La paix du Christ

Jean 20:19-23

Culte du 11 avril 2021
Prédication de Agnès Adeline-Schaeffer

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

Dimanche 11 avril 2021
(Assemblées générales de l'Association cultuelle et de l'Entraide)
« La paix du Christ »


Culte présidé par les pasteures Agnès Adeline-Schaeffer et Béatrice Cléro-Mazire
Prédication par la pasteure Agnès Adeline-Schaeffer
 
Musique : David Cassan, organiste co-titulaire

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Orgue

Salutation
La grâce et la paix vous sont données
de la part de Dieu qui est, qui était et qui vient
et de Jésus-Christ, son fils notre Sauveur.

Accueil
Bienvenue à toutes et à tous pour ce temps de culte. Nous sommes réunis aujourd’hui en assemblée générale, toujours un moment fort pour notre vie d’Église.
Église réunie en AG, moment fort pour la vie d’église.
Les églises de la Réforme ont la chance de pouvoir voter les projets et les décisions des conseils presbytéraux qu’ils ont élus, pour mener à bien l’Église dans sa vocation, sa mission, l’AG est l’expression incarnée de notre désir d’aider à la venue du royaume de Dieu dans ce monde.
A celles et ceux qui sont présents dans cette assemblée, et qui voudraient rester pour cette assemblée générale, même s’ils ne sont pas encore membres électeurs, vous êtes tous les bienvenus.
A celles et ceux qui sont derrière leur écran pour suivre ce culte ce matin, vous constaterez que le culte est un peu plus court aujourd’hui.
L’Église du Christ c’est nous tous !

Louange 
Nous te louons, nous te rendons grâces, ô Dieu,
De nous avoir créés si différents les uns des autres.
Nos visages ont toutes les couleurs, et ta lumière passe sur leur variété.
Nous te remercions de nous avoir donné plusieurs langages.
Tu multiplies ainsi dans l’expression de l’homme, la recherche de ton visage.
Nous te louons, ô Dieu,
car tu nous as donné de nous découvrir les uns les autres
et de connaître la joie de la rencontre. (François Chagneau

Psaume chanté : Psautier Français n°92, strophes 1, 2, 3, 4 « Oh que c'est chose belle »

Loi
Lorsque l’apôtre Paul écrit sa lettre aux Philippiens, il est en prison.
Il exhorte les chrétiens à vivre selon l’Évangile avec ces mots :

S’il y a donc un appel en Christ, un encouragement dans l’amour, une communion dans l’Esprit, un élan d’affection et de compassion, alors comblez ma joie en vivant en plein accord. Ayez un même amour, un même cœur ; recherchez l’unité ; ne faites rien par rivalité, rien par vaine gloire, mais avec humilité, considérez les autres comme supérieurs à vous. Que chacun ne regarde pas à soi seulement, mais aussi aux autres. Comportez-vous ainsi entre vous comme on le fait en Jésus-Christ. (Philippiens 2:1-5).

Confession du péché
Dieu notre Père, nous t’en prions,
Délivre-nous, apprends-nous à nous tourner vers toi,
et à nous mettre patiemment à l’écoute de ta foi.
Que l’amour et la vie de ton fils Jésus-Christ renouvelle notre cœur
et transforme notre vie. Amen.

Pardon
Si par son humilité, Jésus est sauveur,
s’il est dépouillé pour devenir serviteur,
C’est pour nous montrer que son pardon est plus fort que nos oublis,
nos fautes, nos ténèbres et nos morts.
En Jésus-Christ, Dieu nous fait grâce !

Chantons notre reconnaissance !

Répons (liturgie de Pâques) : Mon Rédempteur est vivant (L&P n°149, str.1).
Mon Rédempteur est vivant,
C’est en lui seul que l’espère.
La mort le tenait gisant
Dans l’étreinte de la terre.
Mais Dieu reste le plus fort,Jésus a vaincu la mort.

