Celui qui sème et celui qui moissonne

Jean 4:34-37

Culte du 28 juin 2020
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo du culte entier

Culte à l'Oratoire du Louvre

Dimanche 28 juin 2020
Assemblée Générale Ordinaire élective

 Celui qui sème et celui qui moissonne
Jean 4 : 34-37


Jour 49 du dé-confinement progressif
Temple ouvert à un public restreint selon les consignes sanitaires en vigueur


Liturgie par le Pasteur Agnès Adeline-Schaeffer
Prédication par le Pasteur Béatrice Cléro-Mazire
Musique : Aurélien Peter à l'orgue

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Musique

Salutation 
La grâce et la paix vous sont données, ici et maintenant, de la part de Dieu notre Père, et de la part de Jésus-Christ, son Fils, notre frère.

Accueil
Bienvenue à chacune et chacun pour ce temps de culte.
Nous saluons celles et ceux qui nous regardent de leur domicile, en France ou l’étranger.
Ce culte sera suivi de l’assemblée générale de l’association cultuelle et de celle de l’entraide.
Une précision concernant le chant des spontanés : Les cantiques sont en nombre réduit, parce que c’est difficile de chanter avec le masque. Seulement trois sont retenus pour la liturgie, celui de l’annonce du pardon, celui de la confession de foi et celui de la bénédiction.
Les cantiques sont au nombre de deux : un psaume du psautier français, un cantique du recueil Louange et Prière.
Que ce culte qui nous rassemble, au près, comme au loin, soit un moment de prière, de ressourcement, de reconnaissance et de communion les uns avec les autres.
 
Louange 

Loué sois-tu, Eternel, Dieu de la vie,
pour la joie que tu nous donnes,
pour l’attente qui fait de nous des hommes et des femmes en éveil.

Loué sois-tu, Seigneur notre Dieu,
pour les matins ensoleillés,
pour les couleurs et les senteurs de l’été,
pour les petits bonheurs donnés,
pour les solitudes portées,
pour les larmes effacées,
pour les angoisses passées,
pour tous ceux qui se dévouent aux autres,
pour tous ceux qui prient pour ceux qui en ont pas toujours le temps,
pour tous ceux qui se réjouissent
et pour cette immense Espérance qui nous habite.

Loué soit Eternel, Dieu de la vie de l’espérance.
Amen.
 
Chant de l'Assemblée
Dans le psautier français : psaume 92  - ô que c’est chose belle - strophes 1, 2, 3 et 4
 
Ô que c'est chose belle, de te louer Seigneur ! 
De chanter ton honneur au milieu des fidèles. 
Quand le jour vient de naître, d'annoncer ta bonté
Et  ta fidélité quand la nuit va paraître. 

Tes oeuvres surprenantes ont réjoui mon coeur
Et je dirai Seigneur, leur sagesse étonnante
Tes pensées sont profondes, plus il les étudie, 
Plus l'homme est interdit, ta main garde le monde. 

Si les méchants fleurissent, comme l'ivraie des champs ; 
Et si des arrogants, les projets réussissent, 
C'est pour qu'ils disparaissent, par la mort emportés, 
Et que soient dévoilés les plans de ta sagesse.

Tu oins d'une huile fraîche, le front de ton enfant
On le voit rayonnant, vigoureux comme un cèdre. 
Sa gloire et sa richesse sont d'orner ta maison, 
Les fruits, chaque saison, combleront sa vieillesse. 

Volonté de Dieu :
Ecoutons maintenant la volonté de Dieu à notre égard, en retrouvant l’apôtre Paul dans sa lettre aux Galates :
 « Vous avez été appelés à être libres, seulement ne faites pas de cet liberté un prétexte pour vivre selon les désirs de votre propre nature. Au contraire, laissez-vous guider par l’amour pour vous mettre au service les uns des autres. Car toute loi se résume dans ce seul commandement : aime ton prochain comme toi-même. »
(Gal. 5, 13-14)

Confession du péché :
Seigneur nous présentons devant toi tels que nous sommes, avec nos enthousiasmes et nos intuitions, mais aussi nos peurs et nos découragements. Lorsque l’obscurité nous saisit, que nos errances nous mènent sur des routes chaotiques, nous nous perdons dans de vaines agitations pour retrouver le chemin ou tenter de mettre de l’ordre dans ce qui est dispersé. Nos propres forces manquent pour parvenir à des solutions.
Seigneur nous savons qu’en toi l’espérance et la confiance mènent vraiment à un avenir différent, à un jour nouveau dans lequel ta présence nous relève et nous bénit. Viens Seigneur dans nos vies. Amen

Annonce du pardon
Levons-nous pour recevoir le pardon que Dieu nous donne :

Dieu est amour: il entend la confession de notre coeur.
Par Jésus-Christ, notre péché nous est pardonné.
Par le Saint-Esprit,
La puissance de vie nouvelle nous est accordée.
Que Dieu mette en nos cœurs,  l’assurance de son pardon
Et qu’Il nous donne de marcher, ensemble,  vers son Royaume.

