Va et fais de même

Luc 10:25-37

Culte du 3 octobre 2021
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

Dimanche 3 octobre 2021
Baptême de Manon
« Va et fais de même »

Culte par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Musique : Aurélien Peter, organiste suppléant

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Orgue

Annonce de la grâce

La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité .
Accueil
 
Invocation

Père, nous sommes rassemblés ce matin dans cette église, permets que nous soyons aussi une communauté de prière et de joie autour de celui qui va recevoir le signe de ta grâce. Que chacun ici soit compté au nombre des témoins de ton amour pour ce monde, et que notre foi fasse grandir notre amour du prochain. Envoie ton Esprit Saint sur nous Seigneur.

Réunissons-nous dans la communion fraternelle avec le premier chant du livret inséré au début du psautier.
Chant spontané : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1) [cliquer ici]
 
Louange :

Lorsque j'aime mon Dieu ; Mais aussi ciel et terre, et tout ce qu'ils contiennent, 
Les voici me disant, de partout, de t'aimer...
Mais qu'est-ce donc que j'aime quand je t'aime?
Non la beauté d'un corps, ni le charme d'un temps,
Ni la brillance de la lumière, cette amie de mes yeux d'ici-bas, 
Ni les douces mélodies des chants de toutes sortes 
Ni des fleurs, des parfums, des aromates la suave odeur, 
Ni la manne et le miel, 
Ni les membres ouverts aux charnelles étreintes. Non, 
Ce n'est pas ce que j'aime, lorsque j'aime mon Dieu.

Et pourtant j'aime 
Une certaine lumière, 
Une certaine voix et un certain parfum,
Un certain aliment, une certaine étreinte,
Lorsque j'aime mon Dieu :
Lumière, voix, parfum, aliment, étreinte 
De l'homme intérieur qui en moi est présent,
Où brille pour mon âme ce que l'espace ne peut enfermer
Où résonne pour elle ce que le temps ne peut voler,
Où s'exhale un parfum que le vent ne dissipe, 
Où se savoure un mets que la voracité ne réduit, 
Où se noue une étreinte que la satiété ne desserre. 
Oui, voilà ce que j'aime, Lorsque j'aime mon Dieu.

Augustin d'Hyppone (354-430)
« Les Confessions » (Livre X, VI, 8)

Chantons notre louange.
Psaume de Louange : Psautier Français n°84 « Dans ta maison je suis heureux », strophes 1 à 4 [cliquer ici].

Volonté de Dieu

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.
C'est là le premier et le grand principe,
et voici le second, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Chant spontané : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1) [cliquer ici]

Repentance

Seigneur,
Tu sais de quelle miséricorde nous avons besoin.
Tu sais nos obscurités, nos silences, nous oublis, nos vanités.
C'est à chacun, comme un secret, que tu les révèles.
C'est à chacun, comme un secret, que tu les pardonnes.
C'est à chacun, comme un secret, que tu donnes l'ordre de se relever
Et de marcher pour un nouveau service
Pour un nouvel amour.
Aussi, c'est avec confiance que nous te disons :
Aie pitié de nous !
Amen

Chant spontané : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1) [cliquer ici]

Annonce de la grâce
« Quand les montagnes s’effondreraient, dit Dieu, quand les collines chancelleraient, ma bonté pour toi ne faiblira pas, et mon alliance de paix ne sera pas ébranlée, je t’aime d’un amour éternel et je te garde ma miséricorde ».

Chant spontané : « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2) [cliquer ici].

Liturgie du baptême

Accueil de la baptisée :
Manon, tu as demandé à recevoir le baptême. Avec tes témoins, venez me rejoindre. L’Église, aujourd’hui accueille ton souhait avec joie.
Manon , veux-tu confesser ta foi devant cette assemblée ?
 
Confession de foi personnelle lue par Manon :
Je crois au visible et à l'invisible, et je crois en l’Éternel.
Malgré mes limites et mes doutes je crois que Dieu est présent et qu'il est guide de nos vies.
Sa lumière m'éclaire, il me donne sa force dans mes faiblesses et me protège du mal.
Je crois en sa bienveillance et je veux, comme lui, partager la mienne. 
Je veux aimer mon prochain comme je moi-même.
Je crois en Dieu, qui m'apporte la Sagesse et l'Espoir,
Lui qui m'a tant aidée jusqu'à ce jour. 
En Dieu, je trouve une vie sereine et remplie de joie.
Amen

Chant spontané : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1) [cliquer ici]

Institution du baptême :
Voici la volonté de Jésus-Christ pour son Église :
« Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre.
Allez de toutes les nations faites des disciples.
Baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez-leur à garder tout ce que je vous ai enseigné.
Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».
 
