Cherchez premièrement le Royaume de Dieu

Matthieu 6:30-34

Culte du 21 juin 2015
Prédication de ​Laurent Gagnebin

Chers amis, chers frères et sœurs,

J'aimerais retenir, pour la prédication de ce matin, cette affirmation de Jésus d'après l'Evangile de Matthieu, au chapitre 6 et au quote 34 : « À chaque jour suffit sa peine ». Ces mots se trouvent au cœur de ce qu'on appelle le Sermon sur la montagne, qui occupe les chapitres 5 à 7 de l'Evangile de Matthieu, et qui est introduit par les fameuses Béatitudes.

« À chaque jour suffit sa peine ». Il s'agit là, du temps de Jésus, d'un dicton populaire, expression d'une sagesse populaire. On reprend souvent, dans notre monde, ces mots, sans savoir qu'ils sont attribués à Jésus d'après les Évangiles. Il en est exactement de même pour une autre maxime : « Nul n'est prophète en son pays. » Jésus reprend ainsi des mots de cette sagesse populaire, ainsi par exemple dans une parabole : « À celui qui a, il sera donné ; à celui qui n'a pas, on enlèvera même le peu qu'il a » – ce qui correspond en gros à notre proverbe « on ne prête qu'aux riches ». Ces dictons sont des paroles banales. Mais il est peut-être possible, avec Jésus, de les porter à une plus haute vérité. C'est ainsi qu'il fonctionne, par exemple avec les paraboles. Ces récits commencent pas des scènes quotidiennes familières, mais au fur et à mesure que le récit se développe, on est déplacé, on est dépaysé, pour aboutir à une conclusion surprenante et inattendue.

« A chaque jour suffit sa peine. » Il y a là un appel à une fidélité malgré tout, pour n'être pas submergé par ses soucis, comme cela peut nous arriver – ses soucis d'ordre professionnel par exemple, financier, matériel, ses soucis d'ordre affectif, familial, ou par rapport à nos amitiés et nos amours, ses soucis concernant notre santé ou celle d'un autre.

J'aimerais vous lire ces quelques lignes d'une mère de famille (c'est un texte autobiographique), qui découvre brutalement avec son mari que leur petite fille d'environ un an est handicapée mentale et physique à vie. « Oui, le verdict est tombé. Un verdict ? Une condamnation. Condamnés à vivre toute notre vie avec une enfant handicapée très gravement atteinte. L'avenir : y en a-t-il vraiment un ? Lorsqu'on me demande : mais comment avez-vous traversé cette épreuve ? Je réponds : je ne sais pas. Nous avons mis chaque jour un pied devant l'autre, sans trop réfléchir. »

Oui, « à chaque jour suffit sa peine ». Mais devant un tel drame, on pourrait dire aussi, « à chaque vie suffit sa tragédie ». Il y a ainsi dans nos existences des morts, des deuils, dont nous ne pourrons jamais nous relever. Des morts injustes, scandaleuses, brutales, plus particulièrement la mort d'un enfant. Nous devons vivre alors en portant en nous cette blessure, qui ne se refermera jamais tout à fait – mais le devrait-elle ?

Permettez-moi de vous dire, sans la moindre provocation, mais en toute simplicité, ne peut-on pas affirmer aussi : « à chaque jour suffit sa joie » ? Savoir discerner, dans notre quotidien, des petits signes qui vont éclairer notre journée : une parole, un merci, une lettre, un geste, un regard, quelque chose de bon que l'on a vu dans la rue. On l'a peut-être vu cent fois, mais la beauté, comme l'amour, est toujours nouvelle, c'est toujours la première fois. Savoir discerner cela, profiter ainsi du moment présent. Je pense à la devise latine bien connue, « carpe diem » (cueille le jour).

