La chair de la chaire

Jean 1:14

Culte du 18 juin 2023
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

 18 juin 2023
479ème jour de la guerre en Ukraine

« La chair de la chaire »



Culte présidé par la pasteure Béatrice CLERO-MAZIRE
avec Aurélien Peter, organiste suppléant, à l'orgue

Confirmation de Lison et Baptême de Thaïs

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Orgue

Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus, notre frère.

Accueil

Répons [#Salutation]
 
Louange
Psaume n°145

1 Louange. De David. Je t'exalterai, ô mon Dieu, mon roi! Et je bénirai ton nom à toujours et à perpétuité.
2 Chaque jour je te bénirai, Et je célébrerai ton nom à toujours et à perpétuité.
3 L'Éternel est grand et très digne de louange, Et sa grandeur est insondable.
4 Que chaque génération célèbre tes œuvres, Et publie tes hauts faits!
5 Je dirai la splendeur glorieuse de ta majesté; Je chanterai tes merveilles.
6 On parlera de ta puissance redoutable, Et je raconterai ta grandeur.
7 Qu'on proclame le souvenir de ton immense bonté, Et qu'on célèbre ta justice!
8 L'Éternel est miséricordieux et compatissant, Lent à la colère et plein de bonté.
9 L'Éternel est bon envers tous, Et ses compassions s'étendent sur toutes ses œuvres.
10 Toutes tes œuvres te loueront, ô Éternel! Et tes fidèles te béniront.
11 Ils diront la gloire de ton règne, Et ils proclameront ta puissance,
12 Pour faire connaître aux fils de l'homme ta puissance Et la splendeur glorieuse de ton règne.
13 Ton règne est un règne de tous les siècles, Et ta domination subsiste dans tous les âges.
14 L'Éternel soutient tous ceux qui tombent, Et il redresse tous ceux qui sont courbés.
15 Les yeux de tous espèrent en toi, Et tu leur donnes la nourriture en son temps.
16 Tu ouvres ta main, Et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie.
17 L'Éternel est juste dans toutes ses voies, Et miséricordieux dans toutes ses œuvres.
18 L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, De tous ceux qui l'invoquent avec sincérité;
19 Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, Il entend leur cri et il les sauve.
20 L'Éternel garde tous ceux qui l'aiment, Et il détruit tous les méchants.
21 Que ma bouche publie la louange de l'Éternel, Et que toute chair bénisse son saint nom, A toujours et à perpétuité!

Chantons notre louange :
Psaume : Le Psautier Français n°81, strophes 1 à 5 [cliquer ici]

Volonté de Dieu
« Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.  Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, et à qui frappe, on ouvrira. »  [Matthieu 7 : 7-8]

Répons [cliquer ici]

Repentance :
Prions ensemble

Délivre-moi, Seigneur, de la paresse qui s’agite, déguisée en activité,
de la lâcheté qui accomplit ce qu’on ne demande point, afin d’éluder un sacrifice.
Mais donne-moi l’humilité en qui seule est le repos,
et délivre-moi de l’orgueil qui est le plus lourd fardeau.
Pénètre mon cœur, toute mon âme, de la simplicité de l’amour.
AMEN.

Répons [cliquer ici]

Annonce de la grâce
Quand Jésus fut baptisé par Jean, les cieux s’ouvrirent et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et une voix retentit des cieux : Celui-ci est mon fils bien aimé, en lui j’ai mis ma joie.  Cet amour de Dieu en Jésus Christ est donné à tous.

Répons [cliquer ici]

Liturgie de confirmation

Introduction
Lison , le jour de ton baptême, tu as été déclarée enfant de Dieu.
Aujourd’hui, l’Église  t’offre la possibilité de t’engager plus personnellement sur ce chemin.

Questions à Lison :
Lison, est-ce par une démarche sincère et volontaire que tu confesses ta foi aujourd’hui dans cette église ?
   - OUI
Alors parle en conscience.

« Pour moi, faire ma confirmation signifie reconnaître le baptême et concrétiser l'entrée dans la communauté.
Reconnaître le baptême, oui, car je crois en Dieu. C'est un ami de confiance qui me guide et avec qui je peux facilement me recueillir.
De même pour la communauté : pour moi c'est comme une deuxième famille qui ne te juge pas, qui te tient par la main et qui t’aide avec la foi qu'elle peut aussi t’apporter ».

Imposition des mains

Lison, Dieu renouvelle pour toi cette promesse : Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son fils Jésus-Christ, afin que quiconque croit en lui, ait la vie éternelle. AMEN.

