Moïse et le buisson ardent

Exode 3:1-18

Culte du 10 janvier 2021
Prédication de Agnès Adeline-Schaeffer

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

Dimanche 10 janvier 2021
Un buisson incandescent pour une vocation fondatrice


Culte présidé par la pasteure Agnès Adeline-Schaeffer
Musique : David Cassan, organiste co-titulaire

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Liturgie 1

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Prédication

Aujourd’hui, c’est une journée d’éducation biblique qui nous rassemble, même si les enfants ne sont pas physiquement avec nous au temple, à cause des mesures sanitaires que nous devons toujours observer en ce temps de pandémie. Mais nous les retrouverons cet après-midi en visioconférence. Nous poursuivons notre découverte des arbres dans la Bible, notre fil conducteur de cette année.
En septembre, nous nous sommes penchés sur la construction du temple du roi Salomon avec le cèdre et le cyprès, en lien avec les journées européennes du Patrimoine. En octobre, nous découvrions le figuier, comme symbole de la patience de Dieu. En novembre, c’était la myrrhe, symbole du soin de notre humanité. En décembre, nous avons parlé de trois arbres « anonymes », sous la forme d’un conte, dont le bois servit à construire une mangeoire, une barque et une croix. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir ou de redécouvrir cet épisode fameux du buisson ardent, que nous venons de lire au livre de l’Exode.

Ce récit nous parle de Moïse, cet homme au destin si particulier et devenu incontournable dans l’histoire biblique, ce Moïse dont on connait plus ou moins l’histoire. On se rappelle sa naissance en Egypte, au sein d’une famille israélite, alors que le peuple hébreu, son peuple, est opprimé dans ce pays.
Voué à disparaître, c’est caché dans une corbeille et abandonné dans les eaux du Nil qu’il sera sauvé, d’où son nom qui veut dire : « épargné », « tiré », « rescapé ». Elevé à la cour de pharaon, mais témoin de l’esclavage du peuple hébreu, il tue un Egyptien qui maltraitait un Israélite et il cache son corps dans le sable. Mais il est découvert. Le pharaon apprend ce qui s’est passé et Moïse est obligé de s’enfuir. Il est ni plus ni moins qu’un criminel en fuite. Il fuit son pays de naissance et de son éducation. Il s’installe dans le pays de Madian ou il est accueilli dans une famille de bergers. Il en épouse une des filles. Il tente ainsi de se construire une vie, mais on peut supposer que le cœur n’y est pas. Avec sa femme Cippora (ou Séphora), il devient le père d’un fils, qu’il nomme Gershom, qui veut dire «exilé », ce qui traduit à la fois sa situation personnelle et son état d’âme : « Je suis en exil dans un pays étranger ». (Ex 2/22). A son tour, il devient un berger, et c’est justement en faisant paître le troupeau de son beau-père Jéthro, que Moïse va faire une expérience unique. Il bénéficie d’une manifestation divine.
Il se trouve à l’Horeb, la montagne de Dieu. Il voit un buisson qui brûle mais qui ne se consume pas. Intrigué, il veut en avoir le cœur net. Il fait un détour pour comprendre ce phénomène. Il est alors interpellé par Dieu, qui lui confie la mission de faire sortir d’Egypte, le peuple hébreu. Dieu appelle Moïse par son nom, il sait donc à qui il a affaire. Et avec la réponse de Moïse : « Me voici », nous sommes devant un véritable récit de vocation. Une vocation fondatrice pour Moïse, qui a travers cet appel est en train de trouver le véritable sens de sa vie, sans savoir encore que cette épopée qu’il fera vivre à son peuple, marquera à tout jamais l’histoire d’Israël, sans savoir que cette sortie d’Egypte par le passage de la Mer Rouge, deviendra l’événement fondateur d’Israël. Mais pour le moment, tout reste à faire. Nous n’en sommes qu’au commencement.

