Le Libéralisme (1/4) : Jésus Christ

Marc 1:21-28

Culte du 24 juillet 2022
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

24 juillet 2022
151ème jour de la guerre en Ukraine

« Le libéralisme : quand la foi fait son autocritique (1/4) »
Jésus Christ

Culte présidé par la Pasteure Béatrice Cléro-Mazire
A l'orgue : Alexandre Korovitch, organiste suppléant

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Orgue : Georg-Friedrich Haendel, Xerces (Largo)

Annonce de la grâce :
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité .

Accueil :
Cher(e)s ami(e)s, Soyez les bienvenus pour ce culte à l’Oratoire du Louvre que vous soyez ici au temple, ou au loin derrière votre écran, vous êtes toutes et tous en communion maintenant pour ce culte dominical.

Invocation

Chant spontané : Bénissons Dieu le seul Seigneur [cliquer ici]

Louange :
Dieu se fait homme
Je ne peux te penser qu'avec des moyens humains,
lors même que je ne te verrais pas en esprit, sous une forme mortelle et semblable à celle de mes frères.
Et si tu veux t'approcher de moi, ne faut-il pas que tu descendes aux sentiers de la terre?
Pour me parler, ne dois-tu pas employer les termes de ma langue maternelle? Autrement qui te comprendrait,
puisque l'homme est un muet et un sourd pour son propre semblable
s'il n'en saisit pas le langage?
C'est pour cela que tu t'es fait homme et que tu as marché parmi nous sous les traits du Fils de l'homme.
En somme, depuis que tu nous cherches,
tu emploies les mêmes moyens: Tu viens à nous.
Tu es venu vers nous par les créations matérielles,
les splendeurs et la magnificence des cieux. Tu es venu à nous dans les aubes où les âmes se dégagent des ombres, dans les joies et les peines, dans les liens de la vie familiale, dans la personne des justes qui sont nos guides et nos frères aînés.
Tu as marché, lutté, souffert et chanté parmi nous.
A travers nos jours éphémères a transparu ton sourire qui demeure et tu nous as fait boire aux coupes d'ici-bas, qu'elles soient douces ou amères, un breuvage où fermente un espoir éternel.
Tout être qui se donne fait un geste divin; à travers la poussière des héros et des martyrs, tombés pour les causes justes, brillent des rayons d'or; dans chaque regard d'enfant tu as mis ta promesse et les vaincus du droit t'attendent dans leur tombeau.
Sois béni, Dieu qui te fais homme pour être plus près de nous, comme, dans les épis mûris sous ses caresses,
ton soleil se fait pain afin de nous nourrir.
[1916, « Devant le témoin invisible », Paris, éd. Fischbacher 1933]

Psaume de Louange : Psaume 138, 1, 2, 3 Volonté de Dieu

Ainsi parle le Seigneur DIEU :
J'ai mis pour fondement en Sion une pierre, une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement fondée ; celui qui la prendra pour appui n'aura pas à se hâter de fuir. Esaïe 28, 16.

Chant spontané : Parle Parle Seigneur [cliquer ici]

Repentance :
Nous nous présentons devant Dieu avec cette prière d’André Gide.
Seigneur, ce n’est pas parce que l’on m’a dit que vous étiez le Fils de Dieu que j’écoute votre parole ; mais votre parole est belle au-dessus de toute parole humaine, et c’est à cela que je reconnais que vous êtes le Fils de Dieu. Par quelle absurde modestie, par quelle humilité, quelle honte, ai-je jusqu’aujourd’hui différé d’écrire ce qui depuis tant d’années s’impatiente en moi ?…
J’attendais toujours plus de sagesse, de lecture, de connaissance, comme si la sagesse des hommes n’était pas folie devant Dieu. Seigneur, je viens à vous comme un enfant ; comme l’enfant que vous voulez que je devienne, comme l’enfant que devient celui qui s’abandonne à vous. Je résigne tout ce qui faisait mon orgueil et qui, près de vous, ferait ma honte. J’écoute et vous soumets mon cœur.

Chant spontané : J’aime mon Dieu car il entend ma voix. [cliquer ici]

Annonce de la grâce :
« Quand les montagnes s’effondreraient, dit Dieu, quand les collines chancelleraient, ma bonté pour toi ne faiblira pas, et mon alliance de paix ne sera pas ébranlée, je t’aime d’un amour éternel et je te garde ma miséricorde ».