Chantons notre reconnaissance.
Répons : Psaume 92, strophe 2
Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais,
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Confession de foi :

Nous croyons en Dieu
Qui a créé le monde pour que nous le cultivions
Et en célébrions la beauté.
Il est la source de vie.

Nous croyons en Dieu
Qui a remis son pouvoir à Jésus,
Le serviteur mort et ressuscité
Pour le pardon et la liberté de tous les hommes.
Il est la valeur de notre vie.

Nous croyons en Dieu
Qui, par son Esprit, nous unit à son Fils et assemble les croyants,
Pour que nous combattions le mal et construisions une juste paix,
Dans l’espérance de son Royaume.
Il est le sens de notre vie. Amen

Répons : Louange et Prière, Cantique 69, strophe 1
Grand Dieu, nous te bénissons,
Nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons,       
De concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Doxologie : Gloire à Dieu, dans les cieux et sur la terre et d’éternité en éternité

Prière d’illumination :
Seigneur, dans un instant, nous allons ouvrir la Bible et recevoir ta Parole. Nous t’en prions, ne nous laisse pas seuls devant ta Parole. Viens à notre aide. Envoie sur nous ton Esprit Saint, afin que ta Parole de Vie devienne pour chacun, chacune de nous une Parole pour nos vies. Amen.

Lecture biblique : Jean 4, versets 34 à 37.
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Musique

Prédication

L'un sème, l'autre moissonne.
Jean 4 : 34-37

            « L’un sème, l’autre moissonne », de ce proverbe attribué au poète conservateur Aristophane, l’Évangile de Jean fait une projection vers l’avenir et la nouveauté, qui a de quoi nous questionner. Quand Jésus cite ce proverbe, il montre à ses disciples que la moisson de Dieu est déjà là, et que l’écart entre les semailles et la moisson n’a plus lieu d’être quand il s’agit des récoltes de Dieu. Le champ de blé est déjà tout blanc de grain à moissonner alors que le semeur est encore là pour semer. Le temps de Dieu n’est pas celui des hommes.

            « L’un sème » et se demande toujours ce qui poussera ou non, ce qui réussira ou non, s’il fait bien de semer ici ou là. Le semeur est comme celui de l’Évangile, il jette des graines mais elles tombent un peu partout.
            Semer est un acte méticuleux, et qui demande du soin. Et celui qui sème le fait pour obtenir une bonne récolte. Le semeur est plein de rêves, il a des ambitions pour ce qu’il plante, il cherche la réussite et met, avec toute la bonne volonté du monde, toutes les chances de son côté, en étudiant le terrain, le moment propice et le temps qu’il fait. Pourtant, aucun semeur n’est à l’abri des vicissitudes de la météo, des maladies ou des accidents de parcours. Semer pour demain, c’est placer son espoir dans l’avenir, c’est souhaiter le meilleur pour ceux qui viendront après, c’est planter de l’espoir.
            Mais semer ne donne aucune garantie quant à la récolte. Une averse de grêle, une gelée trop précoce, une sècheresse trop longue, une nuée de criquets, une maladie parasitaire et voici que le travail et la patience du semeur sont réduites à néant. Injuste ? Où est la justice quand rien ne dépend ni de Dieu ni des hommes ? Disons plutôt, inévitable malchance.
            Quand, dans nos vies, nous semons des graines pour le futur, nous sommes toujours dans cette situation d’incertitude sur les chances de réussite. Nous mettons un enfant au monde, et même si nous lui donnons tous les soins dont il a besoin, nous ne pouvons dire ce qu’il deviendra et quelle sera sa vie. Ceux qui essaient d’assurer la conformité de leur désir avec la vie de leurs enfants ont très souvent des surprises ! Les changements de circonstances, les évolutions du monde, se chargent de changer le cours des choses et la vie des gens. Heureusement, on peut essayer d’éviter le pire en étant raisonnable et en prévoyant, mais on ne peut tout prévoir. L’un sème et il est contraint à la confiance et il est soumis au risque.