Instruction :
Manon
Tu vas être baptisée au nom du Père qui te donne le souffle de vie.
Tu vas être baptisée au nom du Fils.
Jésus-Christ, mort et ressuscité pour toi , et qui t’ appelle à son service.
Tu vas être baptisée au nom du Saint-Esprit qui a fait naître en toi la foi, l’espérance et l’amour.
L’eau qui est ici est de l’eau ordinaire, mais avec la Parole de Dieu, cette eau devient l’eau du sacrement du baptême, eau d’une nouvelle naissance avec Dieu.
Chaque jour notre baptême nous rappelle que nous dépendons de Dieu seul et qu’ensemble nous vivons de son amour.
 
Baptême :
Manon, veux-tu recevoir le baptême ?
    OUI
Manon, je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
 
Imposition des mains :
Pour toi aussi Manon  cette parole est vraie :
« Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle ».

Exhortation à l’assemblée :
Frères et sœurs, voici Manon
Par ce baptême, nous attestons qu’elle est enfant de Dieu.
elle est ici chez lui, vous êtes sa famille spirituelle.
Vous lui accorderez, ainsi qu’à ses proches, le soutien de votre prière.
Aucune contrainte ne la retiendra dans la communauté chrétienne mais si elle venait à s’en séparer, vous affirmerez qu’elle peut toujours y retrouver sa place. Vous serez ainsi pour elle, des témoins de l’amour de Dieu.
 
Prière d’action de grâce :
Père, nous te disons notre joie et notre reconnaissance pour Manon qui vient de recevoir le signe de ta grâce. Nous te prions pour elle et pour ses proches. Nous te remercions pour notre propre baptême et pour la fidélité de ton amour. AMEN
 
Chant d'Assemblée : Louange et Prière, Cantique n°204 « Seigneur dirige et sanctifie », Strophes 1 & 2 [cliquer ici].

Lecture du passage de la Bible : Luc 10:25-37 [cliquer ici]

Chant d'Assemblée : Louange et Prière, Cantique n°178 « Qu'aujourd'hui toute la terre », Strophes 1 à 3 [cliquer ici]

Prière d'illumination

Jeu d'orgue

Prédication : Va et fais de même

            L’histoire du Bon Samaritain est très connue, le terme même est passé dans le langage courant pour signifier la générosité de celui qui aide autrui avec largesse. Mais cette histoire n’est pas seulement une histoire de bonté et de générosité toute humaine, elle nous parle de vie éternelle et donc de salut.
            Dans l’Évangile de Luc, cette histoire arrive à un moment où Jésus est tout à sa joie de voir revenir les soixante-douze disciples qu’il avait envoyés pour annoncer la bonne nouvelle du salut dans les villes alentour. Il les voit revenir heureux parce qu’ils ont réussi à prendre l’ascendant sur le mal au nom de Jésus. Alors il est transporté d’allégresse pour cette délégation réussie.
            Et c’est là qu’arrive le rabat joie, le gâte sauce, le fâcheux, le spécialiste de la loi avec son mauvais esprit et sa provocation. Vous savez, comme quand vous venez de vivre un moment de communion inexplicable de beauté et de fraternité et qu’on vient vous dire : mais de quel droit avez-vous fait comme ceci alors que la règle est de faire comme cela ?… Comme si la joie faisait peur, comme si, quand tout va bien, par pure grâce, il fallait vite revenir à la logique du jugement et chercher des coupables derrière les gens heureux.

            Dans cette histoire, c’est le comportement des soixante-douze envoyés du Christ qui est jugé par l’intervention du spécialiste de la loi. De quel droit, eux qui ne sont pas spécialistes des Écritures, eux qui ne sont ni des scribes ni des pharisiens, qui ne sont pas issus d’une longue lignée de lévites, pourraient-ils annoncer les temps messianiques à ce monde ?
            Toutefois eux, les petits comme dit Jésus, sont ceux qui ont reçu la révélation et qui ont bien voulu croire que l’éternité commençait aujourd’hui, avec lui, mais aussi avec eux. Jésus leur dit : « Heureux les yeux qui voient ce que vous vous voyez, car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que, vous, vous regardez, et ils ne l’ont pas vu ; ils ont voulu entendre ce que vous, vous entendez, et ils ne l’ont pas entendu » (Luc 10:24). Jésus prononce donc une béatitude sur ces disciples qui ont pu annoncer le royaume de Dieu par leur seule foi. Il leur promet ainsi la vie éternelle.
            Et c’est justement le problème du spécialiste de la loi qui demande : « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? ». Avec sa question, il pose le problème de la légitimité et de l’élection. Qui sera sauvé ? Et pour quelle raison ?
            Jésus, non sans humour, le renvoie à ses lectures préférées et donc à la loi contenue dans le livre du Lévitique et il lui demande : « comment lis-tu ? »
            En bon élève, certain d’arriver à mettre à l’épreuve celui qu’il cherche à provoquer, le spécialiste cite de mémoire les commandements qui résument toute la loi et qui établissent la relation entre Dieu et les hommes par le même amour. Il a bien appris sa leçon, mais il ne voit pas et n’entend pas ces commandements ; il se contente de les lire, sans recevoir l’amour qu’ils contiennent. Et c’est au moment où il cherche à se justifier que, dans une ultime provocation - « Et qui est mon prochain ? » -, il dévoile son incapacité à reconnaître le règne de Dieu, cette vie éternelle dont il croit pourtant être le spécialiste.
                       
