Culte à l'Oratoire du Louvre

11 décembre 2022
292^ème jour de la guerre en Ukraine

Fête de Noël des enfants
« Le Cid ... de Nazareth »

Culte présidé par les Pasteures Agnès Adeline-Schaeffer et Béatrice Cléro-Mazire
Avec les enfants de l'Education biblique, les moniteurs et monitrices 
Avec David Cassan, organiste co-titulaire, à l'orgue
Avec le Choeur de l'Oratoire dirigé par Alexande Korovitch

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Livret de la pièce

L’ORATOIRE DU  LOUVRE
                    Présente
 
             LE CID DE NAZARETH

  Pièce librement adaptée en deux actes
 de la pièce de Monsieur Pierre Corneille

et interprétée par la troupe de l’Éducation biblique 

 
 MM.XXII
Nous sommes en l’an zéro, au temps de notre histoire,
le roi Hérode domine un vaste territoire
De l’empereur Auguste, Il est aussi l’allié
Il est vraiment très fort, mais vient de décéder.

Ses fils se partagent cette grande patrie
Le Nord, la Galilée, Judée et Samarie

Deux jeunes tourtereaux y vivent tranquillement
Marie et puis Joseph qui s’aiment éperdument
Ils apprennent un jour, à leur satisfaction
Que leur(e)s deux parents projettent leur union

ACTE 1 – L’ANNONCE ET L’AFFRONT
Village de Galilée

(Marie) Ma chère, m'as-tu fait un rapport bien sincère ?
Ne déguises-tu rien de ce qu'a dit mon père ?

(Elisabeth) Tous mes sens à moi-même en sont encore charmés
Il estime Joseph autant que vous l'aimez.
Et si je ne m’abuse à lire dans son âme,
Il vous commandera de répondre à sa flamme.
(elle se recule vers le décor pour acheter quelque chose dans une boutique)

(Marie) Un moment donne au sort des visages divers,
Et dans ce grand bonheur je crains un grand revers.

Marie avait raison, et ce bel hyménée
Par le calendrier va se voir contrarier
Un heureux évènement, pas vraiment désiré
Va d’un coup menacer leurs plus heureux projets 
 
« Marie, enceinte !!! Ohhhh ! »
 
Les deux pères très choqués par cette annonciation
Demandent par les armes une réparation

(le père de Marie) 
« Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour ma fille déshonorée ?
Il faut laver l’affront et je vais de ce pas
Convoquer en duel ce jeune scélérat »

Joseph et son père entrent

(le père de Joseph) Joseph, as-tu du coeur ?

(Joseph) Tout autre que mon père l'éprouverait sur l'heure.

(le père de Joseph) Viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ta honte ;
Le père de Marie mérite qu’on le confronte
Va, cours, vole, et nous venge.

(Joseph) Percé jusques au fond du cœur
D’une atteinte imprévue aussi bien que mortelle,
Misérable vengeur d’une juste querelle,
Et malheureux objet d’une injuste rigueur,
Je demeure immobile, et mon âme abattue
Cède au coup qui me tue.
(…) Ô Dieu, l’étrange peine !

(Marie) Tu dois tuer mon père ; et mon amour meurtri
ne peux pas se résoudre à tomber dans l’oubli
Pleurez, pleurez, mes yeux, et fondez-vous en eau !
La moitié de ma vie va mettre l’autre au tombeau,

(Joseph) Eh bien ! sans vous donner la peine de poursuivre,
Assurez-vous l’honneur de m’empêcher de vivre.

(Marie) Si tu m’offres ta tête, est-ce à moi de la prendre ?
Je la dois attaquer, mais tu dois la défendre ;
Va, je ne te hais point 

(Joseph) Tu le dois !

(Marie) Je ne puis !

Et Joseph se résout malgré ses sentiments
A affronter le père de Marie tout puissant
Celui-là a gagné de multiples combats
Le vaincre demandera une sacrée paire de bras

(Joseph) À moi, comte, deux mots.

