Débattre pour vivre ensemble

Actes 15:1-20

Culte du 28 avril 2024
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

Culte de l'éducation biblique
28 avril 2024
794ème jour de la guerre en Ukraine
« Débattre pour vivre ensemble »

Culte présidé par les Pasteures Agnès Adeline Schaeffer et Béatrice Cléro-Mazire
Prédication par la Pasteure Agnès Adeline Schaeffer
Culte accompagné par le Chœur de l'Oratoire, diri
gé par Victoire Lion, avec à l'orgue David Cassan, organiste co-titulaire

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Orgue

Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité.

Accueil
Bienvenue à toutes et à tous dans ce culte.
Réunissons-nous avec le 1er chant du livret inséré au début du psautier.

Chant spontané : [Cliquer ici]
 
Louange :

Psaume de reconnaissance.
Lance une joyeuse clameur vers l'Éternel,
Terre entière !
Servez l'Éternel avec joie,
Venez avec des acclamations en sa présence !
Reconnaissez que l'Éternel est Dieu !
C'est lui qui nous a faits, et nous sommes à lui :
Son peuple et le troupeau de son pâturage.
Entrez dans ses portes avec reconnaissance,
Dans ses parvis avec la louange !
Célébrez-le, bénissez son nom !
Car l'Éternel est bon ; sa bienveillance dure toujours,
Et sa fidélité de génération en génération.

Chantons notre louange.
 
Psaume de Louange : Le Psautier Français n°138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Volonté de Dieu

« Ne devez rien à personne sinon de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son prochain a accompli la loi. En effet, le code de lois -« tu ne dois pas commettre d’adultère, tu ne dois pas assassiner, tu ne dois pas voler, tu ne dois pas convoiter » et tous les autres commandements, se résument dans cette seule phrase : « Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. » Romains 13, 8-10

Chant spontané : [cliquer ici]

Repentance

Seigneur, excusez-moi si je vous dérange …
Il m’est venu tout à l’heure à l’idée que vous aviez besoin d’un saint. 
Alors je suis venu pour la place.
Je ferai très bien l’affaire.
Quoi qu’on en dise, le monde est rempli de gens parfaits.
Il y en a qui vous offrent tant de sacrifices.
Pour que vous ne vous trompiez pas en les comptant,
ils les marquent avec une petite croix sur un carnet !
Moi, je n’aime pas les sacrifices.
Ça m’ennuie énormément.
Ce que je vous ai donné, Seigneur,
Vous savez bien que vous l’avez pris sans permission.
Tout ce que j’ai pu faire, c’est de ne pas rouspéter.
Il y a aussi des gens qui se corrigent d’un défaut par semaine.
Ils sont forcément parfaits au bout d’un trimestre.
Moi, je n’ai pas assez confiance en vous pour faire ça.
Qui sait si je vivrai encore au bout de la première semaine ?
Vous êtes si imprévisible, si impulsif, mon Dieu !
Alors j’aime autant garder mes défauts …
En m’en servant le moins possible.
                            Prière anonyme du XXème siècle.
            ( issue du recueil de Michael Lonsdale « Et ma bouche dira ta louange » )

Chant spontané [cliquer ici]

Annonce de la grâce

L’Éternel Dieu vit en nous.
Que son Esprit nous anime ! 
Sa force transforme  notre faiblesse,
Sa miséricorde  nous relève de notre misère,
Sa vérité  confond nos mensonges,
Sa liberté ouvre nos différentes prisons.
C'est pourquoi le dernier mot à notre sujet ne sera pas le nôtre, mais le sien,
Celui de son pardon et de son amour.
Il nous redit ce matin : « Ma grâce te suffit »

Chant spontané [cliquer ici]

Confession de foi

Nous ne sommes pas seuls,
nous vivons dans le monde qui appartient à Dieu.
Nous croyons qu’il fait le monde pour le bonheur et pour la vie ; 
malgré les limites de notre raison et les révoltes de notre cœur,
Nous croyons en Dieu.
Nous croyons qu’il travaille en nous par son Esprit 
pour nous apporter la réconciliation et le renouveau,
Nous avons confiance en lui.
Il nous appelle à nous rassembler : 
pour célébrer sa présence, pour aimer et servir les autres, 
pour rechercher ce qui est juste et résister au mal.
Nous proclamons le Royaume de Dieu,
Dans la vie, dans la mort, dans la vie après la mort, 
il est avec nous. Nous ne sommes pas seuls.
Nous croyons en Dieu.