Prière d’action de grâce

Père, nous te disons notre joie et notre reconnaissance pour Lison .
Nous te prions pour eux et pour leurs proches. Nous te remercions pour la fidélité de ton amour. AMEN

Cantique : Louange et Prière n°200 « Seigneur tu m’attends », strophes 1 à 3 [cliquer ici]


Liturgie de baptême

Accueil de Lauriane et Kevin
Lauriane et Kevin vous avez souhaité que votre fille reçoive le baptême.
L’Église, aujourd’hui accueille votre  souhait avec joie.

Institution du baptême
Voici la volonté de Jésus-Christ pour son Église :
« Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre.
Allez de toutes les nations faites des disciples.
Baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et
apprenez-leur à garder tout ce que je vous ai enseigné.
Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».
 
Instruction

Lauriane et Kevin
Votre fille va être baptisée au nom du Père qui vous donne le souffle de vie.
Elle va être baptisée au nom du Fils.
Jésus-Christ, mort et ressuscité pour vous,  il l’ appelle à son service.
Elle va être baptisée au nom du Saint-Esprit qui fera naître en elle la foi, l’espérance et l’amour.
L’eau qui est ici est de l’eau ordinaire, mais avec la Parole de Dieu, cette eau devient l’eau du sacrement du baptême, Signe visible d’une grâce invisible, eau d’une nouvelle naissance avec Dieu.
Chaque jour notre baptême nous rappelle que qu’ensemble nous vivons de son amour.
 
Baptême de Thaïs
 
Imposition des mains par les pasteures

Thaïs pour toi aussi cette parole est vraie : « Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle ».
 
Orgue : Méditation de Thaïs de jules Massenet


Exhortation à l’assemblée :
Et vous Frères et Sœurs, Thaïs et Lison sont ici chez eux vous êtes leur famille spirituelle. Vous prierez pour eux. Vous les associerez à l’édification de l’église, vous les encouragerez dans leur joyeux service. Aucune contrainte ne les retiendra dans la communauté, et si ils venaient à s’en séparer, vous affirmerez qu’ils peuvent toujours y retrouver leur place. Vous serez ainsi pour eux les témoins de l’amour de Dieu.

Liturgie de la Parole

Lecture du passage de la Bible : Évangile de Jean, chapitre 1, versets 1 à 18 [cliquer ici]

Cantique : Louange et Prière n°172, « Célébrons l’Éternel », strophes 1 à 3 [cliquer ici]
 
