Notre Père et notre pain

Culte du 27 juin 2021
Prédication de Pasteur Philippe Kabongo M’Baya

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

Dimanche 27 juin 2021
« Notre Père et notre pain, ces visages inattendus du bien commun »


Culte présidé par la Pasteure Agnès Adeline-Scaheffer
Prédication par le Pasteur Philippe Kabongo M’Baya,
                             Président du mouvement du Christianisme social
Musique : David Cassan, organiste co-titulaire
et le coeur de l'Oratoire dirigé par Fabien Aubé

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Orgue

Proclamation de la grâce
Recevez de la part de Dieu la grâce, la paix et la joie, dans votre cœur et dans votre vie.

Accueil
Nous vous souhaitons la bienvenue à l’occasion de ce culte.
Bienvenue à celles et ceux qui nous rejoignent par le direct du site internet.
Bienvenue à celles et ceux qui nous regardent de l’étranger.
Bienvenue à celles et ceux qui franchissent le seuil du temple de l’Oratoire pour la première fois.
Nous sommes en communion les uns avec les autres.
J’ai la joie d’accueillir aujourd’hui, le pasteur Philippe Kabongo Mbaya, président du mouvement du christianisme social, qui nous donnera tout à l’heure, la prédication.
Bienvenue à toi, Philippe et merci d’être là.
 
Prions ensemble :
Eternel, Dieu et Père,
Nous voici rassemblés à ton invitation.
Il y a parmi nous des autochtones et des étrangers,
des croyants et des peu croyants,
des fidèles et des occasionnels,
des habitués et des invités.
Mais tous,
Nous sommes des mendiants qui cherchons le pain,
Nous sommes tous des enfants qui tendons les mains
Nous sommes tous des guetteurs d’amour en quête de chemin.
Grâce te soit rendue, de nous accepter tels que nous sommes
et de nous accompagner tous les jours.  Amen
 
Réunissons-nous avec le 1er chant liturgique du livret inséré au début du psautier français :
Répons
Bénissons Dieu le seul Seigneur
Nous qu’il choisit pour serviteurs,
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.
 
Louange
Louons Dieu :

Loué sois-tu mon Dieu, pour tous ces autres
Qui peuplent la terre avec moi.
Pour ces prochains et ces lointains
Sans qui je ne serais qu’un Robinson
Prisonnier de son orgueil solitaire.
Loué sois-tu pour tout ce qui nous est commun,
Au long des siècles et des continents,
Tissant la longue tapisserie de l’humanité.

Loué sois-tu aussi pour tout ce qui nous fait différents
Et dont les couleurs font chanter le tissu de la vie.
Donne-moi d’accueillir la richesse de ces diversités
Et d’y saisir la dimension de ton amour.
Pour ceux qui me sont les plus proches,
Famille, amis, voisins, camarades, collègues,
Qui cheminent à mes côtés au long des jours,
M’apportant chaleur, réconfort, ou souci,
Pour eux tous, je veux te louer.
Te louer aussi simplement
Pour la vie qui continue,
Parce que le monde n’a pas commencé
Ni se terminera avec moi.

Loué sois-tu, quand tu ouvres mes yeux
Quand je m’enferme ou m’isole,
Loué sois-tu quand tu m’envoies des compagnons fraternels
Quand je déprime ou désespère.
Loué sois-tu, ô mon Dieu,
Quand tu me donnes d’être ce petit chaînon JOYEUX
De la grande caravane humaine,  
En marche vers cet avenir que ton Fils nous a dépeint
Aux couleurs de l’espérance. Amen, alléluia !
(d’après un texte de Michel Wagner)

Chant d’assemblée : Psaume n°113 « Vous qui servez le Seigneur Dieu », les 4 strophes de ce psaume.

Volonté de Dieu 
Voici ce que Dieu attend de nous

"Brise les chaînes injustes ;
Dénoue les liens de tous ceux qui sont retenus prisonniers,
Délivre ceux qu'on opprime;
Mets fin à toute servitude.
Partage ton pain avec celui qui a faim ;
Recueille dans ta maison le malheureux sans asile ;
Couvre celui qui a froid ;
Ne te détourne pas de ton frère".

