Culte à l'Oratoire du Louvre

5 novembre 2023
619ème jour de la guerre en Ukraine
« À quand le règne de Dieu ? »

Culte présidé par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire
avec David Cassan, organiste co-titulaire, à l'orgue

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Musique : Orgue
 
Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité .

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Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » [cliquer ici]

Louange :

Dieu se fait homme
Je ne peux te penser qu'avec des moyens humains,
lors même que je ne te verrais pas en esprit,
sous une forme mortelle et semblable à celle de mes frères.
Et si tu veux t'approcher de moi,
ne faut-il pas que tu descendes aux sentiers de la terre ?
Pour me parler, ne dois-tu pas employer les termes de ma langue maternelle ?
Autrement qui te comprendrait,
puisque l'homme est un muet et un sourd pour son propre semblable
s'il n'en saisit pas le langage?
C'est pour cela que tu t'es fait homme
et que tu as marché parmi nous sous les traits du Fils de l'homme.

En somme, depuis que tu nous cherches,
tu emploies les mêmes moyens:
Tu viens à nous.
Tu es venu vers nous par les créations matérielles,
les splendeurs et la magnificence des cieux.
Tu es venu à nous dans les aubes où les âmes se dégagent des ombres,
dans les joies et les peines, dans les liens de la vie familiale,
dans la personne des justes qui sont nos guides et nos frères aînés.
Tu as marché, lutté, souffert et chanté parmi nous.
À travers nos jours éphémères
a transparu ton sourire qui demeure
et tu nous as fait boire aux coupes d'ici-bas,
qu'elles soient douces ou amères,
un breuvage où fermente un espoir éternel.

Tout être qui se donne fait un geste divin ;
à travers la poussière des héros et des martyrs,
tombés pour les causes justes,
brillent des rayons d'or ;
dans chaque regard d'enfant tu as mis ta promesse
et les vaincus du droit t'attendent dans leur tombeau.
Sois béni, Dieu qui te fais homme pour être plus près de nous,
comme, dans les épis mûris sous ses caresses,
ton soleil se fait pain afin de nous nourrir.
[Pasteur Charles Wagner, 1916, « Devant le témoin invisible », Paris, éd. Fischbacher 1933]

Chantons notre louange.
Psaume : Le Psautier Français n°84 « Dans ta maison je suis heureux », strophes 1 à 4 [cliquer ici]

Volonté de Dieu
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.
C'est là le premier et le grand principe,
et voici le second, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Répons : « Parle, parle Seigneur » [cliquer ici]

Repentance

Nous sommes depuis longtemps
Comme ceux que tu ne gouvernes pas,
Et sur qui ton nom n'est pas proclamé...
Ah ! si tu déchirais les cieux
Et si tu descendais,
Les montagnes s'ébranleraient devant toi,
[Ésaïe 63:19]

Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix » [cliquer ici]

Annonce de la grâce

« Quand les montagnes s’effondreraient, dit Dieu, quand les collines chancelleraient, ma bonté pour toi ne faiblira pas, et mon alliance de paix ne sera pas ébranlée, je t’aime d’un amour éternel et je te garde ma miséricorde ».

Répons : « Combien grande est ta gloire » [cliquer ici]

Confession de foi

Nous croyons en Dieu.
Malgré son silence et son secret, nous croyons qu’Il est vivant.
Malgré le mal et la souffrance, nous croyons qu’Il a fait le monde
pour le bonheur de la vie.
Malgré les limites de notre raison et les révoltes de notre cœur,
nous croyons en Dieu.

Nous croyons en Jésus-Christ. Malgré les siècles qui nous séparent
du temps où il est venu, nous croyons en sa Parole.
Malgré nos incompréhensions et nos refus, nous croyons
en sa résurrection.
Malgré sa faiblesse et sa pauvreté, nous croyons en son règne.

Nous croyons en l’Esprit saint.
Malgré les apparences, nous croyons qu’il conduit l’Église.
Malgré la mort, nous croyons à la vie éternelle.
Malgré l’ignorance et l’incrédulité, nous croyons que le Royaume
de Dieu est promis à tous. Amen.

Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » [cliquer ici]

Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».

Lecture du passage de la Bible : Évangile selon Luc, chapitre 17, versets 20 à 25 [cliquer ici] ou :

Interrogé par les pharisiens pour savoir quand viendrait le règne de Dieu, Jésus leur répondit : Le règne de Dieu ne vient pas de telle sorte qu'on puisse l'observer. On ne dira même pas : « Regardez, il est ici ! », ou : « Il est là-bas ! » En effet, le règne de Dieu est au milieu de vous.Et il dit aux disciples : Les jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas.On vous dira : « Il est là-bas ! » ou : « Il est ici ! » N'y allez pas, n'y courez pas. En effet, comme l'éclair brille d'une extrémité du ciel à l'autre, ainsi sera le Fils de l'homme en son jour. Mais il faut d'abord qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération.

