Les inconnus dans la maison

Josué 2

Culte du 11 février 2018
Prédication de Richard Cadoux

Vidéo de la partie centrale du culte

Jésus de Nazareth possédait l’art des formules provocatrices. Il ne se fit certainement pas que des amis à Jérusalem le jour où il déclara aux grands prêtres et aux anciens du peuple que les collecteurs de taxes et les prostituées les précédaient dans le royaume des cieux. J’imagine qu’une telle affirmation a dû jeter un froid dans l’assemblée. Mais ce qui est bien avec Jésus, c’est que son propos, même lorsqu’il est vindicatif, reste néanmoins pédagogique. Si les manieurs d’argent et les filles de joie nous précèdent dans le royaume, il serait peut-être intéressant de se demander s’il ne convient pas, après tout, de les suivre, puisque leur démarche pourrait s’avérer riche d’un enseignement propice à faire de nous de véritables disciples. Alors ce matin je vous invite à considérer une femme de l’Ancien Testament, une prostituée. En quoi Rahab, car tel est son nom, peut-elle bien nous précéder dans le royaume des cieux ?

Cette femme exerçait le plus vieux métier du monde à Jéricho, la ville des palmiers, construite autour d’une source qui faisait de ce lieu-dit une escale et une étape pour les voyageurs de la région. Une ville où plus tard, bien plus tard, Jésus guérira un aveugle et s’invitera chez Zachée, encore un collecteur d’impôts. Une ville pour l’heure enclose en ses murailles. C’est d’ailleurs dans la muraille que la maison de cette femme se trouvait encastrée. C’était l’endroit idéal pour l’exercice de sa profession : un emplacement loin du centre, propre à ne pas choquer les bien-pensants et les membres des ligues de vertu, mais en même temps bien situé aux portes de la cité, en un point de passage obligé, drainant ainsi vers sa maison, une maison de passe, une clientèle en mal de tendresse et de plaisir. C’est ainsi qu’un jour elle accueillit en son salon des clients pas ordinaires, de drôles de paroissiens, des espions, en fait des membres des forces spéciales d’Israël, un commando de recherche en profondeur, envoyé par Josué afin de recueillir en terre de Canaan des renseignements, au moment où le peuple de Dieu s’apprêtait à envahir une terre que l’Eternel lui avait promise. Mais ces espions avaient oublié que les maisons closes sont toujours dans la mire des services de police, qui y recrutent volontiers des indicatrices. Le roi de Jéricho fut vite au courant de la présence des éclaireurs hébreux et il intima à la femme l’ordre de les faire sortir afin qu’on puisse leur mettre la main au collet.

C’est alors que Rahab se révéla. Et je voudrais maintenant faire l’éloge de cette femme apparemment sans honneur, et qui cependant peut nous être donnée en modèle, à bien des égards. C’est d’abord à mes yeux une figure éthique : petite vertu mais grandeur morale. Sommée par le roi, par un pouvoir policier et arbitraire, de livrer ses hôtes, Rahab dit non. Son hospitalité est sans faille : ces inconnus qu’elle a accueillis, elle ne les trahira pas. Elle cache les hommes sur sa terrasse, sous un monceau de tiges de lin, tout en indiquant à la police une fausse piste, hors les murs. En agissant ainsi, elle a pris un gros risque. Mais elle a agi avec humanité, sachant très bien le sort qui serait réservé aux hébreux tombés aux mains de leurs ennemis. Cette païenne qui a ouvert sa porte et son cœur à deux hommes traqués, c’est la toute première sans doute des justes parmi les nations. Et comment, en cet Oratoire du Louvre, ne pas penser, par-delà les siècles, à une autre époque, pas si lointaine, où des fils et des filles d’Israël promis à l’extermination trouvèrent une aide salvatrice auprès d’hommes et de femmes de foi, habités par des valeurs de justice, de tolérance et d’humanité ? Oui c’est vrai, comme le dit le Talmud, « qui sauve une seule vie, sauve l’univers tout entier ». Comme on aimerait lui décerner une médaille à cette femme. En tout cas il lui est donné dans le Livre un nom et un mémorial, à l’image de cette autre femme de l’Evangile, dont le Christ nous assure que partout où la bonne nouvelle sera annoncée, dans le monde entier, on racontera aussi, en mémoire d’elle, ce qu’elle a fait. Oui ce que Rahab a fait ce jour-là, il faut le garder en mémoire, le célébrer et y puiser le courage d’agir de même.