Répons :
Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.
 
Prière de repentance

Seigneur, ton pain de ce jour, l'avons-nous partagé ?
L'avons-nous partagé avec celui qui ne devait le recevoir que de nos mains ?
En avons-nous ramassé les miettes, pour que rien ne se perde
et que le pauvre trouve à manger à l'heure qu'on n'attendait pas?

Seigneur, ton pain de ce jour, l'avons-nous partagé ?
Parfois oui, parfois avec une grimace, parfois non.
C'était du pain, ou un peu de temps, ou de l'amitié.
Pardonne-nous tous les partages que nous avons ratés.
Amen.
 
Répons :
J’aime mon Dieu, car il entend ma voix.
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté il s’est tourné vers moi.
 
Annonce de la grâce

“A celui qui a soif, dit Dieu,
je donnerai de l’eau de la source de vie
et je la donnerai gratuitement”.

Dans notre monde où tout s’achète et tout se vend,
où l’homme s’étonne et suspecte
lorsqu’il reçoit gratuitement,
j’annonce aujourd’hui l’Evangile de Jésus-Christ,
qui nous délivre de nos servitudes,
de nos fatalités, de nos craintes
et nous appelle à une vie nouvelle.

Que Dieu mette en nos cœurs l’assurance de son pardon
et qu’Il nous donne de marcher vers son Royaume.

Chantons à Dieu notre reconnaissance !
Répons :
Combien grande est ta gloire en tout ce que tu fais,
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter Seigneur, tes divines merveilles !

Confession de foi

Nous ne sommes pas seuls,
nous vivons dans le monde qui appartient à Dieu.
Nous croyons qu’il travaille en nous par son Esprit 
pour nous apporter la réconciliation et le renouveau,
Nous avons confiance en lui.
Il nous appelle à nous rassembler : 
pour célébrer sa présence, pour aimer et servir les autres, 
pour rechercher ce qui est juste et résister au mal.
Nous proclamons le Royaume de Dieu,
Dans la vie, dans la mort, dans la vie après la mort, 
il est avec nous. Nous ne sommes pas seuls.
Nous croyons en Dieu.
[Eglise Unie du Canada]

Répons :
Grand Dieu, nous te bénissons,
Nous célébrons tes louanges,
Eternel, nous t’exaltons
De concert avec les anges
Et, prosternés devant toi,
Nous t’adorons, ô grand Roi !
Et, prosternés devant toi
Nous t’adorons, ô grand Roi !
 
Doxologie : Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, d’éternité en éternité !

Lecture biblique (version NBS)

Évangile de Matthieu, chapitre 6, versets 5 à 13
Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui se plaisent à prier debout dans les synagogues et aux coins des grandes rues, pour se montrer aux gens. Amen, je vous le dis, ils tiennent là leur récompense.
Mais toi, quand tu pries, entre dans la pièce la plus retirée, ferme la porte et prie ton Père qui est dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
En priant, ne multipliez pas les paroles, comme les non-Juifs, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.
Ne faites pas comme eux, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez.
Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es dans les cieux ! Que ton nom soit reconnu pour sacré,
10  que ton règne vienne, que ta volonté advienne — sur la terre comme au ciel.
11  Donne-nous, aujourd'hui, notre pain pour ce jour ;
12  remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous l'avons fait pour nos débiteurs ;
13  ne nous fais pas entrer dans l'épreuve, mais délivre-nous du Mauvais.

Chant d'Assemblée : Recueil Alleluia n°41/16 « Nous te célébrons, Dieu de vérité », strophes 1, 2 et 3
 
Prière d'illumination

Orgue

Prédication : Notre Père et notre pain, ces visages inattendus du bien commun

Avant-hier, sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris IVe un campement multicolore de petites tentes a pu agacer les uns et peut-être amuser  ou laisser indifférents les autres. Des réactions légitimes.
Un coup d’éclat en faveur des jeunes migrants et sans doute, surtout, des associations qui les soutiennent. 
Un geste militant et noble ; était-il purement et exclusivement humanitaire, car c’était l’avant-veille des élections régionales et département qui se déroulent aujourd’hui. Élections dont nous mesurons tous les enjeux, voire tout l’enjeu…