C’est par ce buisson qui brûle mais qui ne se consume pas, que Moïse découvre l’identité du Dieu de son peuple, et par voie de conséquence, sa véritable identité. Tout d’abord, il est invité à retirer ses sandales. Il découvre que l’endroit où il est, est un endroit sacré, « une terre sainte », dit la voix cachée dans le buisson. Cette même voix décline son identité. « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ». Dieu s’inscrit ici dans une chronologie et une généalogie. Le Dieu de tout un peuple s’est fait d’abord connaître de façon individuelle. L’aventure de la foi commence par un appel personnel à Abraham, quittant sa terre d’origine pour s’installer en terre de Canaan. Promesse lui est faite de devenir le père d’une multitude. La promesse tardant à se réaliser, le chemin de foi se poursuit aux chênes de Mamré, quand trois visiteurs promettent qu’Abraham aura un fils dans sa vieillesse. Ensuite, c’est ce fils, Isaac, qui fait à son tour l’expérience de la présence de Dieu, quand, ligoté sur le Mont Morya, choisi pour être sacrifié, ce sacrifice n’aura pas lieu. Un mouton le remplacera. A la génération suivante, Jacob prendra le nom d’Israël, au terme d’un combat nocturne, au gué du Yabbok, combat qui le laissera sans force, blessé dans son corps, mais rempli de bénédiction divine, ce qui lui permettra d’accueillir la réconciliation avec son frère Esaü. Plusieurs générations plus tard, c’est au tour de Moïse de faire sa propre expérience de Dieu. C’est à lui de faire sa propre rencontre, pour prendre sa place dans la chaine des témoins. Parce que le Dieu dont parle la Bible est un Dieu qui ne se rencontre jamais de la même manière.
Nous savons aujourd’hui que la Bible est un assemblage de plusieurs livres, écrits bien après que tous les événements qui y sont racontés, se sont produits. La Bible est, en quelque sorte, un livre « orienté », qui raconte l’histoire de l’humanité avec le présupposé de la foi. Elle raconte l’histoire des hommes qui ont fait l’expérience d’une relation avec le divin à des époques différentes, déterminés par leur contexte historique et social. Dans le premier comme dans le second testament, il nous est présenté un Dieu dont la notion évolue au gré de l’histoire des hommes. C’est ce qui en fait la richesse de la foi des hommes. Ces témoignages constituent un trésor d’espérance pour nous aujourd’hui comme cela le fut pour chaque génération qui nous a précédés, mais également pour chaque génération qui viendra dans le futur, quel que soit ce futur. Parce que, comme le montre le récit du buisson ardent, il nous est présenté ici un Dieu qui se souvient de son peuple, un Dieu qui comprend l’affliction de son peuple, et qui désire non seulement le consoler, mais aussi le libérer. Cette libération sera incarnée par Moïse qui reçoit une mission particulière, reconnaissable à cet appel dans un buisson insignifiant au départ, mais qui devient le lieu le plus important de ce récit, simplement parce que celui qui entend et discerne cet appel a répondu : « Me voici », le rendant ainsi totalement disponible à ce qu’il espérait peut-être, tout au fond de lui.