            La parabole du Bon Samaritain est une histoire dans laquelle, de proche en proche, l’humanité se décline en une variété de spécimens. Des bandits les plus vils qui rouent de coup une voyageur qui n’a rien demandé à personne, au lévite et au prêtre qui passent leur chemin sans secourir la victime, on a là l’image de la chute de notre vieil Adam : coupé de l’amour de Dieu et de ce qu’il inspire et engendrant des enfants homicides ou un clergé hypocrite.
            Heureusement, il n’y a pas que ceux-là. Il y a aussi un Samaritain, qui certes, n’est ni un prêtre, ni un Lévite, qui connaît pourtant mieux la loi de Dieu que n’importe lequel des prêtres de Jérusalem, parce qu’il ne s’est pas contenté de la lire, mais parce qu'il a mis en pratique ce qu’il a reçu d’essentiel pour sa foi. Il y a aussi l’hôtelier, qui remplit son rôle, et dont on ne sait s’il est lui aussi Samaritain ou s’il est d’une autre religion ; mais peu importe ce qu’il est, l’essentiel étant qu’il joue sa partie loyalement contre les deux deniers qu’on lui donne. Rappelons-nous qu’un denier est une pièce d’argent romaine sur laquelle figure l’effigie de César. Si l’hôtelier est un Romain, cela veut dire que le Samaritain et le Romain sont plus dignes de confiance pour faire advenir le règne de Dieu que le lévite et le prêtre. Et l’on dira que Jésus ne rit jamais dans les Évangiles ….!
            Sur cette route qui descend de Jérusalem à Jéricho, défile - avons-nous dit - l’humanité dans tous ses états, des plus honteux aux plus heureux. Or, là où l’on s’attend à trouver en la victime le prochain qu’il faut aimer comme soi-même, c’est le Samaritain que Jésus décrit comme le prochain de l’autre.
            « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé aux mains des bandits ? Il répondit : C'est celui qui a montré de la compassion envers lui. »
            Alors que l’on pourrait entendre le commandement : « aime ton prochain comme toi-même » comme l’appel à être le « gentil » de l’autre, l’aidant, celui qui a la capacité d’aider, ce qui est très gratifiant, on se retrouve avec un prochain qui vient aider, qui se penche sur la victime et devient ainsi le prochain à aimer. Comme si cet homme à terre, cette victime qui a besoin d’un autre humain plein de compassion pour le sauver, c’était moi.
            Mon ami le pasteur Vincens Hubac me disait, en discutant de ce texte, qu’une compréhension possible de la parabole était que Jésus était les deux hommes à la fois : celui qui est meurtri, le crucifié ; et celui qui sauve, le ressuscité.
            L’idée est excellente, et je crois qu’il faut la développer jusqu’au bout et en faire le modèle de notre humanité. Le : « comme toi-même » du commandement, devient, avec le Christ : « va et fais de même ». Il n’y a plus, dans la parabole, le sauveur et le sauvé, mais bien deux êtres d’une même humanité, qui, en ayant une relation de prochain l’un à l’égard de l’autre, font grandir à eux deux notre humanité à tous. Le Samaritain voit, en l’homme à terre, l’image de sa propre fragilité, et s’il ne sauvait pas la victime, s’il n’en était pas le prochain, il y perdrait son humanité. 
            Et si la victime n’avait à aimer aucun prochain qui le sauve, il y perdrait aussi son humanité, car alors il vivrait parmi les bêtes féroces.
 
