Les alliances libérales 4/4
Esaie 9:1-6
Culte du 13 août 2023
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire
Vidéo de la partie centrale du culte
Culte à l'Oratoire du Louvre
13 août 2023
535ème jour de la guerre en Ukraine
« L'alliance humaniste - entre puissance et mesure »
Culte présidé par la Pasteure Béatrice CLÉRO-MAZIRE
avec Alexandre Korovitch, organiste suppléant, à l'orgue
Accès direct aux textes des chants, cliquer ici
Accès direct à la lecture biblique, cliquer ici
Accès direct au texte de la prédication, cliquer ici
Affichage de la prédication pour impression, cliquer ici
Musique : Orgue
Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu, notre Père, en son Fils Jésus, notre frère.
Accueil
Chant spontané : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » [cliquer ici]
Louange à Dieu :
Dieu se fait homme
Je ne peux te penser qu'avec des moyens humains,
lors même que je ne te verrais pas en esprit, sous une forme mortelle et semblable à celle de mes frères.
Et si tu veux t'approcher de moi, ne faut-il pas que tu descendes aux sentiers de la terre?
Pour me parler, ne dois-tu pas employer les termes de ma langue maternelle? Autrement qui te comprendrait,
puisque l'homme est un muet et un sourd pour son propre semblable
s'il n'en saisit pas le langage?
C'est pour cela que tu t'es fait homme et que tu as marché parmi nous sous les traits du Fils de l'homme.
En somme, depuis que tu nous cherches,
tu emploies les mêmes moyens: Tu viens à nous.
Tu es venu vers nous par les créations matérielles,
les splendeurs et la magnificence des cieux. Tu es venu à nous dans les aubes où les âmes se dégagent des ombres, dans les joies et les peines, dans les liens de la vie familiale, dans la personne des justes qui sont nos guides et nos frères aînés.
Tu as marché, lutté, souffert et chanté parmi nous.
A travers nos jours éphémères a transparu ton sourire qui demeure et tu nous as fait boire aux coupes d'ici-bas, qu'elles soient douces ou amères, un breuvage où fermente un espoir éternel.
Tout être qui se donne fait un geste divin; à travers la poussière des héros et des martyrs, tombés pour les causes justes, brillent des rayons d'or; dans chaque regard d'enfant tu as mis ta promesse et les vaincus du droit t'attendent dans leur tombeau.
Sois béni, Dieu qui te fais homme pour être plus près de nous, comme, dans les épis mûris sous ses caresses,
ton soleil se fait pain afin de nous nourrir.
[Charles Wagner, 1916, « Devant le témoin invisible », Paris, éd. Fischbacher 1933]
Psaume : Psautier Français n°138 « Ton nom Seigneur est un nom magnifique », strophes 1, 2, 3 [cliquer ici]
Volonté de Dieu
Ainsi parle l’éternel à la maison d'Israël : cherchez-moi et vous vivrez.
[Amos]
Chant spontané : « Parle, parle Seigneur » [cliquer ici]
Repentance
Nous nous présentons devant Dieu avec cette prière d’André Gide. Seigneur, ce n’est pas parce que l’on m’a dit que vous étiez le Fils de Dieu que j’écoute votre parole ; mais votre parole est belle au-dessus de toute parole humaine, et c’est à cela que je reconnais que vous êtes le Fils de Dieu. Par quelle absurde modestie, par quelle humilité, quelle honte, ai-je jusqu’aujourd’hui différé d’écrire ce qui depuis tant d’années s’impatiente en moi ?…
J’attendais toujours plus de sagesse, de lecture, de connaissance, comme si la sagesse des hommes n’était pas folie devant Dieu. Seigneur, je viens à vous comme un enfant ; comme l’enfant que vous voulez que je devienne, comme l’enfant que devient celui qui s’abandonne à vous. Je résigne tout ce qui faisait mon orgueil et qui, près de vous, ferait ma honte. J’écoute et vous soumets mon cœur.
