Culte de commémoration février 1943

Matthieu 25:34-40

Culte du 12 février 2023
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

12 février 2023
348ème jour de la guerre en Ukraine
Commémoration des 80 ans de l'opération de sauvetage de 63 enfants juifs
Le « grand kidnapping » ou la vie éternelle
Matthieu 25 : 34-40

Culte présidé par les Pasteures Agnès Adeline-Schaeffer et Béatrice Cléro-Mazire
Prédication par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Avec David Cassan, organiste co-titulaire, à l'orgue
Avec le Chœur de l'Oratoire, dirigé par Alexandre Korovitch
Culte pour les enfants de l’Éducation Biblique par la pasteure Agnès Adeline-Schaeffer

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Musique

Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en Jésus notre frère.

Accueil : ...

Chant spontané : "Ton nom, Seigneur"  [cliquer ici]
 

Louange : Psaume n° 100

Lance une joyeuse clameur vers l'Éternel,
Terre entière !
Servez l'Éternel avec joie,
Venez avec des acclamations en sa présence !
Reconnaissez que l'Éternel est Dieu !
C'est lui qui nous a faits, et nous sommes à lui :
Son peuple et le troupeau de son pâturage.
Entrez dans ses portes avec reconnaissance,
Dans ses parvis avec la louange !
Célébrez-le, bénissez son nom !
Car l'Éternel est bon ; sa bienveillance dure toujours,
Et sa fidélité de génération en génération.
 
Chantons notre louange.
Psaume de Louange : Le Psautier Français n°66B « Vous tous les peuples de la terre », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Volonté de Dieu

Tu aimeras le SEIGNEUR, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces paroles que j'institue pour toi aujourd'hui seront sur ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras chez toi et quand tu seras en chemin, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les attacheras comme un signe sur ta main, et elles seront un fronteau entre tes yeux. Tu les écriras sur les montants de la porte de ta maison et aux portes de tes villes.
[Deutéronome 6 : 5-9]

Chant spontané : Revêts, Seigneur, de ta justice [cliquer ici]

Repentance

Seigneur, pardonne-nous nos silences quand il fallait parler.
Pardonnes-nous nos vaines paroles, quand il fallait agir.
Pardonnes-nous d’avoir confondu ton Évangile avec nos sagesses.
Pardonnes-nous d’avoir restreint notre service à ceux qui nous plaisent.
Pardonnes-nous notre médiocrité, notre manque d’amour et de générosité.
Pardonne-nous nos offenses, à nous qui pardonnons si peu à ceux qui nous ont offensés et apprends-nous à pardonner sans blesser ceux que nous pardonnons,
Par Jésus  notre frère.
AMEN.

Chant spontané : Tel que je suis [cliquer ici]

Annonce de la grâce

Chant des montées.
Je lève les yeux vers les montagnes. D'où me viendra le secours ?
Le secours me vient de l’Éternel qui fait le ciel et la terre.
Il ne te laissera pas vaciller sur tes jambes ; celui qui te garde ne sommeille pas.
Non, il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël.
C'est l’Éternel qui te garde, l’Éternel est ton ombre à ta droite.
Le jour, le soleil ne te frappera pas, ni la lune pendant la nuit.
L’Éternel te gardera de tout mal, il gardera ta vie ;
l’Éternel te gardera lorsque tu sortiras et lorsque tu rentreras, dès maintenant et pour toujours.

Chant spontané : Frappez dans vos mains [cliquer ici]

Confession de foi

Nous croyons en Dieu.
Malgré son silence et son secret, nous croyons qu’Il est vivant.
Malgré le mal et la souffrance, nous croyons qu’Il a fait le monde
pour le bonheur de la vie.
Malgré les limites de notre raison et les révoltes de notre cœur,
nous croyons en Dieu.

Nous croyons en Jésus-Christ. Malgré les siècles qui nous séparent
du temps où il est venu, nous croyons en sa Parole.
Malgré nos incompréhensions et nos refus, nous croyons
en sa résurrection.
Malgré sa faiblesse et sa pauvreté, nous croyons en son règne.