Une amie très durement frappée dans sa vie m'écrivait cette semaine : « les épreuves ne sont pas souhaitables, mais elles obligent à trouver du charme à certains moments de l'existence ». Alors plutôt que ce « carpe diem », j'aimerais vous dire, avec ce choral de Bach que nous avons entendu dimanche dernier chanté ici-même, « que ma joie demeure ».

Et puis, ce sera un deuxième temps de ma prédication. Je ne sais pas si c'est aussi le cas pour vous, mais ce texte, « à chaque jour suffit sa peine », et son contexte immédiat, que nous avons relu tout à l'heure, suscite en moi un certain malaise. Ou plutôt peut-être, l'interprétation qu'on en donne, la compréhension qu'on en a, la lecture qu'on en fait gravement d'habitude. Il y a là quelque chose d'assez scandaleux. Jésus d'ailleurs précise, « ne vous inquiétez pas en disant, qu'allons-nous manger, qu'allons-nous boire, qu'allons-nous mettre pour nous habiller ». Alors, on va dire cela aux SDF, aux pauvres, aux victimes des injustices, des violences (dont la première est peut-être celle de la faim), victimes des guerres, du chômage, des exils.

Et puis, Jésus ajoute : « ne vous inquiétez pas du lendemain ». Mais n'est-ce pas un message diamétralement opposé à l'exemple de toute sa vie, au témoignage unanime des prophètes, à ce christianisme pratique, social, que nous avons tiré des Écritures ? N'est-ce pas là quelque chose de totalement opposé au Nouveau Testament lui-même, à des pages de l'Evangile, à certains textes mêmes de la Bible ? Je pense par exemple à l'Épître de Jacques au chapitre 2, les quotes 15 et 16 : « Supposez qu'un frère ou une sœur n'ait pas de quoi se vêtir ni de quoi manger chaque jour, à quoi cela sert-il que vous leur disiez, au revoir, portez-vous bien, habillez-vous chaudement, et mangez à votre faim ? » J'aimerais reprendre cette interrogation de Jacques et vous dire : à quoi cela sert-il que vous leur disiez, comme Jésus l'affirmait, « à chaque jour suffit sa peine, ne vous inquiétez pas du lendemain » ? N'y a-t-il pas là un appel à une passivité et à l'indifférence ?

Et c'est comme ça, trop souvent, que l'on entend aussi ces Béatitudes qui ouvrent le Sermon sur la montagne : « Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés ». Consolés demain, après-demain, après leur mort. On est en pleine aliénation religieuse. N'est-ce pas d'ailleurs cela, cette passivité, cette résignation joyeuse peut-être, à laquelle nous invite notre passage biblique ?

J'aimerais vous le relire, ces paroles de Jésus. « Comme votre confiance en Dieu est faible. Ne vous inquiétez pas en disant, qu'allons-nous manger, qu'allons-nous boire, qu'allons-nous mettre pour nous habiller. Ce sont les païens qui recherchent sans arrêt tout cela. Mais votre père qui est au ciel sait que vous en avez besoin. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain. Le lendemain se souciera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. »

Si je considère les titres donnés à ce fragment de l'Évangile dans nos Bibles. Vous savez, comme l'a rappelé le Professeur Marc Boss le dernier dimanche de mai, ici-même dans cette chaire, que ces titres ont été ajoutés à nos Bibles. Ils ne sont pas dans l'original hébreu pour l'Ancien Testament, ou grec pour le Nouveau Testament. D'ailleurs, c'est la raison pour laquelle certaines Bibles, par fidélité, refusent ces titres, qui sont là pour faciliter notre lecture.