Il s’agit maintenant de clarifier cet appel. Et cette clarification passe par les questions de Moïse. Il demande : « Qui suis-je » ? Oui, c’est vrai, qui est-il ce Moïse, pour retourner dans le pays des souffrances de son peuple, mais aussi de ses propres souffrances, voire de sa propre culpabilité ? Moïse sait bien qu’il n’est pas parfait. Il ne se sent pas à la hauteur de ce qui est demandé. Qui suis-je moi, pour aller trouver le pharaon, l’homme le plus puissant de cette époque, qui suis-je moi, pour convaincre tout un peuple, de ne pas avoir peur de quitter l’Egypte, pour aller dans un autre pays, qui, de plus, est déjà occupé par d’autres peuples. Ce ne sera pas simple. La seule réponse que Moïse reçoit c’est : « Je serai avec toi ». Aucun jugement n’est prononcé sur le passé de Moïse. Ce qui important, c’est de regarder vers l’avenir. Et quel est-il cet avenir pour le peuple ? Ce sera de venir justement sur cette montagne, pour servir Dieu. Cette montagne, appelé l’Horeb, dans ce passage, est l’endroit de la présence de Dieu. C’est aussi l’endroit où, un peu plus tard, Moïse recevra les dix commandements, les dix paroles fondatrices d’Israël, qui formeront ce code d’alliance, à partir duquel un nouvel avenir sera possible pour le peuple libéré. Mais nous n’en sommes pas encore là. Moïse est toujours devant ce buisson qui brûle sans se consumer et il veut en savoir davantage. D’abord, il faut rejoindre le peuple hébreu, rassembler les anciens d’Israël, et leur dire qu’il vient de la part du Dieu de leurs pères. Et si cela n’était pas suffisant ? Et si jamais ils demandent quel est son nom, que répondre ? Et Dieu donne son nom. Un nom imprononçable, ce tétragramme, qui donne du fil à retordre aux traducteurs. Je suis qui je suis…je suis ce que je suis…je serai qui je serai, je serai ce que je serai…je suis ce que je serai…avec ce va et vient entre présent et futur, que l’on appelle « inaccompli » en hébreu. On pourrait aussi traduire par « je suis celui qui est et qui sera », ouvrant ainsi un avenir de confiance et de fidélité. Je suis celui que je serai. Autrement dit, comme le dit Paul Tillich, « Je suis celui à qui on peut se fier, celui qui ne change pas…. Je suis ce qui est fermement établi, qui tient sa promesse, qui répond à l’espérance donnée » et ce de génération en génération. C’est peut-être là que réside la notion d’éternité, et le nom de l’Eternel est une traduction possible.
Dieu présent dans un nom imprononçable, afin que l’on ne puisse pas mettre la main sur lui, en l’enfermant dans une définition qui deviendrait fatalement un dogme. Dieu présent dans un nom imprononçable pour qu’il ne soit la propriété de personne, mais qu’il reste à la portée de chacun qui le cherche de tout son cœur. Dieu présent dans un nom imprononçable, pour qu’il reste un inattendu, un élan, un désir à la manière d’un amoureux qui cherche son amoureuse, comme dans le cantique des cantiques. Dieu présent dans un nom imprononçable, afin que cette identité se recherche en lien avec soi-même. « Je suis », c’est le lien de la vie et de la relation. C’est le fondement de l’être que l’on découvre au plus profond de soi. Dieu présent dans la rencontre avec soi-même, dans la vérité de notre être. Et quand Moïse entend « je suis qui je serai », à ce moment-là Moïse ne voit qu’un buisson incandescent. C’est pourtant le lieu de la rencontre entre Moïse et son Dieu. C’est une rencontre unique autour d’un buisson insignifiant. Bien sûr, les esprits rationnels ont eu besoin de savoir quel était vraiment ce petit arbre, cet arbuste, et les explications ne manquent pas, comme il se doit. Sont évoqués des buissons composés d’une variété de fraxinelles dont les fleurs roses sont striées de pourpre. Il semble qu’elles secrètent une essence qui s’enflamme à la chaleur sans pour autant consumer les plants dont elle émane. Peut-être qu’il s’agit d’une autre plante, un parasite portant le nom de « lorenthus », dont les fleurs rouges ressemblent à des tisons au grand soleil. Qu’importe, ce n’est pas tant le type de buisson qui est important, que le symbole qui en découle. Alors qu’il serait passé inaperçu aux yeux d’une autre personne, voici que pour Moïse, ce buisson revêt le symbole de la présence de Dieu et ce, pour lui seul. Il est aussi le symbole de ce qui se passe à l’intérieur de son être, de sa personne, et qui peut-être le brûle : sa prise de conscience de sa propre situation, mais aussi de la situation du peuple qu’il a laissé en Egypte, en réalisant que ça ne peut plus continuer comme ça. Le vrai miracle de cette histoire, ce n’est pas tant ce buisson ardent que la vocation de Moïse en elle-même.