            « L’autre moissonne » et reçoit ce que d’autres ont semé hier. Les héritages sont parfois lourds à porter et pas toujours à cause de l’échec des semeurs, d’ailleurs : qui pourrait juger de l’échec d’un semeur et de quel point de vue pourrait-on le faire, puisqu’il ne peut, de toute façon, pas tout maîtriser ?
            Bien au contraire, l’héritage est d’autant plus lourd qu’il est extraordinaire. Comment se hisser au niveau de ceux qui ont semé avec tant d’effort et d’énergie et comment assumer l’œuvre colossale accomplie par nos prédécesseurs ? N’est-ce pas plus vertigineux de prendre la suite d’un créateur de génie que de relever une ruine ? Quand on relève une ruine, on ne peut pas faire pire. Quand on reçoit le fruit extraordinaire du travail de ceux qui ont œuvré avec brio avant nous, la pression est grande : il faudra être à la hauteur. Jésus dit à ses disciples : « moi je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a demandé aucun travail, d’autres ont travaillé, et vous, vous êtes arrivés pour recueillir le fruit de leur travail ». N’en va-t-il pas de même pour nous tous dans la foi ? Quand nous passons le pas de la porte de ce temple pour vivre ensemble un culte, ne sommes-nous pas les heureux bénéficiaires d’autres qui avant nous ont œuvré de siècle en siècle pour la gloire de Dieu ? N’est-ce pas en cette reconnaissance, toujours insuffisante car insondable, que nous éprouvons le vertige de nous tenir là où d’autres ont eu l’audace, le courage, l’espérance nécessaires pour faire d’un lieu de pierre un lieu de foi ? Comment mesurer cet effort de nos prédécesseurs ? Pourrait-on tirer un bilan de leurs efforts sans tomber dans le jugement hâtif et injuste à cause de notre aveuglement inévitable ?
            La vie spirituelle est une sorte d’équation dont les deux termes inconnus ne seraient pas des quantités, mais des qualités. Le semeur sème sans connaitre ce que seront la liberté du cœur humain et les circonstances dans lesquelles il fera croître ce qu’il a reçu. Dès qu’il a semé, il abandonne ses semailles au temps et à l’avenir. Le moissonneur, lui, reçoit et récolte les fruits d’un témoignage dont il ne peut évaluer d’où il vient et ce qu’il aura fallu d’abnégation et de circonstances favorables ou non pour qu’ils adviennent.

            L’un sème sans savoir qui moissonnera et l’autre moissonne sans savoir le don incommensurable du semeur.

            « L’un sème », mais qui est-il ?
            « L’autre moissonne », mais qui est-il ?

            Le semeur dont parle le récit de Jean serait-il Jésus lui-même, répandant la Bonne Nouvelle du salut de Dieu dans la terre fertile du cœur humain ? Beaucoup de commentateurs de ce texte l’ont pensé. Mais alors, qu’en est-il des prophètes qui l’ont précédé et dont Jésus nous assure que pas un iota de leur parole ne doit être abrogé ? Jésus lui-même est un moissonneur qui, au moment où ce récit est raconté, vient de moissonner jusque dans le champ des Samaritains, puisqu’il vient de rencontrer la femme samaritaine qui confesse sa foi en lui.
            Serions-nous, nous aussi, des semeurs puisque, à la suite du Christ, nous partageons ce témoignage avec nos contemporains, de génération en génération et que par nous se diffuse la bonne nouvelle du salut de Dieu qui révèle la part de divin en chaque homme ? Mais Jésus ne dit-il pas à ses disciples mêmes, qu’ils sont là pour la moisson pour laquelle ils n’ont pas travaillé ?
            Il en est de ce récit comme de notre Église : Dieu sème et nous autres, hommes et femmes, chercheurs et chercheuses de Dieu, nous sommes appelés à moissonner. Non pas pour faire du chiffre et être évalués sur les rendements de notre moisson, mais pour « que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble ». Pour accéder à cette joie profonde d’être entrés dans une œuvre qui, loin de nous rapporter, loin de nous gratifier nous-mêmes pour nos mérites, nous révèle l’éternité de Dieu, fruits d’une foi semée en nous par Dieu et moissonnés par d’autres croyants qui, un jour, nous ont ouvert les portes d’une église, d’un temple ou les pages d’une Bible, ou les bras de la consolation, ou la voie consolatrice de la prière.

