Chercher Jésus

Luc 2:40-52

Culte du 29 décembre 2024
Prédication de Marianne Seckel

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

29 décembre 2024
1039ème jour de la guerre en Ukraine
Liturgie du temps de l’Avent et de Noël

Culte présidé par la pasteure Marianne Seckel
Liturgie et prédication de la pasteure Marianne Seckel
Culte accompagné à l'orgue par Aurélien Pater, organiste suppléant
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Salutation - Ouverture

La grâce et la paix nous sont données, en abondance et à tous, auprès et au loin, nous que Dieu appelle à former sa famille universelle, famille composée d’enfants et d’adultes et de plus âgés, de femmes et d’hommes. 
Nous sommes la famille de Dieu, ses enfants en Jésus-Christ   .
Le Seigneur nous appelle. Il nous rassemble.
Le Seigneur nous unit. Il est présent au milieu de nous.

Prions : Dieu, notre Père,
nous te remercions pour ce jour et cette heure mis à part dans notre vie.
Temps d’apaisement et de recueillement, temps d’écoute et de louange.
Par l’Esprit-saint, nous apprenons à vivre dans le souffle de ton amour.
Au fond de notre âme tu déposes la foi, comme un élan de confiance
mille fois repris au cours de notre vie.

La foi comme une confiance toute simple,
ne confiance par laquelle, dans la reconnaissance, nous  accueillons ta présence.

Répons : Psaume 95, 1 : Réjouissons-nous au Seigneur [cliquer ici]


Louange   (texte de Alain Lerbret)

« Dieu, ma Joie, Tu es le Souffle de ma vie,
Tu es la Source de mon chant,
       Tu es le Rythme de mon sang,
       Tu es le Feu qui m'a saisi.
Dieu, ma Joie, 
        Tu as fait de ma pauvreté Ta demeure de silence
        où tout être peut adorer le secret de ta Présence.
Dieu, ma Joie, Toi Seul est Saint,
         Ton Amour est Puissance
         et dans Tes mains le monde prend naissance.
Dieu, ma Joie,
       Tu disperses les vaniteux comme la paille dans le vent, 
       mais Tu chéris le malheureux comme un enfant.
Dieu, ma Joie, Tu renverses tous les rois, Tu dépouilles les nantis, 
        mais Tu combles les petits dont le cœur a faim de Toi.  
Dieu, ma Joie, 
       Tu es fidèle à Tes promesses depuis hier jusqu'à demain   
       car Ta tendresse n'a pas de fin ».                                 

Psaume : Le Psautier Français n°138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1, 2, 3 [cliquer ici]

Volonté de Dieu
Voilà ce que Dieu veut pour nous et qu’il nous donne la force de vivre :

“Vous avez été appelés à être libres. Seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon les désirs de votre propre nature. Au contraire, laissez-vous guider par l’amour pour vous mettre au service les uns des autres.  Car toute loi se résume dans ce seul commandement  aime ton prochain comme toi-même”.       
(Galates 5 : 13-14)

Répons : Montre-moi, Seigneur, la route (psaume 25, str.2) [cliquer ici]

Confession du péché

Dieu notre Père, tu nous parles d’amour mais trop souvent nous confondons ton amour avec notre confort spirituel et nous oublions  d’aimer
Tu nous combles de tes dons mais nous supportons des situations d’injustice et de pauvreté et nous hésitons à partager
Tu nous offres l’espérance et trop souvent nous sommes résignés et nous n’osons pas nous engager
Père, pardonne-nous, libère-nous de notre tiédeur, de notre égoïsme et de nos lâchetés, au nom de Jésus-Christ.   amen

Répons : Viens, rédempteur des païens [cliquer ici]

Annonce de la grâce  

Par-delà de nos déchirures et de nos blessures, le Dieu d’Israël, notre Dieu, nous relève et nous guérit. Il nous appelle à vivre.
Son pardon est comme une pluie bienfaisante sur la sécheresse de nos cœurs,
sa bienveillance dépasse nos désobéissances et nos manquements,
sa bénédiction nous renouvelle comme une ondée de printemps.

