Culte de Noel 2022

Luc 2:1-20

Culte du 25 décembre 2022
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

25 décembre 2022
306ème jour de la guerre en Ukraine
« Un salut qui échappe »

Culte avec Cène présidé par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Avec David Cassan, organiste co-titulaire, à l'orgue 

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Orgue

Annonce de la grâce

Recevez cette Grâce, ici et maintenant.
Bienvenue à vous. Que chacun de vous se sente ici comme chez lui,
dans cette maison de prière où nous sommes venus pour, ensemble,
nous ouvrir à la présence de Dieu, 
pour recevoir sa Parole dans la lecture de la Bible,
et pour l'adorer, lui, le Dieu qui se fait proche.
Nous nous nous réunissons dans la communion fraternelle avec le 1er chant du livret inséré au début du psautier.

Chant spontané : Réjouissons-nous au Seigneur (Psaume 95) [cliquer ici]

Louange
L'hymne de Marie

Et Marie dit : Je magnifie le Seigneur,
je suis transportée d'allégresse en Dieu, mon Sauveur,
parce qu'il a porté les regards sur l'abaissement de son esclave. Désormais, en effet, chaque génération me dira heureuse,
parce que le Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est sacré,
et sa compassion s'étend de génération en génération sur ceux qui le craignent.
Il a déployé le pouvoir de son bras ; il a dispersé ceux qui avaient des pensées orgueilleuses,
il a fait descendre les puissants de leurs trônes, élevé les humbles,
rassasié de biens les affamés, renvoyé les riches les mains vides.
Il a secouru Israël, son serviteur, et il s'est souvenu de sa compassion
— comme il l'avait dit à nos pères — envers Abraham et sa descendance, pour toujours.

Cantique : Louange et prière N°101 Ô peuple fidèle , strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Volonté de Dieu
Voici ce que Jésus-Christ nous donne comme chemin pour vivre et pour vivre heureux :

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.
C'est là le premier et le grand principe,
et voici le second, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Repentance
Nous nous présentons devant Dieu :

Seigneur, les hommes vont à toi dans leur misère et demandent du secours, du bonheur et du pain.
Tous font ainsi, païens et chrétiens.
Seigneur, des hommes vont à toi, dans ta faiblesse, te trouvent pauvre et méprisé, méconnu et trahi ;
Et c’est ainsi que tu vas vers leur détresse.
Seigneur, prends-moi par la main, que je puisse moi aussi aller comme toi, avec toi, vers mes frères.
[Dietrich Bonhoeffer]

Chant spontané : Viens ! Rédempteur des païens [cliquer ici]

Annonce du pardon
Voici ce que dit Jésus :

« L’Esprit m’a envoyé
pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres;
pour proclamer aux captifs la libération
et aux aveugles le retour à la vue.
Et Jésus ajoute :
Aujourd'hui cette parole quand vous l'entendez, est accomplie. » (Luc 4)
Qu’ainsi :
tous ceux qui se sentent pauvres dans leur cœur
se réjouissent de la Bonne nouvelle de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, que tous ceux qui se reconnaissent aveugles
reçoivent l’assurance que Dieu vient ouvrir leurs yeux,
que tous ceux qui se sentent captifs
sentent leurs chaînes tomber par la force de la Parole de Dieu.
Car aujourd'hui, cette parole est accomplie pour tout ceux qui l’entendent.

Chant spontané : D’un arbre séculaire (LP n°103, str. 1) [cliquer ici]

Confession de foi
Nous partageons maintenant une confession de foi possible

Nous croyons en Dieu qui se révèle à nous dans un petit enfant
il nous rappelle notre condition humaine et peut nous sauver de toute arrogance.
Il nous adresse sa parole de grâce en habitant notre Terre.
Grâce à lui, nous sommes bénis chaque jour.
Nous croyons en Jésus, l’enfant qui naît à Bethléem,
Il est la Parole de Dieu incarnée.
Il nous parle de la foi qui transforme toute vie en espérance. 
Grâce à lui et à sa foi, nous pouvons affronter l’adversité avec confiance.
Nous croyons en l’Esprit Saint, celui qui inspira Joseph, Marie, Elisabeth, Zacharie
et tous les témoins qui ont accueilli Jésus comme le Messie.
Il nous éclaire dans la foi comme une étoile et convertit notre coeur. 
Grâce à lui, nous pouvons rester fidèles à Dieu.
Que l’étoile annonce son salut, que les mages du monde entier la suivent, que les bergers se remettent en marche et que les anges chantent ses louanges :
Nous croyons en un Dieu qui croit assez en nous pour nous rejoindre dans notre fragilité
de la naissance jusqu’à la mort sur la croix.
sa foi est notre résurrection.
AMEN.
[B. Cléro-Mazire]
 
Chant spontané : D’un arbre séculaire (LP n°103, str. 3) [cliquer ici]


Lecture des passages de la Bible médités.