Chant spontané : Combien grande est ta gloire [cliquer ici]

Confession de foi :
Je crois au chemin.
Je crois que nous pouvons nous lever contre la contrainte,
contre la souffrance, ressusciter dans la plénitude de la vie.
Je crois que nous pouvons partager le pain et la diversité de nos rêves et que la terre se renouvelle
dans une vie commune entre hommes et femmes.
Je crois que nous sommes guéris en nous confiant mutuellement nos douleurs, pleins de vigilance et de tendresse pour le désir des autres.
Je crois que le ciel s'ouvre toujours à nouveau, et que sa force indomptable s'accroît dans chaque fleur et dans chaque arbre, comme dans mon corps.
Je crois que l’alliance de Dieu avec tout ce qui vit est amour et grâce.
Par elle, la vie est chuchotée, espérée, éternelle.
Amen
[Pasteure Laurence Flachon, pasteure de l’Église protestante de Bruxelles]

Chant spontané : Grand Dieu nous te bénissons [cliquer ici]

Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».

Lecture du passage de la Bible : Marc 1:21-28
Jésus et ses disciples entrent dans Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue et se mit à enseigner. Ceux qui l'entendaient étaient impressionnés par son enseignement ; en effet, il les enseignait avec autorité, à la différence des spécialistes des Écritures. Or, dans leur synagogue, il y avait un homme tourmenté par un esprit impur. Il se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous détruire ? Je sais bien qui tu es : celui qui est saint, envoyé par Dieu ! » Jésus parla sévèrement à l'esprit impur en lui disant : « Tais-toi et sors de cet homme ! » L'esprit impur secoua rudement l'homme et sortit de lui en poussant un grand cri. Et tous furent étonnés au point de se demander les uns aux autres : « Qu'est-ce que cela ? Un enseignement nouveau donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs et ils lui obéissent ! » Et aussitôt, la renommée de Jésus se répandit partout dans toute la région de la Galilée.

Cantique : Louange et Prière n°338 « O Jésus tu nous appelles », Strophes 1 & 2 [cliquer ici]

Prière d'illumination

Orgue

Prédication : Le libéralisme : quand la foi fait son autocritique (1/4) - Jésus Christ


«  Le Christ est bien plus qu’une autorité suprême dans le christianisme : il est le christianisme lui-même ». On doit cette déclaration christocentrique au grand théologien Auguste Sabatier dans son livre : Les religions d’autorité et la religion de l’esprit (p. 338). Si le Christ ne tient pas la même place dans la foi de chacun que dans celle de ce grand auteur de la théologie libérale, il est évident que le christianisme repose tout entier sur la figure de Jésus-Christ. Mais déjà parler de figure de Jésus-Christ indique qu’il s’agit toujours et seulement de se le figurer sans réussir à le définir complètement. Que veut dire : croire en Jésus-Christ ? Y a-t-il une façon spécifique de croire en Jésus-Christ dans une conception libérale de la foi chrétienne ?

Pour esquisser cette enquête, j’ai choisi de partager ce passage biblique de l’Évangile de Marc qui recèle plusieurs des fonctions diverses que l’on prête à Jésus : Jésus est d’abord maître, puisqu’il entre dans Capharnaüm avec ses disciples. Il enseigne dans la synagogue et pas seulement à ses disciples, mais à tous ceux qui sont présents ; il est donc enseignant ou prédicateur. Quand il paraît dans ce lieu le jour du sabbat, un homme atteint de ce que le texte appelle un esprit impur l’appelle Jésus de Nazareth et proclame un peu plus loin que Jésus est le saint envoyé par Dieu. Comme Jésus réussit à débarrasser de cet « esprit impur » l’homme qui lui parle, on peut aussi dire qu’il est exorciste : « il commande même aux esprits impurs et ils lui obéissent ».

Dès le début de L’Évangile de Marc, qui se veut être « la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, Fils de Dieu » (Marc 1:1), Jésus de Nazareth est le saint envoyé par Dieu, qui enseigne avec autorité parce qu’il est capable de faire reculer le mal. Cet épisode sonne comme une épiphanie, comme une révélation divine.

Mais où est la part de divin et celle de l’humain dans cette attitude de Jésus ? Qu’est-ce qui nous permet de définir de quelle nature est Jésus quand il pratique cet exorcisme ? Les historiens de la Bible s’accordent pour dire que Jésus n’était pas le seul à son époque à avoir la réputation d’exorciste ou de guérisseur et les thaumaturges étaient nombreux à faire forte impression sur une population en mal de compétence médicale pour venir à bout de maladies encore méconnues. On pourra nuancer cette banalisation en disant que Jésus de Nazareth agit au nom de Dieu et que c’est en cela qu’il est spécial dans le paysage de son époque. Mais, précisément dans cet exemple d’exorcisme, Jésus ne se réclame d’aucune autorité extérieure ; il demande seulement à l’esprit impur qui le révèle comme saint de Dieu de sortir de cet homme.