Nous croyons en l’Esprit saint.
Malgré les apparences, nous croyons qu’il conduit l’Église.
Malgré la mort, nous croyons à la vie éternelle.
Malgré l’ignorance et l’incrédulité, nous croyons que le Royaume
de Dieu est promis à tous. Amen.

Chant spontané : Hosanna, hosanna ! [cliquer ici]

Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».

Lecture du passage de la Bible : Matthieu 25 : 34-40 [cliquer ici]

Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, vous qui êtes bénis par mon Père, et recevez en héritage le royaume qui a été préparé pour vous depuis la création du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger et vous m'avez accueilli chez vous ; j'étais nu et vous m'avez habillé ; j'étais malade et vous m'avez visité ; j'étais en prison et vous êtes venus me voir.” Ceux qui ont fait la volonté de Dieu lui répondront alors : “Seigneur, quand t'avons-nous vu affamé et t'avons-nous donné à manger, ou assoiffé et t'avons-nous donné à boire ? Quand t'avons-nous vu étranger et t'avons-nous accueilli chez nous, ou nu et t'avons-nous habillé ? Quand t'avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous venus te voir ?” Le roi leur répondra : “Je vous le déclare, c'est la vérité : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait.”

Cantique : Louange et Prière n°372 « Reste avec nous », Strophes 1, 2 & 4 [cliquer ici]

Prière :
Éternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos cœurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions des Évangiles pour ce monde.    Amen.

