le premier et le grand principe,
et voici le second, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Chant spontané : [cliquer ici]
Repentance
« Les hommes vont à toi »
Seigneur, les hommes vont à toi dans leur misère et demandent du secours, du bonheur et du pain.
Tous font ainsi, païens et chrétiens.
Seigneur, des hommes vont à toi, dans ta faiblesse, te trouvent pauvre et méprisé, méconnu et trahi ;
Et c’est ainsi que tu vas vers leur détresse.
Seigneur, prends-moi par la main, que je puisse moi aussi aller comme toi, avec toi, vers mes frères.
[Dietrich Bonhoeffer]
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Annonce de la grâce
« Quand les montagnes s’effondreraient, dit Dieu, quand les collines chancelleraient, ma bonté pour toi ne faiblira pas, et mon alliance de paix ne sera pas ébranlée, je t’aime d’un amour éternel et je te garde ma miséricorde ».
Chant spontané : [cliquer ici]
Confession de foi
Je crois en Dieu sans pouvoir le définir,
il est la transcendance qui donne une autre dimension à ma vie.
je ne connais pas son nom je n’ai de lui aucune image
mais toujours dans ma vie il est là,
comme une lumière qui éclaire mon chemin,
un vis à vis dans la solitude des jours.
je crois que si ma foi vacille, il croit en moi sans se désespérer et c’est mon espérance.
Je crois en Jésus et je crois qu’il est le Christ
Dieu s’est révélé à lui et l’a pris pour fils
il a cru en l’amour de Dieu et a aimé son prochain inconditionnellement
il a été fidèle jusqu’au bout, loyal jusqu’à en mourir
son exemple me conduit,
Jésus est pour moi un maître de sagesse
sa résurrection a lieu chaque foi que nous marchons dans ses pas
Je crois en l’Esprit Saint,
Et je ressens son action entre les humains
qui veulent faire advenir le royaume de Dieu
Il nous réunit dans la communion fraternelle,
il me reprend quand je m’égare
et il éclaire les ténèbres de ma vie
j’ai confiance en son souffle, il m’a tant de fois sauvée.
Je crois en l’homme, quand il transforme le monde
pour le rendre plus juste, plus beau et habitable pour tous.
Je crois que nous faisons ce que nous pouvons
même si ce n’est pas assez
et j’ose croire que la foi, l’espérance et l’amour
président à l’action de beaucoup sur cette terre.
Je crois qu’il me faut ressusciter chaque jour de ma vie.
[Béatrice Cléro-Mazire]
Chant spontané : [cliquer ici]
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».
Lecture du passage de la Bible : Philippiens 2:12-18 [ou cliquer ici]
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, avec crainte et tremblement, mettez votre salut en action, non seulement comme si j'étais présent, mais bien plus encore maintenant que je suis absent. Car c'est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant. Faites tout sans murmures ni discussions, pour être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans reproche au milieu d'une génération corrompue et perverse, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie. Ce sera mon sujet de gloire au jour de Christ de n'avoir pas couru ni peiné en vain. Mais même si je sers de libation en plus du sacrifice et de l'offrande de votre foi, je m'en réjouis et je me réjouis avec vous tous ; vous aussi réjouissez-vous de même et réjouissez-vous avec moi.
Psaume : Psautier Français n°24, strophes 1, 2, 4 [cliquer ici]
Prière d'illumination : ...
Orgue
Prédication : Garder la flamme
Comme un parterre de fleurs sur le tapis violet du stade France, la diversité humaine est là, comme des fleurs humaines, chacune a la couleur du maillot de son pays. Le jaune du Brésil, le grenat du Qatar, l’orange des Pays bas, le blanc de la France, le rose des Bermudes. Des îles Fidji à la Mongolie, de l’Afrique du Sud à la Suède, en passant par Madagascar ou Sainte Lucie, le nombre impressionnant des pays participants donne à voir une autre mondialisation : celle du dépassement de soi, de la paix universelle, de la recherche du meilleur, avec pour devise : « citius, altius, fortius : plus vite, plus haut, plus fort ! »
Les jeux olympiques sont clos, et même si les jeux paralympiques débutent bientôt, une parenthèse enchantée semble s’être refermée.