Accueillons le pardon que Dieu pose sur nos vies et chantons notre reconnaissance

Répons : D’un arbre séculaire, str. 1 [cliquer ici]

Confession de foi

Je crois en Dieu le Père, je crois en Dieu l'amour
Je ne crois pas Dieu lointain, immobile, superbe et indifférent.
Je crois au Dieu de l'alliance venu à nous en Jésus-Christ.
Je crois en Dieu souffle de vie, force de l'amour et vent de liberté.
Je crois que l’Église est formée de pécheurs que Dieu ne cesse de réconcilier.
Je crois à la force de l’engagement et du service, où s'édifie notre humanité.
Je crois que l'amitié comme l'amour sont aussi durables que Dieu.
Je crois que nous sommes ensemble responsables les uns des autres.
Je crois que Dieu nous accueille avec nos défaillances
et qu’il nous aime.
Il peut mettre en chacun de nous un cœur nouveau et,
avec moi, avec nous, faire un monde nouveau où l'amour demeurera.
Je crois à la vie car Dieu est vie.

Répons : D’un arbre séculaire, str. 3 [cliquer ici]

Lecture biblique :   Évangile de Luc, chapitre 2, v. 40-52 [cliquer ici]

Choral n°10 ou Alléluia 32-04 « O Dieu, très puissant créateur », strophes 1 à 4 [cliquer ici]

Prière d'illumination (Michel Block)

Nous croyons que ton Royaume est caché dans l’Écriture comme une graine dans la main du semeur.
Nous croyons qu’ainsi elle attend la terre labourée de notre cœur pour germer et fleurir, annoncer et rendre manifeste, pour ce monde, la vérité de ta présence. 
Accorde-nous la grâce de recevoir l’Écriture, de la ruminer, de la respirer, pour que d’elle, jaillisse en nous le fruit de ta parole. 
Amen

Jeu d’orgue

Prédication : Chercher Jésus, lui qui est proche du Père et nous promet la vie en abondance


Dernier dimanche de l’année, un temps où peuvent s’entremêler nos réflexions et méditations sur le temps qui passe, sur la famille et les relations qui s’y nouent, dénouent ou se renouent quelquefois au gré des événements de nos existences…

Le temps : au calendrier civil universel, nous allons passer d’une année à une autre et cela marque nos imaginaires au point que c’est l’occasion de fêtes, de réveillons où s’expriment la nostalgie dans la conscience de l’éphémère de notre passage sur cette terre mais aussi une certaine excitation et curiosité pour l’inattendu de demain et les fameuses ‘bonnes résolutions’ dans une ambiance de renouveau espéré.

Réfléchir au sujet du temps qui passe et précisément : quel renouveau pour nous s’y annonce ? Réfléchir aussi à la famille comme nous y invite le passage choisi de l’évangile et puisque ce qu’on appelle désormais communément les fêtes de fin d’année sont occasion, dans la mesure du possible, de retrouvailles en famille.

Ce récit de l’évangile selon Luc, sous une approche de simplicité, voire de banalité, fourmille de pistes de réflexion, si nous nous y laissons surprendre : Jésus, enfant ordinaire montant avec ses parents et d’autres pèlerins, à Jérusalem comme cela est rituel, pour la Pâque, va s’y révéler extra-ordinaire ou au moins posant question, étonnant. Qui est-il ? Adolescent fugueur ? Adolescent précoce, d’une intelligence hors norme ? Fils d’un père autre ?

Jésus vrai enfant des hommes et témoignant d’une nature divine quand il discute d’égal à égal, et même plus, de manière surprenante, avec les enseignants du Temple … Nous pourrions trouver là une occasion d’étayer l’affirmation du premier concile de Nicée dont 2025 marque les 1700 ans : contre Arius et ses disciples qui niaient la divinité de Jésus, ce concile, réuni en 325, affirma la double nature de Jésus, Christ, vrai homme et vrai Dieu.

