Bonne Année ! Année de Grâce !

Lévitique 25:8-10

Culte du 31 décembre 2023
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

31 décembre 2023
675ème jour de la guerre en Ukraine
« Bonne année ! Année de Grâce ! »

Culte avec Cène présidé par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné par Aurélien Peter, organiste suppléant, à l'orgue

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Orgue

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Répons : Réjouissons-nous au Seigneur
Réjouissons-nous au Seigneur
Egayons nous en son honneur
Lui seul est notre délivrance
D’un même élan venons à lui
Il sera toujours notre appui,
Chantons notre reconnaissance.  

Louange

Béni sois-tu, Sauveur des humains !
Tu viens, pour nous ouvrir les cieux ;
Et dans ta lumière tu nous fais une place pour accueillir ta nouveauté.
Béni sois-tu, Sauveur des humains !
Tu viens ôter de nos cœurs le voile.
Par ta vie donnée, tu chasses l’obscurité, tu exerces nos regards à la foi.
Béni sois-tu, Sauveur des humains !
Tu viens murmurer à nos oreilles une parole de commencement.
Notre esprit tressaille à ta sagesse, en faisant l’apprentissage de ton Nom.
Béni sois-tu, Sauveur des humains!
Tu viens féconder notre histoire en faisant corps avec nos fragilités.
Ton amour s’élargit aux dimensions du monde : il est temps de faire route vers Toi !
Amen

Psaume : Le Psautier Français n°24 « La terre au Seigneur appartient », strophes 1 à 4 [cliquer ici]

Volonté de Dieu 

Jésus dit:
«Heureux ceux qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle, car le royaume des cieux leur appartient !
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !
Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! Heureux ceux qui font preuve de bonté, car on aura de la bonté pour eux !
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !
Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient !
Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal à cause de moi.
Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande au ciel. En effet, c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
[Matthieu  5, 1-12]

Répons : Montre-moi Seigneur la route
Montre-moi Seigneur la route,
Guide-moi dans la clarté.
Ouvre à celui qui t’écoute
Un chemin de vérité.
Je regarde à ton amour
Au salut qu’en toi j’espère
Je le verrai chaque jour
S’étendre sur cette terre.  

Confession des Péchés

Devant Dieu :
Éternel nous voulons mais nous ne voulons pas en actes.
Nous croyons, mais nous ne croyons pas assez pour agir.
Nous te prions, mais nous ne voyons pas comment tu nous exauces.
Aide-nous à trouver la force de croire assez pour agir
Aide-nous à voir où tu agis dans le monde.
Éternel, viens au secours de notre manque de foi.
 
Répons : Viens Rédempteur des païens
Viens Rédempteur des païens
Montre-toi enfant divin
Que s’étonne l’univers
De ta venue dans la chair.  

Annonce de la grâce 

Voici comment Dieu renouvelle sa grâce pour chacune et chacune d’entre nous :
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. 
Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 
[Jean 3:16-17]

Chantons à Dieu notre reconnaissance !

Répons : D’un arbre séculaire
D’un arbre séculaire
Du vieux tronc d’Isaï 
Durant l’hiver austère
Un frais rameau jaillit
Et sur le sol durci
Dans la nuit calme et claire
Une rose a fleuri.

 
Confession de foi  

Éternel, nous croyons que tu fais toutes choses nouvelles
pour le monde et pour nous, toujours et en tout temps.
Toi le Dieu de la résurrection, de la vie nouvelle et de l’Homme relevé.
Nous croyons que personne n’est enfermé dans la fatalité du malheur mais que tu nous offres, dans la foi, l’horizon d’un bonheur.
Nous croyons, grâce à Jésus, que l’homme est ton espérance et que ton amour pour lui est le même amour que tu as pour nous.
Nous croyons qu’il est possible de nous laisser convertir à l’amour de Dieu et à l‘amour du prochain, et qu’ainsi, le règne de Dieu peut advenir chaque jour par nos actes et nos pensées.
Nous croyons qu’une fraternité de foi existe, avec tous ceux qui se soucient de ce monde et de ceux qui le peuplent, et qu’ensemble, quelque soit notre tradition de foi, nous pouvons rendre manifestes toutes les choses nouvelles que tu crées pour nous. 
AMEN
(pasteure Béatrice Cléro-Mazire )

Répons : Il vient sans apparence
Il vient sans apparence, 
Des pauvres, il est roi.
Il connaît leur souffrance, 
Les guérit par la foi. 
La mort n’a plus d’effroi. 
Il me rend l’espérance
En se donnant pour moi.  