Chant spontané : [cliquer ici]


Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».

Lecture du passage de la Bible : Actes 15 : 1-20 [cliquer ici]

Cantique : Louange et Prière n°250, strophes 1 à 3 [cliquer ici]


Prière d'illumination :
Éternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos cœurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions des Évangiles pour ce monde.    Amen.

Jeu d’orgue

Prédication : Débattre pour vivre ensemble

            Aujourd’hui les enfants de l’Éducation biblique vont travailler le texte que nous venons de lire avec leurs monitrices et moniteurs. Cela peut paraître étrange de leur proposer un tel récit de controverse sur la circoncision, eux qui ne sont pas, a priori, concernés par ce geste rituel. Mais dans notre parcours intitulé : « Chrétiens dans la ville », le thème du débat et de la controverse dans l’Église nous a semblé essentiel pour la formation religieuse de nos enfants.
            C’est que l’expérience de notre vie en société nous montre, et peut-être de façon assez forte aujourd’hui, que la culture du débat ne va pas de soi et n’est, à coup sûr, pas innée. Débattre : cela s’apprend.
           Dans ce passage du Livre des Actes, il ne s’agit pas tant de savoir si la circoncision est un acte rituel bien-fondé ou non, que de déterminer qui est d’église et qui n’en n’est pas. Et nous allons voir que la question posée ainsi a besoin de se laisser déplacer.
            L’histoire se passe entre Antioche, en Syrie, et Jérusalem. Une dissension commence à diviser très sérieusement les communautés du christianisme naissant. On a d’ailleurs peine à parler encore de communautés chrétiennes tant les prémices sont encore très ancrées dans le judaïsme des apôtres. Des pharisiens qui placent leur foi en Jésus et ont donc rejoint ces communautés naissantes affirment que, pour être sauvés, il faut être circoncis, comme le prescrit la loi juive. Cela nous semble, aujourd’hui, un problème assez facile à régler, mais à l’époque où se passent les faits, sans doute vers 48 ou 49 après Jésus-Christ, c’est un problème redoutable. Et c’est le sujet sur lequel Paul et Pierre vont se fâcher parce que Pierre est accusé par Paul de manquer de courage devant les anciens de Jérusalem et de faire preuve d’hypocrisie sur cette question de la circoncision. Dans la Lettre aux Galates, Paul rappelle ces faits et dit clairement qu’une dispute a éclaté entre Céphas, donc Pierre, et lui : « Jacques, Céphas et Jean, qui étaient considérés comme des colonnes, nous ont donné la main droite, à Barnabé et à moi, en signe de communion : nous irions, nous, vers les non-Juifs, et eux vers les circoncis ; nous devions seulement nous souvenir des pauvres, ce que j'ai fait avec empressement. Mais lorsque Céphas est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu'il avait tort. En effet, avant la venue de quelques personnes de chez Jacques, il mangeait avec les non-Juifs ; mais après leur venue il s'est esquivé et s'est tenu à l'écart, par crainte des circoncis. Les autres Juifs aussi sont entrés dans ce jeu, au point que Barnabé lui-même s'est laissé entraîner par leur double jeu. Quand j'ai vu qu'ils ne marchaient pas droit au regard de la vérité de la bonne nouvelle, j'ai dit à Céphas, devant tout le monde : « Si toi, qui es juif, tu vis à la manière des non-Juifs et non à la manière des Juifs, comment peux-tu contraindre les non-Juifs à adopter les coutumes juives ? » [Galates 2]