Prière
Mon Dieu, ouvre notre esprit à l’intelligence de ta Parole.
Et que notre cœur demeure brûlant tandis que tu nous parles.
Comme la pluie féconde la terre et fait germer la semence,
Que ta Parole, Mon Dieu, accomplisse au cœur de notre vie,
Sa mission, ta volonté
Qu’elle féconde notre vie et lui permette de porter des fruits
Que ta Parole soit la vérité de notre existence,
La lampe de nos pas. Amen.

Lecture biblique : Jean chapitre 20, versets 19-23 « La paix du Christ » 
 

Prédication (15 mn) : La paix du Christ

Amis, frères et sœurs,
La paix soit avec vous !
Mais de quelle paix parle le ressuscité ?
Est-ce la paix de la tranquillité ou celle de la justice ?
On peut être en paix dans la facilité en acceptant des situations inacceptables, en faisant des compromis jusqu’à la compromission, ou en évitant tout engagement pour ne pas risquer de se salir les mains et être, quoiqu’il arrive, exempté de toute responsabilité.
Dans le livre du prophète Zacharie, au début du premier chapitre, le prophète a une vision de cavaliers qui ont parcouru la terre et lui disent : « Nous avons parcouru la terre et voici que toute la terre est tranquille et en repos ». Et l’ange du Seigneur étrangement, demande : « Seigneur Tout-puissant, jusqu’à quand tarderas-tu à prendre en pitié Jérusalem et les villes de Juda ? » (Za 1:11-12). Tout semblait paisible à première vue, mais si on approfondissait ce qu’il se vivait sur le terrain, alors rien n’était harmonieux. La bataille pouvait, certes, être remportée, mais au fond, les conflits demeuraient en l’état. Parce que la paix peut être inique, quand un peuple est sous la domination d’un autre. Chacun peut être dans un certain calme, mais personne n’est libre et le sort de chacun n’est pas juste. Parfois la paix ressemble à une chape de plomb, comme au temps de Jésus, où la « pax romana », ou la paix romaine, étouffait bon nombre de rébellions, mais les habitants de l’empire ne devaient pas vraiment se sentir en paix. Parce que si la paix est ce qui est bien par rapport au mal, alors il ne peut pas y avoir de paix de la part de ceux qui oppriment les autres. Le prophète Esaïe dit simplement : « Il n’y a pas de paix pour les méchants ». (Es 48:22). Il n’y a pas non plus de paix pour les orgueilleux ni pour les arrogants, et cette remarque traverse, comme une mise en garde récurrente, un très grand nombre de passages du livre des psaumes et celui des proverbes : « Les humbles posséderont la terre et goûteront les délices d’une paix insondable. » (Ps 37:11 et Pr 3:2).
La paix n’est donc pas l’absence de conflit. Elle nécessite parfois de voir éclater au grand jour des oppositions très nettes entre plusieurs options, plusieurs convictions, plusieurs visions contraires, tel que nous pouvons le lire dans l’Évangile de Matthieu, qui rapportent ces paroles de Jésus : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre, je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive » (Mt 10/34). En agissant de façon véridique, en étant un homme de parole, le Christ révèle les failles, les mensonges, les facilités de chacun, et c’est en apportant cette lucidité qu’il peut proposer à tous un autre chemin, et une autre sorte de paix, celle qui est le résultat lorsque la vérité et l’amour se rencontrent, comme le chante si profondément le psalmiste, (Ps 85:11).