La famille : ses parents, puis « ton père et moi - dit la mère – nous te cherchions, tourmentés ». Et Jésus de répondre « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être aux ‘choses ‘ de mon père ? » Quel père ? Et quelles sont ces ‘choses’ (littéralement), que les traducteurs rendent par « affaires » ou « dans la maison » de mon père, ou encore « chez mon père ». Voilà en tout cas de quoi aiguiser l’attention du lecteur sur la suite du récit afin d’y déceler la relation inédite de Jésus avec « ses parents », son « père ». Oui, quel père ?

Une réponse à cette question sera donnée au fil du récit de l’évangile, et donc quelques années plus tard dans la croissance de Jésus devenu adulte ; c’est au moment de son baptême, quand « le ciel s’ouvre » pour que descende l’Esprit, tel une colombe, selon les images bibliques, et qu’une voix céleste déclare « Tu es mon Fils, moi aujourd’hui je t’ai engendré ». Les parents biologiques de Jésus ne semblent pas présents à ce moment décisif pour Jésus ; seuls sont mentionnés des foules et le peuple qui vient au bord du Jourdain se faire baptiser par Jean. Là Jésus est clairement nommé « fils », comme une voix venue du ciel le dira à nouveau lors de l’épisode de la Transfiguration, en présence de Pierre, Jacques et Jean (Luc 9, v. 35).  

Voilà ce qu’il en est de la famille ! Mère, frères et sœurs sont ceux disposés à écouter une parole. Quant au père, il est vecteur de l’Esprit, voix qui vient des cieux, attention bienveillante vers qui nous tourner.

La famille … le temps … Temps de nos vies, temps du mûrissement de toutes choses et aussi temps de la reconnaissance de qui est Jésus. Nous avons déjà noté dans ce texte l’importance du verbe et donc de l’idée de chercher. Ses parents cherchent Jésus, le lui disent quand ils le trouvent et Jésus de les interroger sur cette recherche : pourquoi me cherchez-vous ? Par les quelques références à la mère de Jésus dans l’évangile, comme nous l’avons vu, quand avec les frères de Jésus elle veut « le voir », puis quand sont dit plus heureux qu’elle, ceux qui écoutent et observent la parole, nous comprenons que la recherche de qui est Jésus, la recherche tout simplement de Jésus est en effet une question pour toute sa vie, elle qui garde en son cœur et médite sur les événements qui la touchent de si près.  Quête de qui est ce fils étonnant, qui échappe non seulement à elle mais à quiconque prétend avoir prise sur lui, jusqu’à la mort même qui n’aura pas le dernier mot. Une quête qui peut être la nôtre et durer tout au long de notre vie : qui est Jésus ? Quel sens donnons-nous à ses paroles ? Et à ses actes et gestes ? Marie « garde cela en son cœur », elle réfléchit au sens de cette naissance reconnue et glorifiée par les bergers, plus tard au sens de cette fugue lors du pèlerinage pascal à Jérusalem, une fugue qui est bien autre chose qu’un malaise d’adolescent et où sa mère pressent le dévoilement d’une vocation particulière qui se dessine en Jésus ; le texte nous le dit bien, qui se conclue par le constat de la croissance de Jésus « en sagesse, en taille et en grâce auprès de Dieu et auprès des hommes » (v. 52). Il faut à l’évangéliste Luc et à nous lecteurs, auditeurs, méditant de ce récit, tout le parcours de l’évangile et même la confrontation avec les autres évangiles et écrits bibliques, il nous faut ce temps de lectures, de réflexions et méditations par le cœur et l’intelligence, dans le souffle de l’Esprit, pour chercher encore et toujours ce Vivant qui donne et redonne vie aux éléments stagnants ou moribonds de nos existences.

Chercher et trouver le Vivant ! C’était pour la fête de la Pâque  que Jésus et les siens montaient à Jérusalem, au Temple. Pâque, pour Israël souvenir de la sortie d’Egypte, fête de la délivrance, gloire du Dieu sauveur, libérateur, et qui, par Jésus, pour tous les humains, se donne à connaître comme un père bienveillant. Pâques qui, pour les chrétiens, par Jésus, devient délivrance de toutes emprises, jusqu’à l’emprise de la mort.