Doxologie : Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, d’éternité en éternité !

Lecture biblique : (Lévitique 25, 8-10a) [cliquer ici]

Tu compteras sept sabbats d'années, sept fois sept ans ; la durée de ces sept sabbats d'années sera de quarante-neuf ans. Le dixième jour du septième mois, tu feras retentir la trompe de l'acclamation : le jour de l'Expiation, vous ferez retentir la trompe dans tout votre pays. Vous consacrerez la cinquantième année et vous proclamerez la libération dans le pays, pour tous ses habitants ; ce sera pour vous le jubilé.

Psaume : Le Psautier Français n° 107 « Louez Dieu pour sa grâce », strophes 1, 2 ,3, 4 et 7 [cliquer ici]

Prière d’illumination :

Éternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos coeurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions des Évangiles pour ce monde.    Amen.
 
Orgue

Prédication : « Bonne année ! Année de Grâce ! »

            Quelle année fut 2023 ? Quelle année sera 2024 ? Difficile de répondre. Dans la Bible, le livre du Lévitique semble donner la méthode pour décréter ce que sera l’année du jubilé. Il semble que proclamer une année de grâce suffise à faire advenir la grâce de Dieu. Est-ce si facile ? Peut-on décréter une année de grâce quand la guerre dévaste le pays ? Peut-on proclamer une année de grâce alors que la sècheresse ou la famine sévit l’année d’avant ? L’humanité vit plus ou moins bien selon ses décisions et ses efforts, mais aussi selon les circonstances, et la grâce pour tous ne peut que très rarement se décréter. Les vœux de cette année seront échangés sur fond de catastrophe naturelle, avec les sècheresses terribles de cette année, les inondations dévastatrices ou les incendies auxquels personne ne pouvait vraiment faire face qu’avec une part de résignation. 
           Nous nous souhaiterons de bons vœux en ayant toutes et tous une pensée pour l’Ukraine, envahie depuis février 2022 déjà. Nous penserons aussi au conflit meurtrier qui continue à Gaza.
           Et puis, individuellement, chacun aura au cœur une cause pour laquelle il aura essayé d’agir, les enfants qui dorment dans les rues de Paris, les réfugiés qui fuient leur pays et qu’on peine à accueillir dans de bonnes conditions, les familles qui ne peuvent plus se nourrir correctement à cause de l’inflation. Dans certaines familles, on pensera à une victime du terrorisme qui ne fêtera jamais plus les fêtes de fin d’année avec personne ; dans d’autres, on pleurera une maman disparue sous les coups de son conjoint et dans d’autres encore, on vivra, dans l’angoisse, le diagnostic d’une maladie grave. La liste pourrait s’allonger à l’infini.
            Il serait d’ailleurs possible de faire la liste de tous les bonheurs qui ont émaillé la vie de nos contemporains. Les succès, les progrès, les naissances heureuses, les découvertes prometteuses, les avancées des recherches médicales, la nature qui renaît dans les espaces naturels protégés, les nouvelles œuvres artistiques, bref, partout où l’humanité se réjouit et s’émerveille.
Cette année encore, nous nous embrasserons sous la branche de gui, selon la tradition celte, ou sur les Champs Élysées selon la tradition parisienne, avec de l’ancien et du neuf plein la tête et l’envie de marquer un temps, de rythmer la vie, d’oublier un peu d’hier et d’espérer beaucoup demain.
            Mais d’où vient donc cette tradition du nouvel an qui nous incite à faire rupture dans le temps et à imaginer une année passée et une année nouvelle. N’est-ce vraiment qu’une convention ? Est-ce le désir de faire advenir du nouveau ? Ou bien est-ce la conjuration d’un sort qui semble s’abattre sur chaque vie humaine, au hasard. Et Dieu dans tout cela ? Est-il complètement absent de cette fête ?