Luc 2, 1-20
En ces jours-là parut un décret de César Auguste, en vue du recensement de toute la terre habitée. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. 3Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David appelée Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, 5afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.

Pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait accoucher arriva, et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l'emmaillota et l'installa dans une mangeoire, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans la salle.

Il y avait, dans cette même région, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur survint devant eux, et la gloire du Seigneur se mit à briller tout autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande crainte. Mais l'ange leur dit : N'ayez pas peur, car je vous annonce la bonne nouvelle d'une grande joie qui sera pour tout le peuple : 11aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, qui louait Dieu et disait :

Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et, sur la terre, paix parmi les humains en qui il prend plaisir !

Lorsque les anges se furent éloignés d'eux vers le ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons donc jusqu'à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Ils s'y rendirent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph, et le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après l'avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant. Tous ceux qui les entendirent s'étonnèrent de ce que disaient les bergers. Marie retenait toutes ces choses et y réfléchissait. Quant aux bergers, ils s'en retournèrent en glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit.

Cantique : Louange et Prière N°102 Sortez bergers de vos retraites, strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Prière d'illumination
Seigneur, en ce matin de Noël, prépare en nous une place pour l’enfant qui vient nous rejoindre. Que le verbe fait chair vienne habiter nos vies et devienne la bonne nouvelle de ton salut pour nous. Amen.

Jeu d’orgue

Prédication : Un salut qui échappe.