            « L’Un sème et son Église moissonne »

            Aujourd’hui notre Église va élire des serviteurs de la Parole de Dieu qui vont prendre la suite de serviteurs qui, comme eux, avaient été discernés et élus pour conduire la moisson de l’Église. L’Église en tant qu’institution visible de la grâce invisible déposée en chacun de ceux qui poussent la porte de ce temple. Certains vont continuer ce service dans un nouveau mandat et aider à la réception d’un héritage qui pourrait sembler écrasant tant ce beau navire a d’atouts. D’autres vont servir par l’Entraide et prêcher l’Évangile en aidant les personnes en difficulté.
            Un tel appel, une telle vocation serait effrayante si nous étions dans une obligation de résultat ou si nous étions les semeurs de la foi, si nous avions cette responsabilité.
            Mais la fidélité de l’Église ne se mesure pas à ses résultats chiffrés. Comment pourrait-on évaluer notre réussite ?  A l’affluence le dimanche matin ? Même s’il est très réjouissant de voir ce temple plein et les offrandes de reconnaissance affluer, nous savons tous que l’on peut remplir un lieu de culte avec des procédés accrocheurs et démagogiques qui n’ont rien à voir avec l’Évangile. Non, décidément, il est difficile de dire qu’on réussit en Église. Le seul critère pour dire qu’on est dans le vrai, c’est la fidélité, la probité, l’intégrité. 
            Mais nous n’avons pas le pouvoir sur cette foi semée en chacun de ceux qui poussent la porte du temple. Notre travail à nous n’est pas de provoquer ce que Dieu seul peut faire, notre travail à nous, c’est de moissonner le champ que Dieu ensemence et donc d’accueillir ceux qui viennent nous rejoindre poussés par une foi qui n’est pas de notre fait et aider chacun à transformer cette foi en parcelle de royaume dans ce monde.
            Alors, me direz-vous, il suffit d’ouvrir grandes les portes et d’attendre ? Sans doute pas, car le but de notre engagement à tous, que nous soyons paroissiens, bénévoles, conseillers presbytéraux, diacres à l’entraide, ou pasteurs, c’est d’accueillir l’Église que Dieu crée sans cesse pour que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble. C’est à dire créer cette compression du temps que nous décrit l’Évangile de Jean, ce temps divin où le temps des semailles rejoint celui de la moisson, où le semeur se réjouit avec les moissonneurs. Et ce n’est pas une mince affaire que de créer les conditions nécessaires à l’existence de ce temps divin entre des hommes et des femmes que rien ne rassemble a priori et qui sont pourtant venus poussés par la même foi semée en leur cœur.
            La moisson du Seigneur n’est pas l’occasion d’un bilan de la réussite des semailles que nous aurions faites, mais la reconnaissance rendue à Dieu pour les merveilles qu’il a fait naître en chacun et que l’Église, en bonne moissonneuse, révèle par son témoignage.

            « Dieu sème et nous, nous moissonnons »

            Alors, vous tous qui avez servi dans le champ du Seigneur, depuis très longtemps, avec constance, patience, espérance et foi, et vous tous qui allez entrer dans ce service avec l’élan et le tremblement des novices, vous êtes, tous ensemble, les moissonneurs d’un champ que Dieu vous confie et vous n’avez rien à craindre, car c’est lui qui a semé.
            Elle n’arrive pas à la fin, cette moisson, quand les talents de tous sont arrivés à maturité, « dans quatre mois » comme dit le récit, comme s’il fallait attendre que nous soyons tous à l’image de Dieu. Cette moisson arrive maintenant, chaque jour, à chaque heure. Les semailles et la moisson sont donc dans la même éternité. Le semeur continue sans cesse à semer dans le cœur de beaucoup qui attendent encore de trouver des frères et sœurs qui les accueillent pour qu’ils deviennent à leur tour moissonneurs. Nous ne manquerons donc jamais de travail et nous avons besoin de tous.
            Ce n’est pas une chaîne de semeurs à moissonneurs que nous vivons aujourd’hui. Cette élection n’est pas le remplacement des semeurs d’hier par les semeurs d’aujourd’hui. Ce n’est pas une passation de pouvoirs humains. C’est un passage de témoins entre moissonneurs, entre serviteurs dans le champ du Seigneur ; c’est une fête des moissons qui réjouit le semeur.

            « Dieu nous aime, alors, moissonnons, moissonnons ensemble au service de Dieu dans la reconnaissance et la joie ».