C’est une étrange critique interne de la proclamation chrétienne que nous trouvons dans cet épisode : La révélation de l’autorité de Jésus en tant que saint de Dieu n’est pas encouragée ; elle est même réprouvée par Jésus lui-même qui ne veut pas qu’on parle ainsi de lui.
La compréhension superstitieuse du mal est déplacée vers une compréhension existentielle.

Est-ce parce que ce n’est pas encore l’heure de dire qui il est ?
Est-ce pour entretenir l’idée selon laquelle il y aurait un secret messianique indissociable de la révélation ? Est-ce, au contraire, parce qu’il a été révélé de la sorte qu’il manifeste sa puissance et fait sortir l’esprit impur parce qu’il est le saint de Dieu ? En tout cas, Jésus détruit un esprit impur qui dit de lui qu’il est le saint de Dieu. L’exorcisme ici ne consiste pas à expurger un quelconque pouvoir maléfique qui habiterait comme un intrus la vie de cet homme, mais, pour exorciser le mal dont souffre cet homme, il faut le libérer de la peur qu’il a d’être libre. L’esprit impur demande : « Il se mit à crier :  Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous détruire ? Je sais bien qui tu es : celui qui est saint, envoyé par Dieu ! ». Le mal qui est dénoncé ici est le mal de toute doctrine qui transforme la promesse de Dieu en oppression. Le mal qui parle ici est celui qui présuppose que si un homme est envoyé de Dieu, il va évidemment utiliser sa force pour détruire. C’est de cette peur du Dieu qui punit et qui détruit qu’il nous faut sortir.

Pourquoi en matière de mal inexplicable, comme cette maladie qui devait affliger cet homme que tous croyaient possédé, faudrait-il chercher un coupable ? Le divin que Jésus apporte avec lui ne serait-il que répression ? Jésus ne vient pas en grand inquisiteur. Si Jésus est enseignant, cela ne veut pas dire qu’il est juge qui sait et condamne. Si Jésus est le saint envoyé par Dieu, cela ne veut pas dire non plus qu’il exerce sa puissance pour détruire tout ce qui va mal. L’autorité de Jésus ne réside donc pas dans son savoir de Dieu plus élevé que celui des scribes, ni dans la force surnaturelle d’une sainteté octroyée à lui seul par Dieu ; son autorité lui vient de la cohérence entre sa foi, son enseignement et son action.

On est loin du Jésus divin décrété par le concile de Nicée en 325, et pourtant ce désir de faire de Jésus un second Dieu ou un nouveau Dieu reste une tentation très présente dans la lecture des textes et dans les pratiques rituelles de nombre d’églises chrétiennes.

Dans la perspective d’une spiritualité israélite, la question de la divinité de Jésus ne se pose pas du tout comme dans la perspective d’une métaphysique grecque ; en effet, pour Jésus et ses coreligionnaires juifs, il n’y a qu’un Dieu et les pouvoirs ou autorités prêtés aux prophètes, aux thaumaturges ou autres serviteurs de la parole de Dieu ne faisaient pas d’eux des demi-dieux, ni des nouveaux dieux. Ils étaient inspirés, mais pas divins.

Mais alors, la résurrection de Jésus et son ascension sont-elles à reléguer au rang de détails dans la révélation de Jésus-Christ ? Est-ce qu’il n’a pas une nature divine en plus de sa nature humaine ? Cantonner Jésus-Christ à l’existence du Jésus historique seulement est une autre tentation et serait une erreur. Non pas une erreur de « nature », car Jésus n’a que la nature qu’on veut bien lui prêter dans la foi, ou dans les conciles, mais une erreur théologique, historique, intellectuelle et mystique.

Certes dans la foi d’Israël, le Christ est celui qui a reçu l’onction de Dieu et c’est un être humain qui a la fonction de prêtre, de roi et de prophète, comme le roi David. Il y a là une notion politique d’accomplissement qui fait du Christ celui qu’on attendait pour sauver le peuple de l’oppression romaine et qui va devenir centrale dans la foi d’Israël justement à l’époque où Jésus de Nazareth paraît. Accoler le terme de Jésus à celui de Christ revient à faire de Jésus le Messie tant attendu et transformer sa mort et sa résurrection en évènement eschatologique, c’est à dire en accomplissement de la promesse de Dieu. Les Évangiles, et avant eux les lettres de Paul, font de Jésus de Nazareth un Christ, en le projetant dans le temps de l’après-mort et donc de l’anticipation de la fin des temps et de l’accomplissement du règne de Dieu. Mais la fin des temps n’est pas venue et il nous faut relire à nouveaux frais ces textes. Alors à quoi croyons-nous quand nous confessons Jésus le Christ, Jésus le Fils de Dieu, Jésus le Fils de l’Homme, Jésus de Nazareth ?