Manifestement, Céphas n’assume pas la nouvelle pratique qu’il avait pourtant adoptée en conscience et qui consistait à manger aussi bien avec des païens incirconcis qu’avec des Juifs circoncis et à les considérer disciples du Christ les uns comme les autres au nom de leur foi en Jésus Christ et pas au nom de leur observance de la loi de Moïse. Paul reproche à Céphas de se comporter comme les païens, c’est-à-dire de ne pas être loyal à l’égard de Dieu. Il est maintenant dans une confession où ce n’est plus la loi de Moïse qui justifie, mais la foi et Jésus Christ. Pourtant, il rétrocède dès qu’il se sait sous le regard des anciens de Jérusalem et reprend ses vieilles observances de pureté juives.
            Il arrive très souvent qu’à la suite de décisions pourtant conformes à la vérité et à la théologie d’une église, cette cohérence soit difficile à assumer dans les faits. Nous avons encore en tête la décision de bénir tous les couples mariés, qu’ils soient hétérosexuels ou non, sans faire de distinction, mais nous constatons que neuf ans après, notre Église Protestante Unie de France est encore traversée par des conflits qui s’enracinent dans cette décision et continuent à diviser nos rangs. Le synode avait pourtant cherché à adopter une attitude modérée, pour faire place à la pratique nouvelle, tout en ne forçant personne.
            Un peu comme l’attitude de Jacques, frère du Seigneur, considéré avec Pierre et Jean comme une colonne de l’Église de Jésus Christ, et qui propose en son autorité d’Ancien, reconnu et respecté, de ne pas créer de difficultés aux non-Juifs qui se tournent vers Dieu.
            Vivre ensemble dans les nouvelles communautés chrétiennes, n’allait donc pas de soi. Il fallut faire preuve d’opiniâtreté pour que toutes ces personnes venant d’horizons différents au nom de Jésus Christ puissent cohabiter dans la même dénomination et « faire du commun » là où tout les opposait.
            Nous savons par expérience qu’il faut parfois, même si cela provoque des remous, parler des choses qui fâchent et en débattre, pour ne pas laisser l’hypocrisie s’installer et se retrouver dans la situation de double jeu que décrit Paul dans l’épître aux Galates. Laisser ce double jeu s’installer, c’est accepter que les règles communes n’aient plus aucune autorité et que l’on finisse par user de l’institution créée en commun pour servir des intérêts particuliers et des désirs personnels qui n’ont rien à voir avec l’intérêt commun.
           Dans le Livre des Actes, on comprend la difficulté d’un débat qui touche à l’identité des premières communautés. Comment effectuer le passage de l’ancienne loi juive qui était la boussole des pharisiens qui ont rejoint Jésus Christ et être clair avec cette théologie ouverte sur le paganisme ? Comment délimiter les frontières de la nouvelle église, alors que ce sont des frontières poreuses ? Et comment vivre, au quotidien avec les autres et pour soi-même, les nouvelles règles de vie que l’on s’est données ?
           Les églises sont souvent créées sur des coupures, des séparations, des schismes, et elles se démarquent les unes des autres par leur antagonisme avec la communauté dont elles se sont détachées. Mais ici, la frontière tranchée que propose Paul en voulant effectuer le passage d’une théologie de la Loi à une théologie de la Foi n’est pas si facilement admise et la conversion pure et simple au salut dans la foi, sans les œuvres de la loi, se révèle bien difficile à effectuer pour les Juifs circoncis. Les anciens de Jérusalem sont des Juifs, très observants : pour eux, la loi de Moïse n’est