La fosse aux lions : un usage mythique de l’histoire

Daniel 6:2-2

Culte du 17 mars 2019
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Peut-on tirer des leçons de l’histoire ?

Cette question semble bien étrange quand on vient d’entendre le récit miraculeux de Daniel qui sort indemne d’une fosse remplie de lions sans doute affamés. Pourtant la question se pose en lisant ce livre de Daniel si difficile à classer et à dater. Le chapitre six du livre de Daniel nous parle d’un roi : Darius le Mède, qui n’est répertorié dans aucune chronique connue de l’histoire d’Israël. Comme on spécifie qu’il est du peuple Mède, il ne peut être confondu avec Darius Ier, le roi des Perses. Les Perses ayant supplanté les Mèdes, on ne voit pas comment on pourrait confondre deux souverains de deux empires antagonistes.

Pour tout dire, le livre de Daniel brouille les rôles et les dates. Dans le même livre, Daniel est un Juif exilé à Babylone, et un Juif sous l’autorité d’un Mède. Le livre lui-même parle, dans une vision qui suit l’épisode de la fosse aux lions, de quatre empires : l’empire babylonien, symbolisé par un lion ailé, l’empire perse, symbolisé par un ours, l’empire grec symbolisé par le léopard à quatre têtes, et l’empire romain, qui est symbolisé par une bête étrange avec dix cornes et des jambes composées de fer et d’argile.

Tous ces symboles racontent la façon dont l’auteur du livre relit l’histoire des grands empires qui furent en contact avec Israël. Par exemple, l’empire grec est symbolisé de cette façon par le léopard à quatre têtes, à cause de la vitesse avec laquelle Alexandre le Grand a conquis ses territoires, et à cause des quatre successeurs qui se sont partagé l’empire après sa mort. Tous ces symboles, aussi parlants soient-ils, sont rapprochés de façon tout à fait anachronique. Sans se soucier des datations ni de l’histoire chronologique, le livre de Daniel comprime le temps et nous emmène dans une histoire mythique qui permet de développer un message à des lecteurs qui sont dans l’adversité.

Ainsi, le livre de Daniel a dû être rédigé dans le courant du IIème siècle avant Jésus Christ et parle donc de l’histoire de l’empire grec, mais il fait référence à une histoire politique qui remonte plutôt au 6ème siècle avant Jésus Christ en plaçant Daniel dans la situation d’un exilé à Babylone.

Le nom même de Daniel est à rapprocher d’un nom de personnage ancien comme celui de Job ou de Noé, et on trouve dans le livre d’Ezéchiel un certain Danel, qui est présenté comme un sage et comme un intercesseur.
On retrouve même ce Danel dans une légende de la cité d’Ougarit au deuxième millénaire avant notre ère. Il s’agit donc d’une figure de sage. Ainsi, Daniel obéit-il au schéma mythique de l’Israélite exilé chez son ennemi mais qui va monter au sommet du royaume qui le détient pourtant prisonnier. Tel Moïse, qui converse d’égal à égal avec Pharaon, ou tel Joseph qui est une sorte de premier ministre quand ses frères le retrouvent en Égypte, Daniel est lui aussi un homme de cour très bien installé dans le pays de son exil, sans doute à cause de sa sagesse. Daniel est tellement ami avec le roi Darius, que le roi pleure en le voyant condamné à cause d’un complot. On a l’impression que Darius le Mède est un roi qui répond à un autre schéma mythique qui est celui de l’oppresseur salvateur.

Dans l’histoire d’Israël, le roi qui délivre le peuple des griffes de Babylone, c’est Cyrus le grand. Ce roi perse, qui n’a pas la même politique de déportation que les rois babyloniens, va laisser les exilés rentrer dans leur pays. Il va donc être considéré dans le récit mythique de l’histoire d’Israël comme un sauveur qui, en envahissant Babylone, a délivré les Israélites retenus là contre leur gré. L’histoire réelle ne s’est peut-être pas passée d’une façon aussi simple, mais il n’en reste pas moins que, dans plusieurs livres prophétiques, comme celui d’Esaïe, par exemple, cette figure du sauveur va apparaître en référence à Cyrus. Derrière le roi Darius le Mède, apparaît donc l’ombre du roi Cyrus. Dans le récit, Darius le Mède est tellement acquis à la cause des Juifs exilés dans son royaume, qu’il va jusqu’à faire cette confession de foi : Je donne l’ordre que, dans toute l’étendue de mon royaume, on ait de la crainte et du respect devant le Dieu de Daniel. Car il est le Dieu vivant et il subsiste toujours.