            C’est paradoxalement dans un contexte de dénombrement que nous est racontée l’histoire d’un salut qui échappe à tous nos calculs.
            Il y a de nombreux recensements dans l’histoire du peuple d’Israël. Et même si le fait de compter le peuple est considéré comme une faute devant Dieu, les Israëlites du premier Testament se livrent plusieurs fois à cet exercice du recensement, qui concerne souvent les hommes en âge de se battre. Dans le livre des Chroniques, le recensement ordonné par David est présenté comme une tentation. En effet, il est écrit :  « L’Adversaire se dressa contre Israël : il incita David à dénombrer Israël ». ( 1 Chroniques 21 : 1-2) C’est donc le Satan, le tentateur, qui met cette idée de compter ses sujets dans la tête du roi David. Or comme il est écrit, toujours dans le premier livre des Chroniques : « Cet ordre déplut à Dieu : J’ai commis un grand péché en faisant cela ! Maintenant, pardonne, je te prie, la faute que j’ai commise, moi, ton serviteur, car j’ai agi tout à fait stupidement. » (1 Chroniques 21 : 8)       
La chose semble si grave que le récit raconte que Dieu punit David et lui donne le choix de la sanction : la famine, la guerre ou la peste. David choisit la peste, mais quand il se retrouve devant le fléau qui s’abat sur son peuple, il en est tant terrorisé qu’il dit au Seigneur : « N’est-ce pas moi qui ai dit de dénombrer le peuple ? C’est moi qui ai péché et qui ai fait mal ; mais ce troupeau, qu’a-t-il fait ? Seigneur mon Dieu, que ta main soit donc sur moi et sur ma famille, je t’en prie, et qu’elle n’inflige pas un fléau à mon peuple ! » (1 Chroniques 21 : 11)
            Ainsi, le dénombrement est considéré comme une faute, mais on a peine à comprendre la raison réelle de cet interdit. Il semble bien que la vie de chaque membre du peuple appartienne à Dieu seul, et que compter ses sujets, pour un roi, revient à s’arroger un droit qui n’appartient qu’à l’Eternel.
            L’homme fidèle à Dieu n’a pas d’autre pouvoir que de constater que précisément il n’est pas capable de compter les membres de son peuple. Dans le livre de la Genèse, Dieu ne dit-il pas à Abram : « Contemple le ciel je te prie, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Il lui dit : ainsi sera ta descendance ». (Genèse 15 : 5)
            L’Evangile de Luc choisit précisément le contexte d’un recensement ordonné par un empereur romain pour situer l’action de son récit de nativité. Jésus, celui qui s’appelle « Dieu sauve », naît au milieu d’un péché commun à nombre d’humains depuis la nuit des temps : celui de se prendre pour Dieu.
            Le récit note avec précision à quel titre Joseph doit obéir à l’injonction qui lui ai faite de revenir dans sa ville : Joseph est de la maison de David. Et c’est ainsi que le lien entre la faute de David et le recensement de Quirinus est raconté dans ce récit de naissance.
            Mais pourquoi raconter une naissance en plein recensement ? Peut-être parce que le recensement du peuple de Dieu est précisément impossible. Il déborde, il échappe à tout comptage. Au moment où Joseph et Marie arrivent à Bethléem, ils sont deux, mais, à peine arrivés, ils sont trois. Jésus est le surplus qui échappe au comptage, il est au-delà des velléités romaines de faire entrer le genre humain dans des calculs humains. Dès sa naissance, Jésus arrive hors du peuple déjà compté et ainsi, il rappelle à tous ce qui échappe dans le salut de Dieu. Jésus ne sera pas compté, en échappant à ce comptage par l’empire, la naissance de Jésus annonce le salut de la maison de David. Et au lieu d’un ange tenant l’épée du Seigneur pour sanctionner le peuple de la faute de David, c’est une myriade d’anges qui chante la gloire de Dieu et la paix pour les hommes en qui Dieu prend plaisir. Jésus, comme un nouveau David annonce par sa naissance même le pardon de Dieu et le salut de ce peuple devenu la possession de l’empire. En n’étant pas compté parmi les sujets de l’empereur, il semble faire un pied de nez à la belle administration romaine si bien organisée pour maîtriser les hommes et les transformer en chiffres.
            Mais comme si cela ne suffisait pas à faire comprendre la liberté de Dieu avec son peuple, l’Evangile de Luc emploie un deuxième motif éclairant sur la nature du salut qu’il promet : alors que tous les voyageurs qui sont là pour le recensement sont logés dans la salle commune de l’hôtellerie, il n’y a plus de place pour Marie et Joseph. Là encore, ils sont en surnombre et s’ajoutent aux membres de la maison de David sans qu’on puisse leur assigner une place. Le sauveur ne s’intègre pas si facilement au monde tel qu’il est, il est en surnombre, il déborde, et c’est dans ce lieu inattendu d’une crèche où d’habitude les moutons s’abritent, qu’il trouve sa place ; lui, le petit descendant du berger d’Israël, se retrouve avec ce troupeau dont Dieu prend soin d’âge en âge.
            Et c’est avec un troisième motif que l’Évangile de Luc nous fait comprendre la portée de la naissance de Jésus. Ce sont des bergers qui sauront avant tous que l’enfant qui est né est le sauveur d’Israël. Ils sont les premiers apôtres de cet enfant qui apporte une nouvelle compréhension de l’alliance avec Dieu et quand ils racontent qui est cet enfant pourtant né dans une mangeoire le texte dit : « Tous ceux qui les entendirent s'étonnèrent de ce que disaient les bergers. Marie retenait toutes ces choses et y réfléchissait ». La mère de Jésus elle-même a besoin de temps pour réaliser la vocation de cet enfant.
            La place des bergers est ici très parlante pour la communauté juive de l’époque et de la culture des rédacteurs de cet évangile. Eux, qui sont toujours en état d’impureté rituel parce qu’ils ne peuvent respecter le sabbat, eux qui sont toujours dans les montages et ne viennent pas au temple, eux qui élèvent des agneaux qui serviront aux sacrifices du temple, ne sont pas considérés par les religieux observants de leur époque. Ils sont presque marginaux par rapport aux autres membres du peuple. Et pourtant, c’est bien de derrière un troupeau que sera choisi David, le roi d’Israël. Un berger, un jeune berger qui vivait loin de sa maison et des affaires de son père, et qui avait pourtant été choisi par le prophète pour devenir roi.
            Dans cette histoire où rien n’arrive comme prévu, où tout échappe au déroulement prévisible des choses, la naissance de Jésus révèle un retour sur les choix de Dieu. À cette époque, on comprend que l’empire était un véritable fardeau pour les israélites. Alors, quand Dieu choisit de sauver son peuple de ce qui l’accable, c’est une véritable échappée qui a lieu. L’ordre établi n’est pas respecté même si toutes les actions des protagonistes semblent aller dans le sens d’une obéissance.
            Et étrangement, ce qui résulte de cette transgression du prévisible, qui arrive dans les choses mêmes, sans que Marie ou Joseph ne le décide, apporte la paix aux hommes.
            Que faut-il y voir pour nous aujourd’hui ?
Peut-être que la paix se gagne au prix d’une disponibilité aux événements telle, que rien ni personne ne peut prétendre maîtriser le cours des existences.
            Peut-être que cette histoire d’enfant qui n’est jamais où on l’attend, ni à Nazareth, ni dans l’hôtellerie, ni dans un lit d’enfant, nous raconte que nous ne devons pas faire trop de plan pour notre vie, si nous ne voulons pas être vite détrompés par les choses elles-mêmes.
Mais pourquoi le fait d’être inattendu donnerait à cette naissance une puissance pacificatrice ? 
            La paix qui est offerte par Dieu et annoncée par les anges aux bergers, est celle de l’humilité devant la vie. L’orgueilleux ne veut pas reconnaître son incapacité à maîtriser le cours des événements, et pour avoir raison, il contraint facilement la vie des autres pour qu’elle corresponde à ses plans, c’est d’une certaine façon la pax Romana qui est ici critiquée dans ce récit. La vie des hommes ne rentre pas dans les cases qu’on lui avait préparées. Et si l’empire veut maîtriser les peuples et les territoires, toute la terre habitée, il reste un territoire qui échappe à toutes les emprises, c’est celui de la foi, de la confiance intime dans un Dieu qui ne se laisse pas contraindre et qui échappe à toute règle préétablie.
            Que cette liberté nous inspire et qu’elle nous aide à rester toujours en éveil dans nos considérations sur nos contemporains. La vie humaine est plus inventive que tout ce que l’on peut imaginer, et le cours des événements toujours propice à l’inattendu. Alors, soyons veilleurs dans ce monde, ouverts aux imprévus qui ne sont pas toujours regrettables dont certains sont même des révélations de salut.