pas un accessoire dont on se passerait facilement. Jacques, le Frère de Jésus, représente très bien ces « judéo-chrétiens » des premières générations de l’église primitive. Il est juif, et Flavius Joseph, l’historien écrit dans ses Antiquités juives : « Le Grand Prêtre Hanne convoqua les juges du Sanhédrin et traduisit devant eux le frère de Jésus appelé Christ – son nom était Jacques – et quelques autres. Il les accusa d’avoir transgressé la Loi et les livra pour qu’ils soient lapidés. Mais tous ceux des habitants de la ville qui passaient pour les plus équitables et stricts observateurs des lois s’en indignèrent et envoyèrent secrètement demander au roi d’ordonner à Hanne de ne plus opérer de la sorte. F. Joseph, Antiquités Juives XX, 197-203.
            On voit ici que Jacques est à la fois défendu par les Juifs observants tout en étant condamné par les autorités du Sanhedrin à être lapidé parce qu’il a transgressé la loi de Moïse. La position des disciples de Jésus paraît, par bien des côtés, intenable tant qu’ils ne se sont pas séparés purement et simplement de leur ancienne communauté juive. Et même si la communauté des disciples de Jésus a acquis une existence propre et autonome des autres religions autour, ses membres, eux, restent ancrés dans leurs anciennes pratiques et transportent avec eux leurs observances et leurs croyances passées. La conversion, même si elle prend la forme d’une décision radicale, n’en est pas moins un processus long et difficile.
           Ainsi, aujourd’hui encore, les personnes qui embrassent la confession réformée en venant notamment du catholicisme sont à la fois très claires sur leur décision, mais il est possible que certaines pratiques catholiques puissent continuer à faire sens pour elles et que les remplacer ou les transformer prend du temps. Il faut retrouver de nouveaux repères et ce n’est pas si simple.
            Le débat raconté dans Actes 15, nous montre les efforts qui sont faits pour ne pas provoquer la rupture entre les Juifs et les païens et ne faire violence à personne dans sa conversion. Outre le fait de se référer à des autorités morales dignes de ce nom, comme Jacques, les apôtres et Paul vont tenter de faire émerger l’essentiel dans cette effervescence théologique : la foi en Jésus Christ comme sauveur. Une voie médiane est trouvée pour rassembler tout le monde sous la même règle : pas besoin de se faire circoncire, mais il faudra renoncer aux pratiques païennes en s’abstenant des souillures des idoles, de l'inconduite sexuelle, des animaux étouffés et du sang. Chacun a fait un pas vers l’autre, et ni l’hypocrisie de Pierre, ni le radicalisme de Paul n’ont gagné. Il s’agit de s’admettre les uns les autres au nom d’un homme dont la mort sur la croix replace chacun devant son humanité et son besoin de salut.
            Ce faisant, le débat pour savoir qui est d’église et qui n’en est pas a été déplacé : la question est maintenant comment vivre ensemble avec nos différences dans la même communion ?
            Là où régnait la coupure, celle de la pureté rituelle, celle symbolisée par la circoncision, là où le chaos du paganisme menaçait, les anciens et parmi eux Jacques, ont trouvé le moyen d’élever la communauté au-dessus des clivages au nom du Christ, retrouvant ainsi l’origine de ce qui les avait saisis dans la rencontre avec le ressuscité. Peut-être arriverons-nous à montrer ce chemin exigeant du débat constructif aux enfants que nous avons la responsabilité d’éduquer. À nous, dans nos institutions ecclésiales de leur montrer l’exemple.                                      AMEN.


