Radicalité ou diplomatie
Luc 14:25-31
Culte du 23 mars 2025
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire
Vidéo de la partie centrale du culte
Culte à l'Oratoire du Louvre
23 mars 2025
1123ᵉ jour de la guerre en Ukraine
« Radicalité ou diplomatie »
Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l'orgue par Sarah Kim, organiste co-titulaire
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Orgue
Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en Jésus notre frère et notre sauveur.
Accueil
Bienvenue à toutes et à tous dans ce culte, que vous soyez protestants ou non, croyants ou non, de passage ou ancrés dans cette communauté de longue date. C’est au nom de Jésus que nous nous accueillons aujourd’hui les uns les autres pour rendre gloire à Dieu.
Bienvenue à vous qui êtes avec nous grâce à internet, nous vivrons ce culte accompagné par Sarah Kim à l’orgue.
Réunissons-nous avec le chants du 1er répons
Chant spontané : [cliquer ici]
Louange
Jésus dit:
«Heureux ceux qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle, car le royaume des cieux leur appartient!
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés!
Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre!
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! Heureux ceux qui font preuve de bonté, car on aura de la bonté pour eux!
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu!
Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient!
Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal à cause de moi.
Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande au ciel. En effet, c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
[Matthieu 5 : 1-12]
Psaume : Le Psautier français n° 92 « Ô que c’est chose belle » strophes 1 à 3 [cliquer ici]
Volonté de Dieu
Ne vous inquiétez donc pas, en disant : Que mangerons-nous ? Ou : Que boirons-nous ? Ou : De quoi serons-nous vêtus ? 32 Car cela, ce sont les païens qui le recherchent. Or votre Père céleste sait que vous en avez besoin. 33 Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. 34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain car le lendemain s'inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine.
Chant spontané : [cliquer ici]
Repentance
Nous partageons une prière attribuée à un soldat durant la guerre de Sécession :
Je demandais la force, afin de pouvoir accomplir ma tâche ; je reçus la faiblesse, afin d’apprendre à obéir. Je demandais la santé, afin de faire des choses plus grandes ; je reçus l’infirmité, afin de faire des choses meilleures.
Je demandais la richesse, afin d’être heureux ; je reçus la pauvreté, afin d’être sage.
Je demandais la puissance, afin d’avoir la louange des hommes ; je reçus l’impuissance, afin de sentir le besoin de Dieu.
Je demandais toutes choses, afin de jouir de la vie ; je reçus la vie, afin de jouir de toutes choses.
Je ne reçus rien de ce que je demandais, mais tout ce que j’espérais.
Presque malgré moi, la prière de mon cœur a été exaucée. Je suis béni plus que tous les hommes.
AMEN.
Chant spontané : [cliquer ici]
Annonce de la grâce
Mais le Seigneur nous redit sa grâce et dit à chacun de nous : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse ».
Chant spontané : [cliquer ici]
Confession de foi
Nous croyons en Dieu.
Malgré son silence et son secret, nous croyons qu’Il est vivant.
Malgré le mal et la souffrance, nous croyons qu’Il a fait le monde
pour le bonheur de la vie.
Malgré les limites de notre raison et les révoltes de notre cœur,
nous croyons en Dieu.
Nous croyons en Jésus-Christ. Malgré les siècles qui nous séparent
du temps où il est venu, nous croyons en sa Parole.
Malgré nos incompréhensions et nos refus, nous croyons
en sa résurrection.
Malgré sa faiblesse et sa pauvreté, nous croyons en son règne.
Nous croyons en l’Esprit saint.
Malgré les apparences, nous croyons qu’il conduit l’Eglise.
Malgré la mort, nous croyons à la vie éternelle.
Malgré l’ignorance et l’incrédulité, nous croyons que le Royaume
de Dieu est promis à tous. Amen
Chant spontané : [cliquer ici]
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».
Lecture du passage de la Bible : Luc 14 : 25-33 [voir aussi ici]
De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna et leur dit :
Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.
Car, lequel d'entre vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied pas d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer, de peur qu'après avoir posé les fondations, il ne soit pas capable d'achever, et que tous ceux qui le verront, ne se moquent et ne disent : Cet homme a commencé à bâtir et n'a pas été capable d'achever.
Ou quel roi, s'il part pour s'engager dans une guerre contre un autre roi, ne s'assied pas d'abord pour examiner s'il a le pouvoir avec dix mille hommes de marcher à la rencontre de celui qui vient contre lui avec vingt mille ? Tandis que l'autre est encore loin, il lui envoie une ambassade, pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple.
Psaume : Le Psautier français n° 107 strophes 1 à 4 [cliquer ici]
Prière d'illumination :
Éternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos cœurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions tes prophètes pour ce monde. Amen.
