Strophe 1
En toi, mon Dieu, toi seulement,
J’ai retrouvé l’apaisement
Car tu es seul ma délivrance
Et je m’appuie à ce rocher.
Je ne crains pas de trébucher,
Je fonde en lui mon assurance.
Strophe 2 Vont-ils longtemps sur moi peser
Ceux qui voudraient me renverser
Comme on renverse une clôture ?
Vous vous plaisez tous à mentir,
Et quand vous feignez de bénir,
C’est à nouveau une imposture.
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Strophe 3
En toi, mon Dieu, est mon recours,
Tu es ma gloire et mon secours,
Tu affermis mon espérance.
Venez servir votre Seigneur,
Et devant lui ouvrez vos cœurs
Car il est seul notre défense.
Strophe 4
Faible ou puissant, l’homme n’est rien.
Il pèse moins avec ses biens
Qu’un souffle au creux d’une balance.
Tous ses calculs, tout son argent
Sont dispersés au moindre vent ;
Tout son avoir n’est qu’indigence.
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