Musique : Chœur 

Cantique : Louange et Prière n°251 « Je veux, plein de reconnaissance », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

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Musique : Orgue

Liturgie de Sainte Cène

Introduction

Quel rêveur, quel réformateur, quel anarchiste, a jamais proposé d’inviter le patron et le manœuvre au même repas, pour les faire boire à la même coupe ? Et pourtant, la sainte cène opère ce miracle ; l’éboueur y porte la coupe à ses lèvres et la passe au député, qui boit après lui… Dans la simplicité de cet acte sans phrases, il y a quelque chose de surnaturel, et qui nous dépasse au point de nous troubler étrangement. L’Évangile y apparaît comme l’énergie égalitaire par excellence. 
Jusque-là, seule la mort pouvait prétendre nous rendre tous égaux face à elle. Toutefois, la mort crée, brutalement, une égalité involontaire entre les personnes, tandis que l’Évangile suscite, harmonieusement, une égalité des vivants consciente et volontaire. Cette communion que nous célébrons tous autour de cette table est un bouleversement de l’ordre social, un ferment de réformes sans limites, une image de l’humanité future, le germe de la “nouvelle terre où la justice habitera”.

Préface 

Ce pain a une histoire. […]
Pour faire la bouchée de pain qui nous est offerte à la table sainte, il a fallu presque un an d’efforts et de collaboration obstinée avec la pluie et avec les rayons du soleil, et tout le travail des hommes, du grainetier à l’agriculteur, du semeur au moissonneur, du transporteur au distributeur, du grossiste au meunier, du meunier au boulanger, du boulanger à cette table.
Ce pain est la nourriture la plus noble qui existe ; c’est le sacrement de la communion avec la nature généreuse et c’est le sacrement de la solidarité humaine, solidarité avec l’humanité au travail, qui a permis que cette nourriture soit sur cette table. Mais ce pain est aussi le symbole d’une inégalité meurtrière. Qui possède le pain, est maître de celui qui ne le possède pas.  Le morceau de pain est au centre du monde ; le jour où toute l’humanité sera pleinement assurée d’en manger, marquera l’avènement du genre humain à la dignité humaine ; c’est alors qu’il se dégagera, définitivement, de l’animalité. Ce pain et cette coupe sont au centre du monde pour nous ce matin, comme pour beaucoup de chrétiens qui célèbrent ce même repas en ce même jour : par le fruit de la vigne, par les épis de blé et le travail des hommes, nous nous souvenons de Jésus-Christ, qui s’est présenté à nous comme le Pain vivant, et comme la vigne. Il a vécu parmi nous, mais nous ne l’avons pas accueilli. Il a été trahi et mené jusqu’à l’abîme de la mort.
 
Spontané : [cliquer ici]

Institution 

Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze. Pendant le repas, il prit du pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna en disant : “Prenez, mangez, ceci est mon corps.” Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna en disant : “Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour la multitude, pour le pardon des péchés. Je vous le dis, désormais, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père.”  

Prière de communion
Père invités à ta Sainte cène, nous faisons mémoire des paroles et des gestes de Jésus-Christ, de sa mort, de sa résurrection,  et dans la confiance nous te présentons notre monde. Nous te prions pour tous ceux que tu nous mets en mémoire. Que ta volonté soit faite.
Prière d’intercession (spontanée) 

Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.  

[Invitation à faire un cercle]

Fraction
Le pain que nous partageons est signe de la présence de Jésus, le Crucifié. Le vin que nous partageons est le mémorial du sang du Christ, le Ressuscité.

Communion

Cantique : Louange et Prière n°150  « A toi la gloire », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu : 
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde

Chant spontané : [cliquer ici]

Sortie / Orgue

Paroles des chants du Culte du 28 avril 2024

Psaume : Psautier Français n° 138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3

Strophe 1
Que tout mon cœur
soit dans mon chant ;
Qu’il soit brûlant
De tes louanges.
Je te rends grâce en ta maison ;
Je loue ton nom
Devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée
De ta parole.
J’adore ta fidélité
Et ta bonté
Qui me console.

Strophe 2
Tu me réponds dès que je crie ;
Tu élargis mon espérance.
Même les grands t’écouteront
Et béniront ta providence.
Ton saint amour, ô roi des cieux,
Veille en tous lieux sur toutes choses.
Dans ses projets tu suis des yeux
L’homme orgueilleux ; Tu en disposes.

Strophe 3
Ta paix, mon Dieu, dure à toujours ;
C’est ton amour qui me délivre.
Quand je suis le plus éprouvé
Ton bras levé me fait revivre.
Et quand je suis au désespoir,
C’est ton pouvoir qui me relève.
Ce qu’il t’a plu de commencer
Sans se lasser ta main l’achève.

Cantique : Louange et Prière n°250 « Mon Dieu, mon Père, écoute-moi », Strophes 1 à 3

Strophe 1
Mon Dieu, mon Père, Écoute-moi,
Car ma prière S'élève à toi.
En Jésus-Christ, Tu nous l'as dit,
Je puis, Seigneur, T'ouvrir mon cœur.
Ah ! fais-moi grâce, Dieu tout-puissant !
Tourne ta face Vers ton enfant.