Mais je vous en donne quelques exemples. La Bible en français courant intitule ce passage, « Avoir confiance en Dieu » (oui, bien sûr). La version Parole de vie, « Dieu donne tout ce qui est nécessaire à la vie » (oui, aux SDF et aux gens qui meurent de faim !). La Nouvelle Bible Segond et puis la Traduction œcuménique de la Bible (la version synodale, la version du centenaire, la version synodale remonte à Genève au XVIe siècle), le Nouveau Testament d'Hubert Pernot, mettent un titre très neutre – mais ce texte est-ils neutre ? Le titre qu'ils mettent, c'est « L'inquiétude » ou « Les soucis ». Et puis, deux versions catholiques : celle du chanoine Osty, « Ne pas thésauriser, mais s'abandonner à la providence », et la version de Jérusalem (celle de l'École biblique de Jérusalem, c'est la version la plus utilisée dans le catholicisme aujourd'hui), « S'abandonner à la providence ». Que font tous ces titres, sans s'en rendre compte ? Ils font exactement ce que j'ai fait (peut-être certains et certaines d'entre vous l'ont-ils remarqué), quand je viens de vous relire ce passage de la Bible : ils le censurent !

J'ai en effet retiré de ce passage, en vous le relisant, le quote 33 où Jésus déclare : « Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice ». On a le même texte dans l'Évangile de Luc, mais il estime cette affirmation tellement fondamentale qu'elle n'est pas perdue, en quelque sorte, au milieu de ce passage, mais qu'il la met à la fin de l'enseignement de Jésus, comme pour nous dire, c'est là la conclusion, c'est là la pointe de cette prédication. « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et la justice de Dieu ». Mais c'est un texte anti-providence ! « Cherchez premièrement ».

D'ailleurs, le mot providence n'est pas biblique. Si vous ouvrez une concordance, à savoir un dictionnaire où se trouvent par ordre alphabétique tous les mots de la Bible, avec le renvoi aux passages des Ecritures où ils sont utilisés, le mot providence n'apparaît jamais. Il appartient à une philosophie latine, romaine, grecque peut-être, qui n'est absolument pas celle de la Bible, pour les rapports entre Dieu et nous. Une providence teintée d'un certain fatalisme. Le mot providence n'est pas biblique, pas plus d'ailleurs que d'autres mots – le mot trinité, ou le mot sacrement.

« Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice ». Ce n'est pas s'abandonner à la providence. C'est un appel à l'action, peut-être bien alors, comme le dit notre texte, à l'action pour les autres d'abord, et non pas pour soi.

Mais il y a plus. Si vous retournez au texte grec original, il n'est pas dit « cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice ». Il est dit, et c'est très important, « mais cherchez d'abord », « mais ». Parce que Jésus oppose ce qu'il vient de dire à cette affirmation décisive. Et il est infiniment regrettable que ce « mais » ne soit pas traduit dans la Bible en français courant, dans la Traduction œcuménique de la Bible, dans la version de Jérusalem, dans la Nouvelle Bible Segond. Heureusement, du XVIe s. avec le réformateur Castellion, jusqu'au XXe avec le théologien juif Chouraqui qui a traduit toute la Bible y compris le Nouveau Testament, ce « mais » est traduit. En passant au XVIIe s. par la Bible de Lemaistre de Sacy, au XVIIIe par celle d'Osterwald, au XIXe par la version Darby.

Alors le vrai titre de ce passage, ce n'est pas « S'abandonner à la providence ». Ce devrait être « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu ». Ou bien « L'essentiel », ou bien « L'essentiel et le secondaire ».

Quand j'ai été consacré au ministère pastoral, comme on disait autrefois, il y a une cinquantaine d'années de cela, pour ma reconnaissance de ministère, j'ai envoyé (c'était la coutume, on le faisait) une lettre à des collègues, à des amis, à des proches, des parents, des fidèles – que je voulais inviter à cette cérémonie. Et dans cette lettre, je n'ai mis qu'un seul quote biblique (il en fallait bien un), à savoir, « cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice ». Il m'a toujours semblé qu'un protestantisme libéral et qu'un christianisme social étaient ensemble pour les combats, pour les actions, et que cela était beaucoup plus important que des luttes pour une unité doctrinale, dogmatique ou cultuelle.