Alors, de quelle paix parle le ressuscité ?
Si l’on entend la paix comme le temps opposé à la guerre, où il y aurait inévitablement des gagnants et des perdants, alors, la paix du Christ, c’est autre chose.
La paix du Christ n’est pas la paix de la victoire sur l’autre, elle n’est pas celle du vainqueur qui l’emporte sur le vaincu. Jésus ne gagne rien dans son combat pour la vérité et il ne désire pas faire de l’autre un perdant. Sa mort et sa résurrection sortent des catégories de la rétribution. Jésus n’a rien à perdre qui lui appartienne, il met sa propre vie dans la balance, et sa vie, c’est celle que Dieu lui a donnée. En donnant sa vie, il la sauve.
D’ailleurs, un peu plus loin, dans ce même passage de l’Évangile de Matthieu, Jésus dit encore : « Celui qui trouvera sa vie la perdra et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera ». (Mt 10:39). Jésus a trouvé le sens de sa vie dans la foi en son Dieu et c’est par la foi qu’il engage sa vie tout entière et sans condition, pour le monde.
Alors, quand le ressuscité dit aux disciples au soir de cette journée qui est encore celle du deuil pour les disciples : « La paix soit avec vous », il s’agit plutôt d’une paix liée au salut, au bien-être de l’existence quotidienne, déjà incluse initialement dans ce mot hébreu de « Shalom », qui contient cette harmonie, cet équilibre de l’homme avec ce qui l’entoure, avec la nature, avec les autres, avec lui-même, avec Dieu. La paix dont parle le ressuscité, a plutôt quelque chose à voir avec la guérison des blessures qu’elles soient morales ou physiques. Il parle d’une paix liée à la restauration de toute la personne dans son intégrité, de celle qui permet la réintégration dans le milieu social et religieux. De la même façon qu’il disait à la femme hémorragique : « Ma fille, ta foi t’a sauvée, vas en paix et sois guérie de ton mal (Marc 5:34).

Ou encore : « Ta foi t’a sauvée, va en paix, » quand il s’adressait à la femme pécheresse pour lui pardonner ses péchés. (Luc 7:50). Cette paix avait été annoncée, et promise quelques jours auparavant, lorsqu’il disait déjà à ses disciples, avant de les quitter : « Je vous donne la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je la donne. (Jean 14:27). « Votre tristesse sera changée en joie, leur disait-il encore, je vous ai dit cela pour qu’en moi, vous ayez la paix. » (Jean 16:33). Ce soir-là, les disciples sont au bénéfice de cette promesse. Ceci dit, les disciples devraient être attentifs à cette paix particulière que Jésus ressuscité leur donne. Le plus troublant est la façon dont le ressuscité s’y prend. Il leur montre ses mains et son côté. Il leur montre ses cicatrices. C’est bien le crucifié qui est au milieu d’eux, Il est là malgré l’horreur de la croix, malgré la mort, malgré l’injustice subie, vécue, rappelant la souffrance et la mort, mais la paix qu’il leur apporte les rend joyeux. La paix que propose le ressuscité est au-delà de tout cela, et cette paix est au milieu d’eux. Tout le mal que les hommes ont pu faire, ou pourront faire encore, est repris ici par le ressuscité, mais ce mal est, en même temps, déjà dépassé, sauvé. La paix que donne le ressuscité est lié au salut, à cette restauration intérieure pour chaque disciple, à qui il n’est fait aucun reproche. Aucune parole culpabilisante n’est prononcée. Aucune allusion, aucune critique d’un quelconque abandon, d’un certain reniement, ou d’une certaine trahison n’est faite. Mais à la place, ils reçoivent un envoi en mission précédé d’une nouvelle exhortation à recevoir la paix. La paix reçue de Jésus ressuscité est bien plus qu’un apaisement. Elle implique la rémission des péchés, elle implique la réconciliation avec Dieu qui trouve son fondement dans le don de sa vie que Jésus a fait, comme suprême témoignage de sa propre foi. Mais aujourd’hui, Jésus ressuscité fait passer ses disciples de la crainte à la joie, et du trouble à la paix, afin qu’à leur tour, ils passent de la sécurité des portes fermées de leur maison, à l’audace de la proclamation de la bonne nouvelle du salut. Il leur dit donc de nouveau : « La paix soit avec vous !  Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » (Jean 20:21). Cette parole actualise l’envoi en mission, déjà évoquée plusieurs fois dans le discours d’adieu, avec ce parallélisme si cher à l’écriture de Jean l’évangéliste : comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie, qui finalement marque beaucoup plus qu’une simple comparaison, puisqu’il symbolise ici une participation effective à la vie que Jésus reçoit du Père, à son amour, à sa mission. C’est aux disciples de prendre le relais de leur Maître, et de prolonger ainsi sa mission. Ce sont donc des hommes mandatés qui vont apporter ce salut au monde. Ce seront à eux de transmettre au monde la paix qu’ils reçoivent du ressuscité.