Dans les évangiles, la recherche de qui est Jésus se poursuit au gré des rencontres qu’il fait, des paroles qu’il émet, des personnes qu’il relève. Jésus est aux « choses », aux « affaires » de son père comme il l’a annoncé à ses parents, humbles juifs de Nazareth. Dans la foi et par la foi, il est aussi avec nous dans les joies et les tourments de nos vies quotidiennes ; il associe en sa personne les inspirations et aspirations célestes les plus spirituelles, et les contingences de la vie sur terre, quand il est confronté aux tentations puis à la rencontre de personnes souffrant physiquement ou psychiquement, quand il est confronté aussi aux éléments déchaînés en tempête sur la mer de Galilée…

Cette vie en abondance dont témoigne Jésus et qu’il partage, n’est pas du goût de tous et il arrivera que les autorités, tant civiles que religieuses de son temps, chercheront à le faire mourir. (cf. Luc 19, 47) et même y arriveront avec le soutien du pouvoir romain. Sauf que là encore, la vie surabondante l’emportera et la recherche de Jésus pourra encore et toujours se poursuivre comme recherche du Vivant, de celui qui inlassablement insuffle en nous un renouveau de vie, sur les décombres de nos histoires. « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité (= revenu à la vie, relevé, remis debout) ... » disent deux messagers aux femmes venus au tombeau de Jésus pour l’embaumer (Luc 24, v.6).

D’une Pâque à l’autre Pâque, Jésus se laisse chercher. Une recherche de vie, une recherche pour la vie. Une recherche qui épouse le temps de nos vies quand, comme la mère de Jésus, nous gardons en nos cœurs le rappel de ce qu’il fit pour d’autres, avec d’autres il y a près de 2000 ans.  Gardons et méditons ses paroles et ses gestes enracinés dans la longue tradition d’Israël !

Une nouvelle année va s’ouvrir au calendrier de nos activités, au déroulement de nos vies. Puisse-t-elle être, pour chacune et chacun, l’occasion de recherche persévérante et heureuse, en bonne compagnie et en lectures et méditations fructueuses.

L’écrivaine Marie Rouanet nous invite, en son langage de poète, à être attentifs à ce mystère de la foi, quand elle écrit : « il ne nous manque que d’être disponible à la grâce. On dit : chercher Dieu mais si c’était lui qui nous cherchait et nous tendait des pièges à travers la chair admirable ? Si l’infini tentant de pénétrer le fini, si l’éternel perceptible dans le mortel, cette approche du feu, simple approche, idée qui seule suffit à enflammer, si cela n’était pas rarissime mais multiple et offert tout au long des jours ? Pour peu que nous soyons dociles, il nous serait possible de soulever un coin du voile et de comprendre un peu, très peu. »            (Marie Rouanet,  « Douze petites mois »)

Le Dieu qu’avec Jésus nous pouvons appeler père bienveillant, s’est fait proche de nous ; nous sommes ses fils et ses filles, frères et sœurs de Jésus. Il se tient à nos côtés, sur nos chemins, il accompagne notre quête de sens et de vie.

            Amen


Jeu d’orgue

Cantique : Louange et Prière n°256 « Comme un enfant qui sert son père » , strophes 1 à 4 [cliquer ici]

Annonces
Collecte
Orgue

Prière d'intercession 

Seigneur, notre Dieu, dans la reconnaissance pour ce moment partagé et pour ta parole entendue,
nous te présentons notre monde,
ce monde où tu nous as donné de vivre,
monde blessé, humilié, déchiré par des guerres fratricides.

Entends, Seigneur, le cri qui monte de notre terre vers toi,
Le cri de ceux qui sont sur des routes d’exil,
Le cri de ceux qui sont enfermés dans la peur ou la maladie, l’isolement,  ceux qui ne savent plus vers qui se tourner.

Vois les pays en guerre et les larmes de ceux qui ont perdu un proche,  les larmes de ceux qui sont enrôlés de force, les larmes de ceux qui sont privés de la liberté d’expression.