Mais Rahab n’est pas seulement une incarnation de la justice. C’est aussi une figure prophétique. Apparemment cette femme de mauvaise vie a trahi son peuple. Elle a livré de précieuses informations aux futurs envahisseurs. Ces renseignements ne portent ni sur les fortifications de la cité, ni sur les effectifs des troupes, mais sur le moral des indigènes : « la terreur que vous inspirez s’est abattue sur nous et tous les habitants du pays défaillent devant vous » déclare-t-elle aux espions. L’ennemi est aux portes. Le moral est à zéro, la panique règne en ville. Il n’y a aucun esprit de résistance. Paralysée par la peur, Jéricho ne se défendra pas. En dépit de ses remparts formidables, la ville est ouverte. Elle se livrera au chef audacieux qui aura l’audace de la prendre. Rahab précise à ses interlocuteurs : « Je sais que l’Eternel vous a donné ce pays. » Or il se trouve qu’en s’adressant ainsi aux espions, elle reprend quasiment mot pour mot les paroles que Dieu a déjà adressées à Josué. C’est au premier chapitre : « Lève-toi, traverse le Jourdain que voici, toi et tout le peuple, en direction du pays que je donne aux israélites ! » En cet instant précis, Rahab est porte-parole de Dieu. Elle est prophétesse, porteuse d’une bonne nouvelle pour les israélites. Elle leur confirme la promesse de Dieu. Ironie de l’histoire : De sa mission en terre inconnue, la petite patrouille ne rapportera rien d’autre à Josué que les paroles de cette femme : « Oui l’Eternel a livré tout le pays entre nos mains, même tous les habitants du pays défaillent devant nous. » Et le rapport des agents secrets sonnera aux oreilles de Josué comme un oracle divin. C’est finalement la païenne qui annonce aux fils d’Israël que les promesses de Dieu vont s’accomplir. Ainsi Rahab leur ouvre les yeux de la foi, parce qu’elle met en exergue la force d’une parole, la force d’une annonce, qui proclame contre toute évidence que lorsque Dieu se lève, alors ses ennemis se dispersent. Quelques jours plus tard, d’ailleurs, les murs de Jéricho s’effondreront, au son de la trompette et du cor, signe éclatant, encore plus tonitruant que les fanfares guerrières, de la force d’une parole que rien ni personne ne peut arrêter. Rahab est la reine de cette promesse que du fond des âges Dieu nous adresse. Elle veille précieusement sur une parole qu’elle transmet, tout comme elle veille sur des hommes traqués. Sur elle repose l’esprit de Dieu juste et bon.

