Une pensée neuve pour un monde nouveau

Matthieu 9:14-17

Culte du 31 janvier 2021
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

Dimanche 31 janvier 2021
Une pensée neuve pour un monde nouveau
ou pourquoi tout n’est pas recyclable


Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Musique : David Cassan, organiste co-titulaire

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Musique d'entrée : Orgue

Salutation 
La grâce et la paix vous sont données, de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ, son Fils, notre Sauveur et notre frère.
 

Accueil : ...
 
Prière : ...

Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1). [cliquer ici]

Louange : Psaume 19 .
1  Du chef de chœur. Psaume de David.
2  Le ciel raconte la gloire de Dieu, la voûte céleste dit l'œuvre de ses mains.
3  Le jour l'annonce au jour, la nuit l'explique à la nuit.
4  Ce n'est pas un langage, ce ne sont pas des paroles, on n'entend pas leur voix.
5  Leurs mesures apparaissent sur toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde ; c'est là qu'il a placé une tente pour le soleil.
6  Celui-ci, tel un marié sortant de sa chambre, tout content, se met en route, tel un vaillant guerrier.
7  Il s'élance des extrémités du ciel et achève sa course à l'autre extrémité ; rien n'est à l'abri de sa chaleur.
8  La loi du SEIGNEUR est parfaite, elle restaure la vie ; le témoignage du SEIGNEUR est sûr, il rend sage le naïf.
9  Les directives du SEIGNEUR sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement du SEIGNEUR est limpide, il fait briller les yeux.
10  La crainte du SEIGNEUR est pure, elle subsiste à jamais ; les règles du SEIGNEUR sont vérité, elles sont toutes justes ;
11  Elles sont plus précieuses que l'or, que beaucoup d'or fin ; plus douces que le miel, que le miel qui coule des rayons.
12  Moi-même, ton serviteur, je suis averti par elles ; pour qui les observe l'avantage est grand.
13  Qui peut connaître ses erreurs involontaires ? Tiens-moi pour innocent de ce qui m'est caché.
14  Préserve-moi aussi des gens arrogants ; qu'ils ne dominent pas sur moi ! Alors je serai intègre, innocent de toute transgression grave.
15  Que les paroles de ma bouche et le murmure de mon cœur soient agréés de toi, SEIGNEUR, mon rocher et mon rédempteur !

Psaume chanté : Le Psautier Français, Psaume 101, strophes 1, 2, 3, 4 et 5 [cliquer ici]

Volonté de Dieu
Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés.
Demeurez dans mon amour.

Si vous gardez mes paroles,
vous demeurerez dans mon amour,
de même que j’ai gardé les paroles de mon Père,
et que je demeure dans son amour.

Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous,
et que votre joie soit parfaite !

Voici ce que je vous propose : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.

Chant spontané : « Parle parle Seigneur » [cliquer ici]

Confession du Péché : 
Voici ce que Job, en relisant sa vie, comprend de son humilité et ce qu’il dit à Dieu :
Je sais que tu peux tout, et qu’aucune pensée ne t’échappe.
Ainsi j’ai parlé, sans comprendre, de choses étonnantes qui me dépassent et que je ne connais pas.
Mon oreille avait entendu parler de toi ;
maintenant mon oeil t’a vu.
C’est pourquoi je renonce ;
Je me repens sur la poussière et sur la cendre.
(Job 42 : 1-6)
 
Chant spontané : «  J’aime mon Dieu car il entend ma voix » [cliquer ici]

Pardon  
Mais le Seigneur nous redit sa grâce et dit à chacun de nous : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse ».