            Comme le spécialiste de la loi, et sans provocation aucune, nous pouvons demander : « que devons-nous faire pour hériter la vie éternelle ? »
            Car au moment où nous avons baptisé Manon, nous avons rappelé que : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils Jésus Christ afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle ». Le baptême suffirait-il à hériter cette vie éternelle sans rien faire, par le seul don de Jésus Christ de sa propre vie ?
            Le baptême offre une image du monde dans laquelle l’amour du prochain et la compassion pour l’autre repoussent la férocité des bêtes. En redisant le divin de nos vies, paradoxalement, le baptême nous appelle à plus d’humanité.
            De la même façon que le spécialiste de la loi ne peut pas affirmer qui, de tous les hommes de la parabole, sera sauvé par Dieu, mais seulement qui est le prochain de l’autre, nous ne pouvons pas juger de cette vie éternelle promise par Dieu. Et encore moins faire de nos rites, de nos religions ou de nos témoignages, des attestations de notre salut. Ni pour nous-mêmes, ni pour les autres. Mais nous pouvons nous tourner vers nous-mêmes et mesurer si nous sommes prêts à vivre l’humanité du Christ. Il est des non-chrétiens qui vivent l’humanité du Christ, parce qu’ils font la volonté de Dieu par foi en l’humanité ou par foi en un Dieu qu’ils nomment dans une autre religion. Et le débat de savoir qui héritera la vie éternelle est un mauvais débat parce qu’il nous met en concurrence les uns avec les autres, comme s’il fallait distribuer des bons points. Le problème n’est pas de quelle vie nous hériterons, mais quelle vie nous vivons, aujourd’hui, avec notre prochain, cet autre avec lequel nous sommes en relation.
            Serons-nous des agresseurs, des hypocrites, ou bien des bienfaiteurs, des compatissants, des accueillants, des hommes et des femmes de devoir et de fraternité ? Car, comme le disait Manon très finement, lors d’un des entretiens de sa préparation de baptême : « se dire chrétien n’est pas être chrétien ».
            Elle, qui a cherché l’expression religieuse qui correspondait le mieux à sa foi profonde, sait que ce qui vient en premier lieu, c’est cette révélation de l’amour de Dieu en soi, et que seul cet amour est la mesure de nos vies, dès lors que la foi nous touche.
            Heureux les yeux qui voient ce que toi tu as vu, Manon !
            Il ne s’agit donc pas de mettre en concurrence les acteurs de cette parabole pour savoir lequel héritera la vie éternelle, mais il s’agit de les voir tous comme des figures de notre propre humanité et d’aimer le seul qui a été capable, par compassion, en partageant la passion de la victime, d’être le prochain qui fait advenir le règne de Dieu sur la terre.
            C’est en le regardant qu’il faut se dire : Va et fais de même.                                                                                                                 Amen.

Jeu d'orgue

Chant d'Assemblée : Louange et Prière, Cantique n°297 « O Dieu des grâces éternelles », Strophes 1 à 3 [cliquer ici]
 
Annonces et Offrande

Prière d’intercession :
...

Notre Père :
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;
pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous laisse pas dans la tentation
mais délivre-nous du mal,
car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
aux siècles des siècles. Amen.

Bénédiction :

Frères et soeurs,
allez annoncer l’Evangile dans ce monde,
allez proclamer la résurrection.

Recevons la bénédiction de Dieu
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde.
 
Chant spontané : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5) [cliquer ici]

Jeu d’orgue

Paroles des cantiques du dimanche 3 octobre 2021

Psaume : Psautier Français n°84 « Dans ta maison je suis heureux », strophes 1 à 4.

Strophe 1
Dans ta maison je suis heureux,
Elle est le désir de mes yeux,
Ici, je cherche ta présence
Longtemps mon cœur t’a réclamé,
Sa joie est de te retrouver,
Il crie à toi, plein d’espérance.
Ainsi revient en la saison
Le passereau vers la maison.

Strophe 2
Heureux qui grave dans son cœur
Le chemin qui mène au Seigneur,
Le chemin de l’humble service.
Pour lui la source jaillira,
Et l’eau du ciel l’arrosera,
Dans la vallée la plus aride.
Dieu guidera jusqu’à la fin,
Au long des jours, le pèlerin.

Strophe 3
Seigneur, qui règne dans les cieux
Et nous écoutes dans ce lieu,
Exauce-nous, sois notre garde.
A toi nos cœurs ne cachent rien ;
Quand tu regardes vers les tiens,
A ton Messie d’abord regarde :
Vois son visage couronné,
Vers lui notre espoir est tourné.

Strophe 4
Qui veut sur ton bras s’appuyer,
A pour soleil, pour bouclier,
Le rayonnement de ta grâce.
Le dernier de tes serviteurs
Enfin découvre son bonheur
A se tenir devant ta face.
Dans ta maison, un jour vaut mieux
Que mille jours en d’autres lieux.