Chant spontané : « J'aime mon Dieu » [cliquer ici]
Annonce de la grâce
Quand les montagnes s’effondreraient, dit Dieu, quand les collines chancelleraient, ma bonté pour toi ne faiblira pas, et mon alliance de paix ne sera pas ébranlée, Je t’aime d’un amour éternel dit le Seigneur, et je te garde ma miséricorde.
AMEN
Chant spontané : « Combien grande est ta gloire » [cliquer ici]
Confession de foi
Seigneur, mon Dieu, je ne sais pas où je vais, je ne vois pas la route devant moi, je ne peux pas prévoir avec certitude où elle aboutira. Je ne me connais pas vraiment moi-même et, si je crois sincèrement suivre ta volonté, cela ne veut pas dire que je m’y conforme. Je crois cependant que mon désir de te plaire te plait. J’espère avoir ce désir au cœur en tout ce que je fais, et ne jamais rien faire à l’avenir sans ce désir. En agissant ainsi, je sais que tu me conduiras sur la bonne route, même si je ne la connais pas moi-même. Je te ferai donc toujours confiance. Même quand j’aurai l’impression que je me suis perdu et que je marche à l’ombre de la mort. Je n’aurai nulle crainte car tu es toujours avec moi et jamais tu ne me laisseras seul dans le péril. AMEN.
Chant spontané : « Grand Dieu, nous te bénissons » [cliquer ici]
Doxologie : Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre et d’éternité en éternité.
Lecture de la Bible : Esaïe, chapitre 9, versets 1 à 6 [cliquer ici]
Cantique : Louange et Prière n°178 « Qu’aujourd’hui toute la terre », Strophes 1, 2 et 6 [cliquer ici]
Musique : Orgue
Prédication : L'alliance humaniste - entre puissance et mesure
Dans les ténèbres du monde, dans les temps troublés de la guerre c’est un enfant, un petit d’homme, que le livre du prophète Ésaïe nous présente ici comme figure du salut. Ce texte, que, traditionnellement, nous relisons à Noël en assimilant Jésus au fils providentiel qui apporte son règne d’équité et de justice n’est pas clairement identifié dans le livre prophétique. Mais le contexte dans lequel ce passage se situe est connu. Ésaïe développe toute une partie qu’on appelle le Livre de l’Emmanuel, le Livre de "Dieu avec nous", dans un contexte de guerre, les guerres syro-éphraïmites. Ce sont des conflits qui ont opposé le royaume du Nord, la Samarie, et le royaume du Sud, Juda, avant que les Assyriens ne dominent complètement le royaume du Nord. Au sud, il semble bien qu’un enfant soit monté sur le trône de David, on a pensé qu’il s’agissait d’Ézéchias. On lui donne des insignes royaux ainsi que quatre titres transcendants. Ces titres évoquent la tradition égyptienne des couronnements, importée au temps du roi David et qui consiste à attribuer au souverain une titulature prestigieuse : Conseiller étonnant, Dieu-Héros, Père éternel, Prince de paix. Cet enfant humain ressemble à un Dieu. En lui sont placées toutes les promesses dont le peuple attend l’accomplissement.
Comment pourrait-on prêter à l’homme tant de vertus sans remettre en question la place de Dieu ? L’homme pourrait-il prendre la place de Dieu ?
C’est le problème de ce que nous appelons l’humanisme. Cette aspiration à mettre l’Humain au centre d’un système de pensée où se tenait Dieu auparavant pose le problème de la liberté humaine face à la Providence divine. Pour plus de liberté, contre la superstition, contre le traditionalisme et le conservatisme, cette révolution copernicienne semble attribuer à l’homme toutes les vertus qu’on attribuait à Dieu, comme si l’homme pouvait toutes les assumer et changer à lui seul la marche de l’histoire.