Orgue
Prédication : Radicalité ou diplomatie
Nous sommes dans une période politique internationale très troublée où de nouveaux équilibres géopolitiques se mettent en place et où la guerre qui fait rage depuis plus de trois ans aux portes de l’Europe fait craindre plus que jamais à tous les États européens une véritable contagion du conflit. La diplomatie et l’art de la négociation devraient avoir toute leur place dans le règlement d’une telle situation, mais en suivant l’actualité avec les moyens dont nous disposons, il est très difficile de comprendre sur quelles bases les protagonistes de la diplomatie internationale pourraient s’entendre pour négocier une situation de paix et une cohabitation paisible dans l’avenir. Tous ces États concernés par le conflit sont contraints de revoir leurs alliances et les conditions de leur dépendance mutuelle. Les règles ont changé unilatéralement et les alliés d’hier sont devenus menaçants et leurs actions imprévisibles.
Comment négocier quand les règles du dialogue sont impossibles à prévoir ou changent sans qu’il ne soit possible de véritablement se faire confiance ? Sans doute est-ce le lot de la diplomatie que de devoir inventer ses arguments au fil des changements géopolitiques, mais dans le cas présent l’argumentation rationnelle ne semble plus être la norme.
Alors, quelle attitude adopter devant ce brouillage des langages, ce Babel des déclarations qui ressemblent, pour les unes, à des provocations et, pour les autres, à des essais naïfs de négociation. Doit-on perdre confiance en toute parole ? Devons-nous nous laisser gagner par le désir de violence de ceux qui rebattent les cartes sans se soucier des conséquences pour les autres ou devons-nous tenter de rester fidèles à une certaine ligne directrice de nos vies qui nous enseigne que la parole a un prix et que la confiance est toujours possible à condition de la construire patiemment. Jésus dit à ses disciples, dans le chapitre 10 de l’Évangile de Matthieu : « Moi, je vous envoie comme des moutons au milieu des loups. Soyez donc avisés comme des serpents et purs comme des colombes » ; ce qui prouve qu’il n’est pas dupe de la violence éventuelle de l’autre et qu’il ne demande en rien à ses disciples de se laisser engloutir par les abîmes du mal sans réagir.
Cette attitude prônée par Jésus revient à marcher sur cette ligne de crête qui demande de garder sa cohérence intime que Jésus appelle pureté ou simplicité de cœur, au sens d’un élément simple sans duplicité, tout en calculant de façon avisée et donc sans naïveté, la portée de ses propres actes en tenant compte des intentions et des intérêts de l’adversaire.
Jésus serait-il un fin calculateur ?
Dans le texte que nous avons lu ce matin, Jésus apparaît comme on ne le décrit que rarement : radical et calculateur. Radical parce que, avec ce verset : « Si quelqu'un vient à moi et ne déteste pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple », Jésus ressemblerait presque à ces êtres sectaires qui cherchent à couper les liens que leurs disciples entretiennent avec leurs familles, couper leurs attaches pour mieux les isoler ou les diriger. Calculateur, parce qu’il prend deux exemples qui ne semblent pas avoir de lien avec la première recommandation sur les liens familiaux, mais qui relèvent davantage de la stratégie d’entreprise ou de guerre.
Dans le langage courant, être radical n’est pas vraiment une vertu, et le discours de Jésus le ferait passer pour un homme radicalisé au sens qu’on donne à ce mouvement psychique qui induit des comportements extrêmes. Mais la grande différence entre Jésus et les personnes radicalisées est qu’il n’oblige personne à le suivre. Il ne cherche pas à faire des adeptes de sa façon de vivre, bien au contraire, il met en garde cette foule qui le suit sans savoir à quoi chacun s’expose en suivant son chemin.
Du point de vue de la philosophie, la radicalité n’a pas ce caractère péjoratif que notre langage courant lui prête. Depuis le XVe siècle, cette notion est rattachée au terme radicalis en latin, issu de tout ce qui est lié à la racine. Il s’agit ici de ce qui tient à la racine, en d’autres termes au principe, à ce qui est l’ancrage profond d’un être. La radicalité en philosophie revient à être conséquent et à assumer toutes les conséquences du choix initial que l’on aura fait.
Jésus est à coup sûr philosophe, car c’est exactement ce qu’il explique à cette foule qui s’imagine peut-être qu’elle peut suivre Jésus à moindres frais et qu’elle a trouvé son salut en étant simplement dans son sillage. Jésus parle ici de l’engagement et de ce qu’il implique. C’est ce qui rend son propos radical.