Jeu d’orgue

Cantique : Louange et Prière N°108  Émerveillons-nous ensemble,  strophe 1 à 3 [cliquer ici]

Annonces
Collecte

Cène 

Louons Dieu
Seigneur notre Dieu et notre Père, quel bonheur de t'adorer partout et à tout moment. Quelle joie de te dire merci pour Jésus-Christ ton Fils Sa venue dans le monde a fait lever l'aube de ton règne d'amour. Humain parmi les humains, vivant jusqu'au bout ton pardon et ta paix, il nous a fait découvrir notre véritable humanité. Condamné au supplice de la croix, il s'est dépouillé de tout pouvoir et de tout prestige, pour nous rendre libres de te servir. Ressuscité, il est le messager d'un monde nouveau, d'où toute oppression, toute larme et tout mal disparaîtront. C'est pourquoi, avec celles et ceux qui ont vécu et proclamé cette espérance pendant tant de siècles, avec ton peuple assemblé ici et partout, nous célébrons ton nom et nous te chantons.

Répons : Pare-toi pour cette fête 205,1 [cliquer ici]

Institution
Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze. Pendant le repas, il prit du pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna en disant : “Prenez, mangez, ceci est mon corps.” Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna en disant : “Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour la multitude, pour le pardon des péchés. Je vous le dis, désormais, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père.”