Jeu d’orgue

Prédication : La chair de la chaire ou l'incarnation de la parole

            Le Prologue de l’Évangile de Jean apparait comme un OVNI parmi les textes bibliques. Comme un moment hors du temps, un discours symbolique qui surplombe tous les discours sur Jésus et donne une dimension cosmique à un acte portant si courant pour l’espèce humaine : Parler.
            Si, de nos jours, les recherches sur les animaux montrent de plus en plus la richesse extraordinaire des langages qu’ils élaborent pour communiquer entre eux ou avec les autres espèces, parler reste l’activité et la grandeur caractéristiques de l’être humain.
            Dans ce prologue qui résonne comme un programme, la Parole personnifiée semble exister plus que les personnages dont il est question dans le texte. La parole préexiste au temps, elle est présente dès les commencements immémoriaux du monde, elle est auprès de Dieu, et le texte s’aventure à dire qu’elle est Dieu. Les Églises qui ont reçu ce prologue en on fait le programme divin de ce qu’elles ont appelé le mystère de l’incarnation. Mais s’agit-il vraiment ici d’un mystère au sens où l’incarnation de la parole serait une chose cachée, incompréhensible ou réservée aux seuls initiés ?
            Aujourd’hui, la parole s’est incarnée à plusieurs reprises dans le moment que nous avons vécu ensemble lors du baptême de la petite Thaïs, et quand Lison a pris la parole pour dire sa foi et sa façon propre de la vivre. On pourrait dire que le sacrement du baptême met en jeu un mystère qui consiste à faire de l’alliance entre le geste de baptiser et les paroles qui sont dites, un acte surnaturel qui introduirait du divin dans le monde des humains. Pourtant notre compréhension protestante du sacrement est claire sur ce sujet : le sacrement est un signe visible d’une grâce invisible. Un signe, comme les lettres d’un alphabet, comme le geste de la langue des signes, comme ce que le corps fait pour incarner une parole, un signe n’est pas un mystère, mais une parole qui s’incarne.
            Pour qu’un sacrement puisse avoir lieu, il faut que des corps incarnent une parole, venue de loin ou non, mais qui rend visible le rapport très intime d’une personne ou d’une communauté à la signification de mots énoncés dans une culture donnée et qui font religion en reliant la foi des anciens à celle des contemporains.
            Incarner une parole sacramentelle relève ainsi plus d’une « présentification », comme le dit Soren Kierkegaard, que d’un mystère. Rien n’est alors caché, mais au contraire, la parole est partagée et rendue proche et presque palpable par l’incarnation qui en est faite. Dans la tradition catholique, le mystère vient du caractère sacré du prêtre. Dans le protestantisme, il n’est pas besoin de faire endosser des choses sacrées à celles et ceux qui incarnent les paroles pour que celles-ci deviennent signes visibles d’une grâce invisible ; être porteur de signe, sémaphore de la foi, n’est pas réservé aux seuls pasteurs : le baptême et la cène peuvent très bien avoir lieu avec ou sans pasteur, car ce n’est pas la présence d’un clerc qui change la nature du signe, c’est la réception de la communauté. Et si le pasteur incarne une parole pour la communauté c’est dans une logique de service de la communauté pour lequel il est mandaté et, en aucun cas, pour une différence de nature entre lui et les autres membres de l’Église. S’il y a différence de service, il n’y a pas de différence de dignité.
            On comprend à ces nuances sur la question du sacrement que l’incarnation peut vite devenir le lieu d’un pouvoir particulier. Incarner une parole, c’est être la parole, selon des conditions particulières qu’il faut sans cesse définir. Il est intéressant de noter que c’est autour du baptême et des deux figures de Jean et de Jésus que se met en scène, dans les Évangiles, la question de l’incarnation. Bien sûr il y a les récits de nativité, qui mettent en place la question de l’incarnation du divin dans l’humanité, mais le baptême, lui, nous parle de l’incarnation de la parole dont le prologue nous dit qu’elle est Dieu. Si, dans nos Bibles, seuls deux évangiles se lancent dans l’incarnation biologique avec le récit de la naissance de Jésus, les quatre, en revanche, nous parlent du baptême comme moment inaugural de l’incarnation de la parole de Dieu. Comme si le signe que Jean le Baptiste posait, avant que Jésus ne vienne le recueillir, était la grammaire du langage des évangiles et que Jésus allait lui donner chair.
            La chair est une notion difficile à résumer. Ce n’est pas la viande, mais en même temps, c’est la matière du corps ; ce n’est pas la métaphore des sens, mais en même temps, sans eux, elle n’est rien ; ce n’est pas la biologie de nos vies et en même temps, sans notre caractère mortel, la chair n’a plus de sens.
            La compréhension de l’incarnation dépend de la signification que l’on choisit de donner à cette chair dont parlent les Écritures. Le Prologue tente d’en donner tous les aspects : il parle d’existence, de vie, de monde et de demeure, et tente d’expliquer comment la parole peut prendre chair.  Dans le Prologue de Jean, la Parole vient comme une hôte dans le monde et y fait sa demeure. Elle habite une chair qui, sans elle, serait uniquement organique, matérielle, sans aucune dimension symbolique. Mais on pourrait comprendre l’alliance entre la parole et la chair autrement et y voir une force de transformation qui ferait de la chair un nouveau langage. La parole ne serait alors plus son hôte, mais une partie d’elle, une de ses modalités d’être.
            On pourrait aussi comprendre la chair comme tout ce qui est matériel et la parole comme ce qui donne une signification symbolique à cette matière. Alors, l’incarnation ne serait plus seulement l’affaire de l’espèce humaine, mais le monde pourrait incarner la parole. Comme dans le premier récit de création où les plantes, les océans, et tout ce qui existe sur notre planète prennent sens par la création qui met en ordre le chaos et qui assigne une place particulière à chaque élément de l’écosystème.
            Dans ces variations de perspectives, la figure du Christ perd une signification plus vaste que celle de l’homme de Nazareth. Le Christ n’est plus un homme de chair et de sang, mais l’archétype de l’alliance entre la chair et la parole qui lui donne vie.
            Et, à bien y regarder, c’est dans cet archétype que se joue notre accès à la parole de Dieu. Comment comprendre cette parole ? Comment pourrait-elle nous concerner, nous qui sommes tout sauf des Dieux ? Inscrits sur la terre entre naissance et mort, avec nos facultés limitées et nos difficultés symboliques qui nous empêchent de communiquer ce que nous voudrions communiquer de plus essentiel.
            Le Christ représente cette nouvelle grammaire de notre chair à partir du moment inaugural de son baptême qui marque le moment où l’homme de Nazareth devient par adoption de Dieu, par homologation divine, par onction divine : le Fils de Dieu. Il est le Christ donné pour notre salut. Cette homologation passe par une parole d’amour : « celui-ci est mon fils bien aimé, en lui j’ai mis ma joie ».
            Si, ce matin, nous partageons une parole de grâce avec une enfant et une jeune fille, c’est, comme le disait Lison parce que cette grammaire de notre chair a besoin d’un lieu où exprimer l’amour qui donne vie à la chair.
            C’est ce que j’appellerai : « la chaire de la chair » . La chaire, lieu de parole dans lequel je me trouve, est le lieu que l’Église de Jésus Christ dédie symboliquement à l’annonce de cet amour qui anime de façon particulière la chair : « CHAIR » réalité de notre existence et de l’existence de notre monde.
            Mais ce lieu où je me tiens n’est que le signe symbolique de cette chaire de la chair, car on peut et, à mon avis, on doit annoncer l’amour de Dieu, aussi  ailleurs que dans  la chaire des églises.
La chaire de la chair, c’est tout endroit où l’on peut incarner, par nos gestes, nos paroles, nos actions, nos engagements, cet amour qui donne la vie à ce monde et que Jésus est venu annoncer par son service.
            La communauté sur laquelle Lison veut pouvoir compter, et dans laquelle Thaïs pourra s'intégrer, est un des lieux où doit s’exprimer l’amour de Dieu pour elle. Cette communauté charnelle n’est pas le lieu de la perfection, puisqu’elle est, elle aussi, marquée par la finitude, par la peur, par le manque de foi, par l’ignorance, la vulnérabilité et la mort. Mais elle est le lieu de la proclamation d’une parole de salut pour le monde, reçue et partagée.
            Incarner la Parole de Dieu, c’est être capable de promettre comme le faisait le Christ : « demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.  Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, et à qui frappe, on ouvrira » (Matthieu 7:7-8). C’est se mettre au service de toutes celles et de tous ceux qui veulent vivre de la Parole de Dieu.
            Il faut donc que ce qui est prêché et annoncé dans les églises incarne véritablement la Parole d’amour de Dieu. Il faut donc donner chair à nos chaires, pour qu’elles soient des lieux d’une parole d’engagement pour ce monde. il faut donc donner chair à la chaire et faire que la parole annoncée devienne l'affaire de toutes et tous dans leur vie.                                                                       