Quand on prononce le terme d’humanisme, une expression vient à l’esprit : « l’homme est la mesure de toutes choses ». Cette affirmation est attribuée à Protagoras, le sophiste grec éponyme d'un dialogue que Platon écrit pour critiquer ses idées. Dans l’ouvrage collectif : Adam et l’Astragale, essais d’anthropologie et d’histoire sur les limites de l’humain, Thomas Golsenne consacre son article à cette expression de Protagoras et à l’humanisme de la Renaissance pour montrer que cette Renaissance peuplée d’humanistes est un mythe. Non pas un mensonge, mais un mythe sur lequel va pouvoir se fonder une morale des vertus humaines. Étrangement, au quinzième et au seizième siècles, ceux que nous appelons les humanistes ne citent que très rarement cette phrase. On la trouve chez Leon Battista Alberti, l’architecte florentin et chez Nicolas de Cuse, le cardinal mystique allemand. Les deux en font une utilisation très différente puisque l’un est un « humaniste civique » de Florence qui représente une certaine modernité et l’autre est un théologien et mathématicien. De plus, la citation de Protagoras est tronquée puisque, à l’origine, elle se continue par : « […] pour les choses qui sont, de leur existence, pour celles qui ne sont pas, de leur non-existence ». Ce qui veut dire que les choses n’existent que du point de vue de l’homme et que c’est l’homme qui détermine si ces choses sont bonnes ou mauvaises pour lui. Ce qui relativise beaucoup le propos. Il s’agit plus d’une perception des choses par l’homme que d’une domination de l’homme sur ces choses.
Le spécialiste des philosophes de la Renaissance, Pierre Magnard prévient dans sa leçon inaugurale au Collège de France : « Ne parlons pas trop tôt d’humanisme, il n’est pas vrai qu’au quinzième siècle les arts et les sciences aient été perçues généralement comme la condition du progrès de l’humanité. » Mais le mythe d’une humanité éclairée tout entière par les progrès de la raison et dominant le monde par les sciences est utile et flatteur pour un vieux continent qui se pense seul porteur d’intelligence au milieu d’un monde barbare et sauvage. Regarder le monde du point de vue humain nécessitait qu’on définisse ce qu’est un Homme.
Montaigne, dans ses Essais, montre à quel point cette définition de l’homme par une civilisation donnée comme la seule possible a fait le malheur de nombreux peuples. Dans son livre L’humanité des autres, Ali Benmakhlouf suit Montaigne dans sa démarche anthropologique et sa critique de l’humanisme qui permet toutes les exactions contre les autres, ceux à qui on ne reconnaît pas l’humanité parce qu’ils ne répondent pas aux critères d’un humanisme étriqué qui confond une civilisation donnée avec la civilisation. Montaigne regarde les peuples de ce qu’on appelle alors le nouveau monde comme des habitants d’autres mondes qui n’ont pas attendu qu’on les envahisse, qu’on les asservisse où qu’on les christianise pour exister et avoir une histoire, leur civilisation et leur culture. N’oublions pas que ces humanistes qui apportent la civilisation aux peuples qu’ils considèrent comme à peine humains, se battent aussi entre eux pour des raisons théologiques et que la guerre de religions entre protestants et catholiques s’exporte dans ce Nouveau Monde. On tue des sauvages, et des Huguenots de la même façon et l’on accuse les autochtones ou les catholiques de cannibalisme de la même manière. On est toujours le sauvage de l’autre. Toutes ces cruautés à l’égard de ceux qu’on appelle les cannibales, des primitifs, des sauvages, bref, les « autres » qu’on connaît si mal sont-elles raisonnables ?
Le terme humanisme apparaît au dix-huitième siècle seulement, et l’on comprend que les philosophes des Lumières aient eu besoin d’une telle notion au moment des révolutions où ils prônaient une philosophie critique et le triomphe de la raison sur l’obscurantisme. Mais là encore, comment regarder la traite d’êtres humains dans le commerce triangulaire et lire en même temps les plus belles pages philosophiques sur la liberté ? Était-ce si difficile de regarder les autres, ceux qui sont si différents et pourtant si proches, avec la plus élémentaire empathie ?
De nos jours, l’humanisme est un mot mal défini qui consiste à regrouper toutes les vertus de l’homme qui combat le mal et fait le bien et qui considère les autres êtres humains comme des frères. Mais c’est au nom de cet humanisme des vertus que les puissances européennes ont voulu apporter leur conception du bien et du mal et définir ce que devait être un homme. C’est ainsi que les pires traitements des hommes par d'autres hommes ont été légitimés par l’idée que l’humanité se définissait selon des valeurs innées et éternelles qui fondaient la civilisation européenne.