Viens en aide, Seigneur, à tous ceux dont l’âme est accablée de malheur   Nous te prions que cette souffrance des femmes, des hommes et des enfants, en Ukraine, en Russie, en Israël et en Palestine, au Congo, au Soudan comme en d’autres lieux d’où nous sommes moins informés, nous rende sensibles à toutes les injustices et à l’urgence de construire un avenir viable pour toutes et tous de par le monde.    

Fais de nous des citoyennes et des citoyens avertis, attentifs au respect des droits humains, aux urgences climatiques et économiques.

Unis-nous pour un partage concret,  dans la pratique d’une hospitalité généreuse pour celles et ceux qui frappent et qui frapperont à notre porte.  Amen

Nous te prions pour les croyants guettés par le doute et pour les incroyants que la soif de comprendre et la joie de vivre rapprochent mystérieusement de toi.

Par ton Esprit aide-nous à être porteurs d'espérance, reflets de la lumière de Ta grâce pour le monde. C’est ainsi que nous nous remettons entre tes mains, confiants en ton amour manifesté en Jésus-Christ avec qui nous te disons ensemble   :

Notre Père : 

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen. 

Envoi et
Bénédiction
                                                                                   
« Oui, la parole est toute proche de toi, elle est dans ta bouche et dans ton coeur, pour que tu la mettes en pratique. Vois : je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur, moi qui te commande aujourd'hui d'aimer le SEIGNEUR ton Dieu, de suivre ses chemins, de garder ses commandements, ses lois et ses coutumes. Alors tu vivras, tu deviendras nombreux, et le SEIGNEUR ton Dieu te bénira ...» (Deutéronome 30, v. 14-16)

Fortifiés par ces paroles, recevons la bénédiction de Dieu :
Il accompagne nos chemins, il nous donne sa paix. Amen

Répons : Brillante étoile du matin (L&P n°90) [cliquer ici]

Orgue
Sortie

Paroles des chants du Culte du 29 Décembre 2024

Répons : Confession de foi

Psaume : Psautier Français n° 138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3

Strophe 1
Que tout mon cœur
soit dans mon chant ;
Qu’il soit brûlant
De tes louanges.
Je te rends grâce en ta maison ;
Je loue ton nom
Devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée
De ta parole.
J’adore ta fidélité
Et ta bonté
Qui me console.

Strophe 2
Tu me réponds dès que je crie ;
Tu élargis mon espérance.
Même les grands t’écouteront
Et béniront ta providence.
Ton saint amour, ô roi des cieux,
Veille en tous lieux sur toutes choses.
Dans ses projets tu suis des yeux
L’homme orgueilleux ; Tu en disposes.

Strophe 3
Ta paix, mon Dieu, dure à toujours ;
C’est ton amour qui me délivre.
Quand je suis le plus éprouvé
Ton bras levé me fait revivre.
Et quand je suis au désespoir,
C’est ton pouvoir qui me relève.
Ce qu’il t’a plu de commencer
Sans se lasser ta main l’achève.

Répons : Volonté de Dieu

Répons : Repentance

Répons : Grâce

Répons : Confession de foi

Choral : n°10 ou Alléluia 32-04 « O Dieu, très puissant créateur », Strophes 1 à 4

Martin Luther, 1539 "Von Himmel hoch da kommt ich her"

Strophe 1
O Dieu, très puissant Créateur,
Tu deviens homme et serviteur,
Et pour nous sauver de la mort,
Tu viens partager notre sort.

Strophe 2
Le monde immense et frémissant,
T'ignore, pauvre et faible enfant ;
Ton peuple joyeux te reçoit, 
Puissant Sauveur et humble Roi.

Strophe 3
Pour compagnons tu as choisi,
Les pauvres de tous les pays,
Pour serviteurs tu recevras
De tous les peuples, tous les rois.

Strophe 4
Heureux nous sommes en ce jour,
D'être au pouvoir de ton amour,
Heureux serons-nous à jamais
D'être au royaume de ta paix.