Amis, frères et soeurs, je voudrais vous laisser quelques remarques, qui peuvent être des points de repère pour accueillir ce texte comme quelque chose de fondateur, et qui peut nous aider, vous, comme moi, à regarder l’avenir avec confiance, malgré les difficultés qui nous attendent.
Moïse est attiré par un phénomène surprenant, un buisson incandescent, qui brûle sans rien détruire. Il s’approche avec précaution, en faisant un détour, et en enlevant ses sandales, pour signifier le caractère sacré du lieu. Mais le vrai espace sacré, c’est celui de la rencontre avec Dieu. C’est sa rencontre avec lui qui fait l’espace sacré. Il en est de même pour nous. Par exemple, la chambre où l’on prie devient un espace sacré, simplement parce que l’on y vit sa propre relation à Dieu. Mais il y en a plein d’autres, car ce qui nous est dit ici, c’est que la rencontre avec Dieu peut se faire ailleurs que dans un lieu dédié.
Moïse se cache le visage, ou ferme les yeux, pour bien montrer qu’il est en présence du divin. Dans la compréhension de Dieu à cette époque, si on voyait Dieu face à face, c’est que soit on allait mourir, soit qu’on était déjà mort. Alors, la rencontre avec Dieu ne se fait pas par la vue, mais par l’écoute. Cela passe par les oreilles et par la compréhension du cœur. Dans ce récit, Dieu se présente à Moise comme le Dieu de son père, et aussi comme celui d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il se présente donc dans une continuité généalogique, tout en rencontrant chacun suivant sa propre histoire. La foi se décline ici à partir d’une rencontre personnelle, positive ou négative, liée à l’histoire et à l’expérience de chacun. Il n’y a pas de petite ou grande rencontre, de rencontre homologuée, mais plutôt un catalogue de rencontres innombrables, qui sont aussi importantes les unes que les autres, à partir du moment où elles donnent un sens à notre vie. Il y a des rencontres décisives qui orientent des destins. Ces expériences sont à analyser avec d’autres, avec l’ensemble des sciences humaines, à travers le prisme de la culture dans laquelle ces chemins de foi se vivent, tout en faisant fonctionner raison et esprit critique. Mais si chacun fait sa propre expérience, alors il va falloir apprendre à ne pas juger le chemin de foi de l’autre. La foi reste quelque chose de l’ordre de l’intime, qui va demander un respect infini et une exigence de la maîtrise de soi pour ne pas succomber à la tentation de juger si elle est bonne ou non.
Dieu est présenté dans ce texte comme celui qui est et qui sera, avec un nom imprononçable mais qui dit à Moïse qu’il sera avec lui. Il est le Dieu d’un avenir, du devenir de tout un peuple qui va sortir de l’esclavage pour entrer dans une terre promise où coulent le lait et le miel. Mais la terre promise, finalement, n’est pas forcément un lieu géographique. La promesse qui est faite c’est d’être avec l’être humain, qu’il s’appelle Moïse ou quelqu’un d’autre, où qu’il aille et quoiqu’il fasse.

Puissions-nous simplement avoir, nous aussi, aujourd’hui, nos propres buissons ardents, pour nous permettre de reconnaître une présence de Dieu, dans nos vies, y compris dans celles submergées par les épreuves, le doute, l’absence de sens ou la peur du lendemain. La promesse est faite à Moïse : je suis avec toi. C’est une promesse aussi pour nous. Qu’elle nous accompagne, tous les jours de cette nouvelle année, dans toutes les circonstances de notre vie, des plus simples aux plus contradictoires, des plus ordinaires aux plus surprenantes, des plus incertaines aux plus rassurantes, des plus évidentes aux plus mystérieuses, des plus insoutenables aux plus magnifiques. Amen.

Liturgie 2

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Paroles des cantiques du dimanche 10 janvier 2021

Psaume : Psautier Français n° 127 "Si Dieu ne bâtit la maison", strophes 1, 2 et 3

1  Si Dieu ne bâtit la maison,
En vain travaillent les maçons ;
Si Dieu ne garde la cité,
En vain les veilleurs font le guet.
Qui a trouvé Dieu pour ami,
Pourra bâtir sur cet appui.

2  Il est vain de se lever tôt
Et de se priver de repos ;
De se nourrir d’un pain rassis
Fait d’inquiétude et de soucis.
Qui a trouvé Dieu pour ami,
Même en dormant sera béni.

3  Les enfants sont un don de Dieu,
Un héritage merveilleux ;
Ils sont des flèches dans ta main,
Et ta fierté sur le chemin :
Qui a trouvé Dieu pour ami,
Par lui devient source de vie.

Cantique : Louange et Prière n°315 « L'Eternel seul est ma lumière », Strophes 1, 3 et 6

1  L’Eternel seul est ma lumière,
Ma délivrance et mon appui.
Qu’aurais-je à craindre sur la terre,
Puisque toute ma force est toute en lui ?

2  Son bras puissant à ma requête,
Un prompt secours me prêtera,
Et dans le fort de la tempête,
Sur un rocher m’élèvera.

3  Mes yeux verront la délivrance
Que mon Sauveur m’accordera ;
Aussi mon coeur, plein d’assurance,
En l’attendant s’affermira.