Strophe 2
Viens, je te prie, Change mon cœur ;
Guide ma vie Loin de l'erreur.
Mon seul désir Est de choisir
La bonne part Sous ton regard.
Que mon offense Ne lasse plus
Ta patience, Seigneur Jésus !
Strophe 3
Fais-moi comprendre Ta charité
Et bien entendre Ta vérité.
Oui, que ta main, Sur mon chemin,
Soit, ô Dieu fort, Mon seul support !
Que ta puissance Soit chaque jour
Ma délivrance, O Dieu d'amour !

Strophe 4
Rends-moi fidèle Par ton secours,
Et sous ton aile Tiens-moi toujours ;
Loin du danger, O bon Berger !
Conduis mes pas Jusqu'au trépas.
Vois ma faiblesse Et me soutiens
 Par ta tendresse : Je t'appartiens.

Cantique : Louange et Prière n°251 « Je veux, plein de reconnaissance », Strophes 1 à 3

Strophe 1
Je veux, plein de reconnaissance,
O Dieu, te consacrer mon cœur,
T'aimer avec persévérance,
C'est mon devoir et mon bonheur.

Strophe 2
Oui, je le sais, ta voix m'appelle,
Pourrai-je hésiter un moment ?
Tu créas mon âme immortelle
Pour t'aimer éternellement.

Strophe 3
Au sein même de la souffrance,
De ta grâce je sens l'effet ;
Tu veux éprouver ma constance,
Mon mal est un nouveau bienfait.   

Strophe 4
Non, Seigneur, il n'est point pénible
De te chérir, d'aimer ta loi.
Puissé-je, à tes faveurs sensible,
Ne m'éloigner jamais de toi.

Cantique : Louange et Prière n°150 « A toi la gloire », Strophes 1 à 3

[Pour écouter, cliquer ici]

Strophe 1
À toi la gloire, O ressuscité !
À toi la victoire Pour l’éternité.
Brillant de lumière,
L’ange est descendu ;
Il roule la pierre
Du tombeau vaincu.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire Pour l’éternité !

Strophe 2
Vois-le paraître :
C’est lui, c’est Jésus,
Ton Sauveur, ton Maître ;
Oh ! ne doute plus !
Sois dans l’allégresse,
Peuple du Seigneur,

Et redis sans cesse
Que Christ est vainqueur.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire Pour l’éternité !

Strophe 3
Craindrais-je encore ?
Il vit à jamais,
Celui que j’adore,
Le prince de paix.
Il est ma victoire,
Mon puissant soutien,
Ma vie et ma gloire :
Non, je ne crains rien.
À toi la gloire, O ressuscité,
À toi la victoire, Pour l’éternité !

Paroles des répons des cultes d'éducation biblique (avec Cène)

Après la salutation
Ton nom, Seigneur (Psaume 8, str. 1)

Ton nom, Seigneur, est un nom magnifique,
Sans fin la terre en reprend le cantique ;
Elle répond de toute sa beauté
A la splendeur du ciel illuminé.

Après la volonté de Dieu
Revêts, Seigneur, de ta justice (Psaume 72, str. 1)

Revêts, Seigneur, de ta justice
Le Prince de la paix
Et parmi nous qu'il établisse
Son royaume à jamais.
En lui, les plus humbles du peuple
Trouvent un défenseur,
Délivrant les fils de la veuve
Et brisant l'oppresseur.

Après la prière de repentance
Tel que je suis (L&P n°630)

Tel que je suis bien vacillant
En proie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au dedans,
Agneau de Dieu, je viens, je viens !

Après l’annonce de la grâce
Frappez dans vos mains (Psaume 47, str. 1)

Frappez dans vos mains, Vous, tous les humains !
A cris redoublés, Peuples assemblés,
Exultez de joie Car voici le roi.
Redoutable et doux, Dieu veille sur vous ;
Son bras souverain, Sa puissante main,
Étend à jamais Son règne de paix.