Musique : Orgue

Prédication : Le « grand kidnapping » ou la vie éternelle

            « Deux mille petits enfants juifs des deux zones, âgés de 2 à 12 ans, arrachés à leurs parents, viennent d’être envoyés vers l’Est, pour une destination inconnue. Des trains interminables de wagons plombés les menaient à la torture, à la mort. Les cris déchirants des innocentes victimes, couvrant le bruit des roues, semaient l’épouvante et l’horreur tout le long de la route. Mères françaises ! Lorsque vous embrassez votre enfant, le soir, dans son lit, avant son sommeil heureux, quand le matin vous cueillez le premier sourire de votre enfant réveillé, songez à ces trains infernaux. (…) Ne vous faites pas, par votre silence, complices des assassins ! »
            Ce tract du Mouvement national contre le racisme daté de novembre 1942 est un cri qui retentit comme cette voix dont parle l’Évangile de Matthieu en racontant la naissance d’un enfant Jésus menacé de mort lui aussi. C’est la voix qui « s’est faite entendre à Rama, des pleurs et beaucoup de lamentations : c’est Rachel qui pleure ses enfants ; elle n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus. » dit le texte. La réalité décrite dans ce tract est comme une lame qui vient couper la conscience de celles et ceux qui le lisent et qui sont devant l’impératif pratique de l’action.
            Laisser se poursuivre l’enfer, ou faire advenir le règne des cieux ? Telle est bien l’alternative ici.
            « Toute action est manichéenne » écrivait André Malraux en 1937 dans son roman L’Espoir sur la guerre d'Espagne. Les actions que nous commémorons aujourd’hui en sont l’illustration parfaite. Quand la police française débarque le 9 février 1943 dans les foyers de l’UGIF, qui ont été créés par le gouvernement de Vichy afin de regrouper les orphelins des familles juives dont les parents ont été déportés vers les camps de concentration, ce sont les enfants qui sont raflés pour être déportés. Dans les trois convois qui quittent Drancy les 9, 11 et 13 février 1943 se trouve un total de quatre cent soixante enfants. En cinq jours, on a décidé de rafler et déporter des enfants qui vont mourir dans les chambres à gaz d’Auschwitz.
            Les groupes de résistants juifs et non-juifs sont sous le choc et une femme va décider d’agir. Suzanne Spaak répète : « il faut faire quelque chose ».
            Agir ou laisser faire. C’est à cet endroit du choix que se joue la vie éternelle dont parle la parabole du jugement dernier. Il ne s’agit pas seulement du devoir moral, ici, mais d’un choix existentiel. Suzanne Spaak et celles et ceux qui vont entrer dans ce réseau extraordinaire de courage et d’audace sont à la croisée des chemins. Ils y jouent, leur vie, au sens réel comme au sens existentiel. Qui seront-ils s’ils ne le font pas ?
            La parabole du jugement dernier que Jésus nous adresse est comme un récit écrit au futur antérieur. Il nous exhorte à répondre à cette question : quand tu ne seras plus, qu’auras-tu fait de ta vie ? Qu’auras-tu fait pour celui qui a faim, qui a soif, qui est étranger, qui est nu, qui est malade ou emprisonné ? Qui auras-tu été pour tes contemporains ?
            La vie éternelle naît là où des femmes, des hommes, des enfants, choisissent de se lever et d’agir pour les autres, pour que la vie d’autres qu’eux-mêmes soit sauvée. Croyant ou non-croyant en Dieu, peu importe, ce n’est pas le problème. La parabole du jugement dernier ne parle pas de la foi en Dieu ou de la religion, elle parle des actes que notre humanité est capable de faire pour que l’autre, reste avec nous dans la communauté des hommes.
            Suzanne Spaak est déjà engagée dans le mouvement national contre le racisme, sans doute parce qu’elle sait que le fascisme est une entreprise d’exclusion d’hommes de femmes et d’enfants de la communauté des humains. Et cette pensée qu’il puisse y avoir des exclus de la dignité humaine lui est insupportable. Ce n’est donc ni par esprit de sacrifice, ni par conviction religieuse, ni par esprit patriotique que cette femme qui avait tout loisir de rester dans le confort de son mode vie va s’engager pour les enfants juifs menacés de mort. C’est par humanité, par ce qui la relie à ces enfants dans sa condition humaine, que Suzanne Spaak va s’engager. Et cette décision est grave à tous égards. En agissant dans ce contexte dans lequel chacun est surveillé par l’occupant, par le voisin, par l’ancien ami et où les risques d’arrestation sont énormes, elle met sa vie dans la balance de la justice. Toutes celles et ceux qui vont travailler avec elle à cette entreprise improbable y engagent aussi leur vie. Si l’entreprise échoue, elle apportera l’enfer à nombre de personnes engagées comme elles, mais évidemment, la vie des enfants sera anéantie.
            « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice », dit l’Évangile selon Matthieu, « le royaume des cieux est à eux. » Mais le plan qu’élabore Suzanne Spaak n’a pas comme visée le martyre, elle n’a rien à prouver, rien à gagner pour elle-même, la seule fin qu’elle poursuit, c’est la vie sauve pour les enfants. Et c’est à partir de cet horizon que des liens vont se tisser entre des groupes et des personnes qui ne se seraient sans doute pas alliés si la raison n’avait pas été suffisante. Il s’agit d’arracher à la mort des enfants. Et ce sont des groupes humains très différents qui vont unir leurs forces, et leur intelligence pour réussir pendant qu’il en est encore temps ce sauvetage de la dernière chance. Les résistants juifs, les groupes communistes, la paroisse protestante de l’Oratoire, les dames de l’entraide temporaire, les bénévoles de la Clairière, les éclaireuses qui ont déjà accueilli des camarades juives qui ont vu disparaître leurs activités de scoutisme : toutes ces personnes vont se coordonner avec un sérieux tel que rien ne semble pouvoir les empêcher de réussir. Chacun a, dans son cœur et dans son intelligence, la gravité de la situation.
            Car il ne s’agit pas ici d’une impulsion altruiste qui se nourrit de bons sentiments, non, il s’agit de mettre toute son intelligence dans le calcul des chances de réussite. Le plan est simple mais redoutable à mettre en œuvre : sortir pour une simple promenade les enfants des orphelinats, les emmener à la Clairière et de là, les orienter dans des familles qui les reçoivent et les mettent à l’abri. Sur le papier, c’est limpide. Mais en réalité, il faut que chaque maillon de la chaîne tienne et que la confiance soit absolue à chaque étape.
            À l’Oratoire du Louvre, Marcelle Guillemot, l’assistante sociale de la Clairière, recrute des marraines en glissant un petit mot dactylographié dans les mains des femmes qu’elle juge être fiables. Il faut ensuite, quand les marraines vont chercher les enfants dans les orphelinats, les emmener dans les familles parisiennes indiquées et prévenues par le pasteur Vergara pour qu’ils passent leur première nuit de clandestinité sans éveiller les soupçons.
            Puis, le lendemain, retour à la Clairière où les éclaireuses, récupèrent les enfants pour les emmener dans les familles où ils seront placés clandestinement. Il faut vêtir les enfants, les nourrir, leur donner de faux papiers, une myriade de détails nécessitent la plus grande attention pour que le réseau ne casse pas. Le miracle, c’est que personne n’a failli. Au moins 63 enfants ont été sauvés par cette opération. Mais ce n’est pas en chiffres qu’il faut raisonner, mais en vies humaines qui ont pu continuer à exister. Pour une seule de ces vies il aurait fallu faire quelque chose, mais toutes ces femmes et ces hommes l’ont fait pour un nombre considérable d’enfants et cela rendait leur tâche encore plus périlleuse et plus admirable.
           