Alors, garderons-nous la flamme qui s’est déplacée jusqu’à Paris en illuminant notre pays jusqu’aux territoires d’outremer ?
D’où venait cette joie ? Quelle était la nature de cette communion humaine, alors qu’au même moment une guerre fait rage aux portes de la Communauté européenne et que, sur tout le globe, des hommes, des femmes et des enfants sont maltraités, soumis à des forces iniques, privés de droit, de nourriture et de liberté ?
Cet événement planétaire, avait quelque chose de religieux, au sens noble du terme ; avec ses rites, ses symboles, ses gestes, ses hymnes, ses attitudes cultuelles de la louange à l'abattement et cette alliance entre ce que disent les corps et ce que produisent les esprits.
La cérémonie d’accueil qui ouvre les jeux et fait entrer dans un temps à part du monde en terme d’espace et de temps, trêve pour chacun et moment mis à part dans le temps ordinaire, a donné le ton d’une ère de l’inclusion et de la diversité en rappelant ce que l’amour peut avoir de fécond. Cette cérémonie durant laquelle on allume une vasque qui va faire briller un certain esprit sur toutes et tous a quelque chose d’une liturgie païenne, et peut-être pas si païenne après tout, car les symboles du feu et de la lumière ne sont-ils pas présents dans le christianisme dès la Pentecôte ? Et puis vient la cérémonie de clôture, comme une cérémonie d’action de grâce, dans laquelle on remercie pour la trêve, pour l’esprit olympique, pour la paix et pour les belles choses que l’on aura vécues ensemble.
Mais comment ce rassemblement humain, basé sur la compétition entre les hommes, peut-il être aussi religieux ? Comment l’idée de performance pourrait-elle dire quelque chose de cette grâce dont nous parle le témoignage chrétien ? Comment la recherche du meilleur, du « champion », pourrait-elle s’accorder à l’égalité et à l’équité recherchées par l’enseignement de Jésus ?
Pourtant ces olympiades françaises se sont ouvertes en mentionnant Jésus Christ ; eh oui ! Quand, dans le clip de la cérémonie d’ouverture, Jamal Debbouze se retrouve devant Zinédine Zidane, il s’exclame : « oh ! Jésus Christ ! », transposition très parlante d’un modèle religieux à un modèle sportif qui montre l’émulation que provoque un champion.
Mais alors, comment le combat, la compétition peuvent-ils devenir des paraboles d’une entente universelle ?
Dans le texte que nous avons lu ce matin, Paul s’adresse à une communauté qui l’a aidé à survivre pendant qu’il était en prison. Son corps, contraint par la captivité a reçu de quoi subsister grâce à cette communauté de Philippe. Il n’est pas là, parce qu’il ne peut pas y être, mais sa lettre est un encouragement à se réjouir, c’est l’une des lettres de Paul dans laquelle le mot « joie » est le plus souvent employé. C’est dans l’adversité, alors qu’il est prisonnier, que Paul écrit une de ses épîtres les plus chaleureuses et les plus empreintes de joie. Sublimation bien naturelle d’un homme qui se raccroche à celles et ceux qui le secourent malgré la distance ? Dans doute, mais pour Paul, la joie et le combat vont ensemble quand il se bat contre lui-même pour se dépasser en vue d’un but plus grand que sa réussite personnelle. Paul ne dit-il pas aux Philippiens en évoquant son sort pourtant funeste, qu’il n’a pas couru ni peiné en vain, comme s’il se voyait lui-même comme un athlète ?
Ce n’est pas la seule fois que Paul utilise la figure de l’athlète pour parler de sa vocation ou de la foi des communautés auxquelles il écrit : dans la deuxième lettre à Thimothée, il écrit : « l’athlète n’est pas couronné s’il n’a combattu suivant les règles. » (2 Thimothée 2:5). On retrouve le fair play auquel s’engagent encore aujourd’hui par serment les athlètes modernes.