Après la confession de foi
Hosanna, hosanna ! (Arc-en-Ciel 441/3)

Hosanna, hosanna !
Chantons d'un cœur fidèle
Le plus grand des amours
Et la joie éternelle !
Jésus le crucifié,
Le roi plein de douceur,
Dans son humilité
Devient notre Seigneur.

Cène « Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str. 1&2)

Strophe 1
Pare-toi pour une fête
O mon âme tiens-toi prête
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.

Strophe 2
Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
A tes tables éternelles !

Après la bénédiction
Que tout mon cœur (Psaume 138, str.1)

Que tout mon cœur soit dans mon chant,
Qu'il soit brûlant de tes louanges !
Je te rends grâce en ta maison,
Je loue ton nom devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée de ta parole.
J'adore ta fidélité 
Et ta bonté qui me console.

Lecture de la Bible

Livre des Actes des Apôtres, chapitre 15, versets 1 à 20 [NBS]

Désaccord à propos de la circoncision

1 Quelques hommes, qui étaient descendus de Judée, enseignaient aux frères : Si vous ne vous faites pas circoncire selon la coutume de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. 
2
Paul et Barnabé ayant eu avec eux une violente dispute au cours du débat qui s'ensuivit, on décida que Paul, Barnabé et quelques autres des leurs monteraient à Jérusalem, devant les apôtres et les anciens, pour parler de cette question. 
3
L'Église leur fournit ce dont ils avaient besoin pour le voyage. Comme ils passaient par la Phénicie et la Samarie, ils racontaient en détail la conversion des non-Juifs et causaient une grande joie à tous les frères. 
4
Arrivés à Jérusalem, ils furent accueillis par l'Église, les apôtres et les anciens, et ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux. 
5
Alors quelques membres du parti des pharisiens qui étaient devenus croyants se levèrent pour dire qu'il fallait circoncire les non-Juifs et leur enjoindre d'observer la loi de Moïse.

Le débat à Jérusalem

6 Les apôtres et les anciens se rassemblèrent pour examiner cette affaire. 
7 Après un vif débat, Pierre se leva et leur dit : Mes frères, vous le savez : dès les tout premiers jours, Dieu a fait un choix parmi vous pour que, par ma bouche, les non-Juifs entendent la parole de la bonne nouvelle et deviennent croyants. 
8 Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage en leur donnant l'Esprit saint tout comme à nous ; 
9 il n'a fait aucune différence entre nous et eux, puisqu'il a purifié leur cœur par la foi. 
10 Maintenant donc, pourquoi provoquez-vous Dieu en imposant aux disciples un joug que ni nos pères ni nous-mêmes n'avons été capables de porter ? 
11 En fait, c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux.
12 Toute la multitude fit silence, et l'on écouta Barnabé et Paul raconter tous les signes et les prodiges que Dieu avait produits, par leur entremise, parmi les non-Juifs. 
13 Lorsqu'ils se turent, Jacques dit : Mes frères, écoutez-moi ! 
14 Syméon a raconté comment, pour la première fois, Dieu est intervenu pour prendre parmi les nations un peuple à son nom. 
15 Les paroles des prophètes s'accordent avec cela, comme il est écrit :
16 Après cela, je reviendrai
et je relèverai la tente de David qui était tombée,
j'en relèverai les ruines
et je la redresserai,
17 afin que le reste des humains recherchent le Seigneur,
oui, toutes les nations sur lesquelles mon nom a été invoqué,
dit le Seigneur, qui fait ces choses 
18 connues depuis toujours.
19 C'est pourquoi, moi, je suis d'avis de ne pas créer de difficultés aux non-Juifs qui se tournent vers Dieu, 
20 mais de leur écrire qu'ils s'abstiennent des souillures des idoles, de l'inconduite sexuelle, des animaux étouffés et du sang.

Vidéo du culte entier

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À Voir également