Parler aujourd’hui d’une possible alliance humaniste est, on l’a vu, plus que périlleux. Les valeurs et les idées déclarées universelles ont eu des conséquences terribles sur la vie, la liberté, la paix de peuples qui avaient leur propre histoire ni meilleure ni pire que celle des Européens humanistes.
Dans une pensée théologique libérale, il nous faut repenser l’humanité sans la dogmatique morale qui lui est attachée, mais avec un scepticisme de méthode qui permet, comme dans la sagesse de Montaigne, de savoir qu’on ne connaît jamais complètement les autres. Je dis « les autres », parce que l’autre, avec une majuscule ou pas, a servi à rendre abstrait celui qu’on rencontre et à l’enfermer, avant même de le connaître, dans nos représentations idéales. L’humain est divers, infiniment divers, et il ne correspond pas à ce que l’on attend. Alors, comment nouer une alliance humaniste avec les autres ? Où est la place de Dieu dans cette alliance ?
Dira-t-on qu’elle se noue entre les hommes sans Dieu ? Quel sera l’équilibre qui permettra de donner une limite à la puissance humaine tout en lui permettant d’inventer son avenir librement ?
On le voit : humanisme et liberté ont des chemins communs ; mais, pour que ces chemins ne soient pas creusés violemment à coup de valeurs dans la culture des autres, il faut alors redéfinir l’humanisme comme un combat contre les valeurs innées qui s’exportèrent jadis pour le plus grand malheur de ceux qui les reçurent sous forme de coups de fouets et de supplices cruels. Dans sa conférence L’existentialisme est un humanisme, Jean-Paul Sartre répond aux objections que les marxistes, d’un côté et les chrétiens de l’autre font à la pensée existentialiste. Sartre explique que nous inventons les valeurs, qu’elles ne préexistent pas à nos vies. Il écrit : « Avant que vous ne viviez, la vie, elle, n’est rien, mais c’est à vous de lui donner un sens, et la valeur n’est pas autre chose que ce sens que vous choisissez. Par là vous voyez qu’il y a possibilité de créer une communauté humaine. » Ainsi l’homme est toujours à faire. L’existentialisme est un humanisme parce que, avec ses choix, l’homme se crée, dans le dépassement de lui-même, en cherchant hors de lui un but particulier, l’homme se réalise comme humain.
On le voit ici : l’humanisme de Sartre n’a pas besoin de Dieu car, même si, pour lui, Dieu existait, cela ne changerait rien : il faudrait (???) que l’homme se retrouve lui-même et se persuade que rien ne pourra le sauver de lui-même. Dans cette doctrine d’action où l’être humain fait ses propres choix toujours librement, et est absolument responsable, on a peine à retrouver l’humanité asservie dont nous parlions plus haut. On a peine à retrouver l’humanité fragile, l’humanité plongée dans l’incapacité par le fait de la maladie ou du handicap, l’humanité enfant, soumise à la volonté des autres. Mais il n’empêche que cette liberté de principe et cette doctrine de l’action n’est pas antinomique avec un certain christianisme. En effet, dire qu’avec ou sans Dieu cela ne change rien est peut-être provocateur, mais que l’on soit croyant ou non, la vérité est que c’est à chacun d’agir et de faire advenir ce que le Christ appelle le royaume de Dieu et qu’un sartrien appelle une communauté humaine.
Comment faire alliance sinon entre hommes libres ? Considérer les êtres humains libres, quels que soient leurs buts, c’est croire qu’une alliance est toujours possible entre eux, à condition qu’ils se portent hors d’eux-mêmes - le délaissement sartrien - et qu’ils choisissent d’aller vers les autres. Nous l’avons vu : l’humanisme est un mythe basé sur la puissance de certains hommes sur le monde. Mais le christianisme a peut-être autre chose à apporter qu’une pensée où l’homme serait meilleur dès lors qu’il est chrétien. Peut-être pourrions-nous sortir de cette pensée hiérarchique qui cherche qui est plus humain que l’autre et nous demander quel humain la foi nous montre-t-elle en la personne de Jésus ? Peut-être que les véritables disciples du Christ, pourraient se reconnaître en un homme qui, devant le désir de puissance qui l’anime et le tente, choisit de rester à l’écoute d’une parole divine qui lui rappelle qu’il est humain. Peut-être que notre véritable humanité est figurée par cet homme au milieu du désert, méditant ses choix, entouré des anges et des bêtes sauvages.