Mais les disciples ne sont pas seulement mandatés, ils sont également « équipés » : « Et ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint ». Cette façon de procéder est tout à fait particulière à l’Évangile de Jean, pour ne pas dire une originalité de cet évangile. Ce verbe, « souffler », fait allusion au souffle de Dieu dans le récit de la création du tout début du monde, ce souffle qui donne la vie, qui régénère, ce souffle lié au don de l’Esprit, à Pentecôte dans quelques temps. Mais ici dans cet évangile, il n’y a pas de chronologie respectée. Tout est concentré dans cette apparition de Pâques. Ce souffle pousse les disciples vers la nouveauté. A leur tour, ils sont envoyés et le ressuscité leur dit en quelque sorte : vous êtes garants de l’Esprit Saint que vous recevez. Jésus ressuscité passe le relais à ses disciples. Désormais, c’est à eux d’exercer le salut, d’apporter cette restauration dont il est lui-même le signe. C’est à leur tour d’incarner le salut de Dieu, de la même manière que Jésus l’a fait. L’envoi en mission est lié au fait que c’est bien cette paix que le ressuscité leur donne, qu’ils doivent désormais apporter au monde. C’est le souffle qu’ils reçoivent du ressuscité qui les mandatent pour cette mission. Mais voilà qu’arrive ce verset qui, tout de même pose problème, il faut le dire ! « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus ». (v.23). Que faut-il donc comprendre ? Que les disciples vont pouvoir juger et sanctionner à la place de Dieu ? et que dans ce cas, ils pourront remettre les péchés à qui ils voudront, ou condamner ceux qu’ils voudront, à commencer sans doute par ceux qui pourraient les gêner ? Jésus ressuscité confère-t-il à ses disciples une notion de toute puissance ? Ou alors, ne faudrait-il entendre cette exhortation plutôt comme un avertissement qui invite à la prudence ? Car cet envoi en mission est la conséquence de la réception de l’Esprit Saint. Les disciples, totalement imprégnés de ce souffle deviennent les porteurs de la paix de Dieu et deviennent ainsi responsables de la parole de grâce de Jésus-Christ, parole de pardon, aussi, paroles de restauration, paroles. On va attendre d’eux la parole ou le geste, peut-être même les deux à la fois qui rendra l’autre à la vie. On les attend bien comme apôtres de la paix du Christ ; comme témoins de ce oui inconditionnel de Dieu pour tout homme. Et cet accueil inconditionnel, passera par un amour incarné, qui engage, qui appelle non seulement à la responsabilité mais au discernement. Les disciples ne sont pas envoyés comme des juges impitoyables, mais équipés de ce souffle pour lutter contre les injustices, toutes sortes de discrimination, lutter contre les erreurs, lever les préjugés, libérer de la culpabilité, faire intelligemment la part des choses, en mettant leurs pas dans ceux de Jésus-Christ, qui a ouvert la route. Et si jamais ils retiennent les fautes, alors ils font obstacles à la grâce même de Dieu, inaugurée dans le Christ, alors qu’ils en sont les premiers bénéficiaires.

