Quatre Marie nous ont été données

Marc 7:1-23 , Marc 3:31-35

Culte du 11 décembre 2011
Prédication de pasteur Marc Pernot

(Exode 1:22-2:10 et 15:20-21 ; Luc 1:26-38 et 46-56 ; Jean 12:1-8 ; Jean 20:1-18)

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Culte du dimanche 11 décembre 2011 à l'Oratoire du Louvre
prédication du pasteur Marc Pernot

Il faut reconnaître que les femmes ont été injustement traitées dans l’histoire, dans bien des civilisations. Et il reste tant à faire pour progresser encore dans ce domaine. Ce serait une bonne idée pour faire avancer la simple justice, mais ce serait aussi une chance pour tout le monde. Car si l’on empêche 50 % de l’humanité de vraiment s’épanouir, on se prive de millions de choses géniales en ce monde.

C’est ce que l’on voit dans la Bible. Les femmes y sont peu nombreuses par rapport aux hommes, ce qui est compréhensible compte tenu du machisme des sociétés de l'époque. Mais justement, dans ce contexte, il est remarquable que certaines femmes aient, malgré cela, un rôle majeur dans les Écritures. Parmi ces femmes, quatre s’appellent Marie. Et toutes, elles surpassent les hommes de leur époque, qu'ils soient prophètes, grands prêtres, spécialistes de la Bible, ou apôtres.

À elles quatre, elles sont présentes aux moments fondamentaux de l'histoire du salut de Dieu. La première Marie participe à sauver Moïse pour l'humanité. La seconde Marie donne naissance au Christ. La troisième Marie met en évidence le point essentiel de ce changement de perspective qu'est l'Évangile. Et la quatrième Marie surpasse les plus grands des apôtres et reçoit la mission de leur apprendre qu’en Christ la vie triomphe de la mort.

Les femmes étaient reléguées au second plan, souvent méprisées, privées d’éducation, de pouvoir, de liberté. Ces quatre Marie avaient donc, comme nous, mille bonnes raisons de se sentir trop petites pour influer sur le cours de l'histoire... Ces quatre Marie nous prouvent le contraire. Elles sont comme nous, avec de la foi, des convictions, du courage et de l'amour, mais aussi avec leurs doutes et parfois avec leur défauts... Heureusement que la Bible n'en a pas fait des icônes de l'absolue perfection, car c'est dans leur force malgré leurs faiblesses qu'elles peuvent vraiment nous aider à vivre.

Myriam, la prophétesse, première Marie

Myriam (comme on dit en hébreu) ne fait qu'une toute petite chose. Son petit frère, alors un bébé de 3 mois est menacé de mort par la fureur des hommes. Tout son peuple baisse les bras, mais Marie, elle, ne se résigne pas, elle espère malgré tout, elle cherche une occasion, une astuce, une chance pour sauver son petit frère. Elle veille, elle espère, une occasion survient, elle est prête. En quelques secondes elle trouve un plan, et en disant une courte phrase à la fille du pharaon, c’est gagné. Son frère sera sauvé. Par ce geste, elle sauve son petit frère, mais le monde sera changé par ce frère et donc grâce à elle aussi.

Myriam nous appelle à ne pas négliger les petits commencements de salut dont nous pourrions être l'auteur. Ce petit geste, elle l’a délibérément cherché avec espérance, elle aurait pu penser qu’elle ne pouvait rien à elle toute seule contre la violence des armées du pharaon. Mais elle a saisi l’occasion.

Aujourd’hui, nous nous sentons peut-être inutile, nous pensons n’avoir rien fait de bien. Plusieurs fois, viendra un temps, pour chacun de nous, qui sera notre temps, celui d’un petit geste qui sera essentiel pour un autre et donc pour le monde, le temps d’une parole prophétique.

Car Myriam aura, en plus, la mission importante d'être une prophétesse, elle désigne Dieu comme celui qui est la source du salut que le peuple hébreu est en train de vivre. C'est une bonne chose de pouvoir s’en sortir comme les hébreux ce jour-là. C’est bien d’avoir pu contribuer au salut des autres, mais c'est encore plus grand de savoir que ce salut ne vient pas uniquement de nous. C’est Marie qui va apprendre à son frère Moïse de chanter ainsi la louange à Dieu après la victoire. Marie commence à chanter, seule. Elle est suivie par les filles puis c’est tout le peuple qui remercie Dieu. C'est une chose essentielle que Myriam nous apprend ici, de savoir remercier Dieu des bonnes choses qui nous arrivent. Car c’est juste, d’abord, de reconnaître en Dieu la source de la vie et de la vie bonne, mais cette louange nous prépare aussi à nous ouvrir aux autres bonnes surprises que Dieu a en réserve.