Quand le nageur Florent Manaudou et la discobole Méline Robert-Michon prononcent le serment des JO à Paris, ils s’engagent ainsi : « Nous promettons de prendre part à ces Jeux Olympiques en respectant et en suivant les règles, dans un esprit de fair-play, d’inclusion et d’égalité. Ensemble, nous sommes solidaires et nous nous engageons pour un sport sans dopage, sans tricherie et sans aucune forme de discrimination. Nous le faisons pour l’honneur de nos équipes, dans le respect des principes fondamentaux de l’Olympisme, et pour rendre le monde meilleur grâce au sport. »
Ce serment, qui a évolué depuis les premières olympiades était prononcé dans l’antiquité devant un animal sacrifié à Zeus, mais sous le drapeau olympique, il scelle encore aujourd’hui l’union entre les participants et l’esprit de l’olympisme. Et s’il ne s’agit plus explicitement de religion, il s’agit de faire ensemble selon un même esprit.
Ailleurs, dans la Première lettre aux Corinthiens, Paul écrit : « Tous les athlètes, à l’entraînement, s’imposent une discipline sévère. Ils le font pour gagner une couronne qui se fane vite ; mais nous, nous le faisons pour gagner une couronne qui ne se fanera Jamais. C’est pourquoi je cours les yeux fixés sur le but, c’est pourquoi je suis semblable au boxeur qui ne frappe pas au hasard. Je traite durement mon corps et je le maîtrise sévèrement, afin de ne pas être moi-même disqualifié après avoir prêché aux autres ». (1 Corinthiens 9:25-27).
La discipline sportive sert ici de métaphore de l’exigence envers soi-même et de la cohérence entre ce qui est dit et ce qui est vécu. C’est dans le même esprit de cohérence que Paul exhorte les Philippiens à faire « tout sans murmures ni discussions, pour être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans reproche au milieu d'une génération corrompue et perverse, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie ».
Être comme des flambeaux dans le monde, être soi-même une flamme comme la flamme olympique : celle qui réunit les êtres humains dans la paix pour un effort commun de dépassement des limites humaines, dans une émulation vers le meilleur.
Pierre de Coubertin, dans les nombreux ouvrages et articles qu’il a écrits sur cet esprit particulier de concorde entre les humains, explique que l’olympisme est une éducation qui vise à vivre ensemble et à utiliser sa force pour s’élever les uns les autres. Ses écrits ne prennent en compte qu’un sport masculin, et c’est pour cela qu’il parle souvent d’effort viril mis au service des valeurs les plus nobles.
N’est-ce pas l’une des explications plausibles pour comprendre l’engouement et la ferveur quasi religieuse de ces jeux ? N’étions-nous pas en attente de symboles propres à nous redonner l’espoir que l’être humain est capable aussi du meilleur ? N’est-ce pas cet esprit olympique qui a donné le ton à quinze jours de liesse populaire dans notre pays ? C’est cette alliance de l’effort et de la joie qui rend l’olympisme si porteur pour qui veut bien le considérer comme il a été voulu à l’époque moderne : une voie possible de progrès dans les relations entre les humains.
D’ailleurs, les jeux sont exemplaires en matière de de progrès : la couleur violette des pistes et le visage très féminin qui sert de logo à la flamme olympique montrent que la place des femmes est aujourd’hui incontestée au plus haut niveau sportif. Il existe maintenant des sports mixtes, du jamais vu dans la tradition du sport ; l’effort viril, montré comme salutaire en 1910 par Pierre de Coubertin, s’est mu en effort sur soi avec toutes les nuances de genre que les sportifs veulent y mettre.
Et puis, les progrès en matière d’inclusion pour le handicap n’ont pas cessé depuis les premières olympiades imaginées pour distraire de leur triste sort, des blessés de guerre en fauteuil roulant. Aujourd’hui, les jeux paralympiques sont un événement lié aux jeux olympiques de telle sorte que l’on peut s’attendre à ce qu’un jour prochain les épreuves se déroulent sur le même temps et qu’on puisse aller voir, à quelques heures d’intervalle, une épreuve de basket fauteuil et un match de handball d’une équipe de sportifs valides. Pierre de Coubertin ne croyait pas si bien dire quand il s’adressait aux membres du Comité International olympique en souhaitant : « Tous les sports pour tous, telle est la nouvelle formule nullement utopique à la réalisation de laquelle nous devons nous consacrer ». Pierre de Coubertin dans : À Messieurs les membres du Comité international olympique, Lausanne, janvier 1919.
