Fidélité, question de point de vue
Ezechiel 40:1-7
Culte du 9 février 2025
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire
Vidéo de la partie centrale du culte
Culte à l'Oratoire du Louvre
9 février 2025
1081ᵉ jour de la guerre en Ukraine
« Fidélité, question de point de vue »
Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par Sarah Kim, organiste co-titulaire,
et par Fabrice Gasperini, flûtiste invité
Accès direct aux textes des chants, cliquer ici
Accès direct à la lecture biblique, cliquer ici
Accès direct au texte de la prédication, cliquer ici
Affichage de la prédication pour impression, cliquer ici
Orgue
Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en Jésus notre frère et notre sauveur.
Accueil
Bienvenue à toutes et à tous dans ce culte, que vous soyez protestants ou non, croyants ou non, de passage ou ancrés dans cette communauté de longue date. C’est au nom de Jésus que nous nous accueillons aujourd’hui les uns les autres pour rendre gloire à Dieu.
Bienvenue à vous qui êtes avec nous grâce à internet, nous vivrons ce culte accompagné par Sarah Kim à l’orgue.
Réunissons-nous avec le chants du 1er répons
Chant spontané : [cliquer ici]
Louange :
Ô Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche,
Mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi,
Dans une terre aride, desséchée, sans eau.
Ainsi, je te contemple dans le sanctuaire,
Pour voir ta puissance et ta gloire.
Car ta bienveillance est meilleure que la vie :
Mes lèvres te glorifieront.
Ainsi je te bénirai toute ma vie,
J'élèverai mes mains en ton nom.
Mon âme sera rassasiée comme de graisse et de moelle.
L'acclamation aux lèvres, ma bouche te louera.
[Psaume 63 : 1-6]
Psaume : Le Psautier français n° 36 « Ô Seigneur ta fidélité » strophes 1 à 3 [cliquer ici]
Volonté de Dieu
Ne vous inquiétez donc pas, en disant : Que mangerons-nous ? Ou : Que boirons-nous ? Ou : De quoi serons-nous vêtus ? 32 Car cela, ce sont les païens qui le recherchent. Or votre Père céleste sait que vous en avez besoin. 33 Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. 34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain car le lendemain s'inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine.
Chant spontané : [cliquer ici]
Repentance : Parabole des nombrils
Ça me tracasse beaucoup, dit Dieu, cette manie qu'ils ont de se regarder le nombril au lieu regarder les autres.
J'ai fait les nombrils sans trop y penser, dit Dieu, comme un tisserand qui arrive à la dernière maille et qui fait un nœud, comme ça, pour que ça tienne… à un endroit qui ne paraît pas trop. J'étais trop content d'avoir fini.
L’important pour moi, c'était que ça tienne.
Et d'habitude, ils tiennent bon, mes nombrils, dit Dieu. Mais ce que je n'avais pas prévu, ce qui n'est pas loin d'être un mystère même pour moi, dit Dieu, c'est l'importance qu'ils accordent à ce dernier petit nœud, intime et bien caché.
Oui, de toute ma création, dit Dieu, ce qui m'étonne le plus et que je n'avais pas prévu, C’est tout le temps qu'ils mettent, dès que ça va un peu mal, à la moindre contrariété, tout le temps qu'ils mettent à se regarder le nombril, au lieu de regarder les autres, au lieu de voir les problèmes des autres.
Vous comprenez, dit Dieu, j’hésite, je me suis peut-être trompé.
Mais si c'était à recommencer, si je pouvais faire un rappel général, comme les grandes compagnies de voitures, si ce n'était pas trop de tout recommencer, dit Dieu, je leur placerais en plein milieu du front.
Comme cela, dit Dieu, au moins ils seraient obligés de regarder le nombril des autres.
[Extrait de la revue Église de Luçon
reproduit dans Les Annales d’Issoudun de juillet-août 2004]
Chant spontané : [cliquer ici]
Annonce de la grâce
Voici ce que dit Jésus :
« L’Esprit m’a envoyé
pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ;
pour proclamer aux captifs la libération
et aux aveugles le retour à la vue.
Et Jésus ajoute :
Aujourd'hui cette parole quand vous l'entendez, est accomplie. »
[Évangile selon Luc, chapitre 4]
Chant spontané : [cliquer ici]
Confession de foi
Je crois au chemin.