Juste entre les nations, prophétesse, c’est ensuite une femme qui confesse sa foi dans le Dieu des Hébreux, un dieu qui a sauvé les douze tribus en mettant à sec les eaux de la mer des joncs. Ce Dieu, votre Dieu, dit-elle, est Dieu dans le ciel en haut et sur la terre en bas. Sur la terre comme au ciel. Une déclaration qui peut nous paraître banale, mais qui dans les Ecritures n’apparaît qu’à deux autres reprises, dans la bouche de Moïse sur l’Horeb et dans celle de Salomon lorsque s’élève sa prière solennelle au jour de la consécration du temple. Rahab, cette moins que rien, prend place entre Moïse, l’homme de la loi, lui qui parlait à Dieu comme on parle à un ami et le roi Salomon, figure de la sagesse. Et nous sommes invités à célébrer la foi de cette femme au même niveau qu’eux.
Dernier point que j’aimerais souligner. Voilà que cette femme qui vient de confesser sa foi dans le Dieu d’Israël fait alliance avec lui avant même l’entrée des Hébreux en Canaan. En effet, elle demande à faire partie de ce peuple. Ce que les israélites ont l’intention de faire en arrivant à Jéricho, elle ne le sait que trop bien. L’interdit, l’anathème, a été proclamé sur la ville. Les Hébreux procèderont à l’extermination complète de tous les habitants des villes situées sur la terre promise, fidèles en cela à un commandement que l’on retrouve formulé au livre du Deutéronome. La femme sait que les Hébreux vont mettre en œuvre une impitoyable politique de purification ethnique. Elle demande qu’une exception soit faite à cette loi, pour elle et pour les siens. Elle négocie avec les espions. Ils sont à l’avant-garde d’un peuple qui vient avec ses croyances et sa fidélité à la loi. Ils sont dans une éthique de l’obéissance. Et cette femme marchande. Elle a été bonne à leur égard. Elle a fait preuve de miséricorde. Elle demande, elle supplie qu’on lui rende la pareille, en une sorte de talion inversé : bonté pour bonté, loyauté pour loyauté, ma vie pour vos vies. Et les Hébreux vont accepter le marché. Ils vont aller contre la loi, ils vont faire grâce à cette femme. En signe d’alliance, ils lui laisseront un ruban rouge. Mais ce ruban rouge c’est aussi le signe d’une alliance avec tous ceux qui, comme elle, se risquent à ouvrir leurs portes pour faire place à l’inattendu de Dieu. Rahab sera épargnée et agrégée au peuple de Dieu. Quelques jours plus tard, elle se retrouvera en sureté « au milieu du camp de l’Eternel ». Et cela nous ouvre des perspectives sur l’identité du peuple de Dieu. Celle-ci, en dernière analyse, ne se fonde pas sur l’appartenance à une race, à un groupe ethnique. Elle n’est pas de type clanique. Ce n’est pas réservé aux seuls membres des tribus. Pour être peuple de Dieu en vérité, il doit être un peuple susceptible de s’ouvrir à d’autres. L’identité du peuple de Dieu n’est pas fondée non plus sur un territoire, sur un sol qui serait sacralisé et dont les frontières seraient des marqueurs d’exclusion. Rahab la femme de la muraille est une femme passe-murailles, qui ouvre grand portes et fenêtres. Ce faisant, elle rappelle à ses hôtes leur identité d’Hébreux, à savoir de « passants », puisque telle est la signification de la racine hébraïque qui a donné le mot « hébreu ». Rahab renvoie ces hommes à leur vocation d’être des hommes de la route, du passage et du mouvement, de la traversée des frontières et du franchissement vers l’inconnu car, c’est là, dans ces non-lieux, loin de tout enracinement fallacieux, loin de l’exaltation du sang et du sol, que le Dieu de la Pâque, le Dieu du passage, nous attend afin de nous combler des fruits de la promesse. Il faut aux enfants d’Israël cette confrontation avec une prostituée cananéenne pour redécouvrir leur propre histoire, se voir remettre au monde et réinvestir leur identité de pèlerins, sans cesse en chemin pour découvrir l’imprévisible de Dieu. Qui est juif ? A cette question, le Talmud répond en mettant en valeur la fille de pharaon. Celle-ci rendait sans doute un culte aux divinités de son pays. Mais elle a enfreint l’ordre d’extermination édicté par son père en sauvant et en élevant l’enfant Moïse. En suivant son cœur et sa conscience, en laissant parler en elle la voix de l’humanité, elle a célébré le culte en esprit et en vérité, celui qui réjouit le Dieu vivant et vrai, devenant ainsi, elle la princesse, la sœur de la prostituée de Jéricho. Toutes deux sont membres à part entière du peuple de Dieu.