Le livre de Daniel est donc une énigme car il est difficile à situer dans le temps, et son héros est hors du temps. Nous avons là tous les ingrédients pour créer une histoire mythique. La question la plus pertinente en lisant ce texte n’est pas, (comme des catéchumènes le croyaient quand nous avons abordé la question de la véracité des textes bibliques) : est-ce que ce texte est vrai ? ou : est-ce que ce texte est historique ?, mais plutôt : quelle relation le texte fait-il entre différents mythes pour nous dire sa vérité ? Le livre de Daniel est un véritable tissu mythique qui utilise plusieurs évènements historiques ou légendaires, pour donner à penser l’identité d’un peuple.

Les larmes du roi Darius le Mède, la véhémence de sa confession de foi, la noirceur des intentions des comploteurs politiques comparée à la fidélité de Daniel à son Dieu et à son appartenance religieuse, ont de quoi nous émouvoir et nous faire prendre parti immédiatement pour Daniel contre ses adversaires, quitte à les voir dévorés par les lions, sans que cela n’émeuve personne. Il y a ici une dimension affective très forte que les anthropologues ont su discerner dans leurs études de mythes, et qu’ils ont repérée comme une dimension constante de l’histoire mythique dont les peuples se dotent pour se construire. Il n’est pas indifférent non plus que le récit de Daniel dans la fosse aux lions soulève un problème politique : Daniel est aux prises avec une jalousie d’autres dignitaires qui lui disputent la place et vont s’en prendre à ce qu’il a de plus précieux mais aussi de plus problématique dans un système où le roi est élevé au rang de Dieu : sa religion.

Sans doute est-ce dans les idéologies politiques que l’on trouve le plus clairement l’utilisation mythique de récits historiques. Les faits historiques alors se condensent pour devenir des mythes utiles comme représentations ou comme schémas pour penser d’autres faits présents qui n’ont a priori rien à voir avec les premiers. C’est ce que Claude Lévi-Strauss explique très bien dans son Anthropologie structurale : « Rien ne ressemble plus à la pensée mythique que l'idéologie politique. Dans nos sociétés contemporaines, peut-être celle-ci a-t-elle seulement remplacé celle-là. Or, que fait l'historien quand il évoque la Révolution française? Il se réfère à une suite d'événements passés, dont les conséquences lointaines se font sans doute encore sentir à travers toute une série, non-réversible, d'événements intermédiaires.

Mais, pour l'homme politique et pour ceux qui l'écoutent, la Révolution française est une réalité d'un autre ordre ; séquence d'événements passés, mais aussi schème doué d'une efficacité permanente, permettant d'interpréter la structure sociale de la France actuelle, les antagonismes qui s'y manifestent et d'entrevoir les linéaments de l'évolution future. Ainsi s'exprime Michelet, penseur politique en même temps qu'historien : « Ce jour-là, tout était possible... L'avenir fut présent... c'est-à-dire, plus de temps, un éclair de l’éternité.» Certes, Lévi-Strauss parle d’un usage mythique de l’histoire à l’époque contemporaine : nous cherchons, à présent, nos mythes dans l’histoire. Mais on voit que cet usage et que cette recherche ne concernent pas que les contemporains. Le cas de Daniel, repris quatre siècles après les événements censés s’être passés, montre bien que le schéma mythique fonctionne de même dans ce livre de la Bible et qu’il nous donne, en tout cas, de précieuses indications pour le lire.

Alors, à travers tout ce tissu mythique, que cherche à dire à son peuple, l’auteur du livre de Daniel ? Veut-il tirer des leçons de l’histoire ? Et si oui, lesquelles ? Dans ce retournement de situation miraculeux, d’un condamné à mort sauvé par la même foi qui l’avait fait condamner, l’histoire de Daniel nous parle du problème récurrent pour le royaume d’Israël à toutes les époques : la tolérance religieuse. Et au deuxième siècle avant Jésus Christ, quand la version grecque de ce livre est écrite, les Juifs de Judée, s’ils n’ont toujours pas d’autonomie politique, puisqu’ils sont aux prises avec une domination grecque, cette fois, sont dans une relative liberté de culte, jusqu’à ce qu’Antiochus IV déclenche une révolte en voulant imposer des coutumes hellénistiques aux juifs. Mais par la suite, après la révolte des Maccabées, les Juifs de Palestine connaîtront encore des époques de grande liberté de culte malgré la présence sur leur sol d’envahisseurs grecs ou romains.