Alors comment garder cette flamme qui s’est allumée dans notre pays et qui a permis de redire au monde et à nous-même, que la France est une terre d’accueil de la diversité, de mixité, une terre de révolutions, une terre de création, d’innovation, d’art, de beauté et de paix ? Comment le pays des lumières va-t-il garder celle de la flamme au-delà de cette olympiade si joyeuse pour un peuple réputé râleur ? Combien de temps allons-nous tenir sans murmurer, comme le demande Paul aux Philippiens ?
D’aucuns diront : Ce n’était que du sport, ce n’était qu’un spectacle, la réalité est ailleurs. Bien sûr, c’était une parenthèse dans la réalité de nos vies, mais le message qui en ressort, lui est bien réel. Loin du cynisme si facile, loin des discours de haines, loin du racisme et des discriminations, un élan collectif a permis à une population entière, qui ne croit pas de la même manière, qui ne vote pas de la même manière, qui ne vit pas de la même manière d’éprouver la joie de croire ensemble à un monde meilleur.
Peut-être faut-il nous décider ensemble à croire à l’avenir, avec la même audace que ces deux athlètes coréens reculant le nord et le sud avec un selfie. Après tout, l’olympisme n’est-il pas la fête de la jeunesse, ce printemps de l’humanité qu’appelait de ses vœux le baron de Coubertin ? Ne serait-il pas possible de garder au cœur ce que la foi nous dit d’une autre manière : les humains peuvent choisir d’être meilleurs ensemble ?
Pierre de Coubertin lui-même disait : « Ce qui est olympique est universel » Pierre de Coubertin, revue olympique 10ème année, août 1910, p. 117. Et il disait aussi : « Si quelqu’un me demandait la recette pour s’ « olympiser », je lui dirais : la première condition, c’est d’être joyeux » Pierre de Coubertin, La gazette de Lausanne n° 338, 11 décembre 1918.
Il est peut-être possible de nous « olympiser » et, grâce à notre foi en l’avenir de notre société et avec confiance en notre jeunesse, de « briller comme des flambeaux dans le monde ».
AMEN.
Orgue : Hymne olympique arrangé pour l'orgue de l'Oratoire du Louvre par Sarah Kim
Cantique : Louange et Prière n°178, strophes 1 à 3 [cliquer ici]
Annonces et Collecte
Orgue : « Arirang » air traditionnel coréen par Sarah Kim
Prière d’intercession : ...
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas dans la tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde.
Répons : [cliquer ici]
Orgue
Sortie
Paroles des chants du Culte du 18 Août 2024
Psaume : Psautier Français n° 138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3
Strophe 1
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Strophe 2
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Psaume : Psautier Français n°24 « La terre au Seigneur appartient », strophes 1, 3, 4
Strophe 1
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Strophe 3
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Cantique : Louange et Prière n°178 « Qu’aujourd’hui toute la terre », Strophes 1 à 3.
1 - Qu’aujourd’hui toute la terre
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3 - Qu’aujourd’hui, remplis de joie,
6 - Qu'aujourd'hui la paix descende, |
Paroles des répons du temps de l'Église
Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)
Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.
Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)
Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.
Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)
J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.
Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)
Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais,
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !
Après la confession de foi
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)
Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)
Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Lecture de la Bible
Lettre de Paul aux Philippiens, chapitre 2, versets 12 à 18 [NBS]
Briller comme des flambeaux dans le monde
12 Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, avec crainte et tremblement, mettez votre salut en action, non seulement comme si j'étais présent, mais bien plus encore maintenant que je suis absent.
13 Car c'est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant.
14 Faites tout sans murmures ni discussions,
15 pour être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans reproche au milieu d'une génération corrompue et perverse, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde,
16 portant la parole de vie. Ce sera mon sujet de gloire au jour de Christ de n'avoir pas couru ni peiné en vain.
17 Mais même si je sers de libation en plus du sacrifice et de l'offrande de votre foi, je m'en réjouis et je me réjouis avec vous tous ;
18 vous aussi réjouissez-vous de même et réjouissez-vous avec moi.
Vidéo du culte entier
Audio
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