Le chant du soir

Au soir d’un jour d’azur, l’obstination d’un chant
Perce le ciel pur de sa voix de vermeille.
C’est l’oiseau solitaire qui résiste à la nuit,
Opiniâtre merveille, il tient toute la terre.

Que n’ai-je la foi fière de cet oiseau vaillant ?
Au pied de tous les murs, je vaincrais en priant !
Contre la nuit obscure qui triomphe par instant,
Donne-moi la foi pure de ce frêle combattant.

Pasteur Béatrice Clero-Mazire