            L’Évangile selon Matthieu dit que les justes « iront à la vie éternelle ». Et les justes que décrit la parole du jugement dernier sont ceux qui ont fait ce qu’il fallait pour que les autres vivent et souffrent moins. On pourrait qualifier cette opération d’héroïque, et l’on aurait raison. Mais cet héroïsme ne doit pas nous arrêter au niveau de l’admiration. Faire mémoire de ces actes, de ces femmes, de ces hommes et de ces enfants n’a de sens que si nous prenons le temps de les rapporter à notre propre existence. Pourquoi agissons-nous ?
Beaucoup d’anonymes ont œuvré, sans penser qu’ils étaient héroïques, sans même le désirer, mais simplement parce que leur existence passait par la préservation de la vie d’enfants qui n’avaient rien demandé, qui n’étaient coupables de rien et qui se retrouvaient victimes de l’atroce arbitraire d’un racisme d’État.
            Nous vivons dans une autre époque, une réalité différente et sans doute l’urgence vitale ne se pose-t-elle pas pour nous aujourd’hui comme elle se posait en 1943.
            Mais si la mémoire interroge vraiment notre présent, alors, je me pose la question : serions-nous capables, à notre tour, dans des circonstances aussi difficiles, de nous unir au-delà des convictions personnelles, des a priori habituels, des jugements de valeurs qui nous divisent si souvent pour nous élever ensemble au niveau de la vie éternelle ? Qui d’entre nous peut dire ce qu’il aurait fait du petit papier glissé dans la main à la sortie du culte ? Qui exposerait sa vie pour la vie d’un enfant qu’il ne connaît pas et qui jusqu’alors ne représentait rien pour lui ? Quelle raison suffisante nous faut-il pour agir de façon désintéressée ? J’ignore moi-même comment répondre à ces questions. Les réponses à leur apporter ne sont pas des déclarations d’intention mais elles nous attendent dans les actes que nous poserons au cours de nos existences.
            Pourtant, je voudrais oser dire aux jeunes qui sont avec nous aujourd’hui et aux enfants dont la responsabilité nous incombe, que nous serons là pour eux, quoi qu’il arrive dans notre histoire, comme Marcelle Guillemot, Paul Vergara ou Suzanne Spaak furent là pour les enfants qu’ils sauvèrent ; comme Suzanne fut là pour sa fille alors même qu’elle était incarcérée à la prison de Fresnes (une prison appelée par celles qui la connaissaient « l’usine à désespoir ») et qu’elle transmettait sa droiture à l’adolescente que sa fille était alors en lui écrivant ces mots rassurants : « je crois que j’ai la chance d’avoir un caractère qui s’adapte à tout, je crois surtout que, quand on a la conscience tranquille, on peut toujours trouver du goût à vivre. »
            Je voudrais pouvoir dire aux enfants que quelles que soient leur origine, leur culture, leur langue, et les classifications dans lesquelles on essaie de les faire entrer, ils trouveront sur leur chemin des adultes qui construisent une société tolérante, équitable et accueillante pour qu’ils puissent grandir en paix.
            Je voudrais pouvoir leur dire que nous sommes engagés pour construire le monde habitable dont ils ont besoin afin de vivre librement. Je voudrais pouvoir les appeler : « mes enfants » sans avoir à rougir de ce pronom possessif qui engage la responsabilité de tout adulte qui doit prendre soin de la génération qui lui succède.
            Je voudrais pouvoir leur dire que, s’il faut faire quelque chose, nous ferons ce qu’il faut.
            Mais je sais que passer de la phrase : « il faut faire quelque chose » à l’action concrète qui aide véritablement son prochain, et qui le sauve si nécessaire, n’est rien moins que franchir l’écart qui sépare nos vies limitées de la vie éternelle. Alors, je reprendrai simplement l’enseignement du pasteur Vergara dans sa prédication du 14 février 1943 qui portait sur : « Dieu créa l’homme à l’image de Dieu » pour rappeler avec lui que le meilleur moyen de servir Dieu est d’aider son prochain.
            Que la grâce nous soit donnée de le faire avec le même courage que ceux dont nous faisons mémoire aujourd’hui.