Cantique : Louange et Prière n°179 « Nous t’invoquons ô grand Dieu », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Prière d'illumination

Seigneur, donne-nous ton Esprit.
Pour que nous sachions
où aller quand nos chemins se perdent,
que faire quand notre avenir est incertain,
que pouvoir quand nous sommes au bout de nos forces,

Seigneur, donne-nous ton Esprit.
Pour que nous puissions bâtir ton Royaume,
en annonçant, en guérissant & en aimant
Seigneur, de notre espérance, et de notre foi,
nous te cherchons dans la méditation de cette écriture ancienne,
à l'écoute de la Parole source de nouveauté…

Musique : Orgue

Prédication : À quand le règne de Dieu ?

           Au regard de notre actualité, on est en droit de se demander si le règne de Dieu existe ou s’il viendra un jour. La liste des tragédies qui se jouent autour de nous est tellement longue qu’il est difficile de savoir par où commencer. La guerre continue aux portes de l’Europe, la terre de Palestine est ensanglantée avec une violence inouïe, certains pays d’Europe cèdent à la démagogie des régimes populistes et entretiennent la xénophobie pour attiser les haines et flatter un esprit nationaliste fondé sur l’exclusion. Les migrants de pays théocratiques fuient et perdent la vie dans la Méditerranée ou la Manche, ou vont s’entasser dans des camps de fortune dans de nombreux pays, et d’autres doivent tout abandonner à cause de cataclysmes climatiques.
            Je m’arrête ici de peur de vous voir fuir à votre tour devant un tableau si désespérant. Car enfin, si nous sommes ici ce matin, c’est bien que nous espérons un peu en l’avenir, et que le règne de Dieu n’est pas une formule totalement creuse dans le vocabulaire théologique.
            Est-il complètement naïf d’espérer un bonheur pour chaque être humain ?
            Avons-nous tort de croire à un état de grâce, une situation de paix, une humanité pacifiée ?
            Le règne de Dieu implique cette foi en un rétablissement pour notre monde malade de sa violence. Il s’agit bien d’une affaire de foi, puisque personne n’a jamais vu ce Règne advenir et les questions sont nombreuses dans la Bible pour demander : où est ce royaume, et quand viendra-t-il ?
            Alors, où est-il ce règne que tous les faits de notre actualité immédiate contredisent ?
 
            Dans l’Évangile de Luc, Jésus répond aux pharisiens : «  le règne de Dieu ne vient pas de telle sorte que l’on puisse l’observer. » Pourtant, Jésus poursuit en disant : «  En effet, le règne de Dieu est au milieu de vous ». S’il est au milieu des pharisiens, pourquoi ne peut-on pas l’observer ?
            Dans la Bible, l’expression Règne ou Royaume de Dieu est comparée à de multiples images, dans les paraboles que raconte Jésus et qu’on appelle  : les paraboles du royaume ; le règne de Dieu est parfois comme une graine de moutarde, ou comme un homme qui part en voyage, comme un semeur sorti pour semer, ou bien, dans d’autres textes, il est à rapprocher du Christ ou du Fils de l’homme. Le Christ, c’est celui qui est oint par Dieu comme l’étaient les rois d’Israël, qui exerçaient leur pouvoir sous l’inspiration de Dieu ; le Royaume est donc apparenté à un roi extraordinaire qui est attendu après toutes les catastrophes de la royauté en Israël. Quant au Fils de l’homme, autre figure du sauveur providentiel représenté dans le Livre du Prophète Daniel, il apparaît comme un libérateur pour le peuple opprimé que fût souvent le peuple d’Israël au cours de son histoire.
 