Myriam est un exemple, mais la Bible ne donne pas de Myriam une image de la pure perfection. Dans un épisode terrible du livre des Nombres (12:2) on voit que Myriam devient jalouse de son frère Moïse. La jalousie est source de mort, elle saura sauvée par la prière de Moïse. Cette faute de Myriam nous indique le risque des bonnes actions après nous en avoir montré la valeur : c’est de se sentir supérieur aux autres.

La 2ème Marie est la mère de Jésus

Après quelques hésitations Marie de Nazareth nous donne un extraordinaire témoignage de foi dans cette parole : « Je suis la servante du Seigneur; qu’il me soit fait selon ta parole ! » Luc 1:38.

La 1ère Marie nous invitait à l’espérance et à avoir des petits gestes qui font avancer les choses : un geste, une parole, une louange à Dieu. La 2ème Marie n’a même pas de petit geste à faire, si ce n’est un geste intérieur, une ouverture à la si discrète présence de Dieu, et un oui à Dieu. Cette attitude, c’est celle de la foi.

Mais attention, Marie dit oui à Dieu mais elle n’est pas mollassonne, elle n’est pas du genre femme soumise, c’est librement qu’elle choisit de suivre Dieu. Elle ne sera pas non plus sans autorité devant Jésus, son fils génial. Non, elle est une femme debout, elle discute, elle s’engage, elle a des idées personnelles, et elle critique même Jésus si elle pense qu’elle doit le faire (Luc 2:48). C’est intelligemment et librement qu’elle choisit de ne pas se prendre elle-même pour Dieu, mais plutôt de faire confiance en la bonté de Dieu, car il est source de vie et d’évolution. Et après sa prière de confiance en Dieu, elle a une magnifique prière de louange, le Magnificat (Luc 1 :46-56). Ce n’est pas une prière douce mais un programme d’action digne des plus grands prophètes. Sa prière de louange est un cri d’appel pour plus de justice et pour moins d’arrogance, moins d’orgueil et d’indifférence en ce monde vis-à-vis des petits, vis-à-vis de ceux qui ont besoin de compassion et d’un bon coup de main.

Mais Marie non plus n’est pas transformée dans les évangiles en icône de la perfection. Elle oublie son fils dans Jérusalem. Et comme tous les parents, elle n’arrive pas tout à fait à comprendre son fils et elle a du mal à ne plus tout à fait le considérer comme un bébé alors qu’il a déjà 12 ans (Luc 2:49), et même quand il en a 30 (Marc 3:21-35) ! Cette faiblesse de Marie nous indique bien le risque de la foi : celui de se sentir propriétaire de cette part de Dieu qui nous habite par la foi. Or, Dieu reste Dieu, même quand il nous habite. Et comme le chante Marie dans le Magnificat, Dieu est source de bien des surprises en nous, c’est une source de nouveauté dérangeante, sans cesse en mouvement.

Marie, mère de Jésus, est donc un exemple fondamental, celui de la foi en Dieu, une foi libre. Et avec cet exemple, l'Évangile nous montre aussi le risque de la vraie foi : l’oublier ou au contraire s’en sentir trop propriétaire.

La 3ème Marie est Marie de Béthanie,
une amie de Jésus

Marie de Béthanie nous invite à oser des gestes de douceur, des gestes de tendresse et de bonté gratuite. Des gestes que l’on pourrait juger improductifs, des gestes que l’on pourrait considérer comme du gâchis.

Là encore, le geste de cette Marie est très personnel, les autres se moquent d’elle et la critiquent devant tout le monde. La douceur de Marie de Béthanie n’est pas de la faiblesse mais au contraire un vrai courage. Là encore, cette femme a de la personnalité. Elle sait ce qu’elle fait et son geste est essentiel. Il l’a été pour Jésus et une part du courage qu’il va avoir ensuite vient en partie de ce geste de bonté et de gratitude qui le touche beaucoup.