Vous vous demandez où mon propos veut en venir.
Deux mots, ce matin, retiennent mon attention. Père  et pain. Et à partir du verset 8 dans ce passage de Matthieu  que je vous ai lu, « Père » et « pain » sont qualifiés. « Votre Père », suivi  de « Notre Père »  quand le discours devient direct. Enfin plus loin encore  «  notre pain ».
Jésus vient d’inviter ses disciples et les foules à une nouvelle éthique de la prière. Pour préserver à celle-ci et son identité et son authenticité. Pour  empêcher qu’elle ne piège celui ou celle qui la prononce. Ne faites pas comme …Procédez plutôt de cette manière…
A première vue, des simples considérations didactiques pour cet exercice de la piété du croyant. Mais à première vue seulement.
Car ce qu’enseigne Jésus  intègre le nouveau régime qu’il incarne autant qu’il le  manifeste en un même événement. Les temps sont accomplis, « soyez accomplis comme votre  Père l’est » pour vous et pour le monde.
A la différence de l’information donnée par l’évangile de Luc (11:1-4), où la « prière modèle » est transmission d’un marqueur, un code spirituel de rattachement à un maitre, ce qu’on lit ici chez Matthieu s’insère en une autre amplitude.
Les disciples eux aussi incarnent et manifestent le règne de cieux.
Quand tout est mensonge, petit, douteux, incertain, laid, continuellement mortifère, sans espérance raisonnable : les disciples, comme leur Maître, affirment et vivent l’accomplissement de l’invisible dans les contradictions visibles du réel même.  

A l’instar  des Béatitudes, ce régime opère une dissidence et la prière trahit un moment de distance. Non pas une évasion, un simple lâcher prise, mais un éloignement décidé, une manière de répudiation. 
Une oraison juive de l’époque, connue sous le nom de kaddish, magnifiait le NOM de Dieu. Cet éloge incomparable du Nom inconnu et imprononçable du SAINT d’Israël est ce que l’on appelle  « sanctification ». La mention d’ADONAI ne figure nulle part dans le  kaddish. Par contre « Notre Père » y est présent. Un rappel et une attestation de la théologie de l’Alliance.
La conscience de la fidélité de Dieu se donne à voir comme une valeur collective : la communauté, ce lieu seul, est l’unique moment où chaque croyant se reçoit comme enfant d’Abraham !  Il n’est pas indifférent de dire « Père » ; il est encore moins facultatif de déclarer « Notre Père ».
On peut s’interroger si ce n’est pas là la condition même du souffle et du geste de « sanctification ». Car au cœur de l’enseignement biblique, ce qui compte ce n’est pas la parentalité de Yahvé, mais sa sainteté.
Dire « Notre Père », c’est immédiatement convoquer et la filiation et la fraternité. En un même mouvement. C’est en leur lien que se noue ou se délite la sainteté du Très-Haut.
C’est par son Nom et en son Nom que réside le secret de ce qui donne sens et origine à mon existence. Pareillement, c’est de sa part et comme sa part que je reconnais l’autre comme partie prenante d’une commune humanité.
Contre les subjectivismes arrogants, concupiscents, honteusement idolâtres ; contre les individualismes de survie, identitaires, haineux, décomplexés  et sans limites ; « sanctifier »  NOTRE  PERE  n’est-il un visage du Bien commun. Ce que nous disons dans la prière est ainsi une propédeutique de la conversion collective, qui a une portée civilisationnelle et politique.
Car, comme le remarquait Olivier Abel[1] ici même, sur le même texte, « Ce ‘Nous’ [impliqué dans notre Père] est primordial ». Il vient en tête. Il concerne ce qui est premier. Nous ne sommes pas notre propre « origine ». Quelqu’un d’autre, une Parole autre  vient en premier pour conférer sens et « origine » à notre existence. Cette filiation est épicène ; elle est partageable et commune en vérité comme en dignité. Elle est donc réversible en fraternité.
Dans cette France si profondément désorientée par tant des maux, mortellement affaiblie par une pandémie récalcitrante,  les jeunes migrants sur le parvis de l’Hôtel de Ville du IVe arrondissement me semblent être une allégorie. L’allégorie non pas du Nom imprononçable de Dieu, mais du NOTRE  PERE  INCOGNITO. Quels rythmes et quelles rimes pourraient scander le kaddish des temps qui viennent, ces temps incertains ?