            Cette notion de Règne de Dieu a-t-elle encore quelque pertinence au regard de l’histoire des peuples ? Y a-t-il jamais eu une période dans l’histoire des peuples où la violence ne s’est emparée des populations dans la guerre ou l’asservissement par des régimes politiques iniques ? C’est, me direz-vous que, justement, le règne de Dieu n’était pas encore arrivé. Mais quand arrivera-t-il ? Notre espèce humaine n’en a-t-elle pas assez de la guerre, du terrorisme, et de toutes ces violences que vivent quotidiennement de si nombreuses personnes ? N’est-il pas possible de nous organiser aussi bien pour la construction et la paix que nos États savent le faire pour la destruction et la guerre ? Pourquoi le Règne de Dieu et sa justice sont-ils si difficiles à faire exister ?
            Dans le Deutéronome, après le rappel de la loi de Moïse, il est écrit ceci : « Ce commandement que j'institue pour toi aujourd'hui n'est pas au-dessus de tes forces ni hors de ta portée. Il n'est pas dans le ciel, pour que tu dises : « Qui montera pour nous au ciel afin de nous l'apporter et de nous le faire entendre, pour que nous le mettions en pratique ? » Il n'est pas de l'autre côté de la mer, pour que tu dises : « Qui passera pour nous de l'autre côté de la mer afin de nous l'apporter et de nous le faire entendre, pour que nous le mettions en pratique ? » Cette parole, au contraire, est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique. » [Deutéronome 30:11-14] Ne pas assassiner, ne pas convoiter ce qui appartient à l’autre, aimer son prochain comme soi-même, ou ne pas adorer des idoles qui ne nous ramènent qu’à nous-mêmes et nous détournent de l’attention aux autres sont vus ici comme autant de lois qui s’adressent à chaque enfant de Dieu. Loin d’être au-delà de toi, « au contraire, cette parole est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, » dit Dieu à ceux qui cherchent par-delà ce qui les concerne et qui est en eux.  Il est intéressant de noter que, malgré cet enseignement très clair des textes de l’Ancien Israël, Jésus traversera la mer pour que cette parole juste s’approche de ceux qui avaient besoin du salut de Dieu, et il sera décrit comme montant au ciel pour signifier qu’il est celui qui porte la parole de Dieu et l’approche de ceux qui attendent le Règne de Dieu.
            Peut-être faut-il que ce règne que nous attendons s’incarne pour devenir réel ? Le règne de Dieu ne serait donc ni un régime politique providentiel, ni la royauté d’un roi juste, mais il serait plutôt un certain type d’existence dont la forme serait dictée par la justice et l’amour. Une existence vécue selon un certain esprit, et qui donnerait des résultats cohérents avec la justesse des actes que cet esprit lui inspirerait.
 
            Dans l’Évangile de Thomas, le Logion 3 dit ceci : Jésus disait : «  Si ceux qui vous guident affirment : voici, le royaume est dans le ciel, alors les oiseaux en sont plus près que vous ; s’ils vous disent : voici, il est dans la mer, alors les poissons le connaissent déjà… Le Royaume : il est à l’intérieur de vous, et il est à l’extérieur de vous. Quand vous vous connaîtrez vous-mêmes, alors vous serez connus et vous connaîtrez que vous êtes les Fils du Père, le Vivant ; mais si vous ne vous connaissez pas vous-même, vous êtes dans la vanité, et vous êtes vanité. [Jean-Yves Leloup, Évangile de Thomas, commentaire du Logion 3, éd Albin Michel, coll. espaces libres, p.55]
            On retrouve ici la même difficulté d’identifier le lieu du Règne de Dieu, avec cette fois une insistance encore plus grande sur le fait qu’on le trouve au milieu de nous. Chacun, ici, est renvoyé à lui-même. Mais le point difficile ici, c’est qu’il est à l’intérieur de soi et à l’extérieur.
            Alors, comment comprendre ces paroles ? Jean-Yves Leloup commente ainsi ces paroles attribuées à Jésus : Si l’Évangile disait seulement : « Le Royaume est à l’intérieur de vous, « on privilégierait les expériences, les méditations intérieures. Il serait alors préférable de fuir le monde, de fermer les yeux à ce qui nous entoure. Le bonheur ne serait que spirituel, nous serions séparés de notre moitié charnelle. La matière, le monde, les autres ne seraient que tentation et menace rôdant autour de notre essentiel. » [Jean-Yves Leloup, ibid.]

             Fuir le monde, la tentation est grande en matière religieuse. Fuir le monde réel et se créer un espace et un temps à l’écart, hors du monde, dans un idéal imaginaire. On peut ainsi ignorer le monde réel au nom de sa foi en se croyant fidèle à la parole de Jésus présente dans l’Évangile de Jean et qui dit : « Mon royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18, 36). Quand Jésus prononce ces paroles, il montre que son monde est bien le monde réel mais que son action, sa manière d’exercer son pouvoir et sa liberté trouvent leur origine ailleurs que dans un fonctionnement humain, au-delà de sa volonté ou de la mesure de sa vie, cette volonté, cet exercice de la liberté de Jésus s’enracine en Dieu, dans un plus grand que lui, dans un Autre qui échappe à la logique des hommes. Mais ce n’est pas pour autant que Jésus se désintéresse du monde réel, du monde humain et de ses déchirures. Il y est pleinement engagé, il y engage même toute sa vie. Mais pas au nom de son vouloir propre. Jésus agit pour incarner une parole qui ne lui appartient pas, et dont l’auteur divin le charge. Il est celui qui fait vivre la parole de Dieu dans le monde. Et cela ne l’exempte d’aucun engagement, d’aucun risque, d’aucune responsabilité ; au contraire, il est totalement engagé dans cette mission. La tentation est grande pour le chrétien de s’arrêter à un récit qui ferait du Christ le dernier engagé au nom de Dieu et de son Règne et de faire tourner les mots sans qu’ils n’aient aucune prise sur l’actualité de ce que nous vivons. On appelle cette tentation : le prêchi-prêcha d’église. Ce langage parle de résurrection sans se soucier des morts ; il vous parle de salut, sans se soucier de celles et ceux qui le cherchent, il vous parle de justice sans engager personne à être juste. Ce langage creux qui cherche à nous faire croire qu’il existe quelque part un autre monde où Dieu règne et où tout est heureux pour ceux qui croient en lui, est le plus grave péché des religions, en ce qu’il nie l’amour de Dieu pour l’humanité et la vocation transformatrice de la foi en Dieu. Il nie par le même mouvement l’humanité, en ne cherchant même plus l’amélioration de sa situation réelle, comme si tout cela n’était qu’un détail.
 