Cette humanité, entre la transcendance des anges et la férocité des bêtes, naît comme ce petit enfant dont parle le prophète Ésaïe. Il naît dans le bruit des bottes et près des manteaux roulés dans le sang. Il naît comme tout humain dans la fragilité d’une promesse que ceux qui l’accueillent ne pourront peut-être pas tenir. Promesse de paix, de justice et d’équité. Cet enfant a tout à inventer, tout à vivre. C’est cet enfant que nous nous avons tous été avant que d’être hommes, comme le dit Descartes qui fonde le véritable universalisme de l'humanisme. Non pas qu’il faille infantiliser les autres pour faire alliance avec eux, mais se rappeler que chacun a été un enfant et qu’il est comme tout être humain entre naissance et mort. Les témoins de la Bible usent à plusieurs endroits de l’image de l’enfant pour nous faire toucher du doigt notre humanité. Une vie donnée où tout est à faire. Le Dieu de Jésus Christ se soucie de l’homme, le libérant ainsi de lui-même, comme dans un délaissement sartrien. L’être humain peut, dans la grâce d’un Dieu qui se soucie de lui, faire alliance avec les autres en allant hors de lui-même vers eux pour reconstruire sans cesse la communauté des humains.
AMEN.
Musique
Psaume : Psautier Français n°107 « Louez Dieu pour sa grâce », strophes 1 à 4 [cliquer ici]
Annonces
Offrande
Musique
Prière d’intercession
Prière du Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Bénédiction
Chant spontané : « Bénis ô Dieu nos routes » [cliquer ici]
Sortie
Musique
Paroles des chants du dimanche 13 août 2023
Psaume : Psautier Français n°138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3
Strophe 1
|
Strophe 2
|
Cantique : Louange et Prière n°178 « Qu’aujourd’hui toute la terre », Strophes 1, 2 et 6
1 - Qu’aujourd’hui toute la terre
|
|
Psaume : Psautier Français n°107 « Louez Dieu pour sa grâce », strophes 1 à 4
Strophe 1
|
Strophe 3
|
Paroles des répons du temps de l'Église
Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)
Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.
Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)
Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.
Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)
J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.
Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)
Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais,
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !
Après la confession de foi Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)
Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)
Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Lecture de la Bible
Livre d'Ésaïe, chapitre 9, versets 1 à 6
1 Le peuple qui marche dans les ténèbres
Voit une grande lumière ;
Sur ceux qui habitent le pays de l'ombre de la mort
Une lumière resplendit.
2 Tu rends la nation nombreuse,
Tu lui dispenses la joie.
Elle se réjouit devant toi de la joie des moissons,
Comme on pousse des cris d'allégresse au partage du butin.
3 Car le joug qui pesait sur elle, Le bâton qui frappait son dos,
La massue de celui qui l'opprime,
Tu les brises comme à la journée de Madian.
4 Car toute chaussure qu'on porte dans la mêlée,
Et tout manteau roulé dans le sang
Seront livrés aux flammes,
Pour être dévorés par le feu.
5 Car un enfant nous est né,
Un fils nous est donné,
Et la souveraineté (reposera) sur son épaule ;
On l'appellera Admirable,
Conseiller, Dieu puissant,
Père éternel, Prince de la paix.
6 Renforcer la souveraineté
Et donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume,
L'affermir et le soutenir par le droit et par la justice
Dès maintenant et à toujours ;
Voilà ce que fera le zèle de l'Éternel des armées.
Vidéo du culte entier
Audio
Écouter la prédication (Télécharger au format MP3)
Écouter le culte entier (Télécharger au format MP3)