Cantique : Louange et Prière n°256 « Comme un enfant qui sert son père », strophes 1 à 4

Strophe 1
Comme un enfant
qui sert son père
Avec amour, avec bonheur,
Je veux t'aimer, je veux te plaire,
Et te servir, ô Dieu Sauveur !

Strophe 2
Comme un enfant,
je veux sans crainte
Te livrer mon cœur à toujours,
Accomplir ta volonté sainte,
Compter sur ton divin secours

Strophe 3
Ô viens Seigneur,
Viens par ta grâce,
Affermir en moi ce désir !
Fais-moi marcher devant ta face,
Humble et joyeux de t'obéir.

Strophe 4
De ton Esprit remplis mon âme,
De ton amour remplis mon cœur ;
Qu'en moi toujours brûle la flamme
D'une ardente et sainte ferveur.

Répons : Bénédiction

Paroles des répons du temps de l'Avent et de Noël

Après la salutation
Réjouissons-nous au Seigneur (Psaume 95)

Réjouissons-nous au Seigneur,
Égayons-nous en son honneur,
Lui seul est notre délivrance.
D’un même élan, venons à lui,
Il sera toujours notre appui,
Chantons notre reconnaissance.

Après la volonté de Dieu
A toi mon Dieu, mon cœur monte (Psaume 25, str.2)

Montre-moi Seigneur, la route,
Guide-moi dans la clarté.
Ouvre à celui qui t’écoute,
Un chemin de vérité.
Je regarde à ton amour,
Au salut qu’en toi j’espère.
Je le verrai chaque jour
S’étendre sur cette terre.

Après la prière de repentance
Viens Rédempteur des païens
(Nun komm, der Heiden Heiland, Martin Luther)

Viens Rédempteur des païens
Montre-toi, enfant divin,
Que s’étonne l’univers,
De ta venue dans la chair.

Après l’annonce de la grâce
D’un arbre séculaire (L.P. n°103, str.1)

D’un arbre séculaire,
Du vieux tronc d’Isaïe,
Durant l’hiver austère,
Un frais rameau jaillit.
Et sur le sol durci,
Dans la nuit calme et claire,
Une rose a fleuri.

Après la confession de foi
D’un arbre séculaire (L.P. n°103, str.3)

Il vient sans apparence
Des pauvres, il est roi.
Il connaît leur souffrance
Les guérit par la foi.
La mort n’a plus d’effroi :
Il me rend l’espérance,
En se donnant pour moi.

Après la bénédiction
Brillante étoile du matin (L.P. n°90, str.1)

Brillante étoile du matin,
Que fait lever l’amour divin,
Pure et sainte lumière,
Répands dans nos cœurs ta clarté
Viens dissiper l’obscurité
Qui règne sur la terre.
Seigneur, Sauveur,
Fils du Père, ta lumière, salutaire,
Nous conduit et nous éclaire.

Lecture de la Bible

Évangile selon Luc, chapitre 2, versets 40-52 [NBS]


Jésus à douze ans dans le temple

40 Or l'enfant grandissait et devenait fort ; il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
41 Ses parents allaient chaque année à Jérusalem, pour la fête de la Pâque.
42 Lorsqu'il eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume de la fête. 
43 Puis, quand les jours furent achevés et qu'ils s'en retournèrent, l'enfant Jésus resta à Jérusalem, mais ses parents ne s'en aperçurent pas. 
44 Pensant qu'il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin et le cherchèrent parmi les gens de leur parenté et leurs connaissances. 
45 Mais ils ne le trouvèrent pas et retournèrent à Jérusalem en le cherchant. 
46 Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des maîtres, les écoutant et les interrogeant. 
47 Tous ceux qui l'entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses. 
48 Quand ils le virent, ils furent ébahis ; sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse !
49 Il leur répondit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que j'ai à faire chez mon Père ? 
50 Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. 
51 Puis il descendit avec eux à Nazareth ; il leur était soumis. Sa mère retenait toutes ces choses.
52 Et Jésus progressait en sagesse, en stature et en grâce auprès de Dieu et des humains.

Vidéo du culte entier

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