Je crois que nous pouvons nous lever contre la contrainte,
contre la souffrance, ressusciter dans la plénitude de la vie.
Je crois que nous pouvons partager le pain et la diversité de nos rêves et que la terre se renouvelle dans une vie commune entre toutes et tous.
Je crois que nous sommes guéris en nous confiant mutuellement nos douleurs, pleins de vigilance et de tendresse pour le désir des autres.
Je crois que le ciel s'ouvre toujours à nouveau, et que nous pouvons vivre de cette espérance.
Je crois que l’alliance de Dieu avec tout ce qui vit est amour et grâce.
Par elle, la vie est chuchotée, espérée, éternelle.
Amen
Chant spontané : [cliquer ici]
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».
Lecture du passage de la Bible : Livre d'Ézéchiel 40 : 1-7 [voir aussi ici]
La vingt-cinquième année de notre déportation, au commencement de l'année, le 10 du mois, quatorze ans après la ruine de la ville, ce jour-là la main de l'Éternel fut sur moi, et il me conduisit là-bas.
Dans des visions divines il me conduisit dans le pays d'Israël et me déposa sur une montagne très élevée, où se trouvaient au midi comme les bâtiments d'une ville.
Il me conduisit là-bas ; et voici qu'il y avait un homme dont l'aspect était comme l'aspect du bronze ;
il avait dans la main un cordeau de lin et une canne à mesurer et il se tenait près du porche.
Cet homme me dit : Fils d'homme, regarde de tes yeux et écoute de tes oreilles !
Applique ton attention à tout ce que je vais te faire voir, car tu as été conduit ici pour regarder.
Explique à la maison d'Israël tout ce que tu vas voir. Voici qu'une muraille extérieure entourait la Maison de tous côtés.
Dans la main de l'homme était une canne à mesurer de six coudées, chaque coudée ayant une palme de plus que la coudée ordinaire.
Il mesura la largeur de la construction : une canne et sa hauteur : une canne.
Il alla vers le porche dont la façade est à l'est et en monta les marches.
Il mesura le seuil du porche : une canne en largeur, une canne en largeur rien que pour le seuil.
Chaque loge était longue d'une canne et large d'une canne. Il y avait cinq coudées entre les loges.
Le seuil du porche, près du vestibule du porche, à l'intérieur, avait une canne.
Cantique : Louange et Prière n° 170 « Viens habiter dans nos âmes », strophes 1 & 2 [cliquer ici]
Prière d'illumination :
Éternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos cœurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions tes prophètes pour ce monde. Amen.
Orgue
Prédication : Fidélité, question de point de vue
La question de la fidélité est constamment présente dans la Bible et elle est constamment présente dans le fait religieux. Mais quand on parle de fidélité religieuse, on associe souvent la foi à une confiance aveugle de l’être humain en Dieu. N’est-ce pas la signification de fide : foi , qui donne le mot fidélité ?
Toutes les religions, dans leur acception la plus autoritaire, ont brandi la fidélité à un Dieu, à une doctrine, à une tradition, contre celles et ceux qu’elles appelaient les infidèles. Aujourd’hui encore, la fidélité à une religion pose très souvent la question de la fidélité de façon binaire, comme si le croyant basculait du côté de l’infidélité chaque fois qu’il mettait en question une affirmation théologique, un rite ou une partie des textes dits fondateurs. Mais la fidélité à Dieu ne se pose ainsi que lorsque la religion est, selon l’appellation du théologien Auguste Sabatier : une religion d’autorité.
Si la religion devient symbolique, qu’elle n’impose plus une doctrine mais laisse le croyant dans une relation fructueuse à la transcendance, au divin, ou à Dieu selon la façon dont il choisit de l’appeler, alors les choses changent et les dogmes deviennent des vérités seulement si le croyant y retrouve une part de son expérience spirituelle.
Fort bien, me direz-vous, mais pourquoi choisir de lire aujourd’hui un tel extrait du livre d’Ezéchiel ?
C’est un passage étrange en effet, qui ressemble plus à une visite guidée qu’à une illustration de la notion de fidélité. Cette description, accompagnée des cotes de mesures architecturales d’une temple idéal court sur trois chapitres sans se lasser des détails qui se trouvent ainsi accumulés. Pourquoi décrire de cette façon ce temple de Jérusalem qu’Ézéchiel semble voir mentalement ?