Chant spontané : « Combien grande est ta gloire » [cliquer ici]

Confession de foi.
Au Dieu des choses nouvelles
Nous croyons que tu fais toutes choses nouvelles
pour le monde et pour nous, toujours et en tout temps.
Toi le Dieu de la résurrection, de la vie nouvelle et de l’Homme relevé.
Nous croyons que personne n’est enfermé dans la fatalité du malheur mais que tu nous offre dans la foi l’horizon d’un bonheur.
Nous croyons, grâce à Jésus, que l’homme est ton espérance et que ton amour pour lui est le même amour que tu as pour nous.
Nous croyons qu’il est possible de nous laisser convertir à l’amour de Dieu et à l‘amour du prochain, et qu’ainsi, le règne de Dieu peut advenir chaque jour par nos actes et nos pensées.
Nous croyons qu’une fraternité de foi existe, avec tous ceux qui se soucient de ce monde et de ceux qui le peuplent, et qu’ensemble, quelque soit notre tradition de foi, nous pouvons rendre manifestes toutes les choses nouvelles que tu crées pour nous.
AMEN
(Pasteure Béatrice Cléro-Mazire)

Chant spontané : « Grand Dieu nous te bénissons » [cliquer ici]

Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la Terre et d’éternité en éternité »

Lecture biblique : Matthieu 9, versets 14-17 [cliquer ici]

Chant du Cantique Louange et Prière n°184, strophes 1, 2, 3, 4 [cliquer ici]

Prière d'illumination

Seigneur, donne-nous ton Esprit.
Pour que nous sachions
où aller quand nos chemins se perdent,
que faire quand notre avenir est incertain,
que pouvoir quand nous sommes au bout de nos forces,

Seigneur, donne-nous ton Esprit.
Pour que nous puissions bâtir ton Royaume,
en annonçant, en guérissant & en aimant

Seigneur, de notre espérance, et de notre foi,
nous te cherchons dans la méditation de cette écriture ancienne,
à l'écoute de la Parole source de nouveauté… d’illumination

Jeu d’orgue

Prédication

            « On met le vin nouveau dans les outres neuves et l’ensemble se conserve ».
            L ‘arrivée du règne de Dieu fait éclater les vieilles outres, les pratiques anciennes, les méthodes du passé.
            Pour conserver l’ensemble, il faut changer ! Pour créer du durable, il faut accepter de repartir à neuf. Cette idée n’est pas facile à penser. Spontanément, on aurait tendance à penser que pour faire du durable, il faut rester dans la continuité. Pourtant, cet échange entre Jésus et les disciples de Jean nous indique une autre voie possible.