AMEN.


Musique : Chœur

Cantique : Louange et Prière n°258 « Tu me veux à ton service », Strophes 1 à 3 [cliquer ici]

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Orgue

Prière d’intercession : ...

Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas dans la tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

Annonce pour le Centre d'action social protestant - CASP https://casp.asso.fr/

Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde.
 
Chant spontané : Que tout mon cœur [cliquer ici]

Jeu d’orgue.

Paroles des chants du dimanche 12 février 2023

Psaume : Le Psautier Français n°66B « Vous tous les peuples de la terre », strophes 1 à 3

1-  Vous, tous les peuples de la terre,
Acclamez Dieu, chantez de joie.
Louez le Dieu en qui espère,
Sur qui s’appuie tout homme droit.
Seigneur dont la force est terrible,
Tes œuvres nous ont étonnés;
Ceux qui se croyaient invincibles
Tu les contrains à s’incliner.

2-  Dieu a changé en terre ferme
La mer où son peuple a passé.
A l’oppression il a mis terme:
Redressez vous, applaudissez!
L’autorité que Dieu exerce
Sans se lasser veille en tous lieux,
Pour déjouer l’œuvre perverse,
Pour abaisser les orgueilleux.

3-  Quand tu veux éprouver notre âme
Comme au creuset l’or ou l’argent,
Tu nous fait traverser la flamme,
Tu fais déborder les torrents.
Mais, Seigneur, tu maintiens nos têtes
Au dessus des flots déchaînés.
Dans le fracas de la tempête
Tu soutiens nos cœurs effrayés.

4-  Seigneur, accepte mon offrande,
Ces mains levées en ton honneur.
Je veux que partout l’on entende
L’œuvre de mon libérateur:
Béni sois tu, Dieu secourable,
Toi qui jamais n’as écarté
Le moindre appel du misérable,
Mais près de lui t’es arrêté.

Cantique : Louange et Prière n°372 « Reste avec nous », Strophes 1, 2 & 4.

1 - Reste avec nous, Seigneur, le jour décline,
La nuit s’approche et nous menace tous ;
Nous implorons ta présence divine :
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous.

2 - En toi nos cœurs ont salué leur Maître,
En toi notre âme a trouvé son Époux ;
A ta lumière, elle se sent renaître ;
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous.

3 - Les vains bonheurs de ce monde infidèle
N’enfantent rien que regrets ou dégoûts ;
Nous avons soif d’une joie éternelle ;
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous.