Mais ce geste est plus essentiel même que ça. Le geste de Marie témoigne d’un point clé de l’Évangile du Christ : c’est la valeur essentielle de la bonté gratuite. C’est ce qu’on appelle parfois « la grâce » dans notre jargon théologique.

Avec la 1ère Marie nous étions invités à l’espérance et aux petits gestes qui sauvent. Avec Marie de Nazareth nous étions invités à la prière et à la foi, essentiels pour nous ouvrir à l’incroyable source d’évolution qu’est Dieu. Mais si nous nous étions arrêtés là, nous serions encore entièrement tournés vers le geste utile, et une gestion raisonnée du temps et des ressources pour qu’il soit bien utilisé dans domaine matériel ou spirituel.

Mais la performance n’est pas tout. Marie de Béthanie nous invite à oser des gestes de grâce, juste pour le plaisir de faire plaisir, des temps de grâce, des temps de contemplation, des temps improductifs dans notre vie. Ne pas avoir que ça, mais avoir cela aussi car cela change le monde. Vraiment. Ce geste nous dit l’importance de la bonté gratuite, l’importance de la gratitude désintéressée. Ce geste nous dit que l’amitié et le respect ont un prix infini. Ce geste nous dit que même si nous ne produisons rien, même si nous ne sommes pas efficace, notre seule existence a un prix infini aux yeux de ceux qui nous aiment, et fondamentalement aux yeux de Dieu car lui aussi, lui d’abord sacrifie tout pour nous comme Marie a versé ce parfum de grand prix sur les pieds de Jésus, par pure grâce.

Alors peut-être que parfois, oui, Marie exagère et que sa sœur Marthe a alors raison de lui dire de se secouer un peu et de donner un coup de main pour le service des autres et pas seulement pour la contemplation (Luc 10:40).

Mais le monde, notre monde ne sera pas transformé sans de tels gestes de tendresse gratuite.

La 4ème Marie est Marie-Madeleine,
une disciple de Jésus

Elle est le premier témoin de la résurrection, devançant tous les apôtres, et recevant directement la mission d'annoncer la nouvelle à tous.

Marie Madeleine est une femme, elle est même une femme méprisée par certains sans qu’on sache pourquoi (qu’importe, il y a des gens méchants, des gens jaloux). Pourtant, c’est cette femme, Marie-Madeleine, qui devient ainsi l’apôtre des apôtres, celle qui va leur faire découvrir vraiment la vie qui est en Christ. Elle est l’apôtre des apôtres non seulement pour un des évangiles mais pour les quatre évangiles qui sont pour une fois unanimes. Il a vraiment fallu de sacrés machos dans les premiers siècles pour que les femmes soient ensuite remise à une place subalterne par rapport aux hommes même parmi les chrétiens…

Qu’apporte donc Marie-Madeleine que n’avaient pas les apôtres ? Ils avaient entendu le Christ, ils l’avaient vu vivre dans le service de tous. Ils l’avaient vu témoigner de la grâce de Dieu par cet incroyable respect qu’il avait pour chacun. Ils avaient vu Jésus vibrer de foi et d’amour pour Dieu. Et ils gardaient cela dans leur cœur.

Dans ce sens, les apôtres avaient déjà compris bien des choses en Jésus de Nazareth, leur ami :

Ils avaient tout compris des gestes d’espérance et de la louange de Myriam. Mais sans ses défauts.

Ils avaient bien connu aussi Marie, la mère de Jésus, sa foi en Dieu et sa confiance en Dieu comme puissance de vie. Mais sans se sentir propriétaire de Dieu.

Ils avaient vraiment saisi l’importance du don de Dieu, et de l’importance des gestes de tendresse gratuite pour faire avancer le monde.

Mais pour les apôtres, Jésus est alors mort et il ne reste que son message, il reste une foi, une espérance et un amour pour Dieu, il reste une philosophie et une théologie. Tout cela est beaucoup, cela est immense. Marie-Madeleine, notre 4e Marie, nous apprend que tout cela n’est pas qu’une théorie, tout cela n’est pas que le souvenir d’un homme génial.