Alors, amis, frères et sœurs, la paix soit avec vous.
Voilà notre programme en ce jour d’assemblée générale, où nous sommes réunis pour construire l’incarnation de la paix de Dieu, en église, en décidant ensemble du choix de la voie à suivre pour annoncer cette paix au monde, cette paix qui n’est pas une paix de tranquillité où l’on se laverait les mains, à la manière d’un Ponce Pilate, sans prendre nos responsabilités, alors que nous sommes bel et bien une église dans le monde, et non par hors du monde. Les assemblées générales apparaissent souvent comme un temps rébarbatif de la vie ecclésiale. Parce que c’est le moment où les conseillers presbytéraux endossent la casquette d’administrateurs, mais c’est vrai qu’ils en ont reçu le mandat lors d’une autre assemblée générale, et qu’ils ont été envoyés à leur tour, équipés par l’imposition des mains, bénédiction et symbole de l’Esprit saint, donnée et reçue de la part de leurs frères et sœurs dans la foi, lors de leur reconnaissance de ministère. Le conseil presbytéral est le gouvernement de l’église locale. En travaillant à l’instauration d’une justice, en dénonçant peut-être des mauvais fonctionnements, ou des fonctionnements caducs, il en fait une vraie question spirituelle, et pas simplement matérielle, qui rejoint une annonce de l’Évangile, tout en rendant crédible dans son témoignage, comme dans son fonctionnement, l’institution dans laquelle se fait cette annonce, à l’intérieur comme à l’extérieur. Toutefois, ne nous méprenons pas. Cette responsabilité d’annoncer la paix de Dieu au monde ne relève pas que des membres du conseil presbytéral. Elle est la mission de toute personne qui un jour, d’une manière ou d’une autre, a dit un oui personnel au Dieu de Jésus-Christ, en ce qui nous concerne. Et même si cela se produit aujourd’hui, dans une actualité brûlante et dans un contexte sanitaire on ne peut plus difficile, dans lesquels il faut continuer de construire cette paix, n’oublions pas que le souffle de l’Esprit nous anime et nous équipe, en nous donnant tout ce dont nous avons besoin pour être à la fois les dépositaires et les témoins de cette paix. Alors, pour aujourd’hui, comme hier, mais aussi pour demain, que la paix du Christ soit avec vous, soit sur vous, soit sur nous tous. Amen.


Orgue

Annonces, Offrande 
Orgue pendant l’offrande

Prière d’intercession

Notre Dieu et notre Père, rassemblés en Toi, divers comme nous le sommes, nous t’adressons notre prière.
Merci pour ton amour qui nous a appelés avant même que nous le sachions et qui nous a conduits jusqu’à aujourd’hui.
Merci pour la joie que tu nous donnes de pouvoir répondre à ton amour, et que cette réponse soit offerte à toute personne.
Père, nous te prions pour chacun et chacune de nous, ici présent :
Guide-nous dans notre vocation.
Montre-nous la route à suivre et donne-nous la force qui nous manque lorsque nous hésitons.
Nous te prions pour celles et ceux qui n’ont pas pu se joindre à nous, aujourd’hui, quelle que soit la raison. Bénis-les là où ils sont et dans ce qu’ils font.
Dieu notre Père, nous te prions pour l’Église universelle, à travers le monde.
Rappelle-nous qu’aucune dénomination ne peut prétendre délimiter l’amour de Jésus-Christ.
Rappelle-nous que nous sommes appelés sans cesse à travailler ensemble et dans l’amour réciproque à l’annonce de l’Évangile.
Nous te prions pour la paix dans notre monde. Rends-nous persévérants là où nous sommes, à travailler, nous aussi, pour la paix.

Et c’est dans cette confiance renouvelée que nous te disons :

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux.
Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
Mais délivre-nous du mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
Pour les siècles des siècles. Amen.

Bénédiction
Dieu nous bénit et nous garde.
Il nous accorde sa grâce.
Il tourne sa face vers nous et nous donne la paix.
Amen.

Répons (liturgie de Pâques) : « Ô Seigneur tu nous as fait voir » (Ps n°68 str.5)
Ô Seigneur tu nous as fait voir
Et ton amour et ton pouvoir,
Dans maintes délivrances
Fais-nous voir encore aujourd’hui,
L’œuvre que ton amour construit,
Et quelle est ta puissance.
Toute la terre et tous les cieux
Ensemble tournés vers leur Dieu
Célèbrent sa présence.
A toi qui fais notre bonheur,
A toi grand Dieu soit tout honneur
Force et magnificence.

Orgue

Lecture de la Bible

Évangile de Jean, chapitre 20, versets 19 à 23

19  Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu'ils avaient des Juifs. Jésus vint, se présenta au milieu d'eux, et leur dit : La paix soit avec vous !
20  Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent dans la joie en voyant le Seigneur.
21  Jésus leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie.
22  Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint Esprit.
23  Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.

Vidéo du culte entier

Audio

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