 Un libéral rationaliste dirait que Jésus n’est qu’un homme qui a fait preuve d’une éthique de vie remarquable et qu’il est un exemple pour notre propre vie. Un libéral pluraliste dirait que chacune de ces figures pour dire Jésus est respectable et que c’est la difficulté de dire l’ineffable de la foi qui nous oblige à une pluralité de points de vue sur Jésus, points de vue qui jouent sans cesse comme dans un kaléidoscope. La vérité sur notre foi en Jésus-Christ se trouve quelque part au milieu de tous ces aspects différents. Un libéral mystique dirait qu’il y a du divin dans l’humanité de Jésus et de l’humain dans le divin du Christ et qu’il n’est ni aisé, ni souhaitable de vouloir à tout prix couper le divin de l’humain quand la foi tend justement à faire se rencontrer les deux dans une union ineffable. Jésus-Christ serait alors la figure de la rencontre mystique de l’homme avec Dieu et personne ne devrait pouvoir juger de la légitimité d’une telle conception que celui qui expérimente cette union.

Nous voyons à ce point de l’enquête que confesser Jésus-Christ ne va pas de soi. Et même si la théologie libérale prend soin de replacer Jésus-Christ dans une perspective historique grâce à une démarche historico-critique dans la lecture des textes bibliques, elle n’épuise pas ce qui se joue dans la foi entre Jésus et le croyant.

« Jésus s’est placé de lui même au centre de ma vie et de ma pensée » écrit Auguste Sabatier dans sa lettre de candidature à la chaire strasbourgeoise de dogme réformé. Aucune recherche historico-critique ne peut rendre compte de cette expérience existentielle si profonde. Alors, faut-il renoncer à énoncer quoi que ce soit sur cette relation particulière à ce personnage si particulier dans l’histoire des idées, ou pouvons-nous espérer, tout en restant critique sur ce que nous croyons savoir du divin et de l’humain, énoncer cette expérience de la foi en Jésus-Christ ?

Auguste Sabatier, relève le défi sans renoncer à la raison. Et il propose de recourir au symbolisme comme le faisait Jésus lui-même quand il parlait en paraboles, afin de dire de façon pluraliste et dynamique la vérité de cette foi si difficile à dire. Auguste Sabatier allie à ce symbolisme un fidéisme sans lequel nos doctrines en matière de foi sont toujours indicatives et approximatives et liées à une histoire et une culture données. Penser la foi et essayer d’en rendre compte est important, mais les doctrines qu’on essaie d’élaborer ne peuvent jamais contraindre la liberté de chaque disciple de Jésus-Christ. Pour Sabatier, la relation au Christ est immédiate et libre : aucune instance doctrinale ne peut règlementer cette relation et celui ou celle qui essaient de le faire appartiennent à ce qu’il appelle les religions d’autorité. La religion de l’Esprit que Sabatier prône implique de n’avoir aucun intermédiaire dans cette relation à la personne emblématique du Christianisme qu'est Jésus.

L’autocritique de notre foi en Jésus ne peut se faire qu’en toute liberté de conscience, même si, pour ce faire, nous utilisons tous les outils rationnels que nous avons à notre disposition. De même que Jésus n’est pas venu détruire l’homme qui est atteint de ce mal qui l’afflige, mais distinguer entre lui et sa maladie, de même l’esprit critique et la raison ne détruisent pas la foi et sa compréhension existentielle mais la distinguent de toute peur et de toute superstition, et de toute doctrine extérieure.

Ce qui fait de l’esprit qui secoue l’homme de la synagogue un esprit impur, dans le récit de Marc, c’est la peur de ne pas correspondre aux normes de la religion comprise par les scribes. L’homme divisé, l’homme en crise n’est pas coupable de l’être ; il est l’homme malheureux qui attend un secours. La seule autorité qui puisse être efficace en pareil cas, c’est celle d’un homme qui, comme Jésus, croit en un Dieu qui aime l’homme et veut son bien sincèrement et qui, en conséquence, aime l’homme et le délivre de sa peur. Jésus n’a rien fait d’autre que faire taire la peur et séparer le mal de l’homme, pour que jamais l’identité de l’homme ne soit confondue avec le mal qui l’afflige.