« Cherchez premièrement le Royaume de Dieu. » C'est là ma troisième étape. Vous savez probablement que c'est Albert Schweitzer qui a montré, je le cite, que « le Royaume de Dieu occupe le centre du message de Jésus ». Il a répété cela cent fois, et cela figure encore dans le dernier texte qu'il a écrit avant sa mort (ça, c'est un texte de prédication). Il l'a fait dans la ligne d'un exégète beaucoup moins connu, Johannes Weiss. Au cours de l'histoire du christianisme, cette réalité du Royaume de Dieu et la notion du Royaume de Dieu ont subi des déformations, des défigurations. J'en repère au moins trois.

On a voulu y voir, dans ce Royaume de Dieu, une réalité personnelle identifiée à Jésus. Jésus, c'est le Royaume de Dieu, dans sa vie, et dans sa prédication. Pas du tout ! Le Royaume de Dieu, avec le témoignage unanime des prophètes, mais de toute la Bible, c'est un combat pour une réalité sociale de transformation, où la volonté de justice et le sens de l'humain forment un tout. D'autre part, Jésus, je dis bien Jésus : Paul, les premières générations chrétiennes, ont attendu le retour du Christ, du Fils de l'Homme, et avec lui l'instauration de ce Royaume de Dieu, d'un jour à l'autre. Paul écrit même, dans sa Première Épître aux Thessaloniciens, et la Première Épître aux Corinthiens, que certains de ses contemporains ne mourront pas (lui peut-être aussi), sans avoir vu le retour du Christ et l'établissement de ce Royaume de Dieu ! Il conseille même de ne plus se marier – à quoi cela sert-il ? Or, cela fait deux mille ans que l'on attend. Nous ne pouvons pas retenir bien sûr cette fièvre eschatologique, de la fin des temps.

Mais nous devons retenir au moins de cela, le caractère historique du Royaume de Dieu. Ne pas dés-historiciser cette réalité. Albert Schweitzer écrit que ce Royaume de Dieu n'est pas situé dans un inaccessible lointain. Le Royaume de Dieu, c'est aujourd'hui. L'au-delà, c'est le prochain, c'est le présent, c'est maintenant. Et c'est à partir du VIe s. que, ne voyant pas arriver ce Royaume de Dieu et le retour du Christ, on a peu à peu abandonné cette annonce du Royaume de Dieu dans la théologie chrétienne, où il va tenir de moins en moins de place.

Enfin vous connaissez certainement la fameuse citation de Loisy. Alfred Loisy, c'est un théologien catholique qui publie en 1902 un petit livre qui a eu un retentissement considérable, intitulé « L'Evangile et l'Eglise » (c'est un beau titre, ce n'est pas « L'Eglise et l'Evangile »). Il répond là à un ouvrage protestant, d'un théologien que j'aime beaucoup, Harnack, et qui s'appelle « L'essence du christianisme ». Loisy sera d'ailleurs bientôt (mais il ne l'est pas encore) condamné et excommunié par Rome pour cause de modernisme. Mais dans ce petit livre, il écrit ceci : « on attendait le Royaume, et c'est l'Eglise qui est venue ». Alors nous protestants, on lit cela en y voyant un peu une boutade, un trait d'humour. Mais pas du tout ! Pour Loisy, comme pour l'Église catholique romaine, cette Église catholique romaine est bel et bien là en lieu et place du Royaume. « On attendait le Royaume, et c'est l'Eglise qui est venue. » Alors, nous ne pouvons pas souscrire à une telle compréhension de l'Eglise.