Prière de communion et d’intercession

Père invités à ta Sainte cène, nous faisons mémoire des paroles et des gestes de Jésus-Christ, de sa mort, de sa résurrection,  et dans la confiance nous te présentons notre monde. Nous te prions pour tous ceux que tu nous mets en mémoire. Que ta volonté soit faite. Nous te remettons tous les peuples de la terre, tous ces êtres humains que tu considères comme tes enfants. Que la lumière illumine les temps à venir! Que ta Parole retentisse pour annoncer ta Paix! Nous te remettons celles et ceux qui ont dit oui à ton appel, et qui témoignent de ton amour là où ils se trouvent Que chacun reçoive de toi force et joie pour accomplir sa mission, particulièrement dans les lieux où règnent la guerre et la violence. Nous te remettons chaque personne en souffrance, chaque être humain habité par le désespoir et le chagrin, car tu ne prends pas seulement soin de ton peuple, mais de toute créature. Soutiens le malade et le mourant, et donne-nous la parole qui exprime ce soutien! Accompagne l'endeuillé et rends-nous présent à sa peine! Encourage le chômeur, celui qui se sent inutile, oublié, et apprends-nous à partager son souci! Conduis tous les enfants dans l'Espérance, par ton Esprit, et aide-nous à transmettre ta promesse avec fidélité! Dispense ta sagesse à tous les responsables politiques, économiques et sociaux et fais de nous des citoyens attentifs, constructifs, qui mettent l'Evangile au coeur de leur vie et du monde. Nous te remettons celles et ceux qui nous sont chers, qui nous sont proches: que nous vivions avec eux dans la compréhension et l'amour.

Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas dans la tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

Répons : Pare-toi pour cette fête LP 205, str.2 [cliquer ici]

Invitation
Nous sommes tous invités au repas du Seigneur. Venez car tout est prêt.
 
Fraction
Le pain que nous partageons est signe de la présence de Jésus, le Crucifié.
Le vin que nous partageons est le mémorial du sang du Christ, le Ressuscité.
 
Communion

Prière d’action de grâce
Père, nous te remercions pour ce repas . Tu nous as rendus proches de toi. Elargis l'espace de notre vie. Donne-nous de cueillir, d’accueillir, de recueillir les êtres et les événements qui surviennent sur nos chemins. Nous ne pouvons pas faire cela sans toi. Accorde-nous, Seigneur, ta force et ton amour.

Bénédiction
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur de nous bénit et nous garde.
 
Répons : Brillante étoile du matin  LP n°90, str.1 [cliquer ici]

Jeu d’orgue.

Paroles des chants du dimanche 25 décembre 2022

Cantique : Louange et Prière n°101 « O Peuple fidèle », strophes 1 à 3

1 - O peuple fidèle,
Jésus vous appelle.
Venez, triomphants, joyeux,
Venez en ces lieux !
O peuple fidèle,
Venez voir le roi des cieux.
Que votre amour l'implore,
Que votre foi l'adore
Et qu'elle chante encore
Ce don précieux !

2 - Quoi ! dans l'humble étable,
Froide et misérable,
Des bergers le grand amour
Lui forme une cour !
Dans cette humble étable
Accourez à votre tour.

Que votre amour l'implore,
Que votre foi l'adore
Et qu'elle chante encore
Sa gloire en ce jour !

3 - C'est le Roi des anges,
Captif dans les langes,
Splendeur pure et sans déclin
Du Père divin.
C'est le Roi des anges,
Voilé sous un corps humain.
Que votre amour l'implore,
Que votre foi l'adore
Et qu'elle chante encore
Sa gloire en ce jour !

Cantique : Louange et Prière n° 102 « Sortez berges de vos retraites », Strophes 1 à 3

Strophe 1
Sortez, bergers, de vos retraites.
A Bethléem, Dieu vous attend. 
L’enfant promis par les prophètes
Naît ici-bas en cet instant.

Strophe 2
Fils de David qui fut lui-même, 
Tout comme vous, pâtre en ces lieux,
C’est votre accueil surtout qu’il aime.
La terre en vous répond aux cieux.

Strophe 3
Celui qui dort, si pur, si tendre,
Sera demain le bon berger ;
Et sa voix, tous voudront l’entendre,
Mais non la voix d’un étranger.

Cantique : Louange et Prière n° 108 : « Émerveillons-nous ensemble », strophes 1 à 3

Strophe 1
Emerveillons-nous ensemble
D’être aimé ainsi par Dieu !
Dans ce nouveau-né qui tremble
S’accomplit tout notre voeu.
Il est sans voix, lui, le Verbe,
Sans couronne, lui, le Roi,
Dans l’oubli, lui, le superbe,
Dans la nuit, quand seul il voit.
Il dort en sa couche d’herbe
Sous les fentes du vieux toit.