AMEN

Silence
Jeu d’orgue

Cantique : Louange et Prière n°213 « Gloire à ton nom », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Annonces  et  Collecte
Jeu d’orgue

Prière d’intercession
 
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas dans la tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
 
Bénédiction

Frères et sœurs, allez annoncer l’Évangile dans ce monde,
allez et soyez porteuses et porteurs du Christ.

Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait route avec nous nous bénit et nous garde.
 
Répons [cliquer ici]

Jeu d’orgue.
Sortie

Paroles des chants du dimanche 18 juin 2023

Psaume : Psautier Français n°81 « Que nos chants joyeux », strophes 1 à 5

1 - Que nos chants joyeux,
Nos cris d'allégresse
Jaillissent vers Dieu,
Le puissant Seigneur,
Qui met sa vigueur
Dans notre faiblesse.

2 - Les cors, les hautbois,
L'éclat des trompettes,
Nos luths et nos voix
Diront quelle ardeur
Brûle notre cœur
En ce jour de fête.

3 - Dieu nous a donné
Ce jour d'espérance ;
Il l'a ordonné
Pour nous réunir  
Dans le souvenir
De sa délivrance.

4 - J'entends une voix,
Une voix nouvelle
Qui dit « Lève toi !
Redresse ton dos !
J'ôte le fardeau,
Je brise ta chaîne.

5 - « Tu m'as appelé
Dans tes longues peines
Et je t'ai donné
Pour guider tes pas,
Pour armer ton bras,
Ma parole même.

6 - « Si tu l'écoutais,
Peuple au cœur rebelle,
Elle apaiserait
Pour toujours ta faim
Car elle est la pain
De vie éternelle. »

Cantique: Louange et Prière n°200 « Seigneur, tu m'attends », Strophes 1 à 3

Strophe 1
Seigneur, tu m’attends à cette heure
Où, patiemment, tu m’as conduit.
En toi, tu veux que je demeure,
Et tu le veux dès aujourd’hui.
Mais du monde la voix me presse
A suivre un tout autre chemin.
O toi qui connait ma faiblesse,
Guide-moi par ta forte main !