Dès lors, il devient possible de revenir à la question initiale. Pourquoi cette femme nous précède-t-elle ? Dans le règne de Dieu, elle y est déjà et elle nous invite à réfléchir à ce qu’est l’appartenance au royaume. Cette appartenance est le fruit d’une alliance avec un Dieu qui nous invite à raser les bastions, à vivre hors les murs, à renverser les remparts qui étouffent notre liberté, qui veut faire de nous des êtres de la rencontre et du passage. Le royaume de Dieu n’est pas affaire de croyances, de normes, d’identités. Il se manifeste partout où le souffle de Dieu se lève. Ce royaume, il est ouvert à tout homme de bonne volonté. Il n’est soumis à aucune condition ethnique, sociale, politique, religieuse. Rahab a ouvert la porte de sa maison à des fugitifs. Cette maison ouverte, cette maison sur le rempart, ce lieu de passage, sera lors de la prise de Jéricho la seule maison préservée de la destruction et de la mort. A l’image du royaume, elle est un lieu de vie. Cette femme en sa maison est une plus que vivante. Ceux qui sont dans ce royaume expriment librement leur confiance en Dieu. Un Dieu qui s’intéresse à tout homme, quelle que soit son origine. Un Dieu proche et ami du genre humain. Un Dieu qui ne regarde pas à l’apparence, mais qui voit le fond des cœurs et qui reconnaît au nombre de ses enfants les hommes et les femmes de bonne volonté qui agissent d’un cœur pur et droit. Rahab est habitée par la confiance, confiance en Dieu, confiance en ceux qu’elle accueille de manière inconditionnelle, confiance en la vie dont les aléas ne la découragent pas. Une vie vécue dans la dynamique du règne s’exprime enfin à travers des paroles et des actes. Il y a une dimension prophétique dans l’existence croyante. Il s’agit bien de prendre la parole, de témoigner, d’annoncer, de rendre compte de ce qui nous anime. Rahab parle et sa parole persuade. Il y a enfin une dimension d’action. Rahab a fait œuvre de justice et de miséricorde. En suivant l’injonction de sa conscience, elle a été législatrice et sujet dans le règne des hommes de bonne volonté, élevant son geste en une loi universelle. Elle vient au secours, elle est actrice de salut. C’est dans l’articulation de ces quatre éléments de l’appartenance ouverte, de la foi confiante, de l’action juste et de la parole en vérité que réside le dynamisme du règne dont Paul nous dit par ailleurs qu’il n’est pas affaire de nourriture et de boisson mais qu’il est justice, paix et joie dans l’Esprit saint.

Un règne qui est en croissance et qui se manifestera en plénitude lorsqu’il sera parvenu à maturité. En attendant il faut que cette femme veille, un ruban rouge à la fenêtre. Car Rahab sera sauvée. Les éclaireurs reviendront, non plus en conquérants furtifs, mais en libérateurs, au grand soleil du jour de Dieu. Mieux encore, elle fera souche au milieu du peuple de Dieu. Car l’histoire s’accomplira un jour en plénitude. Ce n’est pas pour rien que le Nouveau Testament a inscrit Rahab au nombre des ancêtres de Christ. Rappelez-vous : dans l’évangile de Matthieu, généalogie de Jésus-Christ, fils de David fils d’Abraham. Et Salmon engendra Booz, de Rahab. C’est l’arrière-grand-mère du roi David. C’est l’aïeule du messie, de celui en qui le règne de Dieu s’est manifesté. On comprend dès lors que Jésus ait salué cette femme, comme une mère, comme une sœur, en la reconnaissant au nombre des siens et en faisant son éloge. Heureuse cette femme, fille de joie devenue fille de la joie. Heureux celles et ceux qui ont faim et soif de justice : ils seront rassasiés !