                                                                           AMEN.

Musique
 
Chant de l'Assemblée :
Je vous invite vous unir par le chant du cantique  222
"Que la moisson du monde est grande", strophes 1, 2 et 3.

Que la moisson du monde est grande !
Suscite, ô Dieu, des moissonneurs.
Que ton Esprit sur eux descende,
Bénis partout tes serviteurs.
Et que ton règne glorieux
S’étende ainsi sous tous les cieux.

Revêts de force leur faiblesse,
Et ceins leurs reins de vérité.
Qu’un zèle ardent toujours les presse !
Remplis leurs cœurs de charité.
Et que ton règne glorieux
S’étende ainsi sous tous les cieux.

Hâte ce jour, ô notre Père,
Cet heureux jour qui doit venir,
Où,  devant toi, sur notre terre,
Tous les genoux devront fléchir,
Où toute langue, à ton honneur,
Dira que Christ est le Seigneur.

Musique

Annonces

Collecte :
C’est le moment de l’offrande. Comme vous le savez, l’Église ne vit que de dons.
Si vous souhaitez faire votre don par carte bancaire, Francine Braunstein se tient à votre disposition avec le terminal électronique de paiement, au fond du temple.
Pour celles et ceux qui ne sont pas physiquement avec nous, vous pouvez effectuer votre don en ligne, en toute sécurité, sur le site de l’Oratoire, oratoiredulouvre.fr

Prière :

Éternel, tu nous combles de tes bénédictions, jour après jour et notre geste d’offrande d’aujourd’hui en est un modeste témoignage. Inspire-nous d’autres gestes d’offrande, qui ne soient pas  que des gestes matériels mais aussi des gestes d’amitié et des marques de tendresse.   AMEN

Prière d’intercession et Notre Père :
 
O Eternel, Dieu de la vie, Merci  de nous faire confiance, lorsque tu nous appelles  à ton service!
Renouvelle nos forces, apprends-nous à bien gérer le temps,
à équilibrer les efforts, les loisirs et la disponibilité,
Donne-nous d’apprécier  comme des frères et soeurs, les hommes, les femmes, les jeunes comme les  plus âgés, que tu nous donnes dans le ministère commun de l’Eglise,
Donne-nous à recevoir à travers la diversité de leurs charismes
un reflet de l’abondance de tes dons!

A chaque moment, dans la simplicité comme dans la difficulté,
dans les joies comme dans les tristesses,
Donne-nous de les voir,  ces hommes et ces femmes, ces enfants  que tu nous confies, dans nos paroisses, les œuvres et  les mouvements, les activités, comme tu les vois,
de les aimer comme tu les aimes,
de les accueillir comme tu les accueilles, tels qu’ils ou elles sont,
et même quand nous ne voyons plus très clair
sur les chemins de nos réponses à ton appel, de notre obéissance et de nos ministères, de nos engagements,
Béni sois-tu de nous appeler encore à ton service, toujours à te suivre
puisque la tâche n’est pas encore achevée…
Et puisque nous avons encore et toujours, à apprendre les uns des autres, avec les dons que tu nous as donnés et que nous sommes chargés de faire fructifier !

Ensemble, liés les uns aux autres, malgré les distances qui nous séparent, nous te disons d’un même cœur la prière que Jésus nous a enseignée :
 
Notre Père,
Qui es aux cieux
Que ton nom soit sanctifié
Que ton règne vienne
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi
A ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
Mais délivre-nous du mal
Car c’est à toi qu’appartiennent
Le Règne, la Puissance et la Gloire,
Pour les siècles des siècles,
Amen.

Bénédiction :
Recevons la bénédiction de la part de Dieu :

Le Père vivifie en vous la grâce de son Amour !
Le Christ vivant accompagne toute votre vie !
L’Esprit vous fait participer dès maintenant au monde nouveau.
Allez avec la force qui vous est donnée.
Amen.

Répons : Louange et Prière, Cantique 308, strophe 5 

Bénis, ô Dieu, nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu le s veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Musique

Jean 4 : 34-37

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Lecture de la Bible

Jean 4 : 34-37

34  Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre.
35  Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Eh bien ! je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs qui sont blancs pour la moisson.
36  Déjà le moissonneur reçoit un salaire et amasse du fruit pour la vie éternelle, afin que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble.
37  Car en ceci, ce qu'on dit est vrai : L'un sème, l'autre moissonne.

Audio

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