(le père de Marie) Mais je ne suis pas comte enfin, nous sommes en l’an zéro !
Je vois bien cependant, que tu veux ce matin
te mesurer à moi ! qui t’a rendu si vain,
Toi qu’on n’a jamais vu les armes à la main ?

(Joseph) Je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées
La valeur n'attend point le nombre des années.

(Chœur) : « Debout, sainte cohorte » 

 
ACTE 2 – CONVOCATION DE GABRIEL
L’ange Gabriel avec ses 2 anges

(Gabriel) Ils ont le sang trop vif, ils vont tous s’entretuer,
Ce n’était pas du tout dans nos divins projets

(Ange) Vite, vite, Gabriel, il faut remédier
Que le pardon l’emporte pour la nativité

(Gabriel) Convoquons tous ces fous et veillons qu’à Noël
L’enfant Jésus puisse naitre dans un auguste ciel
Entrez tous maintenant !

(le père de Marie) (avançant d’un pas vers Gabriel) Seigneur, Seigneur justice !

(le père de Joseph)   Seigneur, écoutez-nous.

(le père de Marie) Je demande justice !

(le père de Joseph) La clémence pour nous !

(Les habitants) « La justice !!! La clémence !!! Mais non, la justice !!! Ah non, certainement pas, la clémence !!! »  

(Ange) Mais du calme les gueux, laissez donc Gabriel gérer ce contentieux !

(Gabriel) L’affaire est d’importance, et, bien considérée,
Elle mérite en plein ciel d’être délibérée.

(Ange) Il y a une confusion nous dit-on en haut lieu
L’enfant qu’attend Marie est le fils de Dieu

(Les habitants) « Le fils de Dieu, ça alors !!! »

(Gabriel) Oui, ils sont tous deux si purs, nous avons décidé
Que naitrait de leur sein le sauveur de Judée
Et vous, tels deux vieux coqs, vous mettez en péril
Nos projets supérieurs, pour cause adultérine !

(Le père de Joseph) Jamais nous ne goûtons de parfaite allégresse:
Nos plus heureux succès sont mêlés de tristesse;
Toujours quelques soucis en ces événements
Troublent la pureté de nos contentements.

(Le père de Marie) Mais il faut avouer c’est bien embarrassant
Comment faire sans les armes pour régler ce tourment ?

(Gabriel) Voyons, voyons ensemble, ces deux-là d’amour s’aiment ?

(Marie) Oui ! Oui !

(Joseph) Assurément !

(Gabriel) Il faut donc les unir et par un court voyage
Arranger la naissance et éviter un drame

(Ange) A Nazareth je crois un poste se libère
Nommez-y donc Joseph à fins utilitaires !

(Gabriel) Il pourrait être Cid, et nous pourrions ainsi
Eviter dans le sang de finir ce récit
Rengainez vos épées, et préparez plutôt
Le voyage vers le sud qui s’annonce tantôt

Tandis qu’à Bethléem, commence le recensement
Marie et puis Joseph préparent le cheminement
Accompagnés de vivres et de provisions
Qu’amènent les bergers avec leurs moutons

(Chœur) « Sortez bergers de votre retraite ! »

Et par une belle nuit sur le court du trajet
Dans une grange tranquille, leur fils Jésus nait
De ce récit intense d’ancêtres offensés
L’histoire n’a retenu que bien peu de versets !
Car cet enfant béni qui ce jour-là naquit
Allait donner au monde un espoir infini

(Chœur et Assemblée) « Il est né le divin enfant ! »

Paroles des chants du dimanche 11 décembre 2022

Cantique : Louange et Prière n°101 « Ô peuple fidèle », strophes 1 à 3

Strophe 1 O peuple fidèle, Jésus vous appelle. Venez, triomphants, joyeux, Venez en ces lieux ! O peuple fidèle, Venez voir le roi des cieux. Que votre amour l'implore, Que votre foi l'adore Et qu'elle chante encore Ce don précieux ! Strophe 2 Quoi ! dans l'humble étable, Froide et misérable, Des bergers le grand amour Lui forme une cour ! Dans cette humble étable Accourez à votre tour.