            Comment débute cette controverse ?
Les disciples de Jean viennent dire comment ils ont toujours fait et s’étonnent de voir qu’avec Jésus, les choses ont changé : on ne fait plus comme avant.
            Les disciples de Jean, comme les pharisiens, pratiquent le jeûne. Ils sont dans un ascétisme qu’ils croient juste. Et sans doute leur fidélité à Dieu s’exprime-t-elle de cette façon. Jean est un prophète qui fonde tout son discours sur la pureté du cœur, il juge sa génération comme étant pervertie par l’envie de chacun de privilégier ses intérêts propres, plutôt que de se convertir à la parole Dieu. Et, en réaction à ce constat, il prône un ascétisme visant à ceindre les reins de de ses contemporains, comme il s’est ceint lui-même les reins. Il voudrait un monde de prophètes comme lui, dans lequel tous auraient fait le choix de vivre de ce que Dieu lui donne au jour le jour : des sauterelles et du miel. Il voudrait que ses frères et sœurs dans la foi, les enfants d’Israël, soient toutes et tous des ascètes. Mais les sauterelles et le miel ne sont pas du goût de tout le monde et le monde change.
            En fait, Jean et Jésus recherchent la même conversion des cœurs. Mais quand Jean prêche la préparation à recevoir le règne de Dieu, Jésus va plus loin et affirme que le règne de Dieu a commencé, qu’il est là, et que les noces éternelles ont commencé, puisque le marié est là.
            Quand le jeûne de Jean et des pharisiens avait le rôle de préparer à recevoir l’accomplissement du royaume de Dieu dans le cœur de chacun, la « gloutonnerie » de Jésus manifeste la rupture d’une fête, des noces éternelles, de l’alliance qui enfin s’accomplit.
            Car Jésus est bien vu comme un glouton, et il semble le savoir car,  au chapitre 11 de l’Évangile de Matthieu, Jésus déclare en parlant de lui-même : « Jean est venu : il ne mangeait ni ne buvait, et l'on dit : « Il a un démon ! ». Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et l'on dit : « C'est un glouton et un buveur, un ami des collecteurs des taxes, des pécheurs ! » Mais la sagesse a été justifiée par ses œuvres. (Mt 11:18-19).
            Jésus n’annonce pas seulement la venue du règne de Dieu dans ce monde, il l’accomplit. C’est un changement de paradigmes très important et sans doute difficile à comprendre. Ce changement apparaît comme une rupture avec la foi d’Israël, marquée par l’attente du Messie. Cette attente messianique est une véritable théologie, une pensée qui a sa cohérence interne et dans laquelle le prophétisme et l’ascétisme remplissent tout à fait leur fonction de marqueurs d’un règne qui n’est pas encore là et que le peuple de Dieu espère sans cesse.
            Le comportement de Jésus, lui, a une autre cohérence interne: celle du royaume déjà là. Ce qui veut dire que les promesses messianiques sont accomplies. Toujours dans le chapitre 11 de l’Évangile de Matthieu, à ceux qui viennent rapporter la question de Jean à Jésus : « est-ce toi celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus répond : « les aveugles retrouvent la vue, les infirmes marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts se réveillent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. » (Mt 11:4-5)
            Quand Jean conjugue au futur l’accom­plissement du salut de Dieu, Jésus, lui, le conjugue au présent.
            On pourrait penser que le discours religieux est un discours conservateur et que dans ce contexte, seule la tradition y a droit de citer. Mais ce qu’annonce Jésus avec les images du vieux vêtement reprisé et des outres de vin, c’est une reprise innovante du contenu de la foi. Ce que le philosophe et théologien danois du 19ème siècle Kierkegaard, appelle - selon ses traducteurs - : la réduplication.
            Pour conserver le cœur du message de l’Évangile, il ne s’agit pas de faire comme on a toujours fait. C’est même l’inverse qu’il convient de faire : il faut changer, convertir ce que l’on a reçu comme témoignages de foi en l’accomplissant dans le monde tel qu’il est au moment où nous le recevons.
            Ce qui se transmet de l’histoire du salut d’âge en âge, et de génération en génération, c’est précisément ce qui échappe, ce qui est plus grand que nous, ce qui est éternel. Et pour transmettre fidèlement cette part d’éternité qui nous sauve, il faut la rédupliquer, c’est à dire se l’approprier dans les codes du monde actuel.
            Il faut contemporanéiser l’Évangile.
            Il faut donc que l’Évangile reçu, cette Bonne Nouvelle du salut de Dieu pour l’Homme devienne l’Évangile en acte dans nos vies, le code vivant de nos existences.
            Sans cesse, les religions sont travaillées par cette question et elles s’épuisent en vaines querelles entre les anciens et les modernes comme si la question était de savoir si l’on devait tout faire comme avant pour être fidèle à une tradition ou si l’on devait tout rejeter parce que la tradition n’est plus à la mode et que le monde a changé. Mais une tradition qui traverse les âges et se transmet fidèlement ne le fait que si elle est réinterprétée sans cesse par ses contemporains. Si elle est érigée en code de l’existence ici et maintenant. C’est pourquoi être fidèle revient à ne pas faire ce qu’on fait les Pères, mais réinventer la tradition pour le présent de nos vies.
           