***

Ce que je viens de dire concernant l’invocation du même Père, du Père commun, est repositionné dans cette  même prière  en une troisième demande.

Donne-nous aujourd’hui notre pain…

NOTRE  PAIN, comme  NOTRE  PERE !

Et le Seigneur sanctifie lui-même son Nom, quand il nous confie le pain de sa fidélité. Chaque jour.
La « sanctification » reste, ici aussi, l’entrée privilégiée pour la valeur de NOTRE  PAIN, qui fait écho à NOTRE DIEU. Il faut cependant éviter toute méprise en donnant au pain une  nature indue, aliénante. Dénonçant  certains Philippiens, l’apôtre les taclait : « …leur dieu est leur ventre » (Philippiens 3:11).

Mais, l’erreur inverse n’a pas épargné l’Eglise. Très tôt, le « pain pour chaque jour » a été compris comme métaphore de la Parole de Dieu. Au chap. 6 du quatrième évangile, le don du pain aux foules donne lieu à un long discours de Jésus sur le « pain vivant » descendu du ciel (Jean. 6:32-33).
Cette spiritualisation du pain, soutenue par une anthropologie hostile au corps, a tourné le dos au réalisme vivant  de la tradition vétérotestamentaire, avec ses bénédictions concrètes,  marques du salut de Dieu pour son peuple et gage de sa son attachement à l’Alliance.
Pour bien se rendre compte qu’il s’agit du pain et non de son symbole, il suffit de formuler intérieurement cette demande pour soi-même…  « Donne-moi, aujourd’hui, le pain de ce jour » : la connotation égoïste de cette pensée est si prononcée qu’elle rend la phrase difficile à assumer. C’est donc du vrai pain, motif et moteur de convivialité, qu’il s’agit.
NOTRE  PAIN de chaque jour évoque indubita­blement la manne. Une ressource offerte à tous, dans la justice et l’égalité du besoin. La  manne est le prototype de ce « pain pour chaque jour », puisqu’elle ne se conservait pas.  Comme la manne, le « pain pour chaque jour » est une parabole : celle de l’existence offerte, nourrie et protégée comme Don de Dieu. Et la « manne cachée » de l’Apocalypse, une autre manière de parler des Noces de l’Agneau, figure de l’accomplissement eschatologique du salut.
Quand l’Eglise célèbre la cène, elle convoque cette mémoire de convivialité et montre comment,  à côté des égoïsmes des nations ou des positions sociales, la faim de justice, la soif d’égalité sont le « pain » qu’elle réclame.
 « Cherchez d’abord le règne de Dieu  et sa justice… »

Donne-nous aujourd’hui  NOTRE   PAIN  pour ce jour. Pas un « pain pour moi d’abord » ou simplement « pour moi » tout court. 
Donne-nous la faim et le goût de l’autre de l’étranger, racialisé, idéologisé, exutoire de tous les malheurs et de toutes nos tares !
La demande du pain devient la prospection de manques et des possibles à inventorier.  

Une paroisse réformée de Taipeh, en Taïwan,  reverse à la diaconie toute l’offrande récoltée au culte le dimanche où se célèbre la cène.
La pratique est éloquente ! C’est à partir de nos prises de risque que Dieu intervient ; c’est quand nous risquons de manquer qu’Il nous nourrit. Comme pour la manne ou pour la foule dans le désert.
Ce signe est une manière de « sanctifier » le Nom de Dieu. Un signalement d’un Bien commun, qui n’est propriété de personne, mais qui fait de tous responsables pour son maintien.
Donne-nous aujourd’hui NOTRE   PAIN… : il nous faudrait de temps à autres non pas dire, réciter, ces phrases, mais les épeler ; vraiment les prononcer sans écorcher aucune nuance de leur poids.