Que votre amour l'implore, Que votre foi l'adore Et qu'elle chante encore Sa gloire en ce jour ! Strophe 3 C'est le Roi des anges, Captif dans les langes, Splendeur pure et sans déclin Du Père divin. C'est le Roi des anges, Voilé sous un corps humain. Que votre amour l'implore, Que votre foi l'adore Et qu'elle chante encore Son règne sans fin !

Cantique : Louange et Prière n°103 « D’un arbre séculaire », Strophes 1 à 3

Strophe 1 D'un arbre séculaire, Du vieux tronc d'Isaï, Durant l'hiver austère, Un frais rameau jaillit. Et sur le sol durci, Dans la nuit calme et claire, Une rose a fleuri. Strophe 2 Par la bouche fervente Du pieux serviteur, Dieu, de sa voix clémente, Promettait un sauveur. Il vient, suprême honneur, Chez une humble servante Toute à son pur bonheur.

Strophe 3 Il vient sans apparence ; Des pauvres il est roi ; Il connaît leur souffrance, Les guérit par la foi. La mort n'a plus d'effroi : Il me rend l'espérance, En se donnant pour moi.

Cantique : Louange et Prière n°102 « Sortez , bergers de vos retraites », Strophes 1 à 4

Strophe 1 Sortez, bergers, de vos retraites. A Bethléem, Dieu vous attend.  L’enfant promis par les prophètes Naît ici-bas en cet instant. Strophe 2 Fils de David qui fut lui-même,  Tout comme vous, pâtre en ces lieux, C’est votre accueil surtout qu’il aime. La terre en vous répond aux cieux.

Strophe 3 Celui qui dort, si pur, si tendre, Sera demain le bon berger ; Et sa voix, tous voudront l’entendre, Mais non la voix d’un étranger. Strophe 4 Pour ses brebis, en sacrifice Il s'offrira sur une croix. D'u seul élan, qu'on te bénisse, Fils des bergers, Maître des rois !

Cantique : Alleluia n°32/29 « Il est né le divin enfant », Strophes 1 à 4

Refrain Il est né, le divin enfant, Jouez, hautbois, résonnez, musettes ! Il est né ! le divin enfant, Chantons tous son avènement ! Strophe 1 Depuis plus de quatre mille ans Nous le promettaient les prophètes, Depuis plus de quatre mille ans, Nous attendions cet heureux temps. Refrain Il est né, le divin enfant, Jouez, hautbois, résonnez, musettes ! Il est né ! le divin enfant, Chantons tous son avènement ! Strophe 2 Ah ! qu'il est beau ! qu'il est charmant ! Ah ! que ses grâces sont parfaites, Ah ! qu'il est beau, qu'il est charmant ! Qu'il est doux, le divin enfant ! Refrain Il est né, le divin enfant, Jouez, hautbois, résonnez, musettes ! Il est né ! le divin enfant, Chantons tous son avènement !

Strophe 3 Une étable est son logement, Un peu de paille est sa couchette, Une étable est son logement, Pour un Dieu, quel abaissement ! Refrain Il est né, le divin enfant, Jouez, hautbois, résonnez, musettes ! Il est né ! le divin enfant, Chantons tous son avènement ! Strophe 4 Il veut nos cœurs, il les attend : Il vient en faire la conquête, Il veut nos cœurs, il les attend : Qu'ils soient à lui, dès ce moment ! Refrain Il est né, le divin enfant, Jouez, hautbois, résonnez, musettes ! Il est né ! le divin enfant, Chantons tous son avènement !