           Année nouvelle ou année passée, tout n’est qu’affaire de calendrier et comptage du temps. Notre civilisation a hérité du 31 décembre et du jour de l’an de la Rome antique qui fêtait ce jour-là le dieu Janus, dieu du renouveau.
Mais selon le temps du calendrier juif, l’année nouvelle n’est pas associée au renouveau de la nature, ni à la lumière du soleil qui revient et nous fait sortir des jours les plus courts de l’année vers les jours les plus longs. Le judaïsme fête le nouvel an en deux fêtes qui encadraient ce qu’on appelle dans la religion juive les jours redoutables. Ces deux fêtes sont : Rosh Hashanah , la fête qui coïncide avec la nouvelle lune et Yom Kippour, le jour du pardon. Le nouvel an est donc un jour de jugement : Yom- Ha-Din.
           Rosh Hashanah et Yom Kippour sont toutes deux des fêtes de retour, teshouvah en hébreu, c’est-à-dire des fêtes de retour de l’humain vers Dieu. Rien à voir alors avec une religion naturelle qui s’appuierait sur la symbolique de la lumière ou de l’obscurité, mais plutôt une religion de l’examen de conscience qui considère la vie et toutes ses préoccupations quotidiennes, comme autant de motifs d’éloignement de l’humain par rapport à Dieu et qui nécessite un temps pour revenir, une fête pour rompre le temps profane et réduire la distance qui nous sépare de Dieu.
            Durant ces fêtes, le son du shofar, la corne de bélier, retentit pour évoquer le souvenir du bélier qui fut sacrifié à la place d’Isaac. Fête de pardon et de repentir, ce temps de nouvel an n’est donc pas compris comme l’effacement d’une ardoise pour repartir à zéro, mais plutôt comme un questionnement intérieur et communautaire qui dresse le bilan d’une existence, une coupe dans le temps, qui laisse voir où l’on en est de ce que l’on voulait faire, de ce que l’on est en train de construire, de ce que l’on rêve de faire. Mais c’est aussi le moment où l’on regrette ce que l’on a fait et que l’on ne voulait pas faire, ou que l’on n’aurait pas dû faire.

            Mais où est la grâce chère aux chrétiens dans ce calendrier de la vie intérieure ? Dieu n’est-il qu’un juge qui nous reprend comme des enfants qui auraient oublié son autorité de Père ? Le nouvel an peut-il n’être qu’une affaire de conscience et de culpabilité ? On peut le comprendre ainsi, bien sûr, mais on peut aussi le comprendre comme ce temps nécessaire pour avancer en regardant le chemin déjà parcouru pour en tirer quelque leçon. La grâce n’a pas besoin de repentir pour que Dieu la donne, me direz-vous. La grâce efface tout ce qui nous sépare de Dieu et de notre prochain, tout ce qui rompt la relation d’amour à laquelle la foi nous appelle. La grâce relève de l’amour inconditionnel de Dieu et elle est elle-même inconditionnelle.
             Est-ce vraiment cela la grâce ? Un oubli salvateur ? Et que deviennent celles et ceux qui ont pâti de nos erreurs, de nos fautes, de notre péché ?
            Le malentendu si fréquent, qui fait dire aux observateurs extérieurs du protestantisme qu’il est le courant chrétien d’une foi laxiste qui permet tout puisque tout est pardonné d’avance, ne vient-il pas de cette méconnaissance des racines juives de la grâce chrétienne ?
            D’ailleurs, la grâce n’est pas une invention aussi chrétienne qu’il le semble, si l’on en croit le passage que nous avons lu et qui nous parle d’un calendrier dans lequel sept fois sept ans sont comptés jusqu’au jour du pardon (le Yom Kippour) pour proclamer une année de grâce, de libération des humains, un effacement de la dette devenue impossible à rembourser. L’année du jubilé, est une année de grâce, un sabbat XXL qui concerne les quarante-neuf années précédentes et qui remet chacun à égalité sous le regard de Dieu.
            La définition même de la grâce pour les Réformateurs. C’est une année de joie où les esclaves sont libérés, les endettés n’ont plus de soucis à se faire et les terres sont restituées à ceux qui les avaient perdues à cause de dettes impayées. Cette année-là, on repart à zéro pour vivre. On oublie les erreurs, la condition d’autrefois, la honte et l’incapacité et on redonne une nouvelle chance de vie. L’année du jubilé est l’exemple extraordinaire de la grâce de Dieu appliquée à la vie humaine par les humains entre eux. Une sorte de fête à l’échelle de plusieurs générations humaines. Un temps entre le ciel et la terre dans lequel une vie humaine est élargie à plusieurs, ascendants et descendants, et qui nous parle d’éternité dans la finitude des jours.
           Si nous remettions à l’échelle de notre propre vie une telle année de grâce, un tel sabbat, si nous la vivions dans notre foi intime, dans notre for intérieur, la joie du pardon ne se ferait-elle pas ressentir comme une jubilation ? C’est ce que la Réforme a affirmé à l’échelle individuelle quand elle a affirmé sa foi en une grâce de Dieu capable de nous permettre de repartir dans la vie malgré le péché, malgré le mal que nous ne voulions pas faire et le bien que nous ne faisions pas.
            La figure du juif Jésus, annonce ce Dieu miséricordieux de l’année jubilaire. Quand Jésus parle à chacun et à chacune, comme si le sabbat messianique avait commencé, il nous fait entrer dans ce temps de grâce qui rend toute espérance d’avenir possible. 