Cantique : Louange et Prière n°204 « Seigneur dirige et sanctifie », Strophes 1 & 2.

[Pour écouter, cliquer ici]

Strophe 1
Seigneur, dirige et sanctifie
Toute la vie
De ces enfants.
Que ta lumière
Sur leur carrière
Brille en tout temps !
Que, sous ta garde et sous tes ailes,
Ils soient fidèles,
Forts et constants !

Strophe 2
Soumets leur âme à l’Évangile,
Au joug facile,
Plein de douceur.
Fais-leur entendre
L’appel si tendre
De leur Sauveur.
Que, pour répondre à sa promesse,
Ils aient sans cesse
Le même cœur !

Cantique : Louange et Prière n°178 « Qu'aujourd'hui toute la terre », Strophes 1 à 3.

1 - Qu’aujourd’hui toute la terre
S’égaye au nom du Seigneur.
Qu’à Dieu monte sa prière
Par Jésus, le Rédempteur.

2 - Qu’aujourd’hui son Evangile
En tous lieux soit publié.
Qu’à porter son joug facile
Tout pécheur soit convié.
3 - Qu’aujourd’hui, remplis de joie,
En écoutant son appel,
Bien des coeurs trouvent la voie
Qui va de la terre au ciel.

6. Qu’aujourd’hui la paix descende,
Seigneur, sur tous tes enfants
Et que partout l’on entende
Leurs hymnes reconnaissants.

Cantique : Louange et Prière n°297 « O Dieu des grâces éternelles », Strophes 1 à 3

1 - O Dieu des grâces éternelles !
Le temps est proche où ton amour
Fera toutes choses nouvelles,
Prépare-nous pour ce grand jour.
Au vrai bonheur tu nous appelles,
O Dieu des grâces éternelles !

2 - Auprès des sources de la vie,
Jésus fait paitre ses troupeaux,
Du berger la voix est suivie,
Par les brebis et les agneaux ;
Allons à lui nous qu’il convie,
Auprès des sources de la vie.
3 - Celui-là vit, ô Dieu ! qui t'aime,
Car ne pas t'aimer, c'est la mort ;
Il vit, et son heure suprême
Est sa paisible entrée au port.
Puisqu'en aimant tu vis toi-même,
Celui-là vit, ô Dieu ! qui t'aime.

4 - La foi doit se changer en vue,
Une autre aurore suit le soir :
Ainsi la grâce est attendue,
Ainsi la gloire est notre espoir.
Regardons plus haut que la nue,
Et que la foi se change en vue !

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1).

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons : « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2).

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Cène
Répons : « Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str.1&2)

Strophe 1
Pare-toi pour une fête
O mon âme tiens-toi prête
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.

Strophe 2
Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
A tes tables éternelles !

Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Lecture de la Bible

Evangile de Luc, chapitre 10, versets 25 à 37

25 Un enseignant de la Loi se leva et posa une question à Jésus pour lui tendre un piège.– Maître, lui dit-il, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ?
26 Jésus lui répondit : Qu’est-il écrit dans la Loi ?
27 Comment la comprends-tu ?
Il lui répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton énergie et de toute ta pensée[a], et ton prochain comme toi-même[b].
28 – Tu as bien répondu, lui dit Jésus : fais cela, et tu auras la vie.
29 Mais l’enseignant de la Loi, voulant se donner raison, reprit : Oui, mais qui donc est mon prochain ?
30 En réponse, Jésus lui dit : Il y avait un homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho, quand il fut attaqué par des brigands. Ils lui arrachèrent ses vêtements, le rouèrent de coups et s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
31 Or il se trouva qu’un prêtre descendait par le même chemin. Il vit le blessé et, s’en écartant, poursuivit sa route.
32 De même aussi un lévite[c] arriva au même endroit, le vit, et, s’en écartant, poursuivit sa route.
33 Mais un Samaritain qui passait par là arriva près de cet homme. En le voyant, il fut pris de compassion. 
34 Il s’approcha de lui, soigna ses plaies avec de l’huile et du vin[d], et les recouvrit de pansements. Puis, le chargeant sur sa propre mule, il l’emmena dans une auberge où il le soigna de son mieux.
35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent[e], les remit à l’aubergiste et lui dit : « Prends soin de cet homme, et tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai moi-même quand je repasserai. »
36 Et Jésus ajouta : A ton avis, lequel des trois s’est montré le prochain de l’homme qui avait été victime des brigands ?
37 – C’est celui qui a eu compassion de lui, lui répondit l’enseignant de la Loi.
– Eh bien, va, et agis de même, lui dit Jésus.


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