EB Psaume 126:2 : Dieu comble son bien-aimé quand il dort

Ce soir, je médite avec vous le Psaume 126 et ce verset 2 particulièrement : « En vain  tu devances le jour, tu retardes le moment de ton repos, tu manges un pain de douleur : Dieu comble son bien-aimé quand il dort. »

Qu’il est difficile Seigneur de te laisser faire, de te laisser la main.
Qu’il est difficile, Seigneur, de renoncer à tout maîtriser.
Qu’il est difficile, Seigneur, de faire confiance à ta bonté.

Chaque jour je lutte pour ne pas lâcher. C’est mon devoir, et tu sais combien j’ai appris à honorer mes engagements. Mais quand la lutte ne dépend plus de moi, quand les événements me dépassent, apprends-moi Seigneur à te laisser la main, à toi qui ne lâche jamais la mienne.

De quoi aurais-je peur, si tu veilles ?
Que ferais-je mieux que toi si tu es là ?

Tu combles ton bien-aimé quand il dort, dit le psalmiste. Comble le creux de mon attente angoissée et accomplis ton œuvre en mes jours de veille. Quand la fatigue empêche même le repos, viens alourdir mes paupières, Seigneur. Qu’elles se ferment confiantes sur chaque jour à toi remis !

Je vous souhaite de vous laisser alourdir les paupières par Dieu et que la nuit vous soit douce !

Pasteure Béatrice Cléro-Mazire