4 - Dans nos combats, si ta main nous délaisse,
Satan vainqueur nous tiendra sous ses coups ;
Que ta puissance arme notre faiblesse ;
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous.

5 - Sous ton regard la joie est sainte et bonne,
Près de ton cœur les pleurs même sont doux ;
Soit que ta main nous frappe ou nous couronne,
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous.

6 - Et quand au bout de ce pèlerinage,
Nous partirons pour le grand rendez-vous,
Pour nous guider dans ce dernier passage,
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous.

Cantique : Louange et Prière n°258 « Tu me veux à ton service », Strophes 1 à 3

1 - Tu me veux à ton service,
Moi qui sans toi ne suis rien ;
Qu'à toute heure s'accomplisse
Ton désir et non le mien !
Ce que j'ai, tu le possèdes,
Mais tu veux le recevoir :
Prends le, Sauveur qui nous aide
Sur le sentier du devoir.

2 - Le plus grand parmi les hommes,
Tu l'as dit, Maître très doux,
Sur cette terre où nous sommes,
C'est le serviteur de tous.

Tu fis mieux que de le dire,
Toi même tu vins t'offrir.
Confonds ce cœur qui n'aspire
Qu'à se faire encore servir.

3 - Jésus, si ta main me guide,
Si ton cœur soutient mon cœur,
Toute route m'est limpide,
Et tout travail m'est douceur.
Je suis prêt pour la bataille
Et son journalier effort,
Je vais où tu veux que j'aille,
Vers la vie et vers la mort.

Paroles des répons des cultes d'éducation biblique

Après la salutation
Ton nom, Seigneur (Psaume 8, str. 1)

Ton nom, Seigneur, est un nom magnifique,
Sans fin la terre en reprend le cantique ;
Elle répond de toute sa beauté
A la splendeur du ciel illuminé.

Après la volonté de Dieu
Revêts, Seigneur, de ta justice (Psaume 72, str. 1)

Revêts, Seigneur, de ta justice
Le Prince de la paix
Et parmi nous qu'il établisse
Son royaume à jamais.
En lui, les plus humbles du peuple
Trouvent un défenseur,
Délivrant les fils de la veuve
Et brisant l'oppresseur.

Après la prière de repentance
Tel que je suis (L&P n°630)

Tel que je suis bien vacillant
En proie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au dedans,
Agneau de Dieu, je viens, je viens !

Après l’annonce de la grâce
Frappez dans vos mains (Psaume 47, str. 1)

Frappez dans vos mains, Vous, tous les humains !
A cris redoublés, Peuples assemblés,
Exultez de joie Car voici le roi.
Redoutable et doux, Dieu veille sur vous ;
Son bras souverain, Sa puissante main,
Étend à jamais Son règne de paix.

Après la confession de foi
Hosanna, hosanna ! (Arc-en-Ciel 441/3)

Hosanna, hosanna !
Chantons d'un cœur fidèle
Le plus grand des amours
Et la joie éternelle !
Jésus le crucifié,
Le roi plein de douceur,
Dans son humilité
Devient notre Seigneur.

Après la bénédiction
Que tout mon cœur (Psaume 138, str.1)

Que tout mon cœur soit dans mon chant,
Qu'il soit brûlant de tes louanges !
Je te rends grâce en ta maison,
Je loue ton nom devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée de ta parole.
J'adore ta fidélité
Et ta bonté qui me console.

Lecture de la Bible

Évangile selon Matthieu, chapitre 25, versets 34-40 [NBS]

La parabole du jugement dernier

34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; héritez le royaume qui a été préparé pour vous depuis la fondation du monde.
35 Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger et vous m'avez recueilli ;
36 j'étais nu et vous m'avez vêtu ; j'étais malade et vous m'avez visité ; j'étais en prison et vous êtes venus me voir. »
37 Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger ? – ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire ?
38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli ? – ou nu, et t'avons-nous vêtu ?
39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous venus te voir ? »
40 Et le roi leur répondra : « Amen, je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela pour l'un de ces plus petits, l'un de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. »

Vidéo du culte entier

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