Alors, est-ce de l’histoire de cette tolérance religieuse toujours retrouvée malgré les invasions successives, que le livre de Daniel veut tirer une espérance ? Est-ce cette histoire de résilience répétée qui lui permet d’être aussi optimiste et de montrer un roi ennemi et païen se ranger du côté de l’exilé et se convertir au Dieu d’Israël ? Peut-être les lecteurs à qui s’adresse le livre sont-ils en mal d’espérance pour leur liberté et leur avenir. En tout cas, le livre de Daniel va créer un mythe du sauveur qui aura une belle postérité et qui intéresse tout le Nouveau Testament, car c’est dans ce livre qu’il sera question du Fils de l’homme, appellation donnée à Jésus dans les Évangiles et reprise jusque dans l’Apocalypse. Sans doute, l’histoire ne peut se répéter, et elle ne peut nous apprendre que ce qui s’est passé dans les temps qui nous ont précédés.

Mais les récits mythiques qu’elle génère sont de nature à interroger notre affectivité et notre compréhension de nous-mêmes. Qui dites-vous que je suis ? demandera Jésus dans l’Évangile. Cette question du récit individuel ou collectif créé à partir de la relecture mythique de l’histoire a de quoi nous apprendre beaucoup. Non pas directement, non pas dans la réédition des évènements qui se sont passés naguère, mais dans la façon dont on se sert du passé comme d’une langue pour écrire un récit idéologique. Sans doute certains disciples auraient répondu à la question de Jésus : « tu es le Fils de l’homme », en référence au sauveur apocalyptique dont parle le livre de Daniel, alors que d’autres, auraient répondu : « tu es le Fils de Dieu », en référence à la figure du croyant dont parle toutes les religions antiques. Historiquement, il y a plus de chance que Jésus soit le fils de son père, mais cela n’est pas important. ce qui compte, c’est la représentation qu’il se fait de lui-même et celle qui est faite de lui.

Ainsi, si l’histoire ne se réitère jamais, car toutes les circonstances changent sans cesse, les mythes qui sont inventés pour raconter l’histoire, et qui font comme s’ils empruntaient à l’histoire des faits avérés, sont, eux, très instructifs et peuvent nous apprendre beaucoup des idéologies qui traversent notre époque. Si un pouvoir politique inquiète, c’est plus par les mythes qu’il utilise et qu’il recycle que par les circonstances dans lesquels il semble développer son action. En ce moment, par exemple, nous entendons beaucoup parler des années trente comme paradigme pour comprendre les mutations politiques que nous traversons et la montée de courants populistes. Certains invoquent les circonstances, la crise économique, et d’autres éléments factuels, pour prédire une réédition de mouvements fascistes en Europe.

Mais ce ne sont pas les évènements qui sont à regarder pour les comparer avec le passé et en tirer les conséquences qui s’imposent : ce sont les mythes qui sont créés à partir du passé et de quelle façon on utilise l’histoire pour créer un catalyseur de forces émotionnelles propre à mener tout un peuple. Ce que nous apprend le livre de Daniel avec l’histoire de la fosse aux lions, ce n’est pas qu’il faut croire au miracle, mais qu’il faut lire le miracle comme un langage pour dire les aspirations, les espoirs, les craintes de tout un peuple qui se regarde vivre. Sans doute ce Daniel n’a-t-il jamais existé, sans doute Darius le roi Mède n’a lui non plus jamais existé. Mais ces deux personnages ont une réalité plus forte et plus profonde que bien d’autres personnages historiques avérés dans les chroniques historiques des grands empires. Ils ont l’épaisseur du tissu mythique qui les constitue.

Ces personnages portent en eux la lutte ancestrale d’un petit peuple pour exister avec sa foi et ses traditions au milieu de géants toujours prêts à les engloutir. Ils créent un récit national. La force d’une telle existence, jusque-là a fait ses preuves, puisque le petit peuple est aujourd’hui encore debout et vivant alors que, cent fois, on a prédit ou craint son anéantissement. Ainsi, peut-être l’histoire ne peut-elle nous apprendre que ce que les mythes qu’elle génère ont à nous apprendre. Mais la foi, elle, celle que l’imagination suscite, celle qui croit qu’elle peut soulever des montagnes, celle qui croit qu’elle sauve le condamné dans la fosse aux lion, cette foi dans la force de la parole, a beaucoup à nous apprendre ; négliger sa force serait une erreur.

C’est sans doute ce que les enfants d’Israël avaient compris en confessant un Dieu qui crée en parlant et que les chrétiens ont repris en confessant un Fils de Dieu qui est le Verbe. Alors, oui, les récits bibliques sont vrais, même s’ils ne sont pas tous historiques. Ils sont vrais comme une parole, comme le Verbe qui nous raconte et qui nous crée.