            Le temps du jubilé, c’est le temps messianique, le temps de la grâce de Dieu qui rejoint l’humanité. Mais ce n’est pas un oubli pur et simple du mal subi ou commis, non, mais c’est l’affirmation selon laquelle il est possible de vivre le temps béni de Dieu malgré le mal et la souffrance, au-delà du mal subi, ou après le mal commis. Dans le temps de rédemption qu’est le temps messianique, les victimes ont un avenir ; elles sont reconnues ; elles sont comprises dans leur dignité humaine et elles ne sont pas réduites à ce qui faisait d’elles des êtres à part, en marge de l’espérance. Dans ce temps messianique, les fautifs ne sont pas non plus réduits au mal qu’ils ont commis, et ils peuvent recommencer une autre vie loin de la violence et du forfait. La grâce n’oublie pas l’épreuve, la faute ou le préjudice, sinon elle oublierait chaque personne dans son individualité, dans sa responsabilité. La grâce n’efface pas les ardoises en négligeant les vies humaines. Imaginez un Dieu bon qui oublierait l’agression subie ou commise comme si ce n’était rien ? Quel Dieu inique serait ce Dieu ?
           Non, la grâce de Dieu n’efface pas les ardoises négligemment ; en revanche, elle replace chacun sur un chemin d’avenir, chemin de repentir pour certains, chemin de consolation et de justice pour d’autres. Chemin droit pour des hommes et des femmes faits de bois tordu. Parce que la grâce, c’est le temps qui s’arrête pour pouvoir repartir autrement. C’est la spirale du mal interrompue par le droit, c’est la fatalité du mal, arrêtée par le changement.
            Et si cette année nous entrions dans le calendrier messianique d’une humanité meilleure d’année en année, capable d’apprendre de ses erreurs, capable de se réformer sans cesse ? Et si, avant de formuler des vœux pour les autres, nous commencions par les formuler pour nous-mêmes ? Non pas pour choyer notre petit moi, non pas pour nous mortifier et vivre dans le remords, mais pour nous transformer et, de proche en proche, transformer ce qui fait monde avec nous ?
            Et si cette année, nous décrétions qu’il y a un avenir pour notre planète, un droit pour nos sociétés, une égalité des chances pour nos enfants, une paix pour nos voisins ? Non pas pour nier la réalité, non, mais pour nous tourner vers l’avenir ensemble sur le chemin de vie où le Messie nous précède.
Bonne année de grâce à toutes et à tous.
 


Orgue 

Cantique : Alléluia n° 45-24 : « La grâce est joie », strophes 1 à 4 [cliquer ici]

Annonces
Offrande  
Orgue 

Liturgie de sainte-cène  

Préface
Louez sois-tu toi qui nous annonce ta grâce à travers la vie humaine de Jésus. Dans sa foi, dans son courage, dans sa bonté, tu nous annonce qu’il est possible de vivre ton salut dans notre monde, malgré le mal, malgré la précarité de nos vies, malgré tout ce qui ne dépend pas de nous et dont nous dépendons. Parce qu’un être humain comme nous a manifesté ton amour par sa vie jusqu’à en mourir nous pouvons avancé sur les chemins que tu traces avec nous. 
Aussi, nous te bénissons et nous chantons : 

Répons : Pare-toi pour une fête
Pare-toi pour une fête, 
Ô mon âme tiens-toi prête
Monte plus haut que la terre, 
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t’offre une place, 
Au grand banquet de sa grâce. 
Ce maître au pouvoir immense 
Avec toi fait alliance.  