Cantique : Louange et Prière n° 338 "O Jésus tu nous appelles", strophes 1 et 2

1  O Jésus ! Tu nous appelles à former un même corps ;
Tu veux que saint et fidèles, nous unissions nos efforts.
Fais que rien ne nous divise, nous, ton peuple racheté.
Et qu’à jamais ton Eglise demeure dans l’unité.

2  O toi qui scellas toi-même par ton sang notre union,
Apprends-nous comment on aime d’une sainte affection.
Allume en nous, tendre Maître, un amour toujours nouveau ;
Alors tous pourront connaître que nous sommes ton troupeau.

Paroles des répons des cultes d'éducation biblique

Après la salutation
Ton nom, Seigneur (Psaume 8, str. 1)

Ton nom, Seigneur, est un nom magnifique,
Sans fin la terre en reprend le cantique ;
Elle répond de toute sa beauté
A la splendeur du ciel illuminé.
 
Après la volonté de Dieu
Revêts, Seigneur, de ta justice (Psaume 72, str. 1)

Revêts, Seigneur, de ta justice
Le Prince de la paix
Et parmi nous qu'il établisse
Son royaume à jamais.
En lui, les plus humbles du peuple
Trouvent un défenseur,
Délivrant les fils de la veuve
Et brisant l'oppresseur.
 
Après la prière de repentance
Tel que je suis (L&P n°630)

Tel que je suis bien vacillant
En prie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au dedans,
Agneau de Dieu, je viens, je viens !

Après l’annonce de la grâce
Frappez dans vos mains (Psaume 47, str. 1)

Frappez dans vos mains, Vous, tous les humains !
A cris redoublés, Peuples assemblés,
Exultez de joie Car voici le roi.
Redoutable et doux, Dieu veille sur vous ;
Son bras souverain, Sa puissante main,
Etend à jamais Son règne de paix.
 
Après la confession de foi
Hosanna, hosanna ! (L.P. n°115)

Hosanna, hosanna !
Chantons d'un coeur fidèle
Le plus grand des amours
Et la joie éternelle !
Jésus le crucifié,
Le roi plein de douceur,
Dans son humilité
Devient notre Seigneur.

Après la bénédiction
Que tout mon coeur (Psaume 138, str.1)

Que tout mon coeur soit dans mon chant,
Qu'il soir brûlant de tes louanges !
Je te rends grâce en ta maison,
Je loue ton nom devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée de ta parole.
J'adore ta fidélité 
Et ta bonté qui me console.

Lecture de la Bible

 Exode 3:1-18 (Louis Segond)

3 Moïse faisait paître le troupeau de Jéthro, son beau-père, sacrificateur de Madian ; et il mena le troupeau derrière le désert, et vint à la montagne de Dieu, à Horeb.
2 L'ange de l'Éternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda ; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point.
3 Moïse dit : Je veux me détourner pour voir quelle est cette grande vision, et pourquoi le buisson ne se consume point.
4 L'Éternel vit qu'il se détournait pour voir ; et Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit : Me voici !
5 Dieu dit : N'approche pas d'ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
6 Et il ajouta : Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu.
7 L'Éternel dit : J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs.
8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu'habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens.
9 Voici, les cris d'Israël sont venus jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que leur font souffrir les Égyptiens.
10 Maintenant, va, je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Égypte mon peuple, les enfants d'Israël.
11 Moïse dit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d'Égypte les enfants d'Israël ?
12 Dieu dit : Je serai avec toi ; et ceci sera pour toi le signe que c'est moi qui t'envoie : quand tu auras fait sortir d'Égypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne.
13 Moïse dit à Dieu : J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous. Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ?
14 Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous.
15 Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : L'Éternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération.
16 Va, rassemble les anciens d'Israël, et dis-leur : L'Éternel, le Dieu de vos pères, m'est apparu, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Il a dit : Je vous ai vus, et j'ai vu ce qu'on vous fait en Égypte,
17 et j'ai dit : Je vous ferai monter de l'Égypte, où vous souffrez, dans le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Phéréziens, des Héviens et des Jébusiens, dans un pays où coulent le lait et le miel.
18 Et ils t'écouteront ;

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