Strophe 2

Lui qui vient d’auprès des anges,
Voyez comme il est traité !
On l’enveloppe de langes
Malgré sa divinité.
Il gît en cette indigence
Et n’en sait pas la raison.

Quand, au paradis immense,
Il avait tout à foison
Et que planait sa puissance
Jusqu’au dernier horizon.


Strophe 3
Lui qui donne au ciel sa forme
Et, des astres, qui prend soin,
Dans la crèche il faut qu’il dorme
Parmi la paille et le foin.
Les séraphins de lumière
Devant lui plient le genou
Et voici qu’on le révère
Près des bêtes au licou,
Dans cette pauvre chaumière
Dont la porte est sans verrou.

Paroles des répons du temps de l'Avent et de Noël

Après la salutation
Réjouissons-nous au Seigneur (Psaume 95)

Réjouissons-nous au Seigneur,
Egayons-nous en son honneur,
Lui seul est notre délivrance.
D’un même élan, venons à lui,
Il sera toujours notre appui,
Chantons notre reconnaissance.

Après la volonté de Dieu
A toi mon Dieu, mon cœur monte (Psaume 25, str.2)

Montre-moi Seigneur, la route,
Guide-moi dans la clarté.
Ouvre à celui qui t’écoute,
Un chemin de vérité.
Je regarde à ton amour,
Au salut qu’en toi j’espère.
Je le verrai chaque jour
S’étendre sur cette terre.

Après la prière de repentance
Viens Rédempteur des païens (Nun komm, der Heiden Heiland, Martin Luther)

Viens Rédempteur des païens
Montre-toi, enfant divin,
Que s’étonne l’univers,
De ta venue dans la chair.

Après l’annonce de la grâce
D’un arbre séculaire (L.P. n°103, str.1)

D’un arbre séculaire,
Du vieux tronc d’Isaïe,
Durant l’hiver austère,
Un frais rameau jaillit.
Et sur le sol durci,
Dans la nuit calme et claire,
Une rose a fleuri.

Après la confession de foi
D’un arbre séculaire (L.P. n°103, str.3)

Il vient sans apparence
Des pauvres, il est roi.
Il connaît leur souffrance
Les guérit par la foi.
La mort n’a plus d’effroi :
Il me rend l’espérance,
En se donnant pour moi.

Cène
« Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str. 1&2)

Strophe 1
Pare-toi pour une fête
O mon âme tiens-toi prête
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.

Strophe 2
Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
A tes tables éternelles !

Après la bénédiction
Brillante étoile du matin (L.P. n°90, str.1)

Brillante étoile du matin,
Que fait lever l’amour divin,
Pure et sainte lumière,
Répands dans nos cœurs ta clarté
Viens dissiper l’obscurité
Qui règne sur la terre.
Seigneur, Sauveur,
Fils du Père, ta lumière, salutaire,
Nous conduit et nous éclaire.

Lecture de la Bible

Evangile de Luc, chapitre 2, versets 1 à 20 [NBS]

La naissance de Jésus

1 En ces jours-là parut un décret de César Auguste, en vue du recensement de toute la terre habitée.
2 Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
3 Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville.
4 Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David appelée Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David,
5 afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
6 Pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait accoucher arriva,
7 et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l'emmaillota et l'installa dans une mangeoire, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans la salle.

Un ange apparaît à des bergers

8 Il y avait, dans cette même région, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.
9 L'ange du Seigneur survint devant eux, et la gloire du Seigneur se mit à briller tout autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande crainte.
10 Mais l'ange leur dit : N'ayez pas peur, car je vous annonce la bonne nouvelle d'une grande joie qui sera pour tout le peuple :
11 aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
12 Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.
13 Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, qui louait Dieu et disait :
14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et, sur la terre, paix parmi les humains en qui il prend plaisir !

Les bergers à Bethléem

15 Lorsque les anges se furent éloignés d'eux vers le ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons donc jusqu'à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
16 Ils s'y rendirent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph, et le nouveau-né couché dans la mangeoire.
17 Après l'avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.
18 Tous ceux qui les entendirent s'étonnèrent de ce que disaient les bergers.
19 Marie retenait toutes ces choses et y réfléchissait.
20 Quant aux bergers, ils s'en retournèrent en glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit.

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