Avant d’être l’enjeu d’une convivialité, ce PAIN - là est un plaidoyer pour  l’hospitalité. La lucidité oblige cependant à reconnaitre que le mot ne concerne pas seulement l’hostie, mais encore une possible hostilité. La justice et l’égalité étant des enjeux de lutte.
Quand les rumeurs affolantes et la désinformation enflent, stigmatisant toujours les mêmes ; quand le tohu-bohu de la peur fait fureur, laissant très peu de place au discernement, au jugement ; quand les sentinelles des identités meurtrières versent leur bile de xénophobie sur tout ce qui est basané ou noir,  nous pouvons nous rappeler ce que disait Martin Luther King : « Nous sommes condamnés à vivre ensemble comme des frères, sinon nous mourrons ensemble comme des idiots » !

Cela n’a jamais été aussi  vrai qu’aujourd’hui, pour l’ensemble de cette terre. Et pas seulement pour l’Europe ou la France. C’est évident.
Nous sommes faits, nous avons été faits, des commensaux par un Autre. Des commensaux de la cène bien sûr, mais aussi des orants qui invoquent le Père de tous, qui intercèdent pour le pain de tous.
La sanctification du Nom de Dieu et la protection de la dignité intangible de chacun, de chacune, constituent  notre oraison. Elles sont notre prière et notre combat.
Amen 

[1] Olivier ABEL, Prédication, Exode 20:1-17 ; Matthieu 6:7-13 ; Luc 11:1-4 - cliquer ici

Chœur : Notre Père, de Rimsky-Korsakov

Annonces et Offrande
Orgue


Chant d'Assemblée : Louange et Prière n° 186 « Ecoute-nous Dieu de la terre », strophes 1, 2, 5

Prière d’intercession et notre Père (Agnès)
O Dieu, toi que nous appelons notre Père, Merci, de nous faire confiance, lorsque tu nous appelles à ton service !
Renouvelle nos forces, apprends-nous à bien gérer le temps, à équilibrer les efforts, les loisirs et la disponibilité,
Donne-nous d’apprécier, comme des frères et des soeurs, les hommes, les femmes, les jeunes, les plus âgés, que tu nous donnes dans le ministère commun de l’Eglise,
Donne-nous à recevoir à travers la diversité de leurs charismes un reflet de l’abondance de tes dons !
A chaque moment, dans la simplicité comme dans la difficulté, dans les joies comme dans les tristesses de la vie,
Donne-nous de les voir, ces hommes et ces femmes, ces enfants, que tu nous confies, dans nos paroisses, les œuvres et les mouvements, les activités, comme tu les vois,
De les aimer comme tu les aimes,
De les accueillir comme tu les accueilles, tels qu’ils ou elles sont,
et même quand nous ne voyons plus très clair sur les chemins de nos réponses à ton appel, de notre obéissance et de nos ministères, de nos engagements, Béni sois-tu de nous appeler encore à ton service, toujours à te suivre puisque la tâche n’est pas encore achevée…
Et puisque nous avons encore et toujours, à apprendre les uns des autres, avec les dons que tu nous as donnés et que nous sommes chargés de faire fructifier !

Nous te confions celles et ceux qui ont demandé le secours de notre prière, et que nous te nommons dans le profond de nos cœurs.
Nous te confions les familles en deuil, les solitaires, les exilés, les prisonniers.
Nous te confions celles et ceux qui au nom de notre humanité commune, mais aussi de notre foi, accompagnent les personnes en souffrance, quelle que soit le nom de leurs souffrances.
Toi que nous appelons notre Père, rends-nous attentifs aux besoins de pain de chacun
 
Nous rassemblons notre prière dans celle que Jésus a enseigné à ses disciples :
 
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel,
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal,
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
Pour les siècles des siècles, amen.
 
Envoi :
Celui que nous appelons Notre Père,
Nourris de son Pain et de sa Parole,
nous envoie pour porter ensemble
sa Bonne Nouvelle aux découragés et aux accablés.
Nourris de son amour, il nous emmène toujours plus loin
sur le chemin où l'on apprend à servir, à aimer et à pardonner sans compter, comme lui.
Nourris de sa vie, nous avançons avec lui, toujours plus loin !