À lire ces pages, on aurait, au mieux, envie de tracer le plan de ce temple imaginaire, au pire, envie de contourner le passage et d’aller directement à la fin. Oui mais voilà, même si des chercheurs en science biblique ont refait le plan supposé de ce temple, cela n’a aucune autre signification pour le lecteur que celle d’une description fidèle du temple de Jérusalem. Alors on retombe dans l’affirmation d’une norme qui dit comment Dieu veut qu’on construise le temple pour lui rendre un culte. Sauf si l’on considère ce passage en changeant de point de vue comme l’auteur du texte semble nous y inviter.
En effet, il ne s’agit pas tant d’une description que d’une visite guidée, une déambulation dans un édifice sacré où chaque mesure rappelle la présence humaine. Les chapitres 40 à 43 nous invitent à l’analyse d’une situation, dans le style d’une analysis situs, comme Leibniz a appelé au XVIIème siècle une géométrie dans laquelle « il n’y avait rien de plus important que la considération des lieux ».
Quand bien même on noterait toutes les mesures que l’homme de bronze effectue sous les yeux d’Ezéchiel, on ne pourrait se repérer dans ce dédale de parvis, de porches, de loges et de salles qui se succèdent et dont on ne peut retenir la situation.
Alors que dit Ézéchiel à ses lecteurs, et que nous dit-il à nous aujourd’hui ?
« La vingt-cinquième année de notre déportation, au commencement de l'année, le 10 du mois, quatorze ans après la ruine de la ville, ce jour-là la main de l'Éternel fut sur moi, et il me conduisit là-bas ». C’est un exilé qui est ainsi mis en situation dans ce temple imaginaire, un homme qui, s’il était resté à Jérusalem, aurait pris la suite de son père et serait devenu prêtre. Mais la guerre est passée par là ; son père et lui ont été emmenés en exil forcé à Babylone avec toutes les élites du pays. Il ne sera peut-être plus jamais prêtre, puisqu’il ne rentrera probablement jamais là où est son sanctuaire. Alors pourquoi lui montrer ainsi un temple, à lui qui n’en n’a plus ?
C’est tout l’enjeu de cette visite : refaire le trajet d’un prêtre qui sert l’Éternel, marcher et aller des murailles les plus extérieures vers les salles les plus sacrées et refaire, comme dans une initiation imaginaire, le chemin de la fidélité des prêtres de la tribu de Levi. Mettre ses pas dans ceux de cet homme si étrange qui tient à la main un cordeau d’arpenteur et une canne à mesurer. Sa canne mesure une coudée, en hébreu, la coudée se dit avec la même racine que l’esclave. Mais la coudée ici employée est la coudée royale, la coudée sacrée, celle qui est majorée d’un palme, la largeur d’une main. La coudée, c’est la mesure de l’avant-bras, le palme, c’est la mesure de la main. L’arpenteur de bronze ou encore l’homme d’airain, est décrit comme un être immuable taillé dans la matière des colonnes du temple, celles qui ne se brisent pas ou encore celle de la mer d’airain, cette cuve d’eau lustrale qui permet les ablutions rituelles de la purification. C’est donc un homme pur et éternel qui conduit le prophète dans sa visite. Il lui montre pour que le prophète montre à son tour à ce peuple exilé qui peine à trouver ses repères dans cet exil forcé. Comment être fidèle quand on est déraciné ? Loin de son pays, loin de ses rites et de ses coutumes, loin des racines de son histoire. Cette expérience humaine, est celle de nombre de personnes qui, de par le monde, ont dû quitter leur pays sans l’avoir vraiment choisi. C’est une division profonde que de ne pas pouvoir continuer à vivre avec ceux qui sont restés. Car n’oublions pas que seules les élites d’Israël étaient déportés.
La question de la fidélité, ici, n’a rien à voir avec le plan homologué du temple, mais elle se trouve dans la déambulation même de cet homme déraciné qui adopte tour à tour chaque point de vue sur les parties du temple et leur usage. Jusqu’à l’autel des sacrifices, jusqu’à ce moment où la gloire de l’éternel revient par la porte de l’est et emplit la maison. Cette maison qui est à la fois la ville de Jérusalem derrière ses murailles et le temple derrière ses hauts murs.