Institution
Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze.
Pendant le repas, il prit du pain et après avoir rendu grâce, il le rompit et le leur donna en disant: “Prenez, mangez, ceci est mon corps”.
Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna en disant: “Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour beaucoup, pour la rémission des péchés. Je vous le dis désormais, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous dans le Royaume de mon Père”.

Prière d’intercession : ...

Et nous nous unissons pour te dire d’une seule voix la prière que Jésus a enseignée à ses disciples : 

Notre Père
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel, Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, Pardonne-nous nos offenses Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, Et ne nous laisse pas entrer en tentation, Mais délivre-nous du mal, Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Pour les siècles des siècles, amen.  

Répons : Jésus, ta voix nous convie
Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie
En ce lieu tout me retrace 
Les prodiges de ta grâce, 
Fais qu’aujourd’hui je contemple,
Tes charités sans exemple, 
Avant de me nourrir d’elles,
A tes tables éternelles.  

Invitation 
Tout est prêt dit le Seigneur.
Voici le repas que nos mains ont préparé mais où lui-même nous donne nourriture. Voici la table que nous avons dressée, mais que Lui-même préside. Voici la joie que nous avons désirée mais que Lui-même nous donne. Voici le pain dont nous avons besoin et que Lui-même distribue. Nous sommes tous invités.  

Fraction
en rompant le pain :
      Voici le pain de vie ; 
      celui qui mange de ce pain n’aura plus jamais faim.
en élevant la coupe
      Voici la coupe de la nouvelle alliance ;
      celui qui met sa confiance en Jésus Christ a la vie éternelle.

Communion

Cantique : Louange et Prière n° 150, « A toi la gloire », strophe 1

Exhortation  
Bénédiction 

Répons : Brillante étoile du matin
Brillante étoile du matin 
Que fait lever l’amour divin
Pure et sainte lumière,
Répands dans nos cœurs ta clarté
Viens dissiper l’obscurité
Qui règne sur la terre.
Seigneur, Sauveur, Fils du Père, 
Ta lumière salutaire
Nous conduit et nous éclaire.  

Orgue : Sortie

Paroles des chants du Culte du 31 décembre 2023

Psaume : Psautier Français n°24 « La terre au Seigneur appartient », strophes 1 à 4.

Strophe 1
La terre au Seigneur appartient,
Dans l'univers son bras soutient
Tout ce qui foisonne et respire.
Sur les abîmes du néant
Il a posé les fondements
Et donné vie à son empire.

Strophe 2
Mais qui pourra dans ta cité,
Seigneur, devant ta sainteté,
Se lever pour te rendre grâce ?
C'est l'homme droit qui sans détour
Sert la vérité chaque jour
Et dont les mains restent sans tache.

Strophe 3
La main de Dieu le bénira,
L'esprit de Dieu l'affermira,
Dans sa justice et dans sa grâce,
Avec tous ceux dont le désir,
O Dieu d'amour, est de servir,
De chercher tous les jours ta face.

Strophe 4
Élevez-vous jusques aux cieux,
Portes de la cité de Dieu,
Laissez entrer le roi de gloire !
Quel est ce roi si glorieux ?
C'est le Messie, le Fils de Dieu ;
Il tient dans ses mains la victoire.

Psaume : Psautier Français n°107 « Louez Dieu pour sa grâce », strophes 1, 2, 3, 4, 7

Strophe 1
Louez Dieu pour sa grâce, Célébrez son amour,
Qui jamais ne se lasse, qui demeure à toujours.
Vous qu’il a sauvés des mains de l’adversaire,
Vous qu’il a rassemblés des confins de la terre !

Strophe 2
Ils erraient solitaires dans le désert sans fin
Aveuglés de poussière, privés d’eau et de pain.
Vers toi ils ont crié, Seigneur, dans leur déroute ;
Tu les as délivrés, les guidant sur la route.

Strophe 3
Dans les prisons obscures, des hommes enchainés
Aux peines les plus dures étaient abandonnés.
Vers toi ils ont crié, Seigneur, dans leur misère ;
Tu les as délivrés des fers qui les enserrent.

Strophe 4
Au Seigneur rendez grâce, Au Dieu libérateur ;
Chacun de ses miracles émerveille nos cœurs.
Que tous les rachetés, les hommes qu’il fait vivre,
S’unissent pour chanter l’amour qui les délivre.