Bénédiction
Recevons la bénédiction de la part du Seigneur :
Mon frère, ma sœur, mon ami,
Que l’Eternel te bénisse et te garde !
Que l’Eternel fasse rayonner sur toi son regard et t'accorde sa grâce !
Que l’Eternel porte sur toi son regard et te donne la paix !
Amen.
 
Répons :
Bénis, ô Dieu nos routes,
Nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes,
Tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres,
J’y marche par la foi :
Même au travers des ombres,
Ils conduisent à toi.
 
Orgue

Sortie

Paroles des cantiques du dimanche 27 juin 2021

Psaume : Psautier Français n° 113 « Vous qui servez le Seigneur Dieu », strophes 1, 2, 3 et 4

Strophe 1
Vous qui servez le Seigneur Dieu,
Célébrez son nom merveilleux,
Ce nom rempli d’une promesse.
Dès maintenant et à jamais,
Partout sur terre proclamer
Ce nom rempli d’une promesse.

Strophe 2

Nul n’est semblable à notre Dieu.
De son trône au-dessus des cieux
Il s’est incliné vers la terre.
Au plus bas il vient s’abaisser
Pour secourir et redresser
Le pauvre assis dans la poussière.

Strophe 3
Il se souvient du méprisé,
Il le retire du bourbier,
Le rétablit dans sa noblesse.
A celle qui n’a pas d’enfant
Il donne enfin l’exaucement;
Il met un terme à sa tristesse.

Strophe 8

Alléluia ! loué soit Dieu !
Célébrez son nom merveilleux,
Ce nom que le Messie révèle.
Dès maintenant et à jamais,
Partout sur terre proclamer
Ce nom que le Messie révèle.

Cantique : Recueil Alléluia n°41/16 « Nous te célébrons, Dieu de vérité », Strophes 1, 2 et 3 [musique au n°41/15]

Strophe 1

Nous te célébrons, Dieu de vérité !
Nos pas incertains, nos yeux aveuglés
Sont la proie du doute et vont s’égarer.
Eclaire nos routes de vive clarté !

Strophe 2

Nous te célébrons, Dieu de vérité !
Des murs élevés nous font prisonniers ;
Et nous renouvelle la vraie liberté
Dont Jésus révèle la réalité.

Strophe 3

Nous te célébrons, Dieu de vérité,
La haine et la peur dessèchent nos coeurs ;
L'Esprit les ranime, l’amour les remplit,
La croix illumine ta fidélité.

Cantique : Louange et Prière n° 186 « Ecoute-nous Dieu de la terre » Strophes 1, 2 et 5

Strophe 1
Ecoute-nous, Dieu de la terre ;
Ecoute-nous, grand Dieu des cieux !
Des heureux et des malheureux
Vers toi s’élève la prière.


Strophe 2
A toi seul appartient la gloire,
A toi le règne, à toi l’amour !
Sans toi le fort tombe en un jour ;
Par toi le faible a la victoire.

Strophe 5
Nous savons que tu veux toi-même
Tout ce qui peut nous rendre heureux.
Fais-nous vouloir ce que tu veux ;
Oh ! bienheureux celui qui t’aime !

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1).

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2).

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi 
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Lecture de la Bible

Evangile de Matthieu, chapitre 6, versets 5 à 13

5  Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui se plaisent à prier debout dans les synagogues et aux coins des grandes rues, pour se montrer aux gens. Amen, je vous le dis, ils tiennent là leur récompense.
6  Mais toi, quand tu pries, entre dans la pièce la plus retirée, ferme la porte et prie ton Père qui est dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
7  En priant, ne multipliez pas les paroles, comme les non-Juifs, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.
8  Ne faites pas comme eux, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez.
9  Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es dans les cieux ! Que ton nom soit reconnu pour sacré,
10  que ton règne vienne, que ta volonté advienne — sur la terre comme au ciel.
11  Donne-nous, aujourd'hui, notre pain pour ce jour ;
12  remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous l'avons fait pour nos débiteurs ;
13  ne nous fais pas entrer dans l'épreuve, mais délivre-nous du Mauvais.

Vidéo du culte entier

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