Sur la montagne où il se voit projeté, Ezéchiel empêché d’être prêtre doit devenir prophète. Des observances conformes à la règle, il doit devenir messager d’un avenir, d’une promesse, garant de la fidélité de Dieu envers son peuple pourtant accablé.
Dans cette visite du haut lieu, les quantités et les mesures ne valent que si l’harmonie du tout est intégrée par le marcheur. Ezéchiel devient la mesure de son temple intérieur, comme l’homme d’airain est la mesure de sa fidélité. Porteur de mémoire et inventeur d’avenir, Ezéchiel nous pousse nous aussi à devenir prophètes dans ce monde.
Nous vivons dans une société sécularisée, et en soi, ce n’est peut-être pas si grave, s’il s’agit d’abandonner les observances creuses des religions d’autorité. Mais si aucune pensée symbolique ne nous aide à déchiffrer le monde, alors nous risquons de nous égarer dans une immédiateté violente. Notre actualité est pleine de cette violence qui nous met en demeure d’être binaire et de choisir d’être pour ou contre sans inventer ensemble des horizons nouveaux où la conscience et la raison peuvent nous conduire. Pour ou contre l’avortement, pour ou contre l’euthanasie, pour ou contre l’écologie, pour ou contre l’immigration : nous savons bien, si nous sommes fidèles à nous-mêmes, que la vie humaine n’est jamais aussi simple et que ces alternatives caricaturales ne sont que des pièges pour diviser et s’insinuer dans la fracture afin d’imposer une nouvelle domination. S’il y a un principe de non-contradiction qui peut nous aider à nous repérer dans nos engagements, ce n’est pas ainsi qu’il agit. Ne pas se renier soi-même, c’est souvent être capable d’adopter le point de vue de l’autre et se demander sincèrement si ce qui semble évident pour moi l’est aussi dans la situation de mon prochain ?
Dans la vision d’Ezéchiel, il ne s’agit pas de montrer un temple et de dire à Ezéchiel : voilà le vrai temple, es-tu fidèle ou non ? Il s’agit au contraire de faire l’effort, par l’imagination, de mesurer chaque recoin en adoptant chaque point de vue dans l’architecture du lieu pour que celui qui aurait pu se contenter de dire pur ou impur, fidèle ou infidèle, se transforme et se demande ce qui est réellement fidèle ou infidèle, pur ou impur dans son temple intérieur, en lui-même.
Dans la vision d’Ezéchiel, il n’y a pas d’extériorité, tout se passe à l’intérieur des murailles de la ville, qui est aussi la maison et qui est aussi le temple. Comme si Dieu habitait là où est notre ville et notre maison. Comme si l’on ne pouvait jamais dissocier le religieux ou le spirituel du profane, du quotidien, ni le divin de l’humain.
La fidélité est une question de relation ; seul, le problème ne se pose pas. La question est de savoir en quoi je veux déposer ma foi, où sera ma maison ; à quelle référence je me repère pour habiter ma demeure intérieure qui est aussi ma ville et aussi mon monde. Et ça, ce n’est pas possible si je reste à l’extérieur de la muraille et que j’admire la grandeur de l’édifice sans m’y engager.
Quelle alliance structure l’architecture de nos vies ? Comment nous situons-nous dans notre foi ?
Serons-nous extérieurs, spectateurs et de passage dans ce monde, sans nous y engager vraiment ? Sommes-nous perdus dans une foi dont les références ne font plus sens aujourd’hui pour notre vie ? Sommes-nous engagés comme Ézéchiel qui accepte de se projeter dans l’analyse des points de vue de ses contemporains avec l’assurance que la mesure divine est celle qui le conduit à être fidèle à son humanité ?
Il nous faut sortir d’une logique quantitative où le plus lourd l’emporte. Il nous faut entrer dans une logique relationnelle où la qualité de la rencontre nous guide pour construire notre société. La conscience n’est pas un référendum ou un vote du pour ou contre simpliste, mais une discussion, qui mène sur des chemins où se découvre la mesure de notre humanité à mesure que nous cheminons ensemble.
Nous sommes le temple du Seigneur, un temple dont nous devons imaginer les contours, et dont les mesures sont celles de la fidélité. Le culte rendu à Dieu dans ce lieu n’a de sens que si la vie que nous vivons en est changée. Je vous concède que l’homme d’airain est difficile à suivre, mais il mesure avec notre coudée humaine, et il y ajoute le palme divin qui augmente notre mesure pour nous édifier à l’aune de nos relations humaines. Alors, soyons fidèles à cet homme au cordeau, qui cherche sans cesse la mesure qui convient à chaque recoin de nos vies, comme un arpenteur de nos âmes.