Strophe 5
Cramponnés au cordage sur la mer en fureur,
Des marins en naufrage se mourraient de terreur.
Vers toi ils ont crié, dans l’effroi et la peine ;
Tu les as délivrés : au port tu les ramènes.

Strophe 6
D’autres, brûlants de fièvre, tordus par la douleur,
Écartaient le leurs lèvres le pain avec horreur.
Vers toi ils ont crié, Seigneur dans leur angoisse ;
Tu les as délivrés et guéris par ta grâce.


Strophe 7
Dieu rend le sol fertile où planter un verger,
Où bâtir une ville, abriter l’étranger.
Il donne à l‘affamé du pain en abondance ;
Il soutient l’opprimé, il est sa délivrance.

Strophe 8
Louez Dieu pour sa grâce, Célébrez son amour,
Qui jamais ne se lasse, qui demeure à toujours.
Que tous les rachetés, les hommes qu’il fait vivre,
S’unissent pour chanter l’amour qui les délivre.

Cantique : Alléluia n° 45-24 : « La grâce est joie », strophes 1 à 4

Strophe 1
La grâce est joie, surprise, émoi,
Salut pour moi pêcheur !
Enfant perdu, aimé pourtant,
Aveugle, enfin je vois !

Strophe 2
La grâce a mis le trouble en moi,
Et m'en a délivré !
Trésor précieux, signal dressé, 
A l'heure où nait la foi.

Strophe 3  
La grâce vient à bout de tout :
Prisons, travaux, périls !
Chemins ouverts, chemins fermés,
Au but elle me conduit.

Strophe 4
Seigneur, tu m'a promis la paix,
Ta droite me soutient,
Tu es ma force et mon secours
Tout au long de mes jours.

Paroles des répons du temps de l'Avent et de Noël

Après la salutation
Réjouissons-nous au Seigneur (Psaume 95)

Réjouissons-nous au Seigneur,
Égayons-nous en son honneur,
Lui seul est notre délivrance.
D’un même élan, venons à lui,
Il sera toujours notre appui,
Chantons notre reconnaissance.

Après la volonté de Dieu
A toi mon Dieu, mon cœur monte (Psaume 25, str.2)

Montre-moi Seigneur, la route,
Guide-moi dans la clarté.
Ouvre à celui qui t’écoute,
Un chemin de vérité.
Je regarde à ton amour,
Au salut qu’en toi j’espère.
Je le verrai chaque jour
S’étendre sur cette terre.

Après la prière de repentance
Viens Rédempteur des païens
(Nun komm, der Heiden Heiland, Martin Luther)

Viens Rédempteur des païens
Montre-toi, enfant divin,
Que s’étonne l’univers,
De ta venue dans la chair.

Après l’annonce de la grâce
D’un arbre séculaire (L.P. n°103, str.1)

D’un arbre séculaire,
Du vieux tronc d’Isaïe,
Durant l’hiver austère,
Un frais rameau jaillit.
Et sur le sol durci,
Dans la nuit calme et claire,
Une rose a fleuri.

Après la confession de foi
D’un arbre séculaire (L.P. n°103, str.3)

Il vient sans apparence
Des pauvres, il est roi.
Il connaît leur souffrance
Les guérit par la foi.
La mort n’a plus d’effroi :
Il me rend l’espérance,
En se donnant pour moi.

Après la bénédiction
Brillante étoile du matin (L.P. n°90, str.1)

Brillante étoile du matin,
Que fait lever l’amour divin,
Pure et sainte lumière,
Répands dans nos cœurs ta clarté
Viens dissiper l’obscurité
Qui règne sur la terre.
Seigneur, Sauveur,
Fils du Père, ta lumière, salutaire,
Nous conduit et nous éclaire.

Lecture de la Bible

Livre du Lévitique, chapitre 25, versets 8 à 10a [NBS]

L'année du jubilé

8 Tu compteras sept sabbats d'années, sept fois sept ans ; la durée de ces sept sabbats d'années sera de quarante-neuf ans. 

9 Le dixième jour du septième mois, tu feras retentir la trompe de l'acclamation : le jour de l'Expiation, vous ferez retentir la trompe dans tout votre pays. 

10 Vous consacrerez la cinquantième année et vous proclamerez la libération dans le pays, pour tous ses habitants ; ce sera pour vous le jubilé.

Vidéo du culte entier

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