« A chaque jour suffit sa peine. Ne vous inquiétez pas du lendemain. » Jésus n'est pas un maître de sérénité souriante, il n'est pas un maître de sagesse impavide, un peu indifférente et paisible. Il ne fut pas un sage au sens où on l'entend parfois aujourd'hui, en lui attribuant cela. Il ne fut même pas sage : il fut déraisonnable, il fut un révolté. Il guérissait ceux que plus personne n'approchait parce qu'on les trouvait impurs, il réintégrait les exclus, il rendait leur dignité aux petits, aux méprisés, à ceux qu'on opprime. Il dérangeait, il bousculait les conventions, l'ordre établi, les carcans religieux. Il bouleversait la loi. Rappelez-vous ces mots qui résument son attitude vis-à-vis de la loi : « ce n'est pas l'homme qui est fait pour le sabbat [c'est-à-dire pour la loi], c'est le sabbat qui est fait pour l'homme ». Ce n'est pas seulement un bousculement, c'est un véritable basculement.

Jésus associait d'autre part ses disciples, comme il nous associe à son entreprise et à ses combats. Dans la Première aux Corinthiens, au chapitre 3 et au quote 9, j'aime que l'apôtre Paul écrive ses mots : « nous sommes ouvriers avec Dieu ». « Ouvriers », c'est un mot peut-être très modeste. Mais « avec Dieu », c'est exaltant, c'est enthousiasmant. Et Paul ne dit pas « soyez ouvriers avec Dieu », il dit « nous le sommes ». Il ne dit pas non plus « soyez des héros avec Dieu » (sous-entendu, comme je le suis moi même), non, non. Il ne faut pas culpabiliser quiconque avec cette notion et cette réalité du Royaume de Dieu.

Albert Schweitzer (je l'ai cité à plusieurs reprises, on fête cette année le cinquantième anniversaire de sa mort, à travers des manifestations ecclésiales mais aussi publiques), a écrit très nettement qu'il estimait être un privilégié. Lui qui avait tout sacrifié, qui avait renoncé à tout pour partir au Gabon construire (vous le savez) cet hôpital de Lambaréné, puis le reconstruire après la guerre. Il estimait, alors qu'une carrière universitaire et d'organiste s'ouvrait devant lui, qu'il était un privilégié. Pourquoi ? Parce qu'il avait pu réaliser son rêve. Mais Albert Schweitzer savait parfaitement que l'immense multitude des gens, malgré toute leur bonne volonté, ne peut pas en faire autant. Nous sommes pris, et il faut respecter cela, dans des contraintes, dans des obligations, dans des nécessités.

J'aimerais conclure cette prédication par une petite parabole que j'ai lue un jour. Je crois ne l'avoir jamais citée en chaire, du moins ici. Il y a eu un orage terrible, pendant la nuit, et l'océan s'est déversé sur la plage, y jetant mille déchets, mais aussi des êtres vivants, des mollusques, des crustacés et des poissons, des coquillages. Et le matin venu, le soleil est là, et il commence à brûler déjà. Et un enfant longe la plage, et chaque fois qu'il voit un de ces êtres vivants, il le remet à l'eau. Il croise un promeneur, qui se moque un peu de lui, qui sourit en lui disant : « Mais à quoi cela sert-il, ce que tu fais ? Tu vois bien que la plage est infinie, qu'elle est immense. Tu ne peux pas tout changer. » L'enfant prend alors une étoile de mer, la remet à l'eau, et dit au promeneur : « Non je ne peux pas tout changer. Mais pour elle, l'étoile de mer, cela change tout. »

Voyez-vous, nous luttons à notre manière pour ce Royaume de Dieu. Mais soyons attentifs, généreusement attentifs, à ces petits gestes. « À chaque jour suffit sa peine », que l'amour peut transformer en grande cause.

Amen.

Lecture de la Bible

Matthieu 6:30b-34

Comme votre confiance en Dieu est faible ! Ne vous inquiétez donc pas en disant : “Qu'allons-nous manger ? qu'allons-nous boire ? qu'allons-nous mettre pour nous habiller ? ” Ce sont les païens qui recherchent sans arrêt tout cela. Mais votre Père qui est au ciel sait que vous en avez besoin. Préoccupez-vous d'abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu'il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : le lendemain se souciera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. »

(cf. Traduction Français courant)

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