            « On met le vin nouveau dans les outres neuves et l’ensemble se conserve ».
            Le problème que pose Jésus, c’est celui du temps qui sans cesse avance et ne conserve que ce qui se transforme avec lui. Le vin nouveau qu’il est venu annoncer à la suite de Jean, mais différemment de Jean, c’est son Évangile, celui selon lequel l’attente ne peut plus être le paradigme de la foi. Parce que l’histoire a donné tort à la position d’attente et que Jésus comprend que cette théologie de l’attente l’empêcherait de voir le salut que Dieu, déjà, accomplit.
            Jésus a reçu en lui cette foi annoncée par les prophètes. Et il est devenu cet homme nouveau dont parlera Paul après lui. Cette nouveauté nécessitait de nouveaux comportements pour pouvoir rester fidèle au Dieu de ses Pères.
            Hier comme aujourd’hui, cette réforme constante et nécessaire des codes de la foi est difficile à envisager et même à vivre. Et pourtant combien sommes-nous à avoir changé de confession chrétienne justement pour rester fidèles au Christ ? Les réformateurs eux-mêmes n’ont-ils pas changé la forme même du rite chrétien et des églises pour rester fidèles à la foi qui les animaient et qu’ils avaient reçue de leurs pères ?
             Pour conserver, il ne faut pas être conservateur mais novateur. Non pas pour être moderne, mais parce que le monde qui est le nôtre n’est plus le monde de nos ancêtres et que l’Évangile est une matière vivante, pas une archive conservée pieusement dans du papier de soie.
            L’Évangile est comme le vin nouveau, le vin de la fête, le vin des noces du croyant avec son Dieu. Si l’on tente de le contenir dans des schémas anciens qui ne correspondent pas au monde contemporain, les schémas anciens éclatent et le vin de l’Évangile est perdu.
            Nombreux sont les chrétiens, de toutes confessions chrétiennes confondues qui ne comprennent pas comment leurs églises peuvent rester dans une telle inertie de normes anciennes qui ne sont plus comprises aujourd’hui, dans notre monde contemporain. Le célibat demandé au clergé, l’impossibilité des femmes d’accéder aux mêmes ministères que les hommes, les difficultés d’accueil mutuel au repas du Seigneur, l’impossibilité de célébrer des mariages réellement œcuméniques, le discours toujours moralisateur là où l’Évangile annonce un accueil inconditionnel de chacun.
            Et ce qui est vrai pour le christianisme est vrai partout où les hommes ont pour tâche d’inventer demain ensemble. Nos sociétés ont dû se réformer sans cesse et ce qui nous paraît évident dans notre génération ne l’était absolument pas dans la précédente. Par exemple, la vision de ce qu’est un viol et l’évolution entre le rôle de la femme autrefois vue comme tentatrice vers la reconnaissance de son statut de victime. Ou encore la prise en compte de la douleur chez les tout-petits enfants dont on imaginait jadis la sensibilité à la douleur moindre que celle d’un adulte. Ou encore la possibilité de dénoncer les incestes et de les punir.
            Pour que ces évolutions puissent avoir lieu, il a fallu que les mentalités changent pour être capables d’avoir de nouveaux regards sur la réalité et de mettre en place de nouvelles façons d’agir, de légiférer ou de soigner.
           
            Des outres neuves pour un vin nouveau. Voilà ce que nous propose l’Évangile : le contraire du fondamentalisme.
            Notre monde change, comme celui de Jésus avait changé par rapport à celui de Jean. Il n’était plus temps pour Jésus de jeûner, mais le temps était venu de dîner avec les collecteurs de taxes et les pécheurs, parce que son Évangile à lui, la Bonne Nouvelle qui le faisait vivre, c’était celui d’un royaume qui existerait là où  l’amour de Dieu était annoncé et reçu.
            Les besoins de nos contemporains ont changé, le mode de vie, la conception du temps, du travail, de la vie amoureuse, de la parentalité, tout évolue sans cesse et ouvre des voies encore inexplorées. Certains s’en lamentent au nom de la bonne morale, d’autres s’en effraient au nom de la préservation de la société. Mais la réalité est là, et elle n’est pas plus ou moins intéressante que ne l’était la réalité des époques passées. C’est dans cette réalité que s’invente notre annonce de l’Évangile : toujours comme une Bonne Nouvelle, mais pour un monde qui n’est jamais le même.
            La tentation serait de faire du même et d’entrer dans une imitation de Jésus Christ.
 Mais tout individu doit s’approprier l’éternité du salut dans son existence. Il ne s’agit donc pas d’imiter le Christ, mais de devenir christique dans ce monde ; c’est-à-dire d’agir selon notre propre compréhension de l’Évangile dans nos codes contemporains et ainsi, d'ajouter notre propre page d’Évangile au grand livre de l’histoire du salut en n’ayant jamais peur d’utiliser des outres neuves.