           Mais le Règne de Dieu n’est pas pour après, pour le ciel ou pour la vie après la mort : il est au milieu de nous.
           Le règne de Dieu n’est ni seulement à l’intérieur de nous dans la foi, ni à l’extérieur de nous dans la l’autre, il est le travail de cohérence que nous mettons en œuvre par la foi. Il est cette simplicité de cœur qui s’apparente à celle des corps simples de la chimie. Il est cette tâche de faire reculer la dualité et la duplicité, en nous et dans ce que nous manifestons de nous à l’extérieur, avec les autres. Jean-Yves Leloup continue son commentaire de l’Évangile de Thomas et il écrit : « Ainsi, travailler à la venue du Règne de Dieu c’est dans un double mouvement : intérioriser toutes choses, spiritualiser la matière, et c’est extérioriser, manifester l’Esprit qui nous habite, l’incarner dans l’espace et le temps, la société, les situations qui sont les nôtres. Le Royaume n’est ni en haut, ni en bas, ni à droite, ni à gauche, ni au-dedans, ni au-dehors … Il est la hauteur, la profondeur, la largeur, l’épaisseur, le dedans, le dehors, l’intériorité, l’extériorité. Il est la totalité de ce qui est et de ce que nous sommes. »
           Le Règne de Dieu, c’est ce qui fait autorité sur nous, c’est ce qui révèle qui est l’auteur de nos vies, un Dieu d’amour et de justice. Alors, à la question : à quand le Règne de Dieu ? Il faut répondre : quand nous décidons d’agir selon la justice de celui dans lequel s’origine notre vie. Quand l’œuvre rejoint l’auteur parce que nous incarnons vraiment sa volonté. Voici pour la question quand. Mais cela ne résout rien, parce que, en chacun de nous, se mêlent la volonté de Dieu et la nôtre, et que souvent, nous prêtons à Dieu nos propre intentions et rejetons sa justice. Alors, oui, le Règne de Dieu ne vient pas de telle sorte qu’on puisse l’observer. Mais il advient quand chacun fait sa part du travail que Dieu nous confie, et que chacun commence par se connaître et se réformer soi-même. Le Christ nous a montré le chemin de la paix, bien qu’il ne soit pas venu pour apporter la paix. Il nous a montré la vie une et entière d’un homme en paix avec Dieu parce qu’il était juste.
           Le Règne de Dieu n’est donc pas la vie facile, mais le bonheur d’être Un comme Dieu est Un. Un bonheur qui implique le combat pour ce qui est juste, rien de facile donc ; mais aimer Dieu et aimer son prochain ne peuvent être des choses faciles. Notre monde est terriblement violent, chaotique et inquiétant, mais nous sommes appelés à continuer à le transformer sans cesse à notre échelle, avec ce qui nous est donné de pouvoir là où nous sommes. Ne baissons pas les bras et ne cessons jamais de croire au Règne de Dieu : l’incarner est notre vocation, il est au milieu de nous.
                                                           AMEN

Musique : Orgue
 
Cantique : Louange et Prière n°170 « Viens habiter dans nos âmes », strophes 1, 2, 4 [cliquer ici]

Annonces  et  Collecte
Musique : Orgue

Prière d’intercession

Notre Père :
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
 
Bénédiction finale

Répons : « Confie à Dieu ta route » [cliquer ici]

Musique : Orgue

Sortie

Paroles des chants du dimanche 5 novembre 2023

Psaume : Psautier Français n° 84 « Dans ta maison je suis heureux », strophes 1 à 3

Cantique : Louange et Prière n°179 « Nous t’invoquons ô grand Dieu », Strophes 1 à 3

Cantique : Louange et Prière n°170 « Viens habiter dans nos âmes », Strophes 1, 2 & 4

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi 
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Après la bénédiction 
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.