Amen

Lecture de la Bible

Daniel 6/2-29
2 Darius trouva bon d'établir sur le royaume cent-vingt satrapes qui devaient être (répartis) dans tout le royaume.
3 Il mit à leur tête trois chefs — l'un d'entre eux était Daniel — à qui ces satrapes devaient rendre compte, afin que le roi ne subisse aucun tort.
4 Daniel lui-même surpassait les chefs et les satrapes, parce qu'il y avait en lui un esprit supérieur ; et le roi pensait à l'établir sur tout le royaume.
5 Alors les chefs et les satrapes cherchèrent un motif pour accuser Daniel en ce qui concernait les affaires du royaume. Mais ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune erreur, parce qu'il était fidèle, et qu'on ne trouvait chez lui ni négligence, ni erreur.
6 Alors ces hommes dirent : Nous ne trouverons aucun motif contre ce Daniel, à moins que nous n'en trouvions un dans la loi de son Dieu.
7 Puis ces chefs et ces satrapes se rendirent tumultueusement auprès du roi et lui parlèrent ainsi : Roi Darius, vis à jamais !
8 Tous les chefs du royaume, les intendants, les satrapes, les conseillers et les gouverneurs sont d'avis que soit publié un édit royal, et que soit mise en vigueur cette interdiction : Quiconque, dans l'espace de trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions.
9 Maintenant, ô roi, confirme l'interdiction et signe le décret, afin qu'il soit irrévocable, selon la loi des Mèdes et des Perses qui ne peut être abrogée.
10 Là-dessus, le roi Darius signa le décret et l'interdiction.
11 Lorsque Daniel sut que le décret était signé, il monta dans sa maison où les fenêtres de la chambre haute étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois par jour il se mettait à genoux, il priait et louait son Dieu, comme il le faisait auparavant.
12 Alors ces hommes entrèrent tumultueusement et trouvèrent Daniel qui suppliait et invoquait son Dieu.
13 Puis ils allèrent trouver le roi et lui parlèrent de l'interdiction royale : N'as-tu pas signé une interdiction portant que quiconque dans l'espace de trente jours adresserait des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, serait jeté dans la fosse aux lion ? Le roi répondit : La chose est certaine, selon la loi des Mèdes et des Perses qui ne peut être abrogée.
14 Ils prirent de nouveau la parole et dirent au roi : Daniel, l'un des déportés de Juda, n'a tenu aucun compte de toi, ô roi, ni de l'interdiction que tu as signée, et il fait sa prière trois fois par jour.
15 Le roi fut très affligé quand il entendit cela ; il prit à cœur de délivrer Daniel, et jusqu'au coucher du soleil, il s'efforça de le délivrer.
16 Mais ces hommes revinrent tumultueusement auprès du roi et dirent au roi : Sache, ô roi, que la loi des Mèdes et des Perses exige que toute interdiction ou tout décret confirmé par le roi soit irrévocable.
17 Alors le roi ordonna d'amener Daniel et de le jeter dans la fosse aux lions. Le roi prit la parole et dit à Daniel : Puisse ton Dieu, que tu sers avec persévérance, te sauver !
18 On apporta une pierre et on la mit sur l'ouverture de la fosse ; le roi la scella de son anneau et de l'anneau de ses grands, afin que rien ne soit changé à l'égard de Daniel.
19 Le roi se rendit ensuite dans son palais ; il passa la nuit à jeun, il ne fit pas venir de concubine auprès de lui, et le sommeil le fuyait.
20 Le roi se leva au point du jour, avec l'aurore, et alla précipitamment à la fosse aux lions.
21 En s'approchant de la fosse, il appela Daniel d'une voix triste. Le roi prit la parole et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec persévérance, a-t-il pu te délivrer des lions ?
22 Et Daniel se mit à parler au roi : Roi, vis à jamais !
23 Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions qui ne m'ont fait aucun mal, parce que j'ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi non plus, ô roi, je n'ai rien fait de mal.
24 Alors le roi eut une grande joie et ordonna de faire retirer Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu'il avait eu foi en son Dieu.
25 Le roi ordonna que ces hommes qui avaient accusé Daniel soient amenés et jetés dans la fosse aux lions, eux, leurs enfants et leurs femmes ; et avant qu'ils soient parvenus au fond de la fosse, les lions se ruèrent sur eux et brisèrent tous leurs os.
26 Après cela, le roi Darius écrivit à tous les peuples, aux nations, aux hommes de toutes langues qui habitaient sur toute la terre : Que la paix soit avec vous en abondance !
27 Je donne l'ordre que, dans toute l'étendue de mon royaume, on ait de la crainte et du respect devant le Dieu de Daniel.
     Car il est le Dieu vivant
     Et il subsiste à jamais !
     Son royaume ne sera jamais détruit.
     Et sa domination durera jusqu'à la fin.
28 C'est lui qui sauve et délivre,
     Qui opère des signes et des prodiges
     Dans les cieux et sur la terre.
     C'est lui qui a sauvé Daniel
     De la griffe des lions.
29 Daniel lui-même prospéra sous le règne de Darius et sous le règne de Cyrus le Perse.

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