Il y a tant de belles réalisations humaines, il y a tant de talents et de coopérations à mettre au service du bien dans notre société ! Ne nous laissons pas accabler par le spectacle inquiétant de ceux qui prônent la démesure des possessions et des pouvoirs, et qui s’appuient sur des théologies de l’abondance et de la prospérité pour justifier leur soif de domination. Laissons ces tas d’or qui n’enrichissent que ceux qui les possèdent sans les combler jamais et cette logique de la possession sans mesure ou l’homme se croit tout-puissant. Ce n’est pas notre modèle de société, ça ne peut pas l’être au regard de l’enseignement d’un Jésus de Nazareth. Construisons ensemble, tels des architectes fidèles, même au plus dur de la crise, la société d’espérance et de partage à laquelle tant d’hommes, de femmes et d’enfants aspirent.
Nous sommes ensemble le temple du Seigneur, l’Église d’un homme qui nous a dit un jour : faites ceci en mémoire de moi. Ne désespérez jamais du monde, le monde a besoin de notre coudée, et du palme de Dieu en plus. AMEN.
Orgue
Psaume : Le Psautier français n°84 « Dans ta maison, je suis heureux », strophes 1 à 4 [Cliquer ici]
Annonces : pour retrouver les annonces, inscrivez-vous à la Newsletter sur notre site en bas de page.
Collecte : pour faire un don, cliquez sur le bouton du don joyeux en haut de page.
Orgue
Prière d’intercession : ....
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
L’Éternel qui fait grâce nous bénit et nous garde.
Chant spontané : [Cliquer ici]
Orgue
Sortie
Paroles des chants du Culte du 9 Février 2025
Psaume : Psautier français n° 36 « Ô Seigneur ta fidélité », strophes 1 à 3
[Pour écouter, cliquer ici]
1- Ô Seigneur, ta fidélité 2 - Que précieux est ton amour ! | Ta joie est comme un flot puissant ; 3- Maintiens ta grâce aux hommes droits ; |
Cantique : Louange et Prière n°170 « Viens habiter dans nos âmes », strophes 1 & 2
Strophe 1 |
|
Psaume : Psautier français n°84 « Dans ta maison je suis heureux », strophes 1 à 4.
Strophe 1 |
Strophe 3 |
Paroles des répons du temps de l'Église
Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)
Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.
Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)
Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.
Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)
J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.
Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)
Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais,
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !
Après la confession de foi Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)
Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)
Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Lecture de la Bible
Livre d'Ézéchiel, chapitre 40, versets 1 à 7
La vingt-cinquième année de notre déportation, au commencement de l'année, le 10 du mois, quatorze ans après la ruine de la ville, ce jour-là la main de l'Éternel fut sur moi, et il me conduisit là-bas. Dans des visions divines il me conduisit dans le pays d'Israël et me déposa sur une montagne très élevée, où se trouvaient au midi comme les bâtiments d'une ville. Il me conduisit là-bas ; et voici qu'il y avait un homme dont l'aspect était comme l'aspect du bronze ; il avait dans la main un cordeau de lin et une canne à mesurer et il se tenait près du porche. Cet homme me dit : Fils d'homme, regarde de tes yeux et écoute de tes oreilles ! Applique ton attention à tout ce que je vais te faire voir, car tu as été conduit ici pour regarder. Explique à la maison d'Israël tout ce que tu vas voir. Voici qu'une muraille extérieure entourait la Maison de tous côtés. Dans la main de l'homme était une canne à mesurer de six coudées, chaque coudée ayant une palme de plus que la coudée ordinaire. Il mesura la largeur de la construction : une canne et sa hauteur : une canne. Il alla vers le porche dont la façade est à l'est et en monta les marches. Il mesura le seuil du porche : une canne en largeur, une canne en largeur rien que pour le seuil. Chaque loge était longue d'une canne et large d'une canne. Il y avait cinq coudées entre les loges. Le seuil du porche, près du vestibule du porche, à l'intérieur, avait une canne.
Vidéo du culte entier
Audio
Écouter la prédication (Télécharger au format MP3)
Écouter le culte entier (Télécharger au format MP3)