Voilà la religion de l’esprit, celle qui nous donne les bénéfices de l’Évangile et de la liberté, sans condamner ou contraindre. Alors Jésus devient le Christ pour l’existence de chacun et le royaume de Dieu advient.

AMEN.


Orgue

Psaume : Psautier Français n°72 « Revêts Seigneur de ta justice », strophes 1, 3 & 4 [cliquer ici]

Annonces et Collecte
Orgue

Prière d’intercession

Notre Père :
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas dans la tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde.

Chant spontané : Confie à Dieu ta route [cliquer ici]

Orgue : Felix Mendelssohn, Christus (Extrait)

Paroles des chants du dimanche 24 juillet 2022

Psaume : Psautier Français n°138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3

Strophe 1
Que tout mon cœur soit dans mon chant ;
Qu’il soit brûlant de tes louanges.
Je te rends grâce en ta maison ;
Je loue ton nom devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée de ta parole.
J’adore ta fidélité
Et ta bonté qui me console.

Strophe 2
Tu me réponds dès que je crie ;
Tu élargis mon espérance.
Même les grands t’écouteront
Et béniront ta providence.


Ton saint amour, ô roi des cieux,
Veille en tous lieux sur toutes choses.
Dans ses projets tu suis des yeux
L’homme orgueilleux : tu en disposes.

Strophe 3
Ta paix, mon Dieu, dure à toujours ;
C’est ton amour qui me délivre.
Quand je suis le plus éprouvé
Ton bras levé me fait revivre.
Et quand je suis au désespoir,
C’est ton pouvoir qui me relève.
Ce qu’il t’a plu de commencer
Sans se lasser ta main l’achève.

Cantique : Louange et Prière n°338 « O Jésus tu nous appelles », Strophes 1 & 2

Strophe 1
O Jésus ! Tu nous appelles
    à former un même corps ;
Tu veux que saint et fidèles,
    nous unissions nos efforts.
Fais que rien ne nous divise,
    nous, ton peuple racheté.
Et qu’à jamais ton Église
    demeure dans l’unité.
Strophe 2
O toi qui scellas toi-même
    par ton sang notre union,
Apprends-nous comment
    on aime d’une sainte affection.
Allume en nous, tendre Maître,
    un amour toujours nouveau ;
Alors tous pourront connaître
    que nous sommes ton troupeau.

Psaume : Psautier Français n°72 « Revêts Seigneur de ta justice », strophes 1, 3 & 4.

1 - Revêts, Seigneur, de ta justice
Le Prince de la paix
Et parmi nous qu’il établisse
Son royaume à jamais.
En lui, les plus humbles du peuple
Trouvent un défenseur,
Délivrant les fils de la veuve
Et brisant l’oppresseur.

2 - Qu’il règne sur toute la terre,
Sur tous les océans,
Tant que le soleil les éclaire
Jusqu’à la fin des temps.
Des sommets qu’il fasse descendre
La paix et la bonté,
Sur les coteaux qu’il vienne étendre
Le droit et l’équité.

3 - Comme l’ondée il renouvelle,
Il reverdit nos prés.
Il donne au droit vigueur nouvelle ;
Le monde en est paré.
Dans son royaume sans frontières
Les grands s‘inclineront ;
Et tous les peuples qu’il libère
En paix le serviront.

4 - Il est l’appui dans leur détresse
Des plus abandonnés.
Sa main guérit, son bras redresse
Le faible méprisé.
Il vient sauver dans son épreuve
L’esprit du malheureux ;
Plus que le sien, le sang du pauvre
A du prix à ses yeux.

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi 
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Lecture de la Bible

Évangile de Marc, chapitre 1, versets 21 à 28

L'homme possédé d'un esprit impur

21  Ils entrent dans Capharnaüm. S’étant rendu à la synagogue le jour du sabbat, il se mit à enseigner.
22  Ils étaient ébahis de son enseignement ; car il enseignait comme quelqu’un qui a de l’autorité, et non pas comme les scribes.
23  Il se trouvait justement dans leur synagogue un homme possédé d’un esprit impur, qui s’écria :
24  Pourquoi te mêles-tu de nos affaires, Jésus le Nazaréen ? Es-tu venu pour notre perte ? Je sais bien qui tu es : le Saint de Dieu !
25  Jésus le rabroua, en disant : Tais-toi et sors de cet homme.
26  L’esprit impur sortit de lui en le secouant violemment et en poussant un grand cri.
27  Tous furent effrayés ; ils débattaient entre eux : Qu’est-ce donc ? Un enseignement nouveau, et quelle autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent !
28  Et sa renommée se répandit aussitôt dans toute la Galilée.

Vidéo du culte entier

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