Marie découvre et nous montre que le Christ est vraiment une puissance de vie, qu’il est vraiment source de résurrection pour nous, aujourd’hui et maintenant. Que le Christ nous permet de nous retourner et de regarder enfin vers l’avant. Ne plus être seulement debout, mais être en marche, en vie, être enfin soi-même.

Amen

Lecture de la Bible

Marie, la prophétesse, sœur de Moïse et Aaron
(Exode 1:22-2:10)

Pharaon donna cet ordre à tout son peuple: Vous jetterez dans le fleuve tout garçon qui naîtra, et vous laisserez vivre toutes les filles.

1 Un homme de la maison de Lévi avait pris pour femme une fille de Lévi. 2 Cette femme devint enceinte et enfanta un fils. Elle vit qu’il était beau, et elle le cacha pendant trois mois. 3 Ne pouvant plus le cacher, elle prit une caisse de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix; elle y mit l’enfant, et le déposa parmi les roseaux, sur le bord du fleuve.

4 La sœur de l’enfant se tint à quelque distance, pour savoir ce qui lui arriverait. 5 La fille de Pharaon descendit au fleuve pour se baigner, et ses compagnes se promenèrent le long du fleuve. Elle aperçut la caisse au milieu des roseaux, et elle envoya sa servante pour la prendre. 6 Elle l’ouvrit, et vit l’enfant: c’était un petit garçon qui pleurait. Elle en eut pitié, et elle dit: C’est un enfant des Hébreux!

7 Alors la sœur de l’enfant dit à la fille de Pharaon: Veux-tu que j’aille te chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux, pour allaiter cet enfant? 8 Va, lui répondit la fille de Pharaon. Et la jeune fille alla chercher la mère de l’enfant. 9 La fille de Pharaon lui dit: Emporte cet enfant, et allaite-le-moi; je te donnerai ton salaire. La femme prit l’enfant, et l’allaita. 10 Quand il eut grandi, elle l’amena à la fille de Pharaon, et il fut pour elle comme un fils. Elle lui donna le nom de Moïse, car, dit-elle, je l’ai retiré des eaux.

(Et plus loin dans ce même livre, avec Moïse, Dieu a pu les libérer des griffes du pharaon, alors), 15:20-21 Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit à la main un tambourin et toutes les femmes vinrent après elle avec des tambourins et en dansant. 21 Marie répondait aux enfants d’Israël : Chantez à l’Eternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.

Marie mère de Jésus
(Luc 1:26-38)

26 Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 27 auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.

28 L’ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi. 29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.

30 L’ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. 31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. 32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. 33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin.

34 Marie dit à l’ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme?

35 L’ange lui répondit: Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. 36 Voici, Elisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. 37 Car rien n’est impossible à Dieu.

38 Marie dit: Je suis la servante du Seigneur; qu’il me soit fait selon ta parole! Et l’ange la quitta.

Marie de Béthanie
(Jean 12:1-8)

Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu’il avait ressuscité des morts. 2 Là, on lui fit un souper; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui.

3 Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.

4 Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit: 5 Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cent deniers, pour les donner aux pauvres? 6 Il disait cela, non qu’il se mettait en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait.

7 Mais Jésus dit: Laisse-là garder ce parfum pour le jour de ma sépulture. 8 Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours.

Marie Madeleine
(Jean 20:1-18)

Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre. 2 Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit: Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis.

3 Pierre et l’autre disciple sortirent, et allèrent au sépulcre. 4 Ils couraient tous deux ensemble. Mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre; 5 s’étant baissé, il vit les bandes qui étaient à terre, cependant il n’entra pas. 6 Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sépulcre; il vit les bandes qui étaient à terre, 7 et le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part. 8 Alors l’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi; et il vit, et il crut. 9 Car ils ne comprenaient pas encore que, selon l’Ecriture, Jésus devait ressusciter des morts. 10 Et les disciples s’en retournèrent chez eux.

11 Cependant Marie se tenait dehors près du sépulcre, et pleurait. Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre; 12 et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds. 13 Ils lui dirent: Femme, pourquoi pleures-tu? Elle leur répondit: Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis.

14 En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout; mais elle ne savait pas que c’était Jésus. 15 Jésus lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit: Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai.

16 Jésus lui dit: Marie! Elle se retourna, et lui dit en hébreu: Rabbouni ! c’est-à-dire, Maître!

17 Jésus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.

18 Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses.

 

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