Strophe 2
Tu t’es penché sur mon enfance,
Elle est pleine de tes bienfaits.
En Jésus-Christ, j’ai l’assurance
Qu'ils ne s'interrompront jamais.

O Dieu qui m’as montré la source
Où peut se rafraîchir tout cœur,
Garde mes yeux durant ma course
Fixés sur la croix du Sauveur !

Strophe 3
Au carrefour du sacrifice,
Si tu vois mes pas hésiter,
Fais-moi sentir de ton service
Toute la joie et la beauté.
En mes jours clairs, sois ma lumière,
Aux sombres jours, mon réconfort,
Sois ma louange sur la terre,
Et qu’au ciel je te loue encor !

Cantique : Louange et Prière n°172 « Célébrons l’Éternel », Strophes 1 à 3.

Strophe 1
Célébrons l'Éternel,
     notre Dieu, notre seul Père,
Tout-puissant créateur
     et des cieux et de la terre !
Ce Dieu d'amour,
De Ses enfants, chaque jour
Veut exaucer la prière.

Strophe 2
Célébrons Jésus-Christ,
    le chef béni de l'Église !
Qu'à sa divine loi
    toute âme enfin soit soumise.
Ce bon Seigneur,
Pour notre plus grand bonheur,
Répand Sa grâce promise.

Strophe 3
Célébrons l'Esprit Saint,
     lui qui, sur toute la terre,
Assemble ses enfants
     et de Ses dons les éclaire,
Et les unit
En un seul corps, qu'Il bénit
Par Sa force et Sa lumière.

Strophe 4
Seigneur Dieu trois fois Saint,
   que chaque chrétien fléchisse
Devant Toi les genoux,
    et T'adore et Te bénisse !
D'un même cœur
Célébrons tous le Seigneur.
O grand Dieu, sois-nous propice !

Cantique : Louange et Prière n° 213 « Gloire à ton nom », Strophes 1 à 3

1 - Gloire à ton nom, ô Dieu de paix,
Ta grâce est admirable,
Toi qui répands tant de bienfaits,
Des bienfaits innombrables,
Ton peuple t'implore à genoux ;
Tu viens, Seigneur, poser sur nous
Ton regard favorable.

2 - Gloire à ton nom, Seigneur Jésus,
Qui rend présent le Père.
Car dans ta croix nous avons vu
L'amour que tous espèrent.

Fais-nous chanter ton grand amour,
Fais-nous attendre ton retour,
Entends notre prière !

3 - Gloire à ton nom, ô Saint-Esprit,
C'est toi qui nous appelles.
Le sens caché de notre vie,
C'est toi qui le révèles.
Affermis l'œuvre de nos mains,
Fais-nous marcher sur nos chemins
En une vie nouvelle !

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi 
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Après la bénédiction 
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Lecture de la Bible

Évangile selon Jean, chapitre 1, versets 1 à 18


1  Au commencement était la Parole ; la Parole était auprès de Dieu ; la Parole était Dieu.
2  Elle était au commencement auprès de Dieu.
3  Tout est venu à l'existence par elle, et rien n'est venu à l'existence sans elle. Ce qui est venu à l'existence
4  en elle était vie, et la vie était la lumière des humains.
5  La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres n'ont pas pu la saisir.
6  Survint un homme, envoyé de Dieu, du nom de Jean.
7  Il vint comme témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui.
8  Ce n'est pas lui qui était la lumière ; il venait rendre témoignage à la lumière.
9  La Parole était la vraie lumière, celle qui éclaire tout humain ; elle venait dans le monde.
10  Elle était dans le monde, et le monde est venu à l'existence par elle, mais le monde ne l'a jamais connue.
11  Elle est venue chez elle, et les siens ne l'ont pas accueillie ;
12  mais à tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu— à ceux qui mettent leur foi en son nom.
13  Ceux-là sont nés, non pas du sang, ni d'une volonté de chair, ni d'une volonté d'homme, mais de Dieu.
14  La Parole est devenue chair ; elle a fait sa demeure parmi nous, et nous avons vu sa gloire, une gloire de Fils unique issu du Père ; elle était pleine de grâce et de vérité.
15  Jean lui rend témoignage, il s'est écrié : C'était de lui que j'ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car, avant moi, il était.
16  Nous, en effet, de sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce pour grâce ;
17  car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
18  Personne n'a jamais vu Dieu ; celui qui l'a annoncé, c'est le Dieu Fils unique qui est sur le sein du Père.

Vidéo du culte entier

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