AMEN

Lecture de la Bible

1 Josué, fils de Noun, envoya secrètement de Shittim deux espions, en disant : Allez voir le pays, et Jéricho ! Ils partirent, entrèrent chez une prostituée nommée Rahab et couchèrent là.
2 On dit au roi de Jéricho : Des hommes sont venus ici cette nuit, des Israélites, pour explorer le pays !
3 Alors le roi de Jéricho fit dire à Rahab : Fais sortir les hommes qui t'ont rendu visite, ceux qui sont entrés chez toi, car c'est pour explorer tout le pays qu'ils sont venus !
4 Mais la femme prit les deux hommes et les cacha ; elle dit : Ces hommes m'ont bien rendu visite, mais je ne savais pas d'où ils étaient.
5 Au moment où on allait fermer la porte de la ville, au crépuscule, ils sont sortis, sans que je sache où ils allaient ; poursuivez-les vite, et vous les rattraperez !
6 En fait, elle les avait fait monter sur le toit en terrasse et elle les avait cachés parmi les tiges de lin qu'elle y avait étendues.
7 Ils les poursuivirent sur la route du Jourdain, jusqu'aux gués ; on ferma la porte de la ville après la sortie des poursuivants.

8 Avant que les espions ne se couchent, elle monta les rejoindre sur le toit.
9 Elle leur dit : Je sais que le SEIGNEUR (YHWH) vous a donné le pays ; la terreur que vous inspirez s'est abattue sur nous, et tous les habitants du pays défaillent devant vous.
10 Car nous avons appris que le SEIGNEUR a mis à sec devant vous les eaux de la mer des Joncs lorsque vous êtes sortis d'Egypte, et comment vous avez traité les deux rois amorites qui étaient en Transjordanie, Sihôn et Og, que vous avez frappés d'anathème.
11 Nous l'avons appris, et notre cœur a fondu ; à tous le souffle manque devant vous, car le SEIGNEUR (YHWH), votre Dieu, est Dieu dans le ciel, en haut, et sur la terre, en bas.
12 Maintenant, je vous prie, faites-moi un serment par le SEIGNEUR : comme j'ai agi avec fidélité envers vous, vous aussi, vous agirez avec fidélité envers ma famille. Vous me donnerez un signe qui soit certain.
13 Vous laisserez vivre mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs et tout ce qui leur appartient, vous nous sauverez de la mort.
14 Les hommes lui dirent : Que nous mourions à votre place ! Mais ne divulguez pas notre affaire. Quand le SEIGNEUR nous donnera le pays, nous agirons envers toi avec fidélité et loyauté.
15 Elle les fit descendre avec une corde par la fenêtre, car sa maison était dans le mur même du rempart. C'est dans le rempart qu'elle habitait.
16 Elle leur dit : Allez vers la montagne, de peur que vos poursuivants ne vous rattrapent. Cachez-vous là-bas pendant trois jours, jusqu'au retour de vos poursuivants, après quoi vous irez votre chemin.
17 Ils lui dirent : Voici de quelle manière nous serons quittes de ce serment que tu nous as fait faire :
18 lorsque nous entrerons dans le pays, attache ce cordon écarlate à la fenêtre par laquelle tu nous as fait descendre et rassemble auprès de toi, dans la maison, ton père, ta mère, tes frères et toute ta famille.
19 Quiconque franchira les portes de ta maison pour sortir, son sang sera sur sa tête, et nous, nous serons quittes ! Mais si l'on met la main sur l'un de ceux qui seront avec toi dans la maison, son sang sera sur notre tête !
20 Si tu divulgues cette parole que nous t'avons donnée, nous serons quittes du serment que tu nous as fait faire.
21 Elle dit : Qu'il en soit selon vos paroles ! Elle les laissa partir, et ils s'en allèrent. Puis elle attacha le cordon écarlate à la fenêtre.

22 Ils partirent, arrivèrent dans la montagne et y restèrent trois jours, jusqu'au retour de leurs poursuivants. Leurs poursuivants les cherchèrent partout où ils allèrent, sans les trouver.
23 Les deux hommes redescendirent ensuite de la montagne et passèrent le Jourdain. Ils arrivèrent auprès de Josué, fils de Noun, et lui racontèrent tout ce qui leur était arrivé.
24 Ils dirent à Josué : A coup sûr, le SEIGNEUR nous a livré tout le pays : tous les habitants du pays défaillent devant nous !

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