AMEN.

Jeu d’orgue 

Chant du Cantique Louange et Prière n°214, strophes 1 et 2 [Cliquer ici]

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Collecte
Musique d'orgue

Prière d’intercession : ...

Notre Père
Notre Père,  qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous laisse  pas à la tentation, mais délivre-nous du mal,
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
Aux siècles des siècles. Amen.

Exhortation et bénédiction : ...

Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5) [cliquer ici]

Musique de sortie : Orgue


Paroles des cantiques du dimanche 31 janvier 2021

Psaume : Psautier Français n° 101 « Je viens chanter l'amour et la justice », strophes 1, 2, 3, 4 et 5

Strophe 1
Je viens chanter l’amour et la justice ;
Que leur clarté au fond de moi grandisse.
Pour leur beauté, je chanterai, Seigneur,
Pour leur vigueur.

Strophe 2
J’ai discerné, mon Dieu, la voie parfaite ;
Je la suivrai comme un chemin de fête.
A ta rencontre avec mes compagnons
Nous marcherons.

Strophe 3
Je ne peux voir qui se plaît à la haine,
Qui pervertit l’intégrité humaine.
Je déjouerai les ruses des tricheurs,
Des imposteurs.

Strophe 4
Je veillerai sur les hommes fidèles ;
J’assemblerai leur troupe fraternelle.
Ils mangeront le pain de ma maison ;
Ils y vivront.

Strophe 5
Chaque matin la mort et sa séquelle
Devront céder devant la vie nouvelle.
Sur la cité où la paix s’étendra,
Dieu régnera.

Cantique : Louange et Prière n°184 « Demeure par ta grâce », Strophes 1, 2, 3 et 4

1
Demeure par ta grâce
Avec nous, Dieu Sauveur !
Quoi que l’ennemi fasse,
Protège notre coeur.

2
Conserve ta Parole,
Parmi nous, ici-bas ;
Qu'elle soit la boussole
Qui dirige nos pas !

3
Éternelle lumière,
Que ta vive splendeur
Nous guide, nous éclaire
Et nous garde d’erreur !

4
Augmente-nous tes grâces,
Donne-nous ton Esprit ;
Fais-nous suivre les traces
De ton Fils, Jésus-Christ.

Cantique : Louange et Prière n°214 « Sur ton Eglise universelle », Strophes 1 et 2

1
Sur ton Église universelle,
Objet constant de ton amour.
Oh! que ta grâce paternelle,
Seigneur ! se répande en ce jour.
Tes enfants, avec confiance,
Partout fléchissent les genoux ;
Ne confonds pas leur espérance :
Seigneur, sois au milieu de nous !

2
Des promesses de ta Parole,
Daigne, seigneur, te souvenir !
Que ton Esprit saint nous console
Et nous apprenne à te bénir !
Ouvre nos yeux à ta lumière ;
Change et maîtrise notre coeur,
Et que ton Église en prière
Par toi triomphe de l'erreur.

3
Que l’Évangile se répande
De l’aurore jusqu’au couchant ;
Que de tous côtés l’on entende
Monter vers toi le même chant !
Que, sur les plus lointains rivages,
Les peuples rangés sous la croix,
Viennent tous rendre leurs hommages
À Jésus Christ, le Roi des rois !


Paroles des répons du temps de l'Eglise

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1).

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2).

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Eternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi. 

Lecture de la Bible

Matthieu 9, 14-17

14 Alors les disciples de Jean vinrent auprès de Jésus, et dirent: Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons-nous, tandis que tes disciples ne jeûnent point?
15 Jésus leur répondit: Les amis de l'époux peuvent-ils s'affliger pendant que l'époux est avec eux? Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront.
16 Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit; car elle emporterait une partie de l'habit, et la déchirure serait pire.
17 On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent.


Vidéo du culte entier

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