Pour illustrer son propos et bien se faire comprendre, il prend deux exemples : d’abord, l’exemple de la construction de la tour et de la nécessité pour une telle entreprise de savoir dès la pose de la première pierre si l’on sera en capacité de terminer l’ouvrage. Jésus utilise alors le calcul le plus pragmatique qui soit. « Car, lequel d'entre vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied pas d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer, de peur qu'après avoir posé les fondations, il ne soit pas capable d'achever, et que tous ceux qui le verront, ne se moquent et ne disent : Cet homme a commencé à bâtir et n'a pas été capable d’achever. »
Un chapitre auparavant, dans le même Évangile, Jésus faisait déjà appel à l’exemple d’une tour, celle de Siloé qui, s’écroulant sur dix-huit personnes, les avait fait périr. Cet exemple, lui avait servi à montrer que le salut ne dépendait pas d’une punition divine arbitraire, mais de la décision prise par chacun de changer radicalement. Et voici de nouveau une tour, à construire cette fois, et qui, pour arriver à son achèvement, requiert que l’on mesure bien ce que veut dire : s’engager dans sa construction.
Aura-t-on les moyens d’aller jusqu’au bout ? Ou serons-nous contraints d’abandonner l’ouvrage avant la fin ?
La tour de Siloé porte dans son nom même la question de l’engagement, puisqu’il s’agit de la Tour de l’envoyé. Elle aurait été un bastion à l’extérieur des murailles de Jérusalem, permettant de garder une des entrées de la ville. Celui qui entreprend de construire un bastion et ne peut l’achever, n’est pas seulement l’objet de moquerie, mais il court le risque d’être assailli par les ennemis auquel il n’a pas pu résister, faute d’avoir achevé sa tour.
Le registre défensif est ici très clair. Et dans le second exemple : Ou quel roi, s'il part pour s'engager dans une guerre contre un autre roi, ne s'assied pas d'abord pour examiner s'il a le pouvoir avec dix mille hommes de marcher à la rencontre de celui qui vient contre lui avec vingt mille ? Tandis que l'autre est encore loin, il lui envoie une ambassade, pour demander les conditions de paix.
Jésus donne sa faveur au diplomate plutôt qu’au va-t-en guerre. Non pas qu’il soit contre le combat, mais déclarer la guerre a un coût et les conséquences sont tellement graves, qu’il n’est pas sérieux de s’engager dans un conflit perdu d’avance.
Calculer ses chances, voilà ce à quoi Jésus enjoint chaque personne présente dans cette foule qui n’a pas réfléchi à ce que voulait dire "suivre Jésus".
Et, pour nous, que veut dire : suivre l’enseignement de celui qui nous appelle à faire advenir le règne de Dieu dans ce monde ?
Nous mesurons intuitivement la difficulté d’une telle entreprise, mais peut-on calculer nos chances de réussite alors que nous parlons d’une entreprise spirituelle ?
Tout ce passage nous montre que sauver son âme est une entreprise bien concrète qui nécessite de bien calculer avant de se dire disciple de Jésus. Devenir son disciple et marcher dans ses pas, c’est d’abord être conséquent et entrer dans une forme de radicalité qui ne permet pas vraiment de revenir en arrière sinon à se trahir soi-même. Car le chemin que nous propose Jésus, c’est une attitude qui revient à être enraciné dans une parole qui préserve la cohérence entre ce que nous croyons juste conformément à l’enseignement de Jésus et nos actes dans ce monde.
Ce n’est pas simple du tout et cela requiert toute notre attention afin de prendre toute décision qui nous engage et engage celles et ceux qui vivent autour de nous.
Alors, me direz-vous il sera toujours temps, quand la tâche s’avèrera trop ardue, d’avoir recours à la diplomatie et de négocier l’engagement que nous consentons ou non à y mettre.
Mais dire cela, c’est oublier que la diplomatie dont parle Jésus dans son exemple nécessite la même radicalité. Car que peut-on négocier si l’on n’a pas une ligne de vie qui nous tient, si l’on n’a aucun principe qui soutient notre démarche de négociation ? Si l’on n’est pas certain de savoir ce que l’on défend et ce qu’on est prêt à laisser comme inessentiel ? Aller parler de paix à son ennemi qui a des troupes deux fois plus nombreuses que les siennes nécessite d’être mu par une véritable racine qui procure la paix à l’intérieur de soi avant d’aller la demander à l’autre et qui guide sur le chemin du dialogue pour pouvoir calculer en conscience ce que l’on pourra accepter et ce qu’on sera prêt à abandonner au nom d’un principe plus grand.
Jésus ne nous demande donc pas d’être diplomates là où nous ne serions pas capables d’être radicaux dans notre choix de le suivre, mais d’être radicaux dans notre diplomatie même. C’est-à-dire de rester ancrés dans l’amour de Dieu pour pouvoir agir pour l’amour du prochain, quels qu’en soient les risques.
Et parmi les risques d’un tel engagement, Jésus commence par la solitude qu’il implique : « Si quelqu'un vient à moi et ne déteste pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple ». Si la Parole de Dieu devient votre règle éthique, alors il faut être prêt à assumer les dilemmes qu’elle impose et pratiquement, cela veut parfois dire rompre avec ce qui n’est pas conciliable avec son engagement.
L ‘exigence ici est donc de garder la parole de Dieu annoncée par Jésus comme notre principe directeur et négocier humainement et de façon avisée en calculant intelligemment par amour du prochain.
Être chrétien dans ce monde ne revient en rien à être une victime ou un être impuissant au milieu des méchants ; il s’agit au contraire de garder son sang-froid et de raisonner selon l’intelligence que Dieu nous donne. Continuer à penser là où la brutalité domine, continuer à bâtir l’avenir, là où la force oblitère l’horizon, continuer à admette de passer par des chemins complexes de l’existence, là où le simplisme veut dominer et surtout, surtout, ne pas oublier que, dans les remous de notre temps, les vies des plus fragiles de nos sociétés sont en danger. À nous de croire à la liberté que Jésus nous enseigne, à la défendre en tout temps pour que son règne arrive. Gloire à Dieu et paix aux hommes qu’il aime.
AMEN.
Orgue
Cantique : Louange et Prière n° 214 « », strophes 1,2,3 [cliquer ici]
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Orgue
Prière d’intercession : ....
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
L’Éternel qui fait grâce nous bénit et nous garde.
Chant spontané : [Cliquer ici]
Orgue
Sortie
Psaume : Le Psautier français n°92 « Oh ! que c'est chose belle », Strophes 1 à 3
[Pour écouter, cliquer ici]
1 - Oh ! que c'est chose belle |
3 - Si les méchants fleurissent |
Psaume : Psautier Français n°107 «Louez Dieu pour sa grâce », Strophes 1 à 4
Strophe 1
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Strophe 3
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Cantique : Louange et prière n°214 « Sur ton Église universelle », strophes 1 à 3
Strophe 1 |
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Paroles des répons du temps de la Passion
Après la salutation
Répons : « Seigneur que tous s'unissent » (Alléluia n°31/20 ou Arc-en-Ciel n°303, str.1).
Seigneur que tous s'unissent
Pour chanter ton amour.
Ton soleil de justice
Se lève sur nos jours.
Le fils de Dieu est homme,
Avec nous désormais.
C'est sa vie qu'il nous donne
Et nous marchons en paix.
Après la volonté de Dieu
Répons : « Dieu d'amour tu fais connaître » (Psaume 25, str.4)
Dieu d’amour, tu fais connaître
Au plus humble tes secrets ;
Et pour lui tu es un maître
Qui te plais à l’enseigner ;
Ta parole est son appui,
Le bonheur son héritage ;
Et ses enfants comme lui
Auront la terre en partage.
Seigneur, reçois ; Seigneur, pardonne
Notre misère et nos péchés
Et ce pardon que tu nous donnes,
Enseigne-nous à le donner.
O mon Seigneur, mon Dieu, mon roi,
Aie pitié, aie pitié de moi.
Après l’annonce de la grâce
Répons « Louez Dieu pour sa grâce » (Psaume 107, str.1).
Louez Dieu pour sa grâce, Célébrez son amour
Qui jamais ne se lasse, Qui demeure à toujours,
Vous tous qu’il a sauvés Des mains de l’adversaire,
Vous qu’il a rassemblés Des confins de la terre.
Après la confession de foi
Répons : « Célébrez Dieu, rendez-lui grâce » (Psaume 118, str.1)
Célébrez Dieu, rendez-lui grâce,
Car éternel est son amour.
Inclinez-vous devant sa face,
Car éternel est son amour.
Avec ardeur que tous s’accordent
Pour discerner de jour en jour
Les dons de sa miséricorde,
Car éternel est son amour.
Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)
Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Lecture de la Bible
Évangile selon Luc, chapitre 14, versets 25-31 [NBS]
Renoncer à tout pour suivre Jésus
25 De grandes foules faisaient route avec lui. Il se retourna et leur dit :
26 Si quelqu'un vient à moi et ne déteste pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.
27 Et quiconque ne porte pas sa croix pour venir à ma suite ne peut être mon disciple.
28 En effet, lequel d'entre vous, s'il veut construire une tour, ne s'assied pas d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer,
29 de peur qu'après avoir posé les fondations, il ne soit pas capable d'achever, et que tous ceux qui le verront ne se moquent et ne disent :
30 « Cet homme a commencé à construire, et il n'a pas été capable d'achever. »
31 Ou bien quel roi, s'il part en guerre contre un autre roi, ne s'assied pas d'abord pour se demander s'il peut, avec dix mille hommes, affronter celui qui vient au-devant de lui avec vingt mille ?
32 Sinon, tandis que l'autre est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander les conditions de paix.
33 Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tous ses biens ne peut être